Des hôtels fermés depuis des années, ou tout dernièrement (Le Club Med et la Kasbah), des chantiers hôteliers non achevés depuis des années également. Des hôtels délaissés, en ruine, ou vétustes sans aucune valorisation : c’est tout de même très grave. Car cela dure et perdure sans qu’aucune solution efficace n’est envisagée pour cette situation trop alarmantes et bien désolante. Et pourtant tous les responsables directs et indirects du tourisme sont au courant… ET ce depuis longtemps. Incroyable et incompréhensible.
Alarmante et à la fois problématique car ces problèmes, vrais handicaps de la destination, touchent direct la capacité hôtelière de la destination. En effet, sur les 30 000 lits enregistrés dans la destination, à peine la moitié est vendable, l‘autre moitié et non commercialisable, sinon bradée terriblement ce qui rend le produit de mauvaise qualité. Ce constat super négatif a été annoncé, il y a dix ans déjà, dans un rapport sur la qualité de l’hôtellerie à Agadir, de la part l’ONMT. Inutile d’ajouter que la situation s’est beaucoup dégradée encore plus avec les années.
Le Plan de Développement Urbain (PDU), en cours à Agadir et qui prendra bon acte en 2024, est une transformation urbaine très bénéfique pour la destination. Cependant on va avoir un aménagement urbain positif, mais un secteur touristique et balnéaire défaillant car piégé par des hôtels fermés, des chantiers non achevés et des établissements vétustes…
Bref, un produit boiteux, balancé devant tout le monde, car aucune réflexion intelligente et pratique n’a été conçue pour mettre fin définitivement ce phénomène qui n’a que trop durer et tire la destination vers le bas. Nos voisins les professionnels canariens du tourisme avait vécu le même phénomène, il y a quelques années et ont trouvé les solutions adéquates pour le diluer définitivement. Alors, soyons réalistes et reprenons leurs solutions efficaces en les adaptant à Agadir, avec l’ultime de la collaboration canarienne, à ce sujet.
Il est à rappeler que le secteur balnéaire et touristique avait été lancé par la SONABA ( Société Nationale d’Aménagement de la Baie d’Agadir) qui avait procédé à l’expropriation des terrains, pour justement offrir une assiette foncière de qualité avec des prix bien arrondis et très encourageants, en guise d’encouragement à investissement hôtelier ; pour doter la destination d’une capacité hôtelière potable. D’ailleurs il ne reste plus aucune parcelle de terrain, prévue pour un établissement hôtelier, en bordure de mer, dans le STB.
Quelles solutions alors ?
IL y a en deux en fait, pour mettre fin à ce phénomène qui touche la capacité hôtelière en profondeur. D’abord s’inspirer de la solution canarienne, en la matière et demander la collaboration des professionnels canariens, pour envisager les solutions pratiques chez nous, afin de solutionner le problème, selon le genre de phénomène à traiter et à solutionner, dans délais raisonnables. C’est faisable si on y met la volonté qu’il faut, et les moyens nécessaires, bien sûr. Les Canariens ont réussi, ils ont donc la recette, autant la copier et coller à Agadir, au moins.
La deuxième solution est plus radicale et plus judicieuse, car elle va mettre fin, d’une manière définitive et judiciaire, au problème. En effet, pour les hôtels fermés depuis des années (cas du Transatlantique) ou celui des chantiers inachevés (cas du Kempinski) ou des hôtels délaissés ( cas du Palais des Roses…), entre autres… La solution donc est à la fois judiciaire basée sur de nouveaux textes de loi, qui permettent aux Pouvoirs Publics de récupérer les hôtels en question et les chantiers non achevés, pour les revendre avec des engagements ferment qu’ils vont être valorisés dans des délais bien précis. « Qui aime bien châtie bien ». Aux grands maux, les grands remèdes.
La question que de nombreuses personnes vont se poser, c’est que ce n’est pas faisable, car il s’agit des établissements privés conçus et réalisés par des privés. C’est vrai. Sauf que ces promoteurs privés ont acquis des avantages fonciers, avec des prix très compétitifs et bien arrondis relatifs aux surfaces proposées, qui proviennent d’une assiette foncière issue d’une expropriation officielle dans l’objectif d’une valorisation de terrain, à travers la réalisation d’établissements hôteliers, favorable à une bonne capacité hôtelière de la destination balnéaire.
