Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
. C’est un scandale sans nom que les conseils des villes ne se soucient même pas de choses basiques en relation avec l’information du touriste comme la signalétique multilingue, l’assistance en ligne ou téléphonique et la mise en place de l’information touristique dans l’espace public…Cette absence sidérante de synergies entre les professionnels du secteur et les édiles communaux nous dit beaucoup de choses, principalement le fonctionnement désuet des collectivités territoriales.
Mais ce serait faire preuve de mauvaise grâce que de ne pas saluer l’initiative du cabinet Akhannouch qui dénote une prise de conscience forte quant aux multiples vertus du tourisme comme secteur transversal qui touche diverses activités tout aussi essentielles (Agriculture, agroalimentaire, transport, santé, bâtiment…) tout en progressant à rythme phénoménal. Après avoir été 25 millions en 1950 et 278 millions en 1980, les touristes internationaux ont été 1,4 milliard en 2018 et seront 1,8 milliard en 2030 selon les prévisions de l’OMT. Avec 10% du PIB et la création d’un emploi sur 10, l’industrie du tourisme dépasse le secteur pétrolier et la filière automobile. Soit 800 milliards de dollars de recettes en 2021. Une manne extraordinaire dont le Royaume se doit de prendre la part qui lui revient.
C’est l’effet de la démocratisation de l’acte de voyager qui n’est plus un luxe réservé autrefois à une caste de privilégiés. La multiplication des vols charters et low cost a rendu accessibles et abordables les destinations touristiques les plus lointaines. Réserver un hôtel et bloquer un siège d’avion est devenu un jeu d’enfant grâce au développement fulgurant des nouvelles technologies. Ces facteurs facilitateurs ont transformé le voyage d’agrément en produit de consommation courante qu’il convient cependant de bien emballer et marketer pour le rendre attrayant pour les touristes potentiels. Lesquels sont de plus en plus nombreux à choisir leur destination non pas en fonction de la beauté de l’hôtel ou de la richesse de l’assiette mais en fonction des activités connexes (loisirs, animation et les ambiances locales) disponibles sur place et qu’ils peuvent accomplir dans des conditions confortables. Le tourisme c’est une seule chaîne solidaire et il suffit qu’un maillon défaille pour que l’ensemble en souffre avec des répercussions sur l’image du pays et sa réputation.
Cette absence sidérante de synergies entre les professionnels du secteur et les édiles communaux nous dit beaucoup de choses, principalement le fonctionnement désuet des collectivités territoriales.
Et puis, un touriste vit son expérience non pas en restant à l’hôtel en train de siroter son thé à la menthe mais en partant à la découverte de son nouvel environnement avec ses sites, ses attractions, ses habitants et leurs traditions. Cette dynamique renvoie à l’attractivité touristique des territoires, problème complexe s’il en est, vu que l’attractivité d’un lieu ne se limite pas seulement à sa beauté à l’état naturel ou à sa charge historique ou culturelle. Dit autrement, la valeur attractive d’un site doit être engendrée et non originelle pour drainer des visiteurs. Pour le Maroc, le grand travail qui reste à faire se situe probablement à ce niveau-là : La valorisation des atouts touristiques nationaux pour en faire des espaces dynamiques et bien aménagés à l’intention des visiteurs aussi bien locaux qu’étrangers. Et Dieu sait si le royaume regorge d’attraits fabuleux mais qui ne sont pas même pas faciles d’accès ! Ce qui représente un manque à gagner considérable en termes de flux et de recettes touristiques. Ce travail de valorisation ne se décrète pas. Cela se construit.
