Le gouvernement italien a clairement exprimé son engagement à intensifier la lutte contre les locations de courte durée qui échappent aux radars fiscaux. À la fin du mois d’octobre, une déclaration officielle a révélé l’intention d’augmenter la taxation des propriétaires offrant plus d’un appartement sur des plateformes telles qu’Airbnb. Dans le cadre de ces efforts, un amendement au projet de budget 2024 a été proposé, visant à instaurer un « code d’identification national » lié aux logements touristiques. Ce code permettra de traquer ceux qui n’ont pas été déclarés au fisc, marquant ainsi un pas significatif vers une plus grande transparence fiscale.
Actuellement, les propriétaires d’appartements en location de courte durée peuvent choisir un taux forfaitaire de 21%. Cependant, en réponse à l’évasion fiscale présumée, le gouvernement italien prévoit d’augmenter ce taux à 26% pour les appartements loués pour une durée de moins de 30 jours. Cette mesure vise à décourager les pratiques fiscales douteuses et à assurer une contribution équitable de la part de ceux qui profitent de l’économie de partage.
Comme quoi, l’Italie prend des mesures énergiques pour s’attaquer à l’évasion fiscale dans le secteur des locations de courte durée, utilisant des outils tels que le code d’identification national et des ajustements fiscaux significatifs. Ces actions envoient un message fort aux acteurs du marché, soulignant l’importance de la conformité fiscale dans un environnement économique en constante évolution.
Quel grand manque à gagner par le Maroc en demeurant passif face à l’invasion libre de cette plateforme de réservation. Si toutefois il suivait l’exemple des italiens et que la DGI Marocaine pouvait en faire valider la même procédure vis à vis de booking, Airbnb et autres plateformes internationales qui au vu et au su de chacun sévissent dans l’impunité totale.
Il est autrement très abracadabrant que ni le ministère du Tourisme, ni non plus le ministère des Finances, ni a CNT, ni la FNIH, ni la FNAAVM ne se préoccupent sérieusement de cette situation déloyale et surtout Informelle et illégale. Pourquoi ? Tout ce beau est-il si dépassé pour combattre cette illégalité flagrante et, partant, faire perdre au Trésor des dus qui se chiffrent par milliards et aux hôteliers des millions de nuitées qui échappent aux statistiques du ministère du Tourisme et de l’Observatoire du Tourisme? Qu’est ce qui ne tourne pas rond ?
PAR MOSTAPHA AMAL