Des engagements de ces promoteurs hôteliers ont été pris et signés pour valoriser des hôtels et non pour ne pas les achever, donnant un résultat désolant avec des cadavres de ciment horrible, portant préjudice au secteur balnéaire. IL y a défaillance totale et de la part de ces promoteurs, la loi doit entrer en vigueur, dans le cadre de procédures judiciaires des tribunaux commerciaux, devant résoudre les problèmes dans délais réduits. IL n’y a pas d’alternative car ces phénomènes défaillants en hôtellerie touchent la capacité hôtelière en la réduisant, donc réduisant l’activité touristique et hôtelière, au plus bas d’une manière alarmante.
Cet handicap de manque de capacité en lits influe également sur les apports de devises issues de l’activité hôtelière et touche en profondeur le monde de l’emploi, et l’amplification du chômage en milieu touristique et hôtelier. Il est à rappeler que le secteur hôtelier a le grand avantage d’être un secteur particulièrement multiplicateur d’emplois. IL n’y a qu’à faire la liste des métiers qui sont en direct (mais aussi indirects) avec les besoins en hôtellerie pour s’en rendre compte. Cela commence par le boucher, le poissonnier, les grossistes en matière d’équipement divers et d’utilisation en cuisine, et dans les chambres etc…
La Commune Urbaine d’Agadir est toute indiquée pour entamer les procédures de destitution de ces établissements défaillants. Le problème est dans le territoire de la C U d’Agadir, donc c’est aux élus de prendre ce problème en main, sérieusement et efficacement comme il se soit, en se constituant la Commune Urbaine en tant que Partie Civile, avec le ferme engagement des juristes et des avocats. Et s’il faut proposer des textes de Loi alternatifs, les parlementaires de la Région Souss Massa doivent entrer en jeu faire des propositions concrètes, pour adopter d’autres dispositions permettant de mettre fin, une fois pour toute, à ce phénomène horrible qui ne cesse de s’agrandir avec les années.
Laisser des établissements hôteliers fermés durant des années, laisser des chantiers hôteliers inachevés trop longtemps et laisser des hôtels vétustes trop longtemps également, est inadmissible dans une destination ouverte toute l’année et qui reçoit à la fois une clientèle internationale et une clientèle nationale. ON doit mettre fin à ces aberrations et à ces handicaps, d’une façon définitifs à travers des solutions efficaces et ce dans les meilleurs délais et dans les conditions qui préservant l’image et la renommée de la destination, face à une concurrence en plus en plus rude. Une destination conçue en tant que premier produit touristique balnéaire national. Un avantage que la destination doit garder et fructifier avec responsabilité et professionnalisme.
A bon entendeur, salut.
Med RIAL
Alarmante et à la fois problématique car ces problèmes, vrais handicaps de la destination, touchent direct la capacité hôtelière de la destination. En effet, sur les 30 000 lits enregistrés dans la destination, à peine la moitié est vendable, l‘autre moitié et non commercialisable, sinon bradée terriblement ce qui rend le produit de mauvaise qualité. Ce constat super négatif a été annoncé, il y a dix ans déjà, dans un rapport sur la qualité de l’hôtellerie à Agadir, de la part l’ONMT. Inutile d’ajouter que la situation s’est beaucoup dégradée encore plus avec les années.
Le Plan de Développement Urbain (PDU), en cours à Agadir et qui prendra bon acte en 2024, est une transformation urbaine très bénéfique pour la destination. Cependant on va avoir un aménagement urbain positif, mais un secteur touristique et balnéaire défaillant car piégé par des hôtels fermés, des chantiers non achevés et des établissements vétustes…
Bref, un produit boiteux, balancé devant tout le monde, car aucune réflexion intelligente et pratique n’a été conçue pour mettre fin définitivement ce phénomène qui n’a que trop durer et tire la destination vers le bas. Nos voisins les professionnels canariens du tourisme avait vécu le même phénomène, il y a quelques années et ont trouvé les solutions adéquates pour le diluer définitivement. Alors, soyons réalistes et reprenons leurs solutions efficaces en les adaptant à Agadir, avec l’ultime de la collaboration canarienne, à ce sujet.
Il est à rappeler que le secteur balnéaire et touristique avait été lancé par la SONABA ( Société Nationale d’Aménagement de la Baie d’Agadir) qui avait procédé à l’expropriation des terrains, pour justement offrir une assiette foncière de qualité avec des prix bien arrondis et très encourageants, en guise d’encouragement à investissement hôtelier ; pour doter la destination d’une capacité hôtelière potable. D’ailleurs il ne reste plus aucune parcelle de terrain, prévue pour un établissement hôtelier, en bordure de mer, dans le STB.
