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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Comme attendu, Madame la Ministre, Fatim-Zahra Ammor, a tenu hier mardi 30 août à Rabat sa première réunion de la rentrée avec la CNT sous les couleurs de la relance à laquelle doivent s’atteler les professionnels et son département dès septembre. Pas de répit, donc, ni pour le ministère ni pour la CNT pour réussir l’énorme challenge qui se profile déjà à travers la tenue d’ateliers thématiques avec la participation des représentants des opérateurs privés afin d’affiner les objectifs et les programmes de mise en œuvre pour chaque filière touristique, et pour cibler les leviers et les projets prioritaires à déployer.


Que vaut la nouvelle feuille de route du tourisme ?

Comme attendu, Madame la Ministre, Fatim-Zahra Ammor, a tenu hier mardi 30 août à Rabat sa première réunion de la rentrée avec la CNT sous les couleurs de la relance à laquelle doivent s’atteler les professionnels et son département dès septembre. Pas de répit, donc, ni pour le ministère ni pour la CNT pour réussir l’énorme challenge qui se profile déjà à travers la tenue d’ateliers thématiques avec la participation des représentants des opérateurs privés afin d’affiner les objectifs et les programmes de mise en œuvre pour chaque filière touristique, et pour cibler les leviers et les projets prioritaires à déployer. Reste toutefois à savoir si les professionnels seront vraiment d’attaque et mentalement disponibles pour assurer comme il faut les ateliers de travail durant les 12 prochaines semaines, en s’impliquant efficacement et réelle motivation. A voir!

Pourquoi pas, du moment que Mme la ministre semble déterminée à redynamiser la mécanique, coûtera ce que cela coûtera…

Nouveau cap qui se dessine alors pour la profession et le produit Maroc après la dite réunion annonçant le lancement des travaux d’une nouvelle feuille de route du secteur où les professionnels seront partie prenante, afin de « renforcer cette dynamique afin d’accélérer le rythme de récupération des performances de 2019, rappelant qu’un plan d’attaque a déjà été mis en place pour augmenter à court-terme les capacités de l’aérien vers le Royaume, pour promouvoir la destination auprès des tour-operators et renforcer sa notoriété auprès des touristes internationaux », dira Mme la Ministre.

Belle intention qui porta le président de la CNT, M. Hamid Bentahar et les professionnels présents à manifester leur enthousiasme en se déclarant prêts à redoubler d’efforts pour que cette relance profite équitablement à l’ensemble des Régions du Royaume.

Une mobilisation pour la bonne cause exigeante et de longue haleine, mais à quel prix ? Là encore, Mme la ministre semble bien connaître son affaire en apportant les réponses qu’attend le collectif professionnel. En effet, tel qu’annoncé dans la réunion, la stratégie du secteur reposera sur trois principaux axes à savoir le renforcement de l’aérien à travers l’augmentation de la capacité et la multiplication des vols point à point, l’alignement de l’offre touristique à la demande nationale et internationale, et enfin la stimulation de l’investissement public/privé autour de leviers prioritaires dont l’animation et l’écotourisme. Ceci sera permis par la préparation collégiale de la feuille de route stratégique 2026-2030 du secteur visant à doubler le nombre de touristes à l’horizon 2030 pour atteindre 26 millions de touristes. Peut-être qu’il aurait été plus réaliste que la feuille de route prenne son élan dès 2023 et non 2026 qui semble très lointaine pour enclencher la dynamique escomptée et qui survient à la veille des élections nationales de 2027. Ce qui veut dire que la feuille de route risque de subir des aléas indésirables d’abandon probable par la future administration du tourisme ou son maintien. Le risque plane quand même…

Quoiqu’il en soit, cette rencontre a ainsi permis de présenter une première étape de diagnostic réalisé par le cabinet Naos (Fondé en 2013 par d’anciens consultants  de McKinsey & Co, Naos Partners est un cabinet indépendant, dédié à l’essor du Maghreb et de l’Afrique, à travers sa  principales activité : NAOS Consulting, activité de conseil en Management permettant d’accompagner ses clients de la stratégie à la mise en œuvre...)

, dont les principaux enseignements montrent des mutations importantes au niveau de la demande nécessitant un réel ajustement de l’offre. Constat communément partagé par la Cnt et l’Onmt au lendemain de la crise. Justement, la réunion a aussi été l’occasion de revenir sur les propositions à court et moyen terme de la CNT pour la relance du secteur touristique. Un travail expert de fond apporté par les fédérations de métiers membres et âprement défendu par la Confédération.

Point important de la réunion à compter au crédit de Mme la ministre, quand elle a appelé « la nécessité de changer le paradigme de la gouvernance du secteur, en intégrant un partenariat public-privé fort et des relais au niveau territorial ». Déclaration espérée depuis longtemps par les forces vives associatives des professionnels, largement répercutée à travers le fameux et très scientifique « rapport du Comité des experts », demeuré lettre morte depuis sa réalisation malgré la pertinence de son contenu peut-être dérangeant mais réaliste.

