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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Suite à l’article de notre confrère Mustapha Amal, paru récemment, sur la faillite de FTI et ses incidences sur le partenariat avec le Groupe hôtelier Atlas Hospitality Maroc (AHM), nous avons reçu de AHM, suite à notre demande, afin d’éclaircir la lanterne de nos lecteurs à ce sujet, les précisions suivantes  


Hôtellerie : Affaire Faillite FTI et partenariat avec le Groupe Atlas Hospitality Maroc. Les Précisions prises auprès du Groupe AHM.
AHM a bien anticipé la baisse de régime de FTI à la veille du Covid. Le principal produit commercialisé par FTI depuis 2015 était Les Dunes d'Or à Agadir, il n'est plus un hôtel Labranda, donc le risque très réduit.
 
   Quant à l'hôtel Les Idrissides à Marrakech, il est un hôtel en location, ses loyers sont à jour. Le contrat n'est valide que pour quelques mois encore.
 
  Seul l'hôtel Targa à Marrakech est en joint venture ; ce qui permet à AHM peut le reprendre à tout moment ; dès que l’occasion se présente…
 
 En conclusion, les risques financiers avec FTI sont réduits au minimum depuis deux ans. AHM, a bien bouclé son partenariat et de ce fait bien protégé.
 
  
A bon entendeur Salut
 
Med RIAL
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 3 Mars 2023


Président du CRT Agadir Souss-Massa, Said Scally dresse dans cet entretien l’état des lieux du tourisme à Agadir et les actions de fonds à mener pour sortir la destination de la crise où elle se débat depuis au moins une décennie.


Said Scally président du CRT Agadir Souss Massa. IL faut des solutions  pour accompagner tout l'écosystème touristique d'Agadir

Votre retour à la tête du Conseil régional du Tourisme (CRT) d’Agadir qui a été bien accueilli par les professionnels locaux et nationaux répond-t-il à quels objectifs stratégiques ?

 

Said Scally : Permettez-moi d’apporter une précision sur mon retour à la tête du CRT Agadir Souss Massa. Durant les derniers mois de la pandémie, les quatre past présidents, les représentants des associations du collège privé et des amis du collège élu, n’ont cessé de me solliciter pour remettre la main à la pâte.

J’ai accepté cette mission et vous rappelle qu’elle est limitée dans le temps, élu à l’unanimité avec des objectifs clairs qui se résument en trois phases : L’assainissement et l’apurement des comptes, la mise en place des mécanismes de la gouvernance et la signature des accords pour amorcer la relance du tourisme de la région Agadir Souss Massa.

  

Quel bilan dressez-vous de votre action depuis votre arrivée en septembre 2022 et comment se présente la situation financière actuelle du Conseil ?

 

Le bilan que je vais présenter à l'assemblée générale avant fin mars aura rempli toutes les conditions des objectifs à l’exception de la réception à ce jour des listes des mandatés des associations qui siégeront au prochain bureau du CRT pour  la validation des nouveaux statuts, l’élection du nouveau conseil d’administration et le bureau exécutif ainsi que le lancement de l’appel à candidature du directeur.

En ce qui concerne la situation financière du CRT Agadir, elle a été assainie grâce à la confiance des pourvoyeurs des fonds (région, commune urbaine et ONMT) qui ont permis de régler toutes les instances et de nombreux dossiers en litiges entre 2016 et 2022.

Le CRT d’Agadir n’a pas de problème pour avoir les fonds nécessaires à l’exécution des plans d’actions qui seront soumis aux partenaires pour le financement par le nouveau bureau exécutif du CRT.

 


Said Scally président du CRT Agadir Souss Massa. IL faut des solutions  pour accompagner tout l'écosystème touristique d'Agadir

Les défis touristiques qui se posent à la ville d’Agadir sont énormes. Comment comptez-vous les relever avec une capacité litière faible en raison des fermetures et des faillites d’une vingtaine d’établissements hôteliers ?

 

Notre mission est de convaincre les responsables du secteur de la nécessité d’atteindre plus de 100.000 lits pour que notre région soit considérée comme la première station balnéaire du royaume.

