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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


La compagnie aérienne espagnole «Binter» a inauguré, samedi, ses nouveaux bureaux de service client à Agadir en présence de représentants de plusieurs agences de voyages.

Il s’agit d’un emplacement au centre-ville et d’un autre point d’information et de vente au terminal de l’aéroport Agadir-Al Massira.


Aérien / Binter ouvre ses  bureaux de service à Agadir


Dans une déclaration à la MAP, Ibrahima Khalil Niang, responsable de la zone Afrique à «Binter», a indiqué que la compagnie basée aux Iles Canaries a procédé à l’ouverture de ces nouveaux bureaux de service à Agadir dans le but de mieux se rapprocher de ses clients et des agences de voyages partenaires et fournir ainsi des services de proximité.

Et d’ajouter que «Binter» assure actuellement les liaisons avec plusieurs destinations au Maroc dont Marrakech, Dakhla, Guelmim et Laâyoune, annonçant que la compagnie, à partir du février 2024, commencera à relier les îles Canaries à Madrid.

A travers ces nouvelles liaisons, «Binter» ambitionne d’étendre son réseau au Maroc, a-t-il souligné, notant que le Royaume occupe une place importante et stratégique dans la politique commerciale de «Binter». La compagnie aérienne a commencé à relier Agadir aux îles Canaries en 2012 et a transporté plus de 100.000 passagers sur les 2.241 vols opérés tout au long de cette période.


Par Med Mohamed Rial le Mercredi 15 Novembre 2023


Premier Salon professionnel du surf en Afrique, Taghazout Surf Expo clôt sa deuxième édition sur un franc succès. Plus de 32.000 visiteurs ont investi le village éphémère installé sur l’esplanade d’Anchor Point, qui réunissait 60 exposants issus de différents pays.


Taghazout Sur Expo 2023 : PLus de 32 000 visiteurs

près une première édition qui a tenu toutes ses promesses, le succès ne se dément pas et les organisateurs qui espéraient accueillir 30.000 visiteurs ont finalement été fiers d’annoncer que Taghazout Surf Expo en a reçu 32.000.

Durant quatre jours riches en partage d’expérience et d’immersion dans l’écosystème du surf, les visiteurs ont pu découvrir, rencontrer et échanger en temps réel avec des associations sportives, agences de voyages, hébergeurs, équipementiers, marques de surfwear, artistes, collectifs… répartis sur 60 stands, soit le double de la première édition.

La Fédération royale marocaine de surf (FRMS) a renforcé sa présence cette année avec un stand élargi qui a notamment reçu les champions marocains Teva Bouchga et Boubaker Bouaouda pour des master class très plébiscitées. Le public a également apprécié les rendez-vous «surf tech» qui présentaient chaque jour des innovations qui font avancer la pratique du surf.

Unique en son genre, Taghazout Surf Expo a été conçu dès le départ comme un incubateur de projets, profondément connectés à la réalité du territoire. Cet ancrage se traduit par un vaste programme de recherche scientifique menée sur le terrain tout au long de l’année. Depuis 2020, une équipe d’universitaires issus du Lab-réseau Ulysse (Belgique) et du Laboratoire de recherche sur les langues et la communication (Larlanco) de l’Université Ibn Zohr d’Agadir (Maroc) travaillent conjointement pour nourrir la réflexion qui sous-tend l’action de Taghazout Surf Expo. Leurs travaux ont été restitués lors des 4 ateliers scientifiques programmés cette année. Ils ont aussi donné lieu à la publication d’un ouvrage, Surf, société et territoire : vers une compréhension globale de l’écosystème surf de Taghazout, coordonné par le Dr Stéphanie Crabeck et diffusé à l’occasion de cette seconde édition.

De plus, des tables rondes ont été organisées pour répondre à différentes interrogations et thématiques. Comment développer l’attractivité de Taghazout et de sa région tout en préservant son identité et son authenticité ? Comment concevoir une offre d’hébergement adaptée ? Comment accompagner le phénomène des digital nomads ? Comment créer des synergies au niveau du continent ? Des chercheurs et acteurs du secteur se sont associés pour apporter des éléments de réponse et pour mieux identifier les besoins et les solutions à approuver.

Temps fort de ces rencontres, le Centre régional d’investissement a présenté une offre régionale d’investissement élaborée à partir des échanges menés avec les industriels internationaux du surf lors de l’édition précédente.

Par ailleurs, cette année encore, Taghazout Surf Expo a prouvé son rôle de catalyseur de projets au niveau national et désormais international, comme en atteste la venue des fédérations de surf cap-verdienne et nigériane.

En plus du côté scientifique et professionnel, un volet artistique a présenté d’autres aspects de la culture du surf avec, notamment, des ateliers de peinture sur surfboard animés par trois artistes visuelles marocaines ainsi que du Land Art, des fresques géantes réalisées sur le sable. La réalisation d’une fresque murale a également été offerte au village de Taghazout par le street artist Machima, en hommage aux anciens travailleurs de la mythique conserverie de thon d’Anchor Point, aujourd’hui disparue.

