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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Les pouvoirs publics semblent avoir trouvé un excellent dérivatif : le football. Plus qu’un sport, il est devenu le pilier du soft power national. De la saga des Lions de l’Atlas au Mondial 2022, à l’organisation d’une belle édition de la CAN 2025 à la perspective d’abriter la Coupe du monde 2030, en passant par les exploits continentaux des clubs, le ballon rond incarne désormais l’ascension, la réussite, la fierté nationale.


Le ballon comme boussole nationale…

Depuis quelque temps, le Maroc semble ainsi dribbler tous ses problèmes pour ne se concentrer que sur un seul match: celui du ballon rond. Le pays vit dans une ambiance « full-ballisée », presque en lévitation, et la ferveur populaire frôle le hors-jeu mental. Bien avant le démarrage de la CAN le 21 décembre, les esprits montaient en pression, les médias étaient en surchauffe, et l’espace public repeint en rouge et vert, comme si la vie se jouait en prolongation.

Mais pendant qu’on se faisait de la bile pour Hakimi dont la blessure le 4 novembre risquait de compromettre sa participation à la CAN, d’autres urgences restent sur la touche : chômage en attaque, éducation en défense basse, système de santé malade et pouvoir d’achat en méforme… Sur ces terrains-là, pourtant déterminants, force est de reconnaître que le score est loin d’être honorable.

   Il ne s’agit pas de siffler la fin de la récréation patriotique ou jouer les trouble-fêtes – les Lions de l’Atlas méritent bien tout le soutien de la nation – mais de garder les crampons sur terre. Car une fois le dernier coup de sifflet donné, la CAN rangée au placard, les problèmes, eux, ne seront pas éliminés. Ils reviendront, en boomerang et en pleine forme… et sans prolongations.

Le vrai hors-jeu du Maroc se situe aussi ailleurs : une crise d’idoles, un désert de figures capables de faire rêver. Mis à part quelques stars du foot comme Hakimi, Bounou et autres Diaz, devenus les influenceurs préférés des panneaux publicitaires, où sont les modèles pour notre jeunesse ? En politique, c’est carton rouge permanent : partis frappés d’un discrédit profond, élus champions de la prévarication et panne de la machine à écrémer les élites.


Abdellah Chankou
Abdellah Chankou

Mis à part quelques stars du foot comme Hakimi, Bounou et autres Diaz, devenus les influenceurs préférés des panneaux publicitaires, où sont les modèles pour notre jeunesse ?

Quant aux mondes de la culture ou de l’innovation, ils peinent à marquer les esprits. Non pas faute de talents mais en raison de l’absence d’écosystèmes solides, de relais médiatiques ou institutionnels et un accompagnement financier conséquent. Le Maroc sait jouer collectif… mais essentiellement sur le terrain du foot. Et si, pour une fois, on pensait à une Coupe des idées, une CAN de la compétence, une finale de la créativité? Histoire de sortir un peu du marquage à la culotte du ballon rond.

Mais à force de tout miser sur le foot, le pays court le risque d’une monoculture symbolique. L’éducation, la santé, la culture, l’innovation — autant de terrains laissés en jachère. Un vrai projet de société ne peut reposer sur un seul sport, aussi fédérateur et populaire soit-il. Il faut d’urgence diversifier les sources d’inspiration et les leviers de performance.

Cela implique de rendre visibles les réussites hors pelouse: les chercheurs, les entrepreneurs, les artistes, les enseignants, les mécènes et les acteurs de la société civile . Construire un imaginaire national dans lequel un jeune peut rêver non seulement d’un destin d’un Hakimi ou d’un Bounou, mais se passionner aussi pour la découverte d’un vaccin, la création d’une start-up qui conquiert le monde, écrire un roman universel ou transformer son quartier

  

Ces causes nobles ne sont pas que du ressort des pouvoirs publics. C’est une culture qui se construit d’abord au sein de la famille à travers les récits transmis, les valeurs inculquées. Les médias, l’école, les entreprises, les institutions culturelles ont eux aussi un rôle à jouer pour faire émerger un écosystème qui valorise le mérite, soutient la créativité, et donne de la visibilité à la réussite sous toutes ses formes. Autrement dit : élargir le périmètre du rêve. Repeupler l’imaginaire national. Offrir à la jeunesse marocaine un horizon plus vaste, où chacun peut se projeter, que ce soit un ballon au pied, un livre à la main ou une idée en tête.