Autrement, la réunion aura permis aux présidents des fédérations de métiers (Excepté le MTMC et la FLASCAM) et CRTs présents (sauf  Fez-Meknès, Tanger-Tétouan Al-Hoceima, Agadir Souss-Massa, Oriental, Ouarzazate, Dakhla et Guelmim Oued Noun, d’assurer des interventions de qualité en parfaite synergie avec les objectifs de la CNT,

Soyons quand même optimistes, à la mesure de l’optimisme affiché par les professionnels après le déroulé de la réunion. Pourvu que le cabinet mandaté Naos pour la rédaction finale de la feuille de route soit pleinement doté d’expertise pour ne pas faire de déçus. Car il s’agira d’un programme à suivre en toute sérénité, une sorte de vision 2030 nuancée, après les déboires des visions 2010 et 2020 qui manquaient de visibilité réaliste…

 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 1 Septembre 2022


Une opération nationale de stérilisation des chiens errants débute ce jeudi 25
août à Oujda pour ensuite concerner Marrakech, Casablanca, Rabat, Agadir et
Tanger. L'objectif est de lutter contre la prolifération des chiens errants
conformément à la convention quadripartite signée en 2019.


Chiens errants : démarrage d’une opération de stérilisation dans six grandes villes
 Jeudi 25 août à Oujda, une opération de vaccination contre la rage et de stérilisation des chiens errants a été lancée. Il s’agit d’une opération nationale portée par le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (OVM) conjointement avec la Commune, le Conseil de la ville d’Oujda et l’ONSSA.

 L’opération menée à Oujda sera la première étape d’une vaste opération de vaccination et de stérilisation prévue à moyen termes sur l’ensemble du territoire national et à court termes dans cinq villes : Marrakech, Casablanca, Rabat, Agadir et Tanger. Il s’agit de l’application de la convention cadre signée en février 2019 entre “le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires du Maroc (OVM)” indique à Médias24, le Dr. Badre Tnacheri Ouazzani, président de l’OVM. Une convention dont l’application a été retardé par la pandémie de Covid-19 et des contraintes budgétaires, nous explique notre source. L’opération se base sur la stérilisation car elle « met fin à la reproduction” insiste le président de l’OVM dans une déclaration à Médias24

  « 2.000 vétérinaires privés et agents de l’ONSSA participeront à cette campagne qui couvrira également plusieurs zones rurales » précise un communiqué du Conseil national de l’ordre des vétérinaires publié ce jeudi 25 août. “Par manque de refuge, l’opération sera réalisée dans les cabinets privés des vétérinaires” nous détaille affirme M. Tnacheri Ouazzani. « La commune s’occupera de la capture des chiens avant de les amener aux cabinets. Certes, c’est contraignant pour les vétérinaires mais c’est une action nécessaire », nous explique-t-il.

   En amont aux opérations de vaccination et de stérilisation, la convention prévoit la construction de refuges “selon des normes qui respectent le bien-être animal. Ces structures doivent également être en capacité d’accueillir de la chirurgie vétérinaire.” décrit notre interlocuteur. Et de poursuivre : “la construction et la gestion des refuges sont confiés aux collectivités territoriales.
L’Ordre national y organise des permanences vétérinaires et forme les agents pour la capture des chiens ». La construction des refuges a également pris du retard 31/08/2022 13:22 Chiens errants : démarrage d'une opération de stérilisation dans six grandes villes - Médias24 

Les communes responsables de la lutte contre les chiens errants

 Pour l’heure, seul un refuge est sorti de terre, à Rabat. Leur importance réside dans l’acte chirurgical de la stérilisation, la vaccination contre la rage, mais aussi la convalescence des animaux. “On ne pourra relâcher les chiens qu’après 4 ou 5 jours, car ils seront très vulnérables” explique le Dr. Badre Tnacheri Ouazzani. “Il faudra également faire attention à les relâcher à l’endroit où ils ont été capturés, c’est-à-dire leur territoire, afin qu’ils ne perdent pas leurs repères. Les chiens traités seront reconnaissables grâce à une boucle d’oreille numérotée, afin de rassurer la population sur leur santé », précise-t-il.

Vaccination contre la rage, mais aussi la convalescence des animaux. “ La réactivation de cette convention-cadre fait écho au récent drame survenu il y a quelques jours à Dakhla avec le décès d’une touriste française des suites de blessures causées par une attaque d’une meute de chiens errants. Ce dramatique fait divers rappelle que la rage contractée suite à la morsure d’un chien a tué en moyenne 23 personnes par an lors des dix dernières années, selon les chiffres communiqués par l’OVM. Il y a quelques jours, le ministre de l’intérieur a adressé une circulaire aux walis et gouverneurs pour les appeler à soutenir les efforts et assister les actions des communes pour gérer ce dossier épineux.