Pour les hôtels en redressement judiciaire ou fermés pour différentes raisons avant ou durant la pandémie (comme l’ex-Club Med/CDG, la Kasbah, Palais de Roses etc …), il faudra proposer, voire imposer des solutions urgentes au cas par cas. Il n’y a pas de solution générale (Renov Hôtel) pour les  20 établissements.

 

En plus de la détérioration de l’infrastructure hôtelière, quels sont les autres handicaps qu’il faut lever pour que la destination Agadir retrouve les positions qu’elle a perdues sur le marché de l’incoming ?

 

Il ne faut pas se limiter à la capacité litière mais en particulier, il faut proposer des solutions et accompagner tout l’écosystème touristique (transport touristique, restaurants, guides, formation, aérien, et parallèlement reconsidérer l’infrastructure de l’aéroport d’Agadir et du quai au port pour les croisières).

 

Pour relancer la destination Agadir sur de nouvelles bases, vous avez besoin de l’adhésion des professionnels. Sont-ils sur la même longueur d’ondes que vous?

 

Fédérer est l’objectif à atteindre, j’ai la conviction que malgré la crise que le secteur traverse, la grande majorité adhère à cette nouvelle dynamique. Il « reste à Dieu la perfection". 


Comment se positionne Agadir à l'heure du tourisme digital devenu prépondérant dans le dispositif des réservations ?

 

Le digital s’impose. Le site « Visit Agadir » est opérationnel depuis l’arrivée du comité transitoire et je profite de cette occasion pour remercier l’ONMT pour son soutien.

Il reste beaucoup d’efforts au niveau des réseaux sociaux, autres outils qui seront la priorité du nouveau bureau exécutif.

 

Agadir est en train de faire peau neuve sur le plan urbanistique et de monter en gamme en matière d'animation touristique avec la création du téléphérique qui vient s'ajouter aux autres espaces de loisirs comme le croco parc et le delphinarium. Des projets dans la même veine sont-ils programmés ?

 

La principale raison de mon acceptation de revenir à la tête du CRT / Agadir est en réalité la cause directe du changement du paysage de la ville d’Agadir pour son PDU voulu par sa Majesté et par sa nouvelle gouvernance voulu par les Gadiris…

 

L’appellation territoriale Souss-Massa est jugée comme un handicap sérieux pour la promotion touristique d’Agadir. Où en sont les démarches pour que le nom de la ville figure au début de la dénomination de la région? 

 

Les professionnels de toutes les activités économiques de la région (agriculture, pêche et particulièrement le tourisme) sont unanimes sur la nécessité que le chef-lieu de la région figure sur son appellation : AGADIR-SOUSS-MASSA.

Nous n’avons aucune revendication politique de territoire, ni de découpage, à l’exception de rappeler que l’appellation actuelle nous pénalise… 



Visit Agadir 

Le CRT Souss Massa s’est doté récemment d’un nouveau site web. En six langues. Belle ergonomie. Design moderne et friendly. Dynamique et interactif. Textes concis et photos de haute qualité. Bien conçue, cette plateforme présente dans un style  convivial le les attraits du tourisme à Agadir et dans les autres composantes de la région. Parcours utilisateur fluide du début jusqu’à la fin de la navigation. Bon point.

Source: Le Canardlibéré par Ahmed Zouhair


Said Scally président du CRT Agadir Souss Massa. IL faut des solutions  pour accompagner tout l'écosystème touristique d'Agadir

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Mars 2023


Le spectre alarmant de défaitisme surprenant du géant Thomas Cook déchu en 2019 risque t-il de hanter l’esprit des partenaires marocains avec cette fois-ci la descente aux enfers de FTI Group, 4ème TO mondial fort de ses 6 millions de voyageurs par an dont 100 000 clients par an sur le Maroc ? Une mauvaise posture inattendue (plutôt prévisible timidement depuis 2014) du puissant groupe alimentant les mauvais pronostics quant à la révélation de son endettement s’élevant à un milliard d’Euros sachant qu’il avait bénéficié du soutien de l’Etat allemand équivalent à 500 millions d’Euros en aide anti-Covid.