Quelles solutions alors ?
IL y a en deux en fait, pour mettre fin à ce phénomène qui touche la capacité hôtelière en profondeur. D’abord s’inspirer de la solution canarienne, en la matière et demander la collaboration des professionnels canariens, pour envisager les solutions pratiques chez nous, afin de solutionner le problème, selon le genre de phénomène à traiter et à solutionner, dans délais raisonnables. C’est faisable si on y met la volonté qu’il faut, et les moyens nécessaires, bien sûr. Les Canariens ont réussi, ils ont donc la recette, autant la copier et coller à Agadir, au moins.
La deuxième solution est plus radicale et plus judicieuse, car elle va mettre fin, d’une manière définitive et judiciaire, au problème. En effet, pour les hôtels fermés depuis des années (cas du Transatlantique) ou celui des chantiers inachevés (cas du Kempinski) ou des hôtels délaissés ( cas du Palais des Roses…), entre autres… La solution donc est à la fois judiciaire basée sur de nouveaux textes de loi, qui permettent aux Pouvoirs Publics de récupérer les hôtels en question et les chantiers non achevés, pour les revendre avec des engagements ferment qu’ils vont être valorisés dans des délais bien précis. « Qui aime bien châtie bien ». Aux grands maux, les grands remèdes.
La question que de nombreuses personnes vont se poser, c’est que ce n’est pas faisable, car il s’agit des établissements privés conçus et réalisés par des privés. C’est vrai. Sauf que ces promoteurs privés ont acquis des avantages fonciers, avec des prix très compétitifs et bien arrondis relatifs aux surfaces proposées, qui proviennent d’une assiette foncière issue d’une expropriation officielle dans l’objectif d’une valorisation de terrain, à travers la réalisation d’établissements hôteliers, favorable à une bonne capacité hôtelière de la destination balnéaire.
Des engagements de ces promoteurs hôteliers ont été pris et signés pour valoriser des hôtels et non pour ne pas les achever, donnant un résultat désolant avec des cadavres de ciment horrible, portant préjudice au secteur balnéaire. IL y a défaillance totale et de la part de ces promoteurs, la loi doit entrer en vigueur, dans le cadre de procédures judiciaires des tribunaux commerciaux, devant résoudre les problèmes dans délais réduits. IL n’y a pas d’alternative car ces phénomènes défaillants en hôtellerie touchent la capacité hôtelière en la réduisant, donc réduisant l’activité touristique et hôtelière, au plus bas d’une manière alarmante.
Cet handicap de manque de capacité en lits influe également sur les apports de devises issues de l’activité hôtelière et touche en profondeur le monde de l’emploi, et l’amplification du chômage en milieu touristique et hôtelier. Il est à rappeler que le secteur hôtelier a le grand avantage d’être un secteur particulièrement multiplicateur d’emplois. IL n’y a qu’à faire la liste des métiers qui sont en direct (mais aussi indirects) avec les besoins en hôtellerie pour s’en rendre compte. Cela commence par le boucher, le poissonnier, les grossistes en matière d’équipement divers et d’utilisation en cuisine, et dans les chambres etc…
La Commune Urbaine d’Agadir est toute indiquée pour entamer les procédures de destitution de ces établissements défaillants. Le problème est dans le territoire de la C U d’Agadir, donc c’est aux élus de prendre ce problème en main, sérieusement et efficacement comme il se soit, en se constituant la Commune Urbaine en tant que Partie Civile, avec le ferme engagement des juristes et des avocats. Et s’il faut proposer des textes de Loi alternatifs, les parlementaires de la Région Souss Massa doivent entrer en jeu faire des propositions concrètes, pour adopter d’autres dispositions permettant de mettre fin, une fois pour toute, à ce phénomène horrible qui ne cesse de s’agrandir avec les années.
Laisser des établissements hôteliers fermés durant des années, laisser des chantiers hôteliers inachevés trop longtemps et laisser des hôtels vétustes trop longtemps également, est inadmissible dans une destination ouverte toute l’année et qui reçoit à la fois une clientèle internationale et une clientèle nationale. ON doit mettre fin à ces aberrations et à ces handicaps, d’une façon définitifs à travers des solutions efficaces et ce dans les meilleurs délais et dans les conditions qui préservant l’image et la renommée de la destination, face à une concurrence en plus en plus rude. Une destination conçue en tant que premier produit touristique balnéaire national. Un avantage que la destination doit garder et fructifier avec responsabilité et professionnalisme.
A bon entendeur, salut.
Med RIAL