Car à Dakhla comme dans d’autres régions du Maroc, la prolifération des meutes de chiens errants est alarmante. Et la lutte contre ce phénomène relève de la responsabilité des conseils communaux. L’article 50 de la charte communale dispose que « le président du conseil communal exerce les pouvoirs de police administrative, par voie d’ arrêtés réglementaires et de mesures individuelles, portant autorisation, injonction ou interdiction, dans les domaines de l’ hygiène, la salubrité et la tranquillité publiques et la sûreté des passages ». Parmi la longue liste d’attributions nous pouvons lire : « il prend les dispositions nécessaires pour empêcher la divagation des animaux malfaisants et nuisibles, contrôle les animaux domestiques et procède aux opérations de ramassage et de contrôle des chiens errants et lutte contre la rage et toute autre maladie menaçant les animaux domestiques, conformément aux lois et règlements en vigueur ». Il est donc à la charge de chaque commune de gérer ce dossier en s’appuyant sur les partenaires concernés notamment l’ONSSA, le ministère de l’intérieur,… Autre loi qui concerne les chiens, c’est la loi 56-12 relative à la prévention et à la protection des personnes contre les dangers de chiens. Elle interdit la vente de six races de chiens dangereux : Staffordshire bull terrier, Pitbull, Mastiff, Boerbull, Tosa et l’American Staffordshire bull terrier.

 Source: Medias24
 

 

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 31 Août 2022


Mais, malgré deux ans rythmés par des reports et des annulations dûs à la pandémie de Covid-19, le voyage suscite toujours un fort intérêt auprès d’une grande partie de la population mondiale


Tourisme :Le rapport qualité-prix devient le critère le plus important pour choisir une destination

C’est une des conclusions de l’étude mondiale du 1er réseau international de consultants RP, Travel Lifestyle Network (TLN), dont GroupExpression est le représentant en France. L’analyse des données a été réalisée par AudienceNet sur 179 446 individus, provenant de 28 pays, interrogés au cours du 1er trimestre 2022. Les données sources ont été fournies par Global Web Index (GWI) qui, chaque trimestre, réalise des enquêtes auprès d’une population représentative d’un marché cible via des sondages en ligne. Un échantillon strictement contingenté permet à chaque étude d’être statistiquement et démographiquement représentative de l’ensemble d’une population nationale âgée de 16 à 64 ans.

Parmi les principaux facteurs influençant le choix de leur lieu de séjour, le rapport qualité-prix arrive en première position pour 26% des sondés à l’échelle mondiale et est particulièrement prégnant pour 42% des Français : un chiffre fort, faisant écho à une crise du pouvoir d’achat mondiale notamment dû à un taux d’inflation croissante dans de nombreux pays. L’industrie touristique va, ainsi, devoir faire face aux préoccupations toujours plus fortes des consommateurs vis-à-vis du prix des voyages et leur porter une attention toute particulière. En effet, la recherche du « juste prix » devrait avoir un impact significatif sur les achats liés au voyage pour ce second semestre 2022 et le début d’année 2023.

Autre donnée reflétant l’intérêt des sondés pour leur budget voyage : les compagnies low-cost sont les plus populaires pour les voyages de loisirs. Ryanair arrive en tête des compagnies aériennes les plus plébiscitées pour 33% des Européens et Easyjet arrive en troisième position pour 29% d’entre eux. Néanmoins, la tendance s’inverse lorsqu’il s’agit de voyages d’affaires où le confort prime puisque Lufthansa, Air France et British Airways sont le trio gagnant des compagnies les plus demandées par les Européens. Les Français restent fidèles, quant à eux, à la compagnie nationale Air France, qui se positionne en 1er avec 55% des répondants, bien que ces derniers choisissent en deuxième et troisième position Ryanair et Easyjet.

Virginie Le Norgant, Directrice Associée du GroupExpression, et Présidente de Travel Lifestyle Network remarque : « Notre sondage montre clairement comment l’augmentation du coût de la vie influence aujourd’hui chaque décision de voyage en France mais aussi au niveau international. Les tarifs, et non plus forcément la qualité des produits, vont être un facteur de différenciation clé entre les offres touristiques pour ce qu’il reste de 2022 et le début de 2023. Les membres de TLN sont déjà à l’œuvre pour accompagner leurs clients dans ce nouveau contexte. »

Bien que le contexte économique pèse sur le secteur du tourisme, l’envie de voyager reste omniprésente auprès des sondés. Dans un contexte post-Covid, ils sont 46% dans le monde et 50% en France à considérer le voyage comme un intérêt essentiel et 46% à se considérer comme une personne aimant le voyage. De quoi réaffirmer l’importance vitale du voyage dans le quotidien de nombre d’individus dans le monde.

Source: Tour.Hebdo.com

 

 

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 31 Août 2022


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