En particulier, depuis que le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie a déclaré l'indépendance de la région vis-à-vis de l'Algérie le 20 avril dernier, et l'émergence d'un "sixième État" dans la région en attente de reconnaissance internationale ; il semble que Rabat ne soit pas enthousiaste à l'idée, malgré la crise croissante avec l'Algérie ; qui soutient les séparatistes du Polisario par tous les moyens.
Certains observateurs estiment que "le Maroc ne peut pas ouvrir la voie à des contradictions politiques ; il combat la séparation quel qu'en soit le type, et respecte le droit international et la souveraineté des États".
Des sources indiquent que le Royaume défend historiquement la cohésion dans le monde et non la division, et a une idéologie de stabilité mondiale, et que "Rabat ne traite pas l'Algérie, qui soutient le Polisario, de la même manière, mais avec des principes solides et des valeurs sages.
Dans ce contexte, les sources indiquent que la réunion d'aujourd'hui à Agadir organisée par ce qu'on appelle le Comité préparatoire du Groupe de travail marocain pour la solidarité avec le peuple kabyle, semble être en totale contradiction avec les positions sages et pondérées de la politique étrangère de l'État marocain sur instructions du roi Mohammed VI, comme en témoignent plusieurs étapes internationales, la dernière en date étant la position du ministère des Affaires étrangères et de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, lors de la crise russo-ukrainienne, le Maroc avait alors affirmé que le Royaume du Maroc suivait avec inquiétude l'évolution de la situation entre la Fédération de Russie et l'Ukraine. Confirmant dans un communiqué officiel que "le Royaume du Maroc renouvelle son soutien à l'unité territoriale et nationale de tous les États membres des Nations unies".
Source journal Agadir