Tour Operating /« Faillite » de FTI Group : Quelles pertes pour le Maroc ?
On parle même de son éventuel rachat absorption par DER Touristik, 2ème voyagiste européen, en vue de résorber le trou terrible dans les finances de FTI Group, dont l’actionnaire principal n’est que Sawiris (Orascom) qui réapparait comme par miracle dans le tour de table de réactivation de la SAEMOG, lui qui avait déposé les armes dans le projet de Oued Chebika, projet d’ailleurs mort-né.

  En fait, il y a à craindre pour son partenaire hôtelier marocain Atlas Hospitality (2
ème groupe marocain pesant 26 hôtels avec une capacité dépassant les 9000 lits), liés à parts égales par la joint-venture Meeting Point Hotels Morocco dans l’objectif est de « développer la plus grande structure de Family Clubs all inclusive au Maroc sous la marque maison de FTI Labranda », stipule le texte de leur partenariat. Un contrat opérationnel nécessitant l’injection d’un fonds de démarrage atteignant 650 millions de dirhams.

De son côté, Atlas Hospitality portait 3 de ses unités commercialisées exclusivement par FTI Group sur le marché allemand sous label Labranda, à savoir: Les Dunes d’Or Beach Club 4* (436 chambres) à Agadir et l’Idrissides Urban Club 4* (311 chambres) à Marrakech, tous deux rachetés à Fram en 2014, et l’Atlas Targa Club All In 4* (239 chambres et studios) à Marrakech. Avec néanmoins la perspective de passer au moins à 7 hôtels-clubs avec la construction de trois nouveaux clubs 4*, 5* et 5*+ (totalisant 927 chambres) dans la future station balnéaire d’Oued Chbika qui n’est plus sur les radars.

   

La mariée était donc trop belle par la laisser filer en douce et l’espoir tellement tentant pour passer à côté. Même le DG de l’ONMT n’a pas hésité, pour la bonne cause, à rencontrer en février 2022 à Marrakech Ralph Schiller, CEO de FTI Group, pour sceller la confiance en y mettant les moyens qu’il fallait à une ambition grandissante.

Or, avec les dernières nouvelles loin d’être rassurantes, les opérateurs marocains doivent se poser sérieusement des questions sur la sécurisation de leurs engagements avec les partenaires étrangers, subissant de plein fouet les recrudescences d’un marché mondial fluctuant et de plus en plus instable.

On se souvient encore de la déconfiture vécue avec Thomas Cook dont l’onde de choc avait fait des victimes parmi ses partenaires du Maroc se chiffrant par milliards d’impayés. Un revers porteur de leçons pour les professionnels qu’il fallait pourtant assimiler pour se vacciner contre les potentielles récidives à venir, telle celle très probable de FTI Group.

Les risques et les précautions à prendre sont presque les mêmes : La « leçon » de l’assurance crédit sur les créances touristiques à l’international dont on ne parle pourtant pas bien qu’elle soit salutaire.

Mieux vaut prévenir que guérir. Quels enseignements faudrait-il en tirer? Quelles mesures adopter pour éviter d’être en très grande difficulté à l’avenir ? La réponse est simple : mettre en place des garanties pour les contrats internationaux réalisés par les Entreprises Marocaines ? Pourquoi le tourisme n’adopte t-il pas la même démarche que celle poursuivie par le Centre Marocain des Exportations, à savoir l’assurance SMAEX, garantissant la sécurité des marchés à l’exportation ayant pour objet la gestion du système d’assurance à l’exportation ? Quand est-ce que le ministère du Tourisme peut-il envisager sa recommandation pour éviter les imprévus ? In fine, peut-on se permettre de dire que Atlas Hospitality aura misé sur une cause perdue d’avance, sachant qu’il était le seul groupe qui pouvait, à l’époque, se permettre l’alliance avec FTI Group ?

(A suivre)

Source : 
http://premiumtravelnews.com/   par  Mustapha Amal


Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Mars 2023


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