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Les voyages touristiques seront bientôt autorisés pour les Français, mais toutes les destinations ne seront pas envisageables.

Où pourra-t-on voyager à partir du 3 mai ? Depuis que l’on connaît la date de fin des restrictions de déplacement, la question est dans la tête de tous les touristes qui préparent leurs prochaines vacances. Mais attention : la levée des interdictions ne signifie pas un retour à la situation d’avant la pandémie pour autant. Même s’il sera bien possible de voyager en Europe dès le début de la semaine prochaine, tous les pays n’accepteront pas d’accueillir des touristes français.
Parmi les destinations les plus prisées, l’Espagne, la Grèce et la Croatie sont les plus facilement accessibles. Pour ces trois pays, un simple test PCR négatif permettra de vous rendre sur place, sans avoir à observer une période de quarantaine. C’est également le cas pour l’Albanie – où aucune formalité n’est exigée – mais également en Bulgarie, en Suède et en Bosnie-Herzégovine. En Grèce, la date du 3 mai coïncide d’ailleurs avec l’ouverture des terrasses des restaurants et des bars.
Les pays accessibles dès le 3 mai
Avec un test PCR : Espagne, Grèce, Croatie, Bulgarie, Suède, Bosnie-Herzégovine…
Avec test PCR et quarantaine : Royaume-Uni, Italie, Suisse, Autriche, Slovaquie, Pologne, Belgique, Pays-Bas, Roumanie…
Les pays totalement fermés aux Français : Portugal, Allemagne, République Tchèque, Etats-Unis, Japon, Canada, Australie, Inde…
A l’inverse, plusieurs destinations exigent toujours l’observation d’une période de quarantaine à l’arrivée. C’est le cas notamment pour l’Italie (5 jours), la Suisse (10 jours), le Royaume-Uni (10 jours) et l’Irlande (14 jours). Il faudra donc éviter ces pays si vous ne souhaitez pas passer une partie de votre séjour confiné. Plus radical, certains pays d’Europe seront carrément fermés aux voyageurs internationaux, dont les Français. Il s’agit du Portugal, de l’Allemagne, de la Finlande et de la Norvège. De la même façon, la plupart des destinations touristiques populaires comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie ou l’Inde n’accueillent pas de visiteurs internationaux.
Quid des Dom-Tom ?
Hors de l’Union européenne, la situation est plus compliquée, car de nombreux pays n’acceptent pas les Français ou imposent des mesures de quarantaine dissuasives. Par ailleurs, le gouvernement exige jusqu’à présent un motif impérieux – professionnel ou familial – pour voyager hors de l’Union européenne. Aucune précision n’a encore été donné sur une éventuelle levée de cette exigence, mais les Etats membres planchent sur un « pass sanitaire » qui devrait permettre progressivement le retour des voyages long-courriers.
Si vous envisagiez de partir dans les îles dès le 3 mai, c’est également raté ! Malgré la levée de certaines restrictions, les territoires d’Outre-mer restent pour l’instant sous le régime du “motif impérieux”. Sans justificatif professionnel ou familial, vous ne pourrez pas vous rendre à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique ou en Guyane pour faire du tourisme.
Enfin, il ne sera pas non plus possible de se rendre dans les pays du Maghreb comme le Maroc et l’Algérie qui ont également fermé leurs frontières aux voyageurs internationaux. Seule la Tunisie continue d’accueillir des touristes, avec une quarantaine de 7 jours, dont il est possible d’être exempté dans le cadre d’un voyage à forfait, type club de vacances. Mais là encore, un motif impérieux est en principe nécessaire.
HYPERLINK « https://www.capital.fr/ » https://www.capital.fr/ par HYPERLINK « https://www.capital.fr/auteur/manuel-alaver » Manuel Alaver
Plusieurs pays se sont lancés dans l’instauration du passeport vaccinal pour faciliter leur reprise touristique et assurer une saison estivale normal comme avant la pandémie du coronavirus. Mais la mise en place de ce système porteur de grands espoirs pour les Etats ne bénéficie pas d’un soutien unanime.