C’est une affaire d’experts dont les décideurs du secteur doivent se soucier tout en commençant par le commencement : Introduire le tourisme dans les conseils communaux des villes touristiques comme Marrakech, Agadir, Rabat, Tanger, Fès, Ouarzazate… Car ce n’est pas du tout normal que le tourisme reste l'angle mort de l'action locale en étant totalement absent du logiciel des élus de ces villes alors qu’il représente leur principale activité qui, en plus de générer une foultitude de taxes, fait vivre une panoplie de métiers et des familles par plusieurs milliers de manière directe et indirecte. C’est un scandale sans nom que les conseils des villes ne se soucient même pas de choses basiques en relation avec l’information du touriste comme la signalétique multilingue, l’assistance en ligne ou téléphonique et la mise en place de l’information touristique dans l’espace public… a fortiori disposer de plans d’actions opérationnels pour le tourisme avec des fiches-actions à mettre en œuvre pour rendre leurs cités accueillantes et hospitalières, attrayantes et agréables à vivre. Plus grave encore, les décisions prises par les élus, commandés par des intérêts obscurs, vont souvent à l’encontre des intérêts de la population locale et partant des visiteurs étrangers. Amusez-vous à lire Casablanca à la lumière de sa vocation de ville d’affaires et vous réaliserez tout de suite que la métropole, défigurée sans cesse par un urbanisme anarchique et asphyxiée par une circulation chaotique, n’a rien prévu pour cette clientèle pourtant dépensière…
Cette absence sidérante de synergies entre les professionnels du secteur et les édiles communaux nous dit beaucoup de choses, principalement le caractère désuet des collectivités territoriales dont le fonctionnement est déconnecté des vrais enjeux de développement des territoires et de leur attractivité, qui sont créateurs de richesse et de croissance inclusive pour les populations tant urbaines que rurales. L'extraordinaire coup de pub que le Maroc s'est offert sans débourser un sou lors du Mondial qatari doit normalement pousser les responsables à sonner la mobilisation sur le terrain pour tirer les dividendes de l'épopée des Lions de l'Atlas. La Coupe du monde 2030 que le Maroc veut organiser avec le grand duo iberique est une opportunité supplémentaire pour hisser les communes à la hauteur des enjeux de cette compétition internationale majeure qui attire des millions de visiteurs du monde entier ...
En revanche, nous constatons à loisir que nos villes sont compétitives, voire imbattables lorsqu’il s’agit de créer des repoussoirs pour touristes qui sont légion. Jalonnant en compagnon fidèle le parcours touristique, ces derniers démarrent dès le premier contact du touriste avec le Maroc. A l’aéroport où il est livré à un drôle de comité d’accueil si le transfert n’est pas assuré par l’agence de voyages ou l’hôtel : les chauffeurs de taxis mal fagotés au volant de véhicules brinquebalants alors qu’ils sont quelque part dépositaires de l’image de ce Maroc touristique que l’on vend sur les brochures ou en ligne comme authentique, beau et accueillant (la profession pour évoluer doit intégrer sur la base d’un cahier de charges la chaîne des prestataires du tourisme et quitter le tutelle du ministre de l’Intérieur). Homme qui allie efficacité et fermeté, fervent adepte de l’expertise locale et non importée, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a la possibilité en tant que signataire de la feuille de route 2023-2026 pour le tourisme de repenser la chose locale dans le sens du tourisme, de ses prérequis et de ses attentes. Osons le changement, impliquons les élus, via les sociétés de développement local ( SDL), dans le fait touristique. Le Maroc a tout à gagner sur le plan économique et social.
Source : lecanrdlibere.com Par Abdellah Chankou
L’une des plus grandes plateformes de réservation en ligne a récompensé des hôtels de la chaîne RIU situés dans les destinations les plus populaires de 18 pays, parmi lesquelles figurent l’Espagne, le Mexique, les Maldives, l’Irlande et les États-Unis... et le Maroc
La note globale de RIU, basée sur les avis reçus par l’ensemble de ses hôtels, est de 8,4 sur 10. Les 60 hôtels RIU ayant reçu le prix « Traveller Review Award 2023 », et donc obtenu une note supérieure à 8, sont: Les Maldives deux hôtels; l'Espagne 25 hôtels
Riu Palace Tikida Agadir (Agadir)
Riu Tikida Beach (Agadir)
Riu Tikida Garden (Marrakech)
Riu Palace Tikida Taghazout (Agadir)
La chaîne hôtelière internationale RIU a été fondée à Majorque (Espagne) en 1953. Elle a commencé ses activités avec l’ouverture d’un petit hôtel par la famille Riu, fondatrice et actuelle propriétaire en troisième génération. Elle s'est concentrée sur l'hôtellerie de loisirs et aujourd'hui, plus de 75% de ses établissements proposent le renommé service All inclusive by RIU. Avec l'inauguration de son premier hôtel urbain en 2010, RIU a élargi sa gamme de produits en intégrant une ligne d'hôtels urbains, baptisée Riu PLAZA. RIU Hotels & Resorts compte 96 hôtels dans 20 pays qui, en 2022, ont accueilli 4,2 millions de clients et employé un total de 34.215 personnes. RIU est actuellement la 32 ème plus grande chaîne hôtelière du monde, la seconde en Espagne en termes de chiffre d'affaires et la quatrième en termes de nombre de chambres.
Source service de communication RIU
La capitale du Souss doit déjà beaucoup à cet ancien Marocain de France débordant d'énergie et d'idées. Portrait.
