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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Ex-président du Conseil régional du tourisme de Souss-Massa, ce professionnel aguerri s’est laissé convaincre de sortir de sa retraite pour s’acquitter d’une mission salutaire pour le développement du secteur à Agadir…


Du rififi au Conseil régional du tourisme (CRT) d’Agadir Souss-Massa ! La directrice Asmaa Oubou a perdu son poste qu’elle occupe depuis juillet 2017


Agadir Tourisme /Saïd Scally mandaté pour remettre de l’ordre dans le CRT de Souss-Massa Le retour d’un baroudeur…
Du rififi au Conseil régional du tourisme (CRT)  d’Agadir Souss-Massa !  La directrice  Asmaa Oubou a perdu son poste qu’elle occupe depuis juillet 2017. Le président du comité exécutif provisoire Saïd Scally en a décidé ainsi suite à ce qu’il a qualifié d’erreurs professionnelles graves commises par l’intéressée. La dernière goutte en date qui a fait déborder le vase aura été le déplacement le lundi 19 septembre de Asmaa Oubou au salon du Tourisme  IFTM TOP Résa à Paris.

 Or, ce jour-là, celle qui n’a pas démérité, selon certains opérateurs,  était censée être  à son bureau  à Agadir pour une séance de travail, convenue à l’avance avec M. Scally et son équipe,  autour de la comptabilité du CRT. C’est depuis la capitale française qu’elle apprend à  son supérieur le jour même du rendez-vous qu’elle se trouve à Top Resa  et qu’elle ne pouvait pas par conséquent assister à la réunion. Selon un professionnel du tourisme gadiri, Mme Oubou n’a pas été mandatée par les opérateurs locaux du secteur pour prendre part au salon en question où la ville d’Agadir n’avait d’ailleurs pas installé de stand.

Ce n’est que le lundi d’après, le 26 septembre, que Asmae Oubou débarque au CRT en compagnie d’un huissier de justice pour faire constater, après avoir insulté copieusement Saïd Scally, ce dont elle a été informée il y a quelques jours : le changement de la  serrure de son bureau avec la bénédiction des autorités.

Agadir Tourisme /Saïd Scally mandaté pour remettre de l’ordre dans le CRT de Souss-Massa Le retour d’un baroudeur…

Gabegie

Effectivement, la porte de ce dernier a été forcée et une autre serrure installée pour pouvoir récupérer les pièces comptables qu’elle devait remettre à M. Scally et qu’elle n’a pas pu faire pour cause de son voyage sans agrément… S’estimant victime d’un coup de force, l’ex-directrice a porté plainte devant la justice dans l’espoir de toucher des dommages et intérêts de la part d’un CRT exsangue « qui continuait, selon un membre du Conseil, à lui verser un salaire mensuel de près de 50.000 DH  tout au long des deux années de la pandémie alors que le tourisme  national était à l’arrêt ».

Cette séquence judiciaire qui s’ouvre ne saurait cacher la crise qui mine le CRT depuis quelques années sur fond de gabegie, d’absence d’organes décisionnels et de difficultés financières. Sans président depuis le départ en mai dernier  de l’agent de voyages Rachid Dahmaz, sans conseil d’administration légalement constitué, fonctionnant avec des membres dont le mandat a expiré depuis longtemps, dépourvue de ressources financières constituées entre autres de cotisations des hôtels et des agences de voyage (nombre d’établissements touristiques ont cessé de payer pour cause de fermeture ou de redressement judiciaire), le CRT d’Agadir est de fait une instance en faillite et hors la loi.

  C’est pour la remettre sur la voie de la légalité, assainir ses comptes et préparer une nouvelle assemblée générale que des professionnels ( post président) et des responsables de la ville ont fait appel à Saïd Scally qui a fini par accepter cette mission limitée dans le temps qui n'a rien, il en est conscient, d'une promenade touristique… L’appel du devoir l’obligea à mettre fin à sa retraite professionnelle - il était à la tête d’une grande entreprise de transport touristique - et à replonger dans le bain…

Le choix de l’homme n’a rien de fortuit. Professionnel du tourisme connu et reconnu, il avait présidé avec dynamisme et panache aux destinées du CRT entre 2004 et 2007.  Et c’est eu égard à sa grande expérience touristique et l’immense estime dont il jouit auprès des opérateurs du secteur qu’il a été élu en septembre dernier président provisoire du Comité exécutif du CRT. Faire émerger un CRT rénové et en ordre de marche avec des statuts mis à niveau et une feuille de route claire pour accompagner le développement touristique de la ville sur des bases saines, telle est la mission dévolue  à ce baroudeur du tourisme gadiri et national réputé pour son franc parler et qui ne sait pas faire les choses à moitié.