Alors que la France est devenue le premier pays européen à adopter ce certificat électronique qui recense les certificats de test PCR négatifs au coronavirus et attestations de vaccinations contre ce même virus, la question de la généralisation de ce système reste toutefois sujette à la contestation de plusieurs parties dont des Etats.
Malgré le soutien de la Commission européenne qui s’est lancée dans cette opération afin de faciliter la reprise du tourisme européen et mondial, au niveau de l’Organisation mondiale de la Santé, ce passeport vaccinal ou passeport vert ne plait pas.
Et pour cause, le comité d’urgence de l’OMS sur le Covid a estimé que ce système renforce les inégalités, surtout que la distribution des vaccins et les campagnes de vaccination dans le monde ne sont pas au même niveau d’avancement.
C’est donc en partant du principe que ce passeport vaccinal va bénéficier particulièrement aux pays riches et va à l’encontre du principe de liberté de circulation que les experts du comité d’urgence de l’OMS ont exprimé un avis défavorable à l’instauration d’un pareil système.
Ces derniers avancent d’autres arguments, notamment le manque de preuves concernant la performance des vaccins sur la réduction de la transmission du virus. Ils recommandant en ce sens de « ne pas exiger de preuve de vaccination comme condition d’entrée » pour les voyageurs internationaux
« Les Etats parties sont vivement encouragés à reconnaître que l’exigence d’une preuve de vaccination peut aggraver les inégalités et favoriser une liberté de circulation différenciée », ont déclaré les experts dans un communiqué suite à leur septième réunion, en avril.
Malgré cet avis négatif de l’OMS, plusieurs Etats ont ignoré cet appel et ont continué leur projet qui, dans certains cas, devrait être généralisé à d’autres services notamment l’accès aux terrasses de café, aux restaurants, aux parcs, et clubs de sport.
Les voix ayant rejeté l’instauration de ce passeport vert, estiment que les vaccins n’ont pas encore apporté de preuves de leur efficacité ni d’information sur les risques et possibles effets secondaires ou séquelles à long terme. Elle évoquent également les cas des personnes qui ne peuvent pas recevoir de vaccin à cause de leur état de santé et se verront discriminées.
Des doutes renforcés par la rapidité avec laquelle ces sérums ont été fabriqués et aux récents cas de formation de caillot sanguins pour certains de ces vaccins comme celui de l’AstraZeneca, et celui de Johnson & Johnson.
Par ailleurs, les campagnes de vaccinations ont été présentées comme non obligatoires pour de nombreux pays, mais le principe même d’un passeport vaccinal nuirait à cette liberté d’accepter ou de refuser de se faire vacciner puisqu’il deviendra discriminatoire pour accéder à des services de base.
« Le respect du principe de non-discrimination est d’autant plus fondamental que la vaccination n’est pas obligatoire et que l’accès au vaccin n’est pas encore généralisé », a déclaré en ce sens la ministre belge des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, dont le pays est opposé à l’instauration de ce certificat pour le transport. D’autres pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas sont également contre.
En France, pays leader dans mise en place du passeport sanitaire en Europe, à contrario, estime que ce système qui se décline sous 3 types de certificats (certificat de test négatif, certificat de rétablissement du Covid-19, attestation de vaccination) permettra de faciliter les déplacements intra-européens, au moment où certains pays ont limité de droit de circulation à cause de la résurgence de l’épidémie dans certain Etats membres.
Dans un communiqué, le gouvernement français avance que « la France s’inscrit pleinement dans cette démarche et lance +TousAntiCovid Carnet+ avec des certificats de test et de vaccination pouvant être vérifiés au niveau national, puis par les autres pays de l’Union européenne, et à terme hors des frontières de l’Union européenne ».
Le Parlement européen doit encore adopter ce projet lors de sa plénière du 7-10 juin, à l’issue de négociations avec les Etats membres au sujet du passeport vert numérique proposé par la Commission. Mais certains pays de l’Union européenne comme le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce poussent pour qu’il soit adopté étant donné que l’économie repose essentiellement sur le tourisme.
En Espagne, la ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, a annoncé que ce certificat digital sera lancé à la mi-juin. Le pays doit présenter sa campagne de promotion du tourisme le 10 mai, date qui marquera également la fin de l’état d’urgence sanitaire.
Avec l’instauration de ce document sanitaire, l’Espagne « pourrait cet été récupérer la moitié de la saison touristique », a ajouté Reyes Maroto qui table sur une campagne de promotion de la destination Espagne comme pays « sûr ».
En dehors de l’Europe, la Chine a été le premier pays à créer son passeport vaccinal, et les compagnies aériennes y travaillent également. Les Etats-Unis, ont préféré jeter la balle dans le camp du secteur privé, à savoir les compagnies aériennes, et a indiqué début avril qu’un passeport sanitaire de sera pas imposé.
Au Royaume-Uni, l’idée d’un passeport vaccinal a été rejetée au début mais a de nouveau été évoquée par le Premier ministre britannique Boris Johnson début avril. Une idée pour laquelle majorité des Britanniques sont favorables selon sondage réalisé par Ipsos MORI.
Selon les résultats de ce sondage, 8 personnes sur 10, soit 78% des personnes des personnes interrogées estiment nécessaire de présenter un certificat sanitaire pour pouvoir voyager à l’étranger ou se réunir avec des résidents des maisons de retraite ou des membres les plus âgés de la famille.
Alors que bon nombre de voyagistes préparent la saison estivale, le tour-opérateur TUI a pris la décision de lancer une partie de son offre pour l’hiver vers des destinations ensoleillées dont le Royaume du Maroc.

Cette décision a été prise afin de « donner de nouvelles perspectives » aux voyageurs qui se sont vus contraints d’annuler leurs vacances d’hiver l’année dernière, et aux détenteurs d’un bon à valoir Corona de 2020 qui préfèrent réserver plus tard dans la saison, explique le voyagiste.
Les voyageurs sont donc invités à faire des réservations pour un départ jusqu’au 10 janvier 2022 inclus. L’offre concerne la reprise des destinations les plus populaires, notamment le Cap-Vert, les îles Canaries et la Costa Blanca (Espagne), ainsi que Madère (Portugal).
Les destinations vers le Maroc ou les Caraïbes seront prises en compte début mai. En février dernier, la société de voyage et tourisme multinationale TUI avait annulé les voyages vers le Royaume du Maroc et d’autres destinations non-européennes jusqu’à la fin du mois d’avril en raison des restrictions sanitaires.
Source : https://lepetitjournalmarocain.com/