Il est ce qu’on peut appeler un serial entrepreneur dans le domaine du divertissement touristique. C’est son secteur de prédilection, devenu son dada. Abdelaziz Houays n’est pas bardé de diplômes. Il n’en a pas besoin pour réussir dans les affaires. Ce n’est pas non plus un riche héritier comme le grand capital soussi en a produit. C’est un self made man qui s’est forgé tout seul. A force de détermination et de persévérance. Dans la lignée des hommes avec le flair des affaires et l’esprit d’entreprise comme principaux alliés. Naissance à Tiznit, à 90 kilomètres d’Agadir.
Ambitieux qu’il est et en quête toujours du meilleur, il s’autolicencie. Bonjour Marrakech. Il y reste 20 mois. Pas plus. Remarquant qu’il a beaucoup de potentiel, son employeur en fait son correspondant en France. Houaiss se sépare de son entreprise au bout de 14 mois. Pour devenir son propre patron. Le salariat ce n’est pas son truc. C’est ainsi qu’il crée son business dans le transport de voyageurs où il a cumulé une bonne expérience après avoir obtenu l'autorisation d'exercer auprès du ministère du transport français conditionnée par une formation dans le secteur.
à Agadir qu’il est heureux de retrouver, il lance son premier projet sur une superficie de 14 hectares : l’hôtellerie en plein air sous forme de mobile home installés en front de mer à Imi Ouaddar, à 24 km d’Agadir. Le camping connaît un tel succès auprès des estivants locaux et étrangers qu’il reproduit le même concept dans d’autres zones balnéaires limitrophes : Imourane, Tiznit et Taghazout. Encouragé par l’engouement suscité par ses bungalows au bord de la plage, notre professionnel qui déborde d’idées et de dynamisme ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. C’est ainsi qu’il remarque à juste titre d’ailleurs que Agadir manque de l’essentiel, une offre de distraction digne de ce nom et se donne les moyens de la construire pierre par pierre. Le téléphérique est un projet qui lui tient à cœur depuis qu’il a aperçu cet engin au-dessus d’une autoroute en France alors qu’il était au volant de son autocar. Parti de rien, entreprenant, de l'originalité M. Houays est en train d’inscrire son nom dans le secteur touristique de la région Souss-Massa. Quelle réussite inspirante ! Les fortunes gadiries doivent en prendre de la graine.
Abdelaziz Houays, président de Danialand
« Nous sommes déterminés à étoffer notre offre de divertissement sur Agadir »
Pourquoi avez-vous choisi Agadir pour implanter votre premier téléphérique du Maroc ?
Dans le cadre de mes recherches des salons de transport par câble à l'étranger, j'ai visité le salon de Grenoble, réputé pour être en pointe dans ce domaine.
A cette occasion, j'ai rencontré le directeur commercial de la société Poma avec lequel je me suis entretenu d’un projet de transport par câble à Agadir Oufella. D’emblée, mon interlocuteur s’est interrogé sur un ton enjoué : « il n'est pas encore fait le téléphérique d'Agadir ? »
Cette boutade n’en est pas vraiment une car cela fait déjà 30 ans qu’Agadir attend son téléphérique. Pas une ville touristique de montagne au monde qui ne soit pas dotée d’un tel mode de transport divertissant. Agadir offre encore plus, une plage splendide, ce qui en fait une cité propice à toutes sortes d’activités de distractions et de loisirs.
Le téléphérique est opérationnel depuis juillet dernier. Cet investissement unique en son genre au Maroc évolue-t-il conformément à vos prévisions ?
Les visiteurs affluent mais pas autant qu’on l’aurait souhaité. Ce qui est normal étant donné que le projet n’en est qu’à ses débuts et il faut du temps avant qu’il n’atteigne son rythme de croisière. La forte affluence de la clientèle sera au rendez-vous, on l’espère en tout cas, lorsque les travaux de réhabilitation de la Kasbah d’Agadir Oufella auront été achevés. Ce site historique, promis à une nouvelle vie de distraction et d’animation, deviendra un point de ralliement populaire important avec l’ouverture de cafés, restaurants et boutiques. En cours de réalisation, une deuxième ligne du téléphérique, qui augmentera l’attractivité des lieux, permettra aux visiteurs de découvrir notre parc Danialand.
Le téléphérique n’est qu’une infrastructure parmi plusieurs projets en cours de réalisation. Le portefeuille d’investissement de Danialand est assez large. Qu’est-ce qui motive cette stratégie de diversification ?
De mes nombreux voyages à travers le monde, j’ai tiré un certain nombre d’observations évidentes liées aux besoins des touristes. Pour passer un séjour agréable, ces derniers ont besoin d’un hébergement correct, une bonne restauration, des magasins pour le shopping et des équipements de loisirs et de divertissement. Un touriste, quel qu'il soit, indépendamment de la taille de son budget, cherche aussi à vivre une expérience inoubliable faite d’émotions fortes. Et c’est même en fonction de cela que de nos jours le touriste choisit sa destination. C’est pour cela que j’ai décidé d’être cet investisseur qui permet au touriste en séjour dans notre belle ville de prendre du bon temps et de ne pas s’ennuyer en joignant l’utile à l’agréable.