En attendant, le Maroc traverse une crise silencieuse, mais profonde : celle du narratif collectif. Qui incarne aujourd’hui le rêve marocain ? Quelle figure incite les jeunes à croire, à espérer, à se dépasser ? Derrière l’absence de modèles inspirants, c’est tout un vide qui se creuse. Le défi est immense : reconstruire des figures d’identification ancrées dans les réalités du pays, capables de fédérer une ambition nationale, sans tomber dans le culte de la personnalité ni les mirages des hommes providentiels.

 Par Abdellah Chankou directeur de la publication.  
Le canardlibere.ma


Par Med Mohamed Rial le Lundi 29 Décembre 2025


Comme de coutume à chaque fin de saison sportive, l’Alliance Marocaine de journalistes sportifs d’Agadir a tenu tout récemment une cérémonie d’hommage au profit des meilleurs sportifs d’Agadir, tous genres confondus.


Saoudi Lamalki président du Club  de presse d'Agadir
Saoudi Lamalki président du Club de presse d'Agadir
Cette rencontre conviviale à laquelle ont pris part des personnalités de la ville, administratives  et représentatives, des lauréats primés ainsi que des divers invités, s’est déroulée à la salle de conférences du la direction régionale du secteur de la jeunesse et a connu un succès éclatant, de par l’originalité de la prestation, de l’affluence accrue et l’enthousiasme qu’elle a suscité au sein des champions fêtes et des convives…
 
De prime abord, le secrétaire-adjoint de l’alliance a pris la parole au nom de la structure organisatrice en vue rendre hommage aux différents intervenants qui se sont mobilisés durant les préparatifs de la 35 ème édition de la CAN, tout en appréciant le suivi direct et l’accompagnement personnel du chef de file de la région aux diverses étapes de cette manifestation au niveau de l’accueil, de compétition et de logistique , dans le but de relever les prestations et les services, dans tous les domaines…
 
L’intervenant n’a pas manqué ensuite de féliciter les champions célébrés pour leur performance, tout en louant également les efforts notoires de leurs staffs administratif, technique et médical en direction des  progressions, aspirations et attentes. Après quoi, on passait à la remise aux trophées de gratitude et de considération aux champions primés par les diverses personnalités, dans un climat de reconnaissance et de convivialité. Cette rencontre s’est ponctuée par de prestations musicales animées par l’artiste Sabah Soussia, en langues amazighe et arabe.

Par Saoudi Lamalki

la Wali d'Agadir
la Wali d'Agadir

président de l'UNiversité IB zohr
président de l'UNiversité IB zohr

Représentante des voyagistes d'Agadir
Représentante des voyagistes d'Agadir

Par Med Mohamed Rial le Lundi 29 Décembre 2025


C’est une belle réussite arrivée dans le domaine de la procréation médicale assistée à Agadir. En effet, après 11 années de mariage, un couple dans l’attente d’avoir une naissance, a fini enfin par être comblé de joie récemment, grâce à la méthode de procréation assistée pratiquée dans un Centre de Fertilité à Agadir.


Agadir / Médecine :  Procréation Médicale Assistée. Belle réussite.
Centre par ailleurs connu dans ce domaine, puisqu’il existe, avec depuis des années et bien connu pour la pratique réussite de cette méthode médicale extraordinaire.  Le centre  est hébergé au cœur de la clinique Cheikh Saadi, permettant des accès directs à tous les besoins médicaux nécessaires à la méthode de procréation assistée. Méthode  qui demande un bon savoir faire et du matériel de pointe, ainsi qu’un groupe de médecins spécialisés chacun dans un domaine, pour mener à bien cette méthode réclamant un grand savoir pratique.
 
   Au point de vue pratique, cette méthode de procréation, explique Dr Samir Mahfoud biologiste bien connu dont le laboratoire d’analyses médicales vient d’être certifié NM ISO 15189 Version 2023, certificat de pointe. ils sont d’ailleurs quatre labos à l’avoir dans toute la Région Sud. Dès leur arrivée au centre, le couple sujet de la procréation est accueilli ensemble, dans un cadre confidentiel, rassurant et respectueux. «  Nous accordons une importance particulière à l’écoute, à l’explication claire des étapes, et à la prise en charge personnalisée, car chaque couple, chaque histoire et chaque parcours de fertilité sont uniques.
 

Le parcours débute par un bilan complet et coordonné, réalisé par une équipe pluridisciplinaire composée de gynécologues, biologistes de la reproduction, embryologistes et personnel paramédical spécialisé. Cette évaluation nous permet de proposer la stratégie la plus adaptée, en tenant compte des paramètres féminins et masculins. »
 
 Pour des explications en détails, Dr Mahfoud , précise, à ce sujet que dans le cadre de la fécondation in vitro (FIV) et de la micro-injection intracyto plasmique (ICSI), l’ensemble des étapes est réalisé au sein de notre plateau technique de haute technologie. Après la stimulation ovarienne et la ponction des ovocytes, la fécondation est effectuée en laboratoire par nos embryologistes expérimentés, dans des conditions strictement contrôlées, respectant les normes internationales de qualité et de sécurité. La prise en charge par la femme a été réalisée par Dr Sarjdine Kamal, la biopsie par Dr El Kiassi Azeddine.
 
   Les embryons obtenus sont ensuite cultivés et surveillés quotidiennement, afin d’évaluer leur développement et leur qualité. Lorsque les conditions sont optimales, il est procédé soit à un transfert embryonnaire, soit à la congélation des embryons par vitrification.
 
« La congélation embryonnaire représente aujourd’hui un atout majeur, explique Dr Samir Marfoud : elle permet de préserver les embryons dans des conditions optimales et d’offrir au couple la possibilité d’un transfert ultérieur, lors d’un autre cycle, dans un contexte hormonal plus favorable pour la femme. Cette approche améliore le confort, la sécurité et les chances de réussite. Tout au long du parcours, notre équipe reste aux côtés du couple, avec une disponibilité constante, une information transparente et un accompagnement humain, respectueux et bienveillant ».
 
   Un bel exemple de cette pratique médicale extraordinaire de procréation médicale assistée, a été récemment bien démontré, à travers un couple, présentant une situation de fertilité particulièrement complexe. Dans le détail, il est à savoir que chez l’homme, le bilan a mis en évidence une azoospermie totale, avec absence complète de spermatozoïdes dans l’éjaculat. Chez la femme, le diagnostic retenu était un syndrome des ovaires polykystiques (OPK), une pathologie hormonale fréquente, pouvant altérer l’ovulation et compliquer l’obtention d’une grossesse spontanée.
 
   Après une évaluation approfondie et une concertation pluridisciplinaire, une biopsie testiculaire a été réalisée chez l’homme. Cette intervention a permis de récupérer des spermatozoïdes viables, qui ont été congelés dans des conditions optimales au sein du laboratoire du Centre. Parallèlement, la patiente a bénéficié d’une prise en charge médicale adaptée de son OPK, avec un traitement hormonal personnalisé visant à optimiser la réponse ovarienne.
 
   Pour la suite, une fécondation in vitro par micro-injection intracytoplasmique (ICSI) a ensuite été réalisée à partir des spermatozoïdes prélevés et des ovocytes obtenus. Cette procédure a permis l’obtention de plusieurs embryons de bonne qualité. Un transfert embryonnaire a été effectué, tandis que les embryons surnuméraires ont été congelés par vitrification, offrant au couple des possibilités futures de transfert.
 
   Pour conclure, notre spécialiste confirme « résultat de ce beau travail à ce jour, la patiente est enceinte d’un mois et demi, et l’évolution de la grossesse est favorable. Inutile de parler de la joie extrême du couple après une attente de 11 ans pour qu’enfin, voir une fécondation prendre forme et menant vers une naissance, assistée par un ensemble de médecins spécialisés. Cette réussite est à leur honneur », conclue-t-il.
 
  Bravo  messieurs et très bonne continuation et plein de réussite encore vis à vis de ces couples stériles qui finissent par réaliser leur rêve avec une naissance tant attendue et finalement bien arrivée. Honneur et félicitations aux praticiens  acteurs des maitrises médicales perfectionnées et de qualité au service du bonheur de couples avides d’avoirs des enfants.
 
 
Mohamed RIAL
 
 
 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 16 Décembre 2025


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