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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Après avoir vacciné plus de 50% de la population, le ministère de la Santé a annoncé récemment que le pass vaccinal pourrait être exigé pour accéder aux hôtels et restaurants touristiques. Si aucune date d’entrée en vigueur de cette décision n’a été précisée, deux sources autorisées du gouvernement et de la CGEM, ainsi qu’un représentant de la Confédération nationale du tourisme, confirment que cette mesure devra être la priorité du gouvernement sortant ou du prochain pour booster un secteur sinistré


TOURISME . Gouvernement, CGEM et opérateurs unanimes pour faire du pass vaccinal le sésame de la reprise

Selon la vidéo publiée par le ministère de la Santé, le Maroc s’apprête à suivre l’exemple de la France, en exigeant de présenter un pass vaccinal (ou sanitaire peut-être) à l’entrée des hôtels, cafés, restaurants, hammams, théâtres, cinémas, stades de football, grands centres commerciaux et dans les moyens de transport. Pour cela, Médias24 a interrogé trois représentants du gouvernement, du patronat et de la Confédération nationale du tourisme (CNT) sur l’utilité de ce document qui atteste de la vaccination complète d’un individu.

Une mesure nécessaire pour sécuriser les lieux touristiques

Ainsi, une source ministérielle concernée nous a confié, sous couvert d’anonymat, son ferme soutien à l’adoption de cette mesure d’actualité depuis le mois de juin, en laissant entendre qu’elle était inévitable pour son gouvernement.

«En effet, elle devrait d’une part limiter les risques de contamination dans les espaces publics fermés et, d’autre part, rassurer les touristes étrangers vaccinés désireux de séjourner au Maroc.»

Accord de principe, mais sans visibilité d’adoption en raison des élections

A la question de savoir si l’instauration de ce document pourra se faire rapidement ou s’il faudra attendre la constitution d’un nouveau gouvernement – soit juste avant l’ouverture de la nouvelle législature d’automne prévue le premier vendredi de la semaine d’octobre -, notre interlocuteur n’a pas souhaité se prononcer.

Précisons cependant que son adoption, qui ne nécessite qu’un décret d’application, n’a pas besoin d’être validée par une majorité parlementaire. Ainsi, l’actuel gouvernement sortant, chargé de gérer les affaires courantes jusqu’à la passation des pouvoirs avec la future équipe de l’exécutif, ne devrait avoir aucun mal à l’imposer dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui est valable jusqu’au 31 octobre 2021.

La CGEM confirme plusieurs réunions avec les autorités décisionnaires

Sollicité à son tour, un membre influent du patronat a déclaré que la CGEM ne souhaitait pas communiquer sur ce sujet avant de nous confirmer la tenue de plusieurs réunions formelles avec les autorités.

«La CGEM espère que le pass vaccinal sera adopté rapidement dans tous les hôtels et restaurants, mais pour l’instant, il n’y a eu aucune véritable avancée sur ce dossier. En effet, nous n’avons pas eu d’accord formel du gouvernement, mais de simples discussions où nous essayons de faire du lobbying avec des arguments fondés», révèle notre source. Elle poursuit en déclinant les raisons pour lesquelles le Maroc, et notamment l’industrie du tourisme, se doit d’adopter un pass vaccinal ou pass sanitaire.

« Nécessité d’une adoption rapide sous peine de perdre des marchés »

«Pour les opérateurs touristiques affiliés à la CGEM, le Maroc n’a d’autres choix que de suivre le modèle français, car non seulement nous risquons de perdre plusieurs marchés étrangers, mais de plus, la poursuite de l’inaction ne fera qu’aggraver l’agonie en cours des entreprises du secteur.»

Ainsi, plus le temps passe, moins le secteur sera à même de retrouver ses niveaux d’avant-crise.

«En effet, les touristes étrangers vont rapidement adopter d’autres réflexes de consommation, et ceux qui venaient habituellement au Maroc préféreront séjourner dans d’autres pays où leur pass sanitaire est valable», conclut notre interlocuteur. Il insiste sur l’urgence de son adoption sachant que cette décision appartient aux seules autorités, la CGEM se contentant de donner un avis.

Une urgence absolue pour les opérateurs privés

Requérant l’anonymat, «pour ne pas brusquer, voire fâcher les autorités de tutelle», un important opérateur hôtelier, membre de la Confédération nationale du tourisme exprime un sentiment d’urgence absolue pour faire «redémarrer le robinet grippé des touristes étrangers de séjour».