Source: ALM


Taghazout Sur Expo 2023 : PLus de 32 000 visiteurs

Par Med Mohamed Rial le Lundi 13 Novembre 2023


Adil Douiri, fondateur de CFG Bank et de Mutandis, est derrière une success-story marocaine à l’américaine. Invité de la Fondation Links vendredi à Casablanca, le serial entrepreneur raconte la vie et le parcours d’un développeur de projets dans différents secteurs d’activité, inspirés de son expérience professionnelle d’investisseur aux États-Unis.


Adil Douiri à cœur ouvert : Son parcours, ses convictions, ses projets...
Ingénieur de formation, Adil Douiri est lauréat de l’École des Ponts et Chaussées. Il a d’abord travaillé dans le secteur de la finance où il a été gérant d’investissement de portefeuille sur la Bourse américaine pour le compte de Paribas. Cette expérience lui a permis de sillonner le pays et de rencontrer des entrepreneurs américains ayant créé et introduit en Bourse des petites entreprises. «J’ai pensé que c’était une façon extrêmement éthique de gagner de l’argent, parce que cela profitait à la communauté en créant des emplois et de la valeur», a-t-il assuré.

 

CFG, une expérience pionnière de banque d’affaires au Maroc

Après 7 ans d’expérience, Adil Douiri décide de retourner au Maroc et de lancer Casablanca Finance Group (CFG) en 1992, fortement inspiré du modèle Paribas. «J’ai été touché par la chute du mur de Berlin, période durant laquelle les capitaux d’Europe occidentale pensaient à investir en Méditerranée du Sud, mais se sont immédiatement tournés vers l’Europe de l’Est, dont la banque Paribas qui avait créé un mini-Paribas en Hongrie», a-t-il expliqué.

Accompagné par de grandes banques, notamment Paribas et Rothschild, d’institutionnels marocains et d’amis, l’entrepreneur lance la banque d’affaires CFG, qui a coïncidé avec la mise en place d’une nouvelle réglementation marocaine pour une Bourse moderne et des fonds d’investissements nationaux. «C’était ridiculement disproportionné, tellement il y avait de grands noms dans l’actionnariat, alors qu’il n’y avait que deux salariés, une secrétaire, un plateau de bureaux et qu’il fallait commencer de zéro à trois personnes», confie-t-il.

 Le développement des activités de CFG Bank durant plus de 30 ans a été une aventure «remplie de bonheur et de déprime», assure Adil Douiri, qui a été amené à se séparer de son projet lors de son passage au gouvernement de Driss Jettou, entre 2002 et 2007, où il a été en charge du Tourisme pendant 5 ans et de l’Artisanat et de l’économie sociale durant 2 ans et demi. En 2008, il lance Mutandis, un groupe regroupant des sociétés de biens de grande consommation.

Mutandis, un groupe industriel marocain pour concurrencer les multinationales

«J’ai été inspiré par le parcours de l’investisseur américain Warren Buffet et j’ai eu envie de suivre son modèle et l’adapter à la réalité marocaine. D’où Mutandis qui est une entreprise industrielle qui peut fabriquer tout ce qu’on peut trouver dans l’univers de l’épicier avec une organisation commerciale unifiée qui s’adresse à lui, puisqu’elle est conçue autour de lui», a-t-il affirmé. Dans un marché où les épiciers constituent 80% de la distribution de produits de grande consommation, il fallait mettre en place un système commercial qui constitue aujourd’hui un «actif extraordinaire» pour Mutandis. L’organisation à l’export est structurée autour de la vente de tous les produits du groupe à des distributeurs tiers.

  ts de grande consommation, le groupe a réussi grâce à son agilité, sa flexibilité et la clarté de sa gouvernance. En quelques mois seulement, un nouveau produit peut être rapidement mis sur le marché s’il passe les tests auprès des consommateurs avec succès. Nous fabriquons des produits avec des coûts de revient bas, une maîtrise de l’innovation par la R&D, une proximité du consommateur marocain et un marketing ciblé, en comparaison avec les multinationales qui ont des structures plus lourdes avec des approches plus globales», a-t-il relevé. Par ailleurs, l’entrepreneur a souligné l’importance du développement à l’international du groupe qui réalise la moitié de son chiffre d’affaires, estimé à près de 3 milliards de DH, hors du Maroc, dont 25% aux États-Unis.

Adil Douiri, l’entrepreneur-développeur toujours en quête de nouveaux challenges

En 15 ans, le parcours de Mutandis est jalonné d’entrées, de nouvelles usines et d’acquisitions d’entreprises opérant dans différents secteurs de grande consommation. Adil Douiri ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le président du groupe assure que sa structure ne grandit pas que par acquisitions, mais aussi en construisant de nouvelles usines, dont trois sont aujourd’hui achevées. «Nous venons de terminer trois belles usines à Berrechid dédiées à la fabrication de produits d’hygiène corporelle, de boissons et de détergents. Nous construisons une quatrième usine à Dakhla, dont la fin des travaux est prévue l’année prochaine, qui va lancer un produit pour la première fois au Maroc, à savoir l’hydrolysat de sardines. Il s’agit d’un extrait de protéines que l’on peut utiliser dans différents domaines», a-t-il indiqué. Pour le serial entrepreneur, l’enjeu est de pérenniser ces structures, en restant toujours à l’affût de nouvelles opportunités de développement.

Source:  LE MATIN.MA

Tags : Adil Douiri
Par Med Mohamed Rial le Lundi 13 Novembre 2023


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