 Agadir, un produit à reconstruire...
Créées en 2004 en perspective de la Vision 2010,  les Conseils régionaux du tourisme  (CRT) sont des organismes institutionnels dont la mission principale est d’organiser la promotion du tourisme dans leurs régions à l’étranger à travers une série d’actions et d’initiatives. Fédérant un ensemble d’acteurs et de partenaires (associations professionnels touristiques, ONMT, autorités locales, collectivités locales), cette structure gagnerait à agir en entité forte qui a les moyens d’imaginer et de développer des véritables outils de promotion des régions touristiques nationales. L’efficacité des CRT est également tributaire de la personnalité de leurs dirigeants et de leur capacité à défendre la destination dont ils ont la charge.

 Pour Agadir par exemple, un gros travail reste à faire sur plusieurs fronts pour redonner à la station balnéaire son lustre d’antan : rénovation des hôtels, augmentation de la capacité litière et l’élaboration d’une véritable offre touristique. Sans ces investissements consentis dans le cadre d’une vision claire et dynamique, le produit gadiri qui s’est déprécié au fil des années aura du mal à être compétitif par rapport à la concurrence. En somme, le soleil, la mer et une belle assiette ne sont plus suffisants pour attirer des touristes qui ont besoin d’une offre digne de ce nom incluant une panoplie de loisirs et d’activités. Et pourtant, Agadir regorge d’attraits, notamment son arrière-pays, qui restent à valoriser et à mieux vendre. Tout un programme. 

Le canard libéré par Ahmed Zoubaïr


 
 

 
 

 

 

 


Par Med Mohamed Rial le Vendredi 30 Septembre 2022


Depuis lundi, l’affaire de la directrice du CRT, Asmaa Oubou, contre Said Scally, président du Comité transitoire désigné, à l’unanimité lors du CONSEIL D’ADMINISTRATION tenu en présence du Wali d’Agadir, pour gérer le CRT et préparer les conditions de la tenue d’une Assemblée Générale élective pour le renouvellement du bureau de CRT avec un nouveau président.


Said Scally
Said Scally
  Depuis lundi, l’affaire de la directrice du CRT, Asmaa Oubou, contre Said Scally, président du Comité transitoire désigné, à l’unanimité lors du CONSEIL D’ADMINISTRATION tenu en présence du Wali d’Agadir, pour gérer le CRT et préparer les conditions de la tenue d’une Assemblée Générale élective pour le renouvellement du bureau de CRT avec un nouveau président.
 
 Selon le PV de cette assemblée Générale, à savoir « conformément à l’article 6 des statuts, il est urgent de revoir la composition du Conseil d’Administration. Le Conseil constitué de 37 membres issus du Collège du secteur des professionnels privés doit être renouvelé. Il se trouve qu’aucune Association professionnelle régionale, ne peut communiquer, à ce jour, ses représentants ( AIH, ARAVAS, RTDR, ATTAS , Restaurateurs, Guides…) ;

 Face à ce vide, le Wali de la Région, a remercié les past présidents se s’être impliqués pour relancer les structures du CRT. IL leur a demandé de continuer à aider pour travailler avec un comité transitoire (Bureau Exécutif) qui aura pour mission :
   - La gestion des finances et ressources humaines durant la période transitoire
    - Les associations professionnelles doivent mettre à jour convoquer leurs bureaux
     - les statuts : amendement et mise à jour, pour une convocation de l’AGE.
 
 C’est dans ce contexte que le Wali a proposé M. Said Scally , Président du Comité Transitoire ( Bureau Exécutif) ; COMITÉ  qui comprend 14 membres. Décision prise à mains levées, et à l’unanimité.  Décision validée avec un quorum de 41 membres d’Administration sur 57…Le 15 septembre est ainsi une nouvelle page transitoire dans la gestion du CRT, permettant ainsi au Past Président Said Scally, de commencer son travail. Dès le 16 septembre IL a commencé à travailler, avec le dynamisme qu’il lui est connu, avec une présence effective matinale au CRT.

L équipe du CRT avec  R.Dahmaz président sortant
L équipe du CRT avec R.Dahmaz président sortant
  Le feuilleton inattendu ayant pour actrice principale, la directrice du CRT va commencer, le 20 septembre, quant la directrice s’est absentée à la réunion prévue pour commencer le travail, à travers les documents nécessaires et une présence de tous les employés du CRT, afin de relancer les activités du CRT, en stand bail depuis des mois. Grande surprise, la directrice était absente de la réunion. Said Scally demande la cause, on lui explique qu’elle est partie à Paris pour participer au Salon TOP Resa !!! Sans le lui dire.
 