«Malgré les beaux discours de nos gouvernants sur le tourisme domestique appelé à sauver la saison estivale, le bilan général a été plus que catastrophique  dans nos principales destinations touristiques. Sans l’adoption rapide d’un pass qui permettrait de rassurer nos clients étrangers nombreux à être déjà vaccinés, la fréquentation hôtelière des fêtes de fin d’année se présente très mal avec zéro réservation à ce jour», s’inquiète le président d’un grand groupe hôtelier. Il affirme que l’ensemble des opérateurs espère que cette mesure sera prise au plus tard en octobre prochain, sous peine de nombreuses faillites.

Gouvernement, patronat et opérateurs sont donc unanimes pour adopter au plus vite une mesure qui leur permettra de retrouver une capacité d’accueil normale, mais aussi de repousser les horaires de fermeture limités par le couvre-feu qui impacte considérablement leur chiffre d’affaires


https://www.medias24.com/  Par  Samir El Ouardighi 


Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Septembre 2021


Créé en 1960, Four Seasons compte 121 hôtels et complexes hôteliers dans 47 pays.


Hôtellerie / La firme d'investissements de Bill Gates prend le contrôle des hôtels Four Seasons pour 2,2 milliards de dollars
   Une société qui gère des investissements du fondateur de Microsoft, Bill Gates, va prendre le contrôle de la chaîne canadienne d'hôtels de luxe Four Seasons  en déboursant 2,21 milliards de dollars pour racheter une partie des actions d'un prince saoudien, selon un communiqué publié mercredi.
 
   L'opération donne au groupe hôtelier une valeur de 10 milliards de dollars. Cascade Investment, qui possédait déjà 47,5% du groupe hôtelier, a prévu de racheter la moitié des parts de l'autre actionnaire important, la société de placement Kingdom Holding Company (KHC) du prince et homme d'affaires Al-Walid ben Talal.
 
 Cette dernière conservera 23,75% des parts de l'entreprise une fois la transaction finalisée, normalement en janvier 2022, détaille Four Seasons dans un communiqué. Basée à Riyadh, la société KHC a aussi des participations dans le groupe Accor et possède notamment l'hôtel George V à Paris. Le fondateur de la chaîne Four Seasons, Isadore Sharp, gardera quant à lui les 5% de parts qu'il détient actuellement.

121 hôtels et complexes hôteliers
Créé en 1960, le groupe canadien est devenu au fil des ans une chaîne d'établissements de luxe qui compte désormais 121 hôtels et complexes hôteliers ainsi que 46 propriétés résidentielles, dans 47 pays. Entrée en Bourse en 1997, la société avait été retirée de la cote en 2007 après sa prise de contrôle par Cascade Investments, KHC et M. Sharp. Le groupe d'investisseurs avait alors fait une offre à 3,8 milliards de dollars.
  KHC estime, dans un communiqué séparé, faire un gain de 1,57 milliard de dollars sur la vente de ses parts. C'est la première grosse transaction menée par la société d'investissement de Bill Gates, dont la fortune est évaluée à 133 milliards de dollars par le magazine Forbes, depuis la finalisation de son divorce avec Melinda French Gates.
 
 
 
 Source : Par Le Figaro avec AFP
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Septembre 2021


 La nouvelle équipe dirigeante sera, essentiellement, évaluée sur sa capacité à rendre le territoire de la ville d’Agadir plus attractif. Dans ce sens, le premier acte fort attendu, après la composition de la majorité dirigeante, est la conversion du contrat politique (programme électoral) du parti gagnant en un Plan d’action communal (PAC) réalisable. Il s’agira, également, de relever le défi des ressources financières et celui de la mobilisation de ses partenaires.


Agadir : des patates chaudes attendent le nouveau conseil communal
Intervenant à hauteur de 6,7% dans le PIB national, la Région Souss Massa occupe une place médiane en termes de contribution régionale à la création de richesses du pays. Cette position, presque constante au milieu du classement, n’a pas bougé d’un iota, depuis des années. C’est pourquoi, et plus que jamais, la prochaine équipe dirigeante du conseil communal d’Agadir se verra confrontée à des défis majeurs. Parmi eux, le volet stratégique relatif à l’attractivité de la ville, avec ses multiples composantes.

