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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


La SAPST a conclu un contrat de trois ans avec le Radisson Hôtels pour la gestion et l’exploitation de cette composante d’animation située en front de mer. En matière d’investissement, elle a nécessité 54 MDH et sera partiellement ouverte en juillet 2022.

Exception faite de la parcelle dédiée à l’Eco resort, la Nouvelle station touristique intégrée de Taghazout (NSTIT) devrait compléter l’ensemble de ses ouvertures à l’horizon 2023, surtout en front de mer. Entre-temps, la station de Taghazout Bay accélère le rythme de ses ouvertures, notamment la composante liée à l’animation et aux loisirs.


Taghazout Bay : Radisson Hôtels décroche l’exploitation du Beach club

A cet égard, après l’ouverture du Centre d’argan et le Musée de l’arganier, en marge de la première édition des Art’gan Days à la station de Taghazout Bay, la Société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout (SAPST) compte opérationnaliser durant la période estivale deux autres composantes majeures d’animation, notamment le Beach Club et la zone marchande «Tawenza Square».
   Situé entre l’hôtel Hilton, dont l’ouverture est prévue à la fin de l’année, et le Fairmont Taghazout Bay, opérationnel depuis juillet 2021, le Beach Club sera partiellement ouvert en juillet 2022. Cette composante sera gérée par la chaîne hôtelière Radisson Hôtels qui a fait son entrée à la station balnéaire de Taghazout en juillet 2021, à travers l’exploitation du village de surf «le Sol house» géré auparavant par le groupe espagnol Melià Hotels international en plus d’une partie résidentielle sous forme de RIPT.

 Le Beach Club sera une composante d’animation destinée à toute la station et ses unités hôtelières. Il sera principalement ouvert la journée avec un calendrier d’évènements et d’animation.

  Un contrat de trois ans avec le Radisson
Dans le détail, la SAPST a conclu un contrat de trois ans avec le Radisson pour la gestion et l’exploitation de cette composante placée initialement sous l’enseigne «Purobeach», de l’espagnol Puro Group. En matière d’investissement, ce projet a mobilisé un budget global de 54 MDH sur 11 MMDH dédié à l’aménagement et au développement de toutes les composantes de la station balnéaire de Taghazout. Le second projet, qui devra aussi enrichir l’offre de la destination durant cette période estivale, est Tawenza Square (la Medina).

En effet, la Société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout (SAPST) avait déjà lancé la commercialisation de cette composante faisant partie du programme d’animation et de loisirs de la station balnéaire. Il est basé sur le mode de location de cet espace qui a pour vocation de devenir une destination de shopping le jour et un centre d’animation le soir avec restaurants et spectacles.

 Avec plus de 44 unités en location, cet espace s’articule autour de cinq composantes majeures, notamment, l’offre restauration sur la corniche, shopping et animation, en plus d’une offre de services et centre artisanal avec également des activités de divertissement et de loisirs.

  La station labélise sa plage Pavillon bleu
Parallèlement, la station ambitionne de labéliser la plage et obtenir, cette année, le «Pavillon bleu». Les démarches sont déjà entamées par la SPAST afin de remplir le cahier des charges lié à cette labélisation. Aujourd’hui, parmi les 9 établissements prévus à la station balnéaire de Taghazout Bay, y compris la parcelle dédiée à l’Eco resort qui n’est pas encore valorisée, 6 hôtels sont actuellement opérationnels.

 Le Golf de Tazegzout, première unité touristique de la station, a ouvert en octobre 2014. Il a été suivi par l’ouverture de l’hôtel du Golf, géré par Hyatt et offrant une capacité de 300 lits, en mai 2015. Puis en avril de l’année suivante, l’ouverture du village de surf, sous l’enseigne actuellement de Radisson et offrant près de 300 lits. En 2017, la première composante RIPT de la destination a ouvert ses portes sous l’enseigne Hyatt Résidences.

 

A partir de 2019, les ouvertures d’autres composantes hôtelières se sont faites à un rythme soutenu avec le RIU Tikida Palace Taghazout en novembre 2019, puis du White Beach Resort en juillet 2020, en plus d’un 9 trous ouvert en novembre 2021. L’année dernière a vu l’ouverture du Hyatt Regency Taghazout en juin et du Fairmont Taghzout Bay en juillet.

Au cours de cette année 2022, ce ne sont pas moins de trois nouvelles composantes qui vont enrichir l’offre de la destination avec le Hilton Taghazout Bay Beach & Spa, Tawenza Square et le Centre d’Argan déjà ouvert. Pour 2023, deux autres unités complèteront l’offre de la station, avec le Marriott Taghazout Bay et les RIPT Appartements sous l’enseigne de Radisson Blu Résidences.

La même année, l’Académie de tennis commencera à recevoir ses premiers adhérents. Concernant le programme résidentiel, les premières unités ont commencé à être livrées en 2017. De surcroît, la corniche de la station de Taghazout bay a été déjà réceptionnée.

Quant aux deux zones de connexion d’Aourir et de Taghazout, elles ont été réceptionnées avec le démarrage de la valorisation. Pour leur part, l’Académie de tennis est toujours en cours de développement.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


Par Med Mohamed Rial le Lundi 9 Mai 2022


L’été a bien début à la plage d’Agadir. La preuve durant le week-end, avec une forte chaleur qui a dépassé les 37 degrés,; la plage a été prise d’assaut, dès le début de la matinée. Les dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs, sont ils au point ? Pas du tout. Des défaillances flagrantes existent ; notamment en matériel et équipement de sauvetage et d information sur l’état de la mer.


Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?
En effet, les fameux drapeaux ( rouges et noirs) qui donnent l’information sur l’état de la mer, ne sont pas nombreux, en plus ils sont trop petits pour être vus de loin. Et bien vus. IL faut toute même au moins un mètre carré de tissu pour service de guide bien visible. L autre absence intéressante consiste en un manque, flagrant également, au sujet de miradors. Ils existaient avant, en bois en plus, mais complètement disparus : où ? par qui ? Bizarre ! Les miradors sont nécessaires sur une plage, ils aident énormément à visionner et les risques de noyades, afin d’intervenir dans un minimum de temps.
   Les maitres nageurs, ont été embauchés ; hélas ils sont  uniquement équipés de casquette et de siffler sans bouées de sauvetage ni planches de sauvetage spécialisées au sauvetage. Matériels qu’ils doivent avoir à proximité, voire bien visibles, à tous les baigneurs, pour les rassurer qu’on cas de problème, des sauveteurs sont là pour leur venir en aide. Et surement pour une utilisation efficace, en cas de besoin.

Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?
Il est à rappeler que le sauvetage aquatique, donc en mer pour la plage d’Agadir, pour ce cas précisément, concerne les mesures à prendre en cas d'accident. Il s'agit de mesures pour extraire l'accidenté de l'eau et d'effectuer par la suite dès que possible les gestes de premiers secours.  Autrement dit le sauvetage consiste à chercher la victime, car le secourisme nécessite de pouvoir y accéder. Si la victime est inconsciente et en arrêt cardio-repiratoire (A.C.R), une ventilation artificielle, de type bouche-à-bouche ou bouche-à-nez doit être débutée. Nos sauveteurs ont été formés pour cela ? Vous vous en doutez surement.
 
  Lorsqu'une personne se noie, elle panique et tente de s'accrocher au sauveteur. Celui-ci doit rester libre de ses mouvements pour ne pas être entraîné au fond et pour pouvoir aider la victime. Il faut donc connaître des prises de dégagement, sorte de « défense personnelle » appliquée au contexte aquatique. Un principe de base consiste à ne jamais perdre le contact avec la victime. Le dégagement doit s'effectuer sans brutalité, ni coup pouvant blesser la victime. Plusieurs techniques sont mises au point afin de se libérer d'une part en gardant le contact et d'autre part en la plaçant en position de remorquage sans brutalité.
 
   Dans cette situation, l'utilisation d'une bouée offre une protection au sauveteur. En effet, une fois arrivé à quelques mètres, le sauveteur tend la bouée à la victime qui s'en saisit et se repose dessus au lieu de tenter d'agripper le sauveteur. Ce dernier peut donc contourner la victime pour se trouver dans son dos et commencer le remorquage. Voilà  le rôle sauveur de la bouée de sauvetage, qui doit être toute proche, des maitres nageurs, et en nombre largement suffisant. La plage d’Agadir fait toute de même 6 km de long. EN été c’est des milliers de personnes qui affluent vers la mer, pour marcher, bronzer, se distraire, d’une manière passive. Avec un risque de noyage non négligeable.
  Les matchs de foot généralisés, sur toute la longueur de la plage, est un vrai handicap qui dérange énormément les estivants qui ne cherchent qu’être tranquilles pour profiter de l’iode, de l’eau fraiche et d’une détente positive. Les matchs de foot constituent un vrai problème qui dérangent tout le monde : personnes âgées, enfants, pères et mères de familles, personnes faibles physiquement. Seuls ceux qui pratiquent le foot sur la plage sont heureux. Or le bonheur des uns ne fait pas forcément le bonheur de la majorité. Chaque personne a le droit d’avoir son bonheur sans dérangement de quiconque. ET c’est aux responsables de la Commune Urbaine, qui gèrent la plage, de veiller à cela.
  Dans un autre ordre d’idée, il est tout de même incompréhensible même si la plage connait et connaitra encore beaucoup de monde, le service de l’Equipement qui gère le domaine maritime, tarde à mettre des bouées de balisage tout au long de la plage, pour délimiter le champs d’action des jet ski et des petits bateaux de plaisances. En plus il est urgent et nécessaire de doter les jet ski, de couloirs balisés empruntés spécialement, pour éviter tout risque d’accident avec des baigneurs. IL est à savoir que la plage d’Agadir a le grand avantage d’être ouverte toute l’année. L’hiver  pour des touristes, en général, l’été pour des nationaux et des locaux. Moralité toutes les dispositions de sécurité, de sauvetage et de protection, doivent être prises toute l’année.

Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?
Il est à éviter également, le ramassage des poubelles de la plage, le jour, avec un tracteur , car cela dérange énormément les gens. En plus cela fait mauvaise publicité… Ca ne se fait pas dans toutes les plages du monde. Le ramassage se fait tôt entre 6 h et 7 heures, voir le soir, comme est le cas pour la plage de Las Palmas. ON n’a qu’à copier ceux qui réussissent et qui adoptent des moyens efficaces, intelligents et pratiques…
  Reste à signaler, un autre problème concernant les chiens sur la plage. Tout chien qu’il soit petit ou grand, doit être tenu en laisse. Voire pour certains races de chiens, avec une muselière pour éviter de faire peur et de  faire paniquer, non seulement les petits, mