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Agadir Tourisme / Un mois de juillet “à oublier” pour les hôteliers


Rédigé le Mercredi 16 Août 2023 à 12:42 | Lu 160 commentaire(s)

Exception faite de l’évolution de 5,58% des nuitées totales réalisées dans les hôtels classés de la destination Agadir, par rapport à juillet 2022, cet indicateur a affiché une baisse de 11,89% par comparaison à juillet 2019. Le constat est le même pour les arrivées totales réalisées qui ont affiché un recul de 1,72% par rapport à juillet 2022 et de 2,29% par rapport à juillet 2019.


Agadir  Tourisme / Un mois de juillet “à oublier” pour les hôteliers

Le mois de juillet est à oublier pour les hôteliers de la destination Agadir, en termes de performances touristiques. En attendant les statistiques d’août, période marquée par la concentration des vacances et la période du grand rush estival en raison de la forte saisonnalité marquant l’activité durant ce mois, l’analyse de la conjoncture touristique, au titre de juillet 2023, émise par le Conseil régional du tourisme (CRT) d’Agadir Souss-Massa, a fait ressortir une baisse surtout par comparaison avec la même période de 2019, l’année de référence d’avant-Covid-19.

Dans ce sens, les arrivées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés ont enregistré une baisse de 1,72% par rapport à juillet 2022 et un recul plus consistant à hauteur de 2,29% par rapport à juillet 2019.

En se référant à cette dernière note de conjoncture touristique de juillet 2023, force est de constater que cette baisse d’arrivées est attribuable avant tout aux flux nationaux qui se sont inscrits dans une tendance haussière par rapport à juillet 2019, mais en baisse par rapport à juillet 2022. Ce recul est attribué également au déficit structurel entraîné par les marchés émetteurs de la destination, notamment le marché français, allemand et autres flux étrangers qui continuent de grever les performances touristiques.


Flux nationaux : le marché moins performant en 2023

Pour ce qui est des nuitées, bien que le mois de juillet 2023 ait affiché une hausse de 5,58 % par rapport à la même période de 2022, cet indicateur a enregistré un recul à deux chiffres de 11,89% par rapport à juillet 2019. Dans ce sens, les nuitées cumulées sont passées de 622.545 nuitées en juillet 2019 à 519.558 en juillet 2022 avant de se situer à 458.528 nuitées en 2023.

Ce recul par comparaison avec 2019 est lié à la baisse du marché national qui a drainé 219.795 nuitées en juillet 2019 contre 240.459 nuitées en 2022 avant de reculer à 235.219 en juillet 2023 avec un gap de 5.240 touristes nationaux. Le constat est le même pour les marchés français et allemand qui n’arrivent toujours pas à récupérer leurs niveaux de 2019.

  

A cet égard, le marché français est passé de 101.113 nuitées en juillet 2019 à 79.356 nuitées durant la même période de 2022 avant d’augmenter à 97.551 arrivées touristiques en 2023. S’agissant des flux allemands, ils sont passés de 79.159 touristes en juillet 2019 à 21.533 en juillet 2022 avant de se situer à 27.487 touristes en 2023. Les autres flux, notamment belges, hollandais, polonais et saoudiens, ont également grevé les performances touristiques en termes de nuitées de toute la destination durant le mois de juillet par rapport aux autres périodes des années précédentes.

Parts de marché : Taghazout Bay consolide sa position

Par destination, la station de Taghazout continue de consolider sa position en captant 20,39% des arrivées et 21,62% des nuitées de la destination Agadir durant ce mois, soit l’accueil de 26.017 arrivées et la génération de 118.591 nuitées contre respectivement 79,61% et 78,38% de l’ensemble de la station balnéaire d’Agadir. Il s’agit de 101.569 arrivées et 429.937 nuitées qui ont séjourné au sein des hôtels classés de la ville durant le mois de juillet.

Concernant le taux d’occupation moyen dans toute la destination (Agadir et Taghazout), il a enregistré dans les hôtels classés de la destination, durant le mois de juillet 2023, une augmentation de 3,82% par rapport à 2022 et une baisse de 3,13% par rapport à 2019. De ce fait, il est passé de 65,27% en juillet 2019 à 60,89% en 2022 avant de récupérer trois points pour se situer à 63,22% en juillet 2023.

En ce qui concerne la part des principaux marchés émetteurs en termes d’arrivées et de nuitées, elle fait ressortir une captation du marché national de 55,49 % en matière d’arrivées et 42,88 % en nuitées de parts de marché contre 13,99% et 17,78 % pour le marché français. A cela s’ajoutent 9,14% et 14,32 % pour le marché anglais en plus de 2,59 et 5,01 % pour le marché allemand.

Par ailleurs, le cumul au titre des sept premiers mois démontre que le marché national est premier sur le plan des arrivées, à hauteur de 38,94 %, alors que le marché français occupe la même position en matière de nuitées à hauteur de 26,10 %.

Occupation : un taux moyen pondéré de 53,32% en 2023

Par ailleurs, le cumul de l’activité touristique durant les 7 premiers mois de l’année 2023 fait ressortir une hausse en termes d’arrivées et une baisse en nuitées. Dans le détail, les arrivées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés ont enregistré une augmentation de 41,03% par rapport à la même période 2022 et 3,07% par rapport à fin juillet 2019. Il s’agit de 645.225 en 2019 contre 478.165 en 2022 et 674.351 en 2023.

S’agissant de l’analyse du cumul des nuitées enregistrées dans les hôtels classés de la ville d’Agadir durant la même période, elle fait ressortir une progression en termes de nuitées de l’ordre de 57,44% et une baisse de 7,59% par rapport à la même période de l’année 2019.

En valeur réelle, les nuitées sont passées de 2,98 millions durant la même période de 2019 à 1,75 million en 2022 avant d’évoluer à 2,75 millions de nuitées durant les sept premiers mois de l’année de 2023. Quant au taux d’occupation moyen, il a affiché dans les hôtels classés de la ville d’Agadir, durant les 7 premiers mois de l’année 2023, une augmentation de 86,25 % par rapport à 2022 puisque cette période a été une année de crise et 0,27% par rapport à 2019. Dans ce sens, le taux durant cette même période est passé de 53,18% en 2019 à 28,63% en 2022 avant de se situer à 53,32% en 2023.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO

 
 







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