Danialand entend se développer juste sur le territoire gadiri où nourrit-t-elle des ambitions au-delà de la capitale du Souss ?
Aujourd'hui, les ambitions de mon entreprise se limitent à la ville d'Agadir où mon portefeuille d’investissements est assez lourd pour que l’on puisse se déployer ailleurs, du moins dans le court terme. Côté industrie de divertissement, la capitale du Souss a besoin de tout et je suis décidé à répondre à ce vide en y lançant une gamme de projets d’animation novateurs. Dans le pipe, nous avons déjà deux avions-restaurant, un lac artificiel, un karting, une patinoire, un club équestre, un Maroc en miniature… Nous sommes décidés à étoffer notre offre de divertissement sur Agadir. Avec l’ensemble des parties prenantes d’Agadir, autorités et élus, nous œuvrons d’arrache-pied pour qu’Agadir se hisse au rang de destination qui offre un tourisme divertissant de qualité aussi bien pour les enfants que les adultes.
Parc de loisirs Danialand : La plus grande attraction du Maroc est née
Mobile home en front de mer avec services de restauration innovante , téléphérique unique en son genre au Maroc et parc d’attraction proposant une multitude de loisirs et d’activités récréatives, le groupe Danialand se distingue par son offre touristique intégrée, originale et audacieuse.
Agadir rêvait d’un parc d’attraction, Abdelaziz Houays l’a fait. Se distinguant par un style architectural à la fois traditionnel et moderne, Danialand, en cours d’aménagement par une entreprise turque, se veut un complexe moderne qui allie à la fois loisirs, divertissement, culture et autres commodités comme la restauration et l’hébergement (camping de mobile-home). Joignable via la deuxième ligne du téléphérique en cours de réalisation, Danialand s’étend sur une superficie de 54 hectares et jouit d'un emplacement stratégique. Niché sur les premières hauteurs de l’Atlas, implanté dans un cadre enchanteur fait de verdure, le plus grand parc de loisirs du Maroc propose plusieurs activités entrant dans le cadre du divertissement du visiteur, grand et petit.
Le projet Danialand s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’investissement dans le secteur touristique par la mise en place d’une gamme diversifiée de moyens de distraction et de loisirs. L’objectif étant de renforcer et d’enrichir l’offre disponible et d’améliorer le potentiel attractif de la ville. Les promoteurs du projet promettent une expérience client exaltante. Danialand est en effet conçu pour être une solution appropriée à un grand besoin en matière d’animations dans le Grand Agadir. De par son offre intégrée (hébergement, restauration et distraction), Danialand a tous les atouts pour attirer des estivants des autres villes du Maroc et de l’étranger.
Le téléphérique d’Agadir
Le téléphérique de Danialand est conçu selon un design moderne et une esthétique raffinée, avec des composantes innovantes et des éléments en acier de qualité optimale, garantissant un niveau de sécurité supérieure pour les usagers. Depuis leurs cabines confortables pouvant accueillir les personnes à mobilité réduite, ces derniers ont une vue imprenable et bien dégagée à 360°.
Les touristes nationaux et étrangers pourront bientôt profiter du parc d'attractions de Danialand dont les prestations sont adaptées à toutes les envies et à différents âges. Le parc offre en effet une panoplie d’activités et de manèges comme une patinoire, un karting et un aquaparc, le plus grand d'Afrique… Les activités sportives ne sont pas en reste : escalade murale, mini-golf, salle de sport couverte et bien d’autres disciplines.
Activités culturelles et éducatives
Danialand c’est aussi une offre culturelle et éducative riche en activités : théâtre en plein air, Maroc en miniature, musée…
Carlingues transformées en restaurants
Le volet restauration fait partie des prestations qui complètent la gamme d’activités estivales. Unique au Maroc et en Afrique, le concept est original, se présentant sous forme de deux carcasses d’avions importées de Turquie. C'est le clou de Danialand. Après 20 ans de bons et loyaux services, ce couple d’Airbus ( A-340 et A-300-600) aura une seconde vie, l’un fera office de restaurant servant différentes spécialités et l’autre de café. Une équipe de techniciens turcs planche depuis des mois sur place sur le montage et l’aménagement des structures qui seront installées au-dessus du quartier Anza. Les clients ont la possibilité de prendre leur repas en jouissant d’une vue panoramique sur l’Atlantique. Un vrai régal !
Source: lecanardlibere par Ahmed Zoubaïr