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Les Passeports jouent un rôle crucial dans notre monde interconnecté, offrant aux voyageurs la liberté de découvrir de nouvelles cultures et de vivre des expériences inoubliables. Dans cette optique, examinons les passeports les plus puissants d’Afrique, qui offrent à leurs détenteurs la possibilité de voyager sans tracas dans de nombreux pays. Découvrez le classement actualisé des passeports africains les plus influents, selon le cabinet Henley&Partners
Passeport des Seychelles – Porte ouverte vers 155 pays
En tête du classement africain, le passeport des Seychelles se positionne comme le plus puissant du continent. À l’échelle mondiale, il occupe la 24e place, ayant ainsi gagné cinq places depuis le début de l’année, où il se trouvait en 29e position. Les Seychellois ont la chance de pouvoir visiter 155 pays sans avoir besoin de visa. Une opportunité qui permet d’explorer le monde en toute liberté et de se plonger dans des aventures enrichissantes.
Le
Passeport de l’Île Maurice – Une accessibilité renforcée
Le passeport de l’Île Maurice occupe la deuxième position en Afrique et le 29e rang mondial. Il a également gagné cinq places depuis le début de l’année, passant de la 34e à la 29e place. Les citoyens mauriciens bénéficient d’une accessibilité améliorée, leur permettant d’entrer dans 148 pays sans visa. Cette facilité de voyage ouvre un monde de possibilités pour les Mauriciens avides de découvrir de nouvelles cultures et de s’imprégner des merveilles de notre planète.
L’Afrique du Sud – Un passeport offrant une grande portée
À la troisième place du classement africain, nous retrouvons l’Afrique du Sud, qui a progressé de deux places pour se hisser à la 51e position mondiale. Les Sud-africains ont accès à 106 pays sans visa, ce qui témoigne de la portée de leur passeport. Cette ouverture facilite les voyages internationaux et encourage les échanges culturels et économiques avec d’autres nations.
Botswana – Une augmentation significative de la puissance
Le Botswana, se plaçant à la 58e position mondiale, occupe la quatrième place en Afrique. Il a également connu une amélioration de cinq places depuis le début de l’année. Les détenteurs du passeport botswanais peuvent voyager dans 89 pays sans visa, offrant ainsi de nouvelles opportunités de découvertes et d’expériences enrichissantes.
La Namibie – La porte ouverte vers 81 États
Le passeport namibien se positionne à la 62e place mondiale, offrant à ses citoyens un accès libre à 81 États sans visa. Cette facilité de voyage permet aux Namibiens d’explorer différentes régions du globe et de nouer des liens avec des cultures diverses.
Le Maroc – Une ouverture sur 67 pays
Le Maroc, occupant la 73e place mondiale, propose à ses citoyens un accès libre à 67 pays. Cette position renforce les opportunités de voyage pour les Marocains, favorisant ainsi les échanges internationaux et la découverte de nouvelles perspectives.
Les Passeports les moins puissants d’Afrique
En fin de classement, nous retrouvons les pays africains dont les passeports offrent une accessibilité limitée. Le Soudan se place au 92e rang mondial, suivi de près par la Libye à la 95e position et la Somalie à la 99e position.
Dans le monde d’aujourd’hui, où la mobilité est essentielle, les passeports puissants ouvrent de nouvelles opportunités et renforcent les liens entre les pays. Les passeports des Seychelles, de l’Île Maurice, de l’Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie et du Maroc offrent à leurs détenteurs la possibilité de voyager sans entrave dans de nombreux pays, favorisant ainsi les échanges culturels, économiques et touristiques. Il est encourageant de constater l’amélioration constante de l’accessibilité des passeports africains, témoignant d’une volonté d’ouverture et de connectivité avec le reste du monde.
Source : Medi7
Marrakech, mardi 18 juillet 2023 - La Confédération Nationale du Tourisme (CNT) a tenu, ce Mardi ses Assemblées générales ordinaire et extraordinaire, sous la présidence de Hamid Bentahar, président de la Confédération et en présence des présidents des Fédérations métiers, des CFRT et des associations régionales du secteur.
