Essaouira: découverte du bijou le plus vieux du monde. une parure de bijoux vieille de 150.000 ans


Rédigé le Mercredi 27 Octobre 2021 à 20:02 | Lu 48 commentaire(s)

La découverte à Essaouira du bijou le plus vieux du monde ouvre une nouvelle page dans l’Histoire de la Terre et de l’Humanité (M.Azoulay)
“Essaouira a vécu aujourd’hui l’un des moments les plus exaltants et les plus émouvants de sa longue histoire avec la découverte dans la grotte de Bizmoune, à proximité de la ville, d’une parure de bijoux vieille de 150.000 ans”, a déclaré, mardi à Dar Souiri, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi.


“Exaltant, car cette parure, la plus vieille du monde connue à ce jour, incarne à sa façon les valeurs auxquelles Essaouira a choisi d’identifier sa renaissance depuis une trentaine d’années”, a ajouté M. Azoulay lors d’une journée d’information dédiée à la présentation de la découverte d’éléments de parure à la grotte de Bizmoune, soulignant “qu’il s’agit là des premiers indices de l’humanité faisant apparaître l’existence de relations structurées entre membres d’un même groupe ou de groupes différents, cette parure illustrant pour la première fois et à sa façon l’existence d’une forme de langage, voire d’une langue, à l’époque de l’Homo-Sapiens.”

  “Les astres se sont alignés pour révéler au Monde, depuis Essaouira, qu’il y a 150.000 ans, les objets, en l’occurrence la parure de Bizmoune, ont pour la première fois incarné la centralité de la place de la femme dans les sociétés d’Homo-Sapiens”, a encore déclaré le Conseiller de SM le Roi en mettant en relief la place qui est celle désormais du Maroc depuis Essaouira dans la “formidable histoire de la Terre et de l’Humanité”.
  S’adressant pour conclure aux équipes marocaines et internationales de chercheurs et de savants à l’actif desquels “il faut inscrire l’exceptionnelle performance réalisée à Essaouira”, M. Azoulay a rendu un vibrant hommage au Professeur Abdeljalil Bouzouggar, Professeur d’archéologie préhistorique à l’INSAP (Rabat), “figure militante, engagée et emblématique” d’une équipe associant les chercheurs des Universités d’Aix en Provence, d’Arizona, d’Allemagne et d’Espagne.
 
Source : le petit journal marocain