  C’est dans ce cadre que le président du Comité Transitoire, lui spécifie par écrit un arrêt de travail. Tous ceux qui ont écrit ou développée ce sujet, en affirmant qu’il s’agit d’un licenciement, voire même d’un licenciement abusif, ont du tort, car ils n’avaient rien compris et se sont emportés pour soutenir la directrice du CRT, sans aller chercher les causes de cet arrêt, qui constitue une faute administrative, insubordination. La directrice qui avait assisté à la réunion au sein du CRT, n’avait pas jugé utile d’informer le président désigné de sa participation au TOP Resa à Paris. Inadmissible et non reconnaissance d’une décision du Conseil d’Administration auquel elle avait assisté, par ailleurs.
 
  La réaction du dirigeant du CRT ne s’est fait attendre : le 26 septembre, il envoie un courrier à la directrice pour son déplacement à Paris dans lequel il précise :
« après une semaine à Paris sans en avoir été avisé, je suis surpris de votre arrivée au bureau ce jour 26 septembre à 9H20, accompagné d’un huissier de justice, de M. Baraka journaliste et représentant syndical, et d’une amie.
Vous avez refusé de vous joindre à la réunion avec l’équipe qui vous attendait depuis 8H30…
A près concertation, avec M. Le Wali Président du Conseil d’Administration du du CRT, j’ai le regret de vous informer que vous êtes suspendue à compter de ce jour jusqu'à nouvel ordre… »
 
  Deux précisions s‘imposent : tous ceux qui parlent et qui se demande du rôle du Wali, dans cette affaire du Wali et de son rôle dans cette affaire, nous disons que le Wali est le Président du Conseil d’Administration du CRT. Ce fut le cas depuis la création du CRT qui se compose de trois collèges : celui des élus, du Privé (hôteliers et autres professionnels) et de l’Etat (implication des représentants des services étatiques impliqués dans le développement du tourisme régional). Le CRT n’a pas de budget privé, il fonctionne grâce aux subventions du Conseil Régional, celles de la Commune Urbaine d’Agadir, et du Conseil Provincial. Cela veut dire qu’il s’agit des deniers publics, d’où la responsabilité du Wali, en tant que président du Conseil d’Administration, de suivre ce qui se fait avec les deniers publics et comment ils sont dépensés… Donc de veiller à une bonne gestion, en intervenant quand il la faut.
 
   Deuxième précision concernant directement la directrice du CRT. Il ne s’agit nullement d’un quelconque licenciement, encore moins un licenciement abusif de la part de Said Scally, mais d’un arrêt de travail conformément au code du travail qui le permet, en vigueur, précisant les domaines de compétences d’un responsable vis à vis des employés, tout en laissant la possibilité de l’employé de se défendre avec les moyens légaux….
 

  Parler donc, d’un licenciement abusif et développant ce sujet est archi faux. Vouloir défendre la directrice à tout prix ne rime à rien, surtout lorsque des documents administratifs accablants. Le fait de dévoiler en public le salaire de la directrice du CRT avec 50 000 DH mensuels a bouleversé beaucoup de monde, même durant les deux années du COVID où les employés du secteur du tourisme reçoivent difficilement les 2000 DH de la CNSS…, la directrice continuait à recevoir son salaire en totalité. A  savoir que selon l’article 37 des statuts, le directeur du CRT est un salarié responsable des dépenses et de toute action financière de la gestion quotidienne, des budgets et des salaires.

  Cette affaire malheureuse du CRT, la première du genre depuis sa création, entache le mandat du président sortant, à cause des agissements gauches qui sortent à la fois de la réglementation, des relations de respect entre employeur et employé. Agissements qui ont semé une zizanie incroyable au sein des réseaux sociaux, mais au sain du secteur du tourisme à Agadir et dans les autres destinations touristiques.
 
On n’avait pas besoin de cela…
 Mais, comme dit le proverbe : A TOUT MALHEUR QUELQUE CHOSE EST BON.
 
MED RIAL

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 29 Septembre 2022


Said Scally , Président du Comité Transitoire du CRT, précise dans la franchise qui lui est connue, toute la vérité sur l'affaire de la directrice du CRT Asmaa Oubou déclenchée lundi 26 dans les bureaux du CRT dans une émission spéciale de Rimatal TV


Les 5 post président du CRT Agadir
Les 5 post président du CRT Agadir
   L 'affaire de la directrice du CRT AGadir contre le président Said Scally, a pris de grandes ampleurs , depuis lundi, dans les réseaux sociaux , avec des pour et des contre, voir même une campagne de sympathie avec la directrice. Aujourd'hui dans l'émission de Rimal TV, M. Scally a bien tirer le vrai du faux. Documents administratifs et autres à l'appui.

 A voir et revoir sur :

  https://youtu.be/QtOCs5sxG9I

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 28 Septembre 2022


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