    Les prochains décideurs seront, principalement, évalués sur leur aptitude à rendre le territoire de la ville d’Agadir plus attractif au cours des six prochaines années. Il s’agit d’attirer les investissements privés à l’intérieur du ressort communal et de retenir les personnes, tant physiques que morales, en leur procurant un environnement professionnel satisfaisant et un cadre de vie adéquat. Pour rappel, l’attractivité de la ville a connu, ces dernières années, un déclin certain, d’où le lancement du programme de développement urbain (PDU) et de la première déclinaison régionale du Plan d’accélération industriel (PAI). S’ajoute à cela, le replacement d’Agadir et sa région dans le cadre de sa nouvelle centralité géographique, conformément au discours royal prononcé à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche Verte.

Le prochain PAC, reflet des promesses politiques
C’est précisément sur ce point (attractivité) que la majorité dirigeante aura un rôle central à jouer, au-delà de ses missions classiques, plus précisément à travers la redynamisation de l’économie et de l’emploi local. Faisant partie des compétences partagées avec l’État, la promotion de l’emploi et le développement de l’économie locale constituent, actuellement, les attentes qui figurent au premier rang des préoccupations des citoyens de la ville. Il va sans dire que le ressort communal est, avant tout, un espace d’investissement qui peut être incitateur à l’entrepreneuriat ou, a contrario, constituer un frein à l’acte d’investir et, en conséquence, à la prospérité économique locale.
 
   En se référant à la loi organique n°34-15, modifiant et complétant la loi organique n°59-11 relative à l’élection des membres des Conseils des collectivités territoriales, le Conseil communal d’Agadir sera constitué de 61 membres, dont 21 femmes, la population de cette circonscription dépassant les 400.000 habitants. En attendant de connaître la composition de la majorité dirigeante, dont la désignation est prévue lors de la prochaine session élective, issue du scrutin du 8 septembre 2021, le premier acte attendu, après la composition de la majorité dirigeante est, sans nul doute, la conversion du contrat politique (programme électoral) en Plan d’action communal (PAC).

   Le financement, nerf de la guerre…
Ce document, qui devra conférer un caractère opérationnel aux différents engagements électoraux, fixe, pour six années, les actions de développement incombant à l’équipe dirigeante. Selon l’article 78 de la loi organique relative aux communes, le PAC est établi, au plus tard, au cours de la première année du mandat du conseil, en cohérence avec les orientations du programme de développement régional. Il doit être conçu dans le cadre d’une démarche participative avec une identification des priorités et une évaluation des ressources et dépenses prévisionnelles afférentes aux trois premières années.
 
 
 
  Sur ce dernier point, force est de constater que le second défi auquel sera confronté la prochaine équipe dirigeante de la commune urbaine d’Agadir, afin de concrétiser ses ambitions, est d’ordre financier. Avec un budget communal ne dépassant pas 600 MDH/an et un «gouffre» financier généré par les différentes lignes de crédit, contractées par l’ancienne équipe communale, pour le financement du Plan de Développement Urbain d’Agadir (2020-2024), ce volet risque d’être déterminant.

Compétences partagées : le partenariat sous les projecteurs
Pour ce faire, la commune ne dispose pas de baguette magique pour relancer l’économie, surtout dans ce contexte de pandémie, accompagnée d’une crise sans précédent. Deux choix sont possibles : la première option consiste à réviser l’arrêté fiscal, afin d’augmenter les recettes propres de la commune, en attendant le plan de refonte législatif des finances communales dicté par la loi-cadre 69-19 sur la réforme fiscale. À noter que le démarrage du mandat de la prochaine équipe coïncidera avec une année budgétaire 2021 initiée par l’ancienne équipe dirigeante puisque l’exercice ne prend fin que le 31 décembre. La seconde option est liée à la capacité de la future équipe dirigeante de mobiliser ses partenaires.
 
 
  En effet, le portefeuille du PAC est composé, en plus des projets financés par les moyens propres de la commune, de plusieurs autres qui seront exécutés dans le cadre de partenariats, surtout en ce qui concerne les compétences partagées avec les pouvoirs publics ou transférés de l’État vers la commune. Pour rappel, avant le scrutin du 8 septembre 2021, l’USFP, qui «régnait» sur la ville d’Agadir depuis des décennies, n’a pas été en mesure de conserver cette municipalité dans son giron suite au raz-de-marée du PJD, lors du double scrutin du 4 septembre 2015. Le parti de la lampe avait raflé la mise, avec 33 sièges sur 65, suivi de la liste indépendante d’Al Badil et du PAM (10 sièges chacun). Pour rappel, l’USFP et le RNI n’avaient remporté que six sièges chacun. 

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
 


 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Septembre 2021


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