Elu il y a deux ans, presque jour pour jour, le nouveau bureau de la CNT a travaillé sans relâche pour amorcer la relance du secteur, accompagner la stratégie du ministère de tutelle et la promotion de l’ONMT tout en planchant à la restructuration des différents métiers du secteur du tourisme.
Selon Hamid Bentahar, Président de la CNT « Il y a comme un vertige et une fierté à penses à tout ce qui s’est passé au court de ces deux dernières années : le retour des industries du voyage et de l’hospitalité dans le «game» qui coïncide avec une nouvelle ère pour notre confédération, forte d’un business retrouvé, d’une résilience inédite et d’une ambition qui se concrétise confortée par la nouvelle feuille de route
L’ensemble des opérateurs du tourisme, réunis au sein de la CNT partagent cette vision commune de co-construction, de compétitivité et de durabilité. «Ensemble encore plus fort», jamais le leitmotiv de la CNT n’a été aussi vrai.
L'Assemblée générale ordinaire (AGO) de la Confédération Nationale du Tourisme a, par ailleurs approuvé à l'unanimité le rapport moral, du rapport financier et du rapport du Commissaire aux Comptes relatifs à l'exercice 2021 puis ceux de 2022. l'AGO a approuvé également le compte de produits et charges et le bilan 2021 et 2022 qui lui ont été présentés. l'AGO a donné quitus plein et entier au président de la CNT et au Conseil d'Administration pour leur gestion au cours des deux exercices de 2021 et 2022.
L’Assemblée générale extraordinaire (AGE) a, quant à elle, été entérinée l'adaptation des nouveaux Statuts de la Confédération Nationale du Tourisme, dans le but de renforcer ses instances de gouvernance et d’être en conformité avec les meilleurs standards en la matière.
Source : Communiqué
Le tourisme au Maroc a “officiellement” dépassé le choc du covid-19. Du moins selon les chiffres. La croissance remarquable en termes de nuitées est supportée essentiellement par les touristes locaux, malgré la faiblesse des mesures incitatives pour cette catégorie.
C’est surtout un indicateur en particulier qui interpelle le plus: le nombre de nuitées dans les établissements d’hébergement touristique classés. À ce niveau, la progression est toujours au rendez-vous +56% entre mai 2019 et 2023. Mais c’est en grande partie grâce aux touristes locaux, ou touristes “résidents” pour reprendre les termes officiels, que cette dynamique a été possible. Les nuitées de ces résidents ont explosé de 159% sur la même période, tandis que celles des non-résidents, c’est-à-dire les touristes étrangers, n’ont augmenté “que” de 32%. En d’autres termes, bien qu’il ne soit pas générateur de devise, le tourisme interne joue le rôle de locomotive pour le secteur, du moins au niveau de certains indicateurs, malgré le déséquilibre constaté notamment au niveau des mesures et des avantages incitatifs mis en place par l’État et les opérateurs pour encourager les touristes “résidents”, comparativement aux visiteurs en provenance des marchés étrangers.
“Les autorités ont toujours été conscientes de l’importance du tourisme interne dans le développement du secteur, voire sa survie pendant la pandémie. Mais force est de constater qu’on ne fait pas assez pour nos touristes locaux”, nous explique un opérateur du secteur. “Il y a eu le Plan Biladi dans le cadre de la Vision 2020, qui était censé mettre en place un produit touristique dédié aux touristes locaux exclusivement, et surtout adapté à leurs besoins, à leurs habitudes et surtout à leur pouvoir d’achat, mais ça n’a pas marché comme on peut le constater”, poursuit-il. Lancé en 2007, le plan Biladi prévoyait la construction de huit stations touristiques 100% pour les résidents, avec des superficies allant de 25 à 45 hectares et des investissements allant de 300 à 450 MDH pour chacune des stations en question, le tout avec un délai initial de réalisation de trois ans. Ces 8 stations sont: Ras El Ma près de Saidia, Kaa Srass près d’Assilah, Immi Ouaddar près d’Agadir, Moulay Bousselham et Mehdia, Lalla Aïcha El Bahria près d’Azemmour et Sidi Abed à El Jadida,, Ifrane Ville, ainsi que Lazzanane dans l’Oriental. À terme, le projet devrait générer 30.000 lits supplémentaires, dont 19.000 lits en campings, et 11.000 lits en résidences hôtelières horizontales (chalets et villas) et verticales (hôtels et appart-hôtels).
Sauf que 16 ans plus tard, trois stations seulement sur les 8 sont opérationnelles: il s’agit de la station d’Imi Ouddar à 25 km d’Agadir, ouverte en 2014 et proposant une capacité litière de 5000 unités réparties entre résidences hôtelières, résidences immobilières de promotion touristique (RITP) et camping, avec des tarifs oscillant en principe entre 200 et 500 dirhams par nuitée selon le type de logement réservé. Seulement en réalité, les prix sont beaucoup plus élevés. Une petite recherche sur la plateforme Booking montre que le prix de la nuitée dans le centre Imi Ouddar atteint les 1800 ou 1900 dirhams durant les mois de juillet et août. Les deux autres stations ouvertes sont celle de Farah Inn Ifrane, réalisée par le Consortium maroco-koweitien de développement (CMKD), avec 177 appartements-chalets sur une superficie de 30 hectares, et celle de Mehdia.
Par conséquent, les touristes locaux sont forcés à se tourner vers la location dans l’informel, ou bien suivre la même voie pour réserver que les visiteurs étrangers. Dans le premier cas de figure, ce sont des recettes importantes qui échappent aux caisses de l’État, étant donné que l’activité de location n’est pas soumise à des taxes. Pour ce qui est de la deuxième option, les prix sont souvent trop élevés, d’autant plus que le pouvoir d’achat moyen du citoyen marocain est généralement inférieur à celui du touriste étranger. Pis, en réservant de l’étranger, un visiteur peut profiter de formules intéressantes incluant vols, navettes et hôtel à des prix très concurrentiels, tandis qu’un Marocain résident est souvent appelé à payer plus, voire beaucoup plus, pour une formule similaire. Pour insuffler une nouvelle dynamique dans le tourisme domestique, le gouvernement prévoit dans sa Feuille de route du secteur touristique 2023- 2026 d’encourager certaines activités pour permettre de sortir de la “saisonnalité” du voyage chez le touriste national, qui se déplace essentiellement en période estivale.
Mesures incitatives
Mesures incitatives
“Mais il faut aller plus loin. Pourquoi ne pas instaurer un chèque-voyage par exemple comme c’est le cas en France, afin d’encourager les Marocains à voyager tout en optant pour le secteur formel et donc contribuer davantage à l’économie nationale”, nous explique un expert du secteur touristique. Un autre aspect souvent évoqué notamment par les hôteliers: la répartition des vacances scolaires par régions, afin d’alléger la pression sur les unités d’hébergement et permettre donc de faire baisser les prix. De son côté, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a assuré, le 25 avril 2023 au Parlement, que son équipe oeuvre activement à “poser des bases solides pour le développement durable du tourisme intérieur comme levier de relance du secteur touristique, en cristallisant un ensemble de mesures dont la mise en oeuvre a déjà commencé”. Le chef de l’Exécutif a ainsi cité le lancement de la carte “Ntlakaw Fbladna” qui permet des réductions des tarifs de train, à hauteur de 50% pour les trains Al Atlas et TNR et 30% pour les trains TGV Al Boraq. Aziz Akhannouch a assuré que le gouvernement s’attèle sur le volet du développement d’unités hôtelières et de villages touristiques dédiés spécialement aux touristes marocains. C’est donc le concept Biladi qui refait surface. Cette fois sera-t-elle la bonne?.
Source : Maroc Hebdo par Louay Kerdous