Menu
LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES

Tourisme responsable : ce qu’il faut retenir de A World For Travel 2022


Rédigé le Lundi 7 Novembre 2022 à 11:28 | Lu 82 commentaire(s)

Quels sont les grands enseignements du forum international A World For Travel ? Rendre le secteur du tourisme plus vertueux exigera des milliards de dollars, d’idées et de travaux de coopération.


Tourisme responsable : ce qu’il faut retenir de A World For Travel 2022
C’est le cabinet Roland Berger qui a conclu la 2e édition de la conférence internationale A World For Travel (AWFT), à Nîmes, le 28 octobre. L’occasion de rappeler la nécessaire coopération internationale pour tendre vers un tourisme plus vertueux. Avec, en toile de fond, l’Accord de Paris et son objectif global de limiter l’élévation de la température de la planète à moins de 2°C par rapport au niveau préindustriel. Comme un signe de l’urgence, l’été jouait les prolongations en Occitanie pendant le forum dédié au tourisme responsable. 

 

5% des émissions mondiales de CO2

Pour Didier Brechemier, responsable mondial Transport, voyages et logistique du cabinet Roland Berger, la coopération doit s’opérer à plusieurs échelons : entre le public et le privé, les entreprises, les Etats. Ce que les compagnies aériennes ont entrepris, sous l’égide notamment de l’Association du transport aérien international (IATA). En octobre 2022, les représentants des 193 Etats réunis pour l’assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), une agence de l’ONU, ont fixé un objectif très ambitieux : supprimer les émissions de carbone d’ici à 2050. « C’est un très bon début pour l’investissement en vue de la réduction des émissions de CO2. »

Reste à financer, concrètement, ce projet titanesque… La décarbonisation de l’aviation se chiffre en milliers de milliards de dollars. Un montant abyssal que les compagnies, fragilisées par la crise du Covid, auront du mal à réunir, amenant de toute évidence les Etats à contribuer. « C’est une nécessité de voyager en avion, lorsque le train n’est pas une solution, rappelle Didier Brechemier, responsable mondial Transport, voyages et logistique de Roland Berger. Les solutions technologiques, en particulier les carburants “green” / SAF, peuvent être mises en œuvre si elles sont financées. »

Le voyage représente aujourd’hui 5% de l’ensemble des émissions mondiales de CO2, a souligné Roland Berger. Une empreinte qui devrait augmenter de 25% en 2030, versus 2016.
source : L'Echo touristique  








Partager ce site