Cependant, durant toute cette période, les structures d’hébergement touristique, membres de la FNIH (Fédération Nationale de l’Industrie Hôtellière), conscientes que la situation sanitaire et les dispositions responsables prises par les autorités du pays exigent une adhésion et une implication générale, n’ont pas hésité à contribuer dans un esprit d’entreprises citoyennes, à tous les sacrifices demandés pour faire face autant à la pandémie qu’aux efforts pour réussir la reprise graduelle de l’activité. C’est ainsi qu’elles ont, dans un élan spontané, mis gracieusement à la disposition des autorités leurs établissements hôteliers avec leur personnel et leurs équipements pour accueillir le personnel médical et les patients Covid-19, transformant certaines unités en hôtel Hôpital pendant plusieurs mois en 2020.
Le même engagement fût fait par les hôteliers durant la période post ramadan en 2021 pour accueillir, à des conditions exceptionnelles, les visiteurs au Maroc, soumis à des séjours en quarantaine. Enfin répondant à l’élan national en début d’été, le secteur hôtelier, qui a cru au vent de la reprise, s’est solidarisé et a appliqué des tarifs promotionnels inédits en faveur des familles marocaines et des MRE.
Enfin, durant toute cette crise, les responsables des unités d’hébergement touristiques, qu’elles soient opérationnelles ou non, et malgré l’absence de ressources, ont mis la sauvegarde de l’emploi et la maintenance de leur unités comme les investissements pour être aux meilleurs standards de certifications sanitaires et la préservation de la santé des clients, au centre de leurs préoccupation pour permettre à la destination Maroc d’être parmi les pays prêts à la reprise et assurer ainsi une relance du secteur.
Malheureusement, les promesses de reprises pour l’été 2020 comme 2021, tant attendues, n’ont pas été au rendez-vous, compte tenu des mesures restrictives de déplacements intervilles, d’accessibilité pour les touristes étrangers, d’horaires de couvre-feu, la limitation de capacité des chambres à la vente, de celles du nombre pour les groupes ou participants aux réunions, ou encore de l’interdiction d’animations diurnes et nocturnes, sans parler de la fermeture obligatoire de certains points de vente.
Toutes ces restrictions, sans parler de l’obligation de période de quarantaines pour certains clients et généralement annoncées en dernière minute, sont en fait incompatibles avec l’esprit des séjours touristiques. Le peu d’espoir nourri autour la saison estivale 2021 est tombée à l’eau avec les dernières restrictions sanitaires et de déplacements, alors que les hôtels avaient mobilisé tout leur personnel et recruté même des intérimaires.
Le même engagement fût fait par les hôteliers durant la période post ramadan en 2021 pour accueillir, à des conditions exceptionnelles, les visiteurs au Maroc, soumis à des séjours en quarantaine. Enfin répondant à l’élan national en début d’été, le secteur hôtelier, qui a cru au vent de la reprise, s’est solidarisé et a appliqué des tarifs promotionnels inédits en faveur des familles marocaines et des MRE.
Enfin, durant toute cette crise, les responsables des unités d’hébergement touristiques, qu’elles soient opérationnelles ou non, et malgré l’absence de ressources, ont mis la sauvegarde de l’emploi et la maintenance de leur unités comme les investissements pour être aux meilleurs standards de certifications sanitaires et la préservation de la santé des clients, au centre de leurs préoccupation pour permettre à la destination Maroc d’être parmi les pays prêts à la reprise et assurer ainsi une relance du secteur.
Malheureusement, les promesses de reprises pour l’été 2020 comme 2021, tant attendues, n’ont pas été au rendez-vous, compte tenu des mesures restrictives de déplacements intervilles, d’accessibilité pour les touristes étrangers, d’horaires de couvre-feu, la limitation de capacité des chambres à la vente, de celles du nombre pour les groupes ou participants aux réunions, ou encore de l’interdiction d’animations diurnes et nocturnes, sans parler de la fermeture obligatoire de certains points de vente.
Toutes ces restrictions, sans parler de l’obligation de période de quarantaines pour certains clients et généralement annoncées en dernière minute, sont en fait incompatibles avec l’esprit des séjours touristiques. Le peu d’espoir nourri autour la saison estivale 2021 est tombée à l’eau avec les dernières restrictions sanitaires et de déplacements, alors que les hôtels avaient mobilisé tout leur personnel et recruté même des intérimaires.
Aussi, Après plus de 18 mois d’activité cahoteuse, pour ne pas dire presque inexistante, le secteur de l’hébergement touristique est en train de vivre une impasse sans précédent. Aucune perspective positive n’est visible avant le mois d’Avril 2022. Toutes les doléances exprimées et les alertes lancées pour sauver ce secteur sont restées lettres mortes. Or, ce qui est désormais en jeu, c’est la viabilité des établissements d’hébergement touristique, leur capacité à maintenir l’emploi, honorer leurs engagements fiscaux, sociaux et financiers, entretenir leurs actifs et préserver les ressources humaines talentueuses formées depuis plus de deux décennies
A l’instar des autres activités touristiques, le secteur de l’hébergement, à bout de souffle, est sur le point de succomber une fois pour toutes à cette crise devenue fatale. La FNIH conçoit que l’urgence sanitaire soit une préoccupation nationale qui passe avant tout, mais malgré toute cette bonne volonté et les sacrifices cumulés, les structures d’hébergement touristiques regrettent que le Gouvernement ne se soit pas mobilisé à leurs côtés pour les accompagner dans leur survie. Même l’indemnité Covid, dédiée aux employés n’est toujours pas confirmée. Quid pour les mois prochains...
Dans ce contexte, consciente des efforts inlassables du Ministère du Tourisme pour débloquer la situation, de l’action ininterrompue de la CNT dans ce sens et de la vigilance du CVE pour accompagner les doléances légitimes des hôteliers, la Fédération Nationale de l‘Industrie Hôtelière est dans l’obligation de relayer les S.O.S de survie de toutes ses Associations régionales afin de sensibiliser le Gouvernement sur les conséquences économiques, sociales et financières inéluctables si ce long silence incompris perdure, et bien sûr trouver des solutions urgentes dans le contexte actuel.
Lahcen ZELMAT Président de la F.N.I.H
A l’instar des autres activités touristiques, le secteur de l’hébergement, à bout de souffle, est sur le point de succomber une fois pour toutes à cette crise devenue fatale. La FNIH conçoit que l’urgence sanitaire soit une préoccupation nationale qui passe avant tout, mais malgré toute cette bonne volonté et les sacrifices cumulés, les structures d’hébergement touristiques regrettent que le Gouvernement ne se soit pas mobilisé à leurs côtés pour les accompagner dans leur survie. Même l’indemnité Covid, dédiée aux employés n’est toujours pas confirmée. Quid pour les mois prochains...
Dans ce contexte, consciente des efforts inlassables du Ministère du Tourisme pour débloquer la situation, de l’action ininterrompue de la CNT dans ce sens et de la vigilance du CVE pour accompagner les doléances légitimes des hôteliers, la Fédération Nationale de l‘Industrie Hôtelière est dans l’obligation de relayer les S.O.S de survie de toutes ses Associations régionales afin de sensibiliser le Gouvernement sur les conséquences économiques, sociales et financières inéluctables si ce long silence incompris perdure, et bien sûr trouver des solutions urgentes dans le contexte actuel.
Lahcen ZELMAT Président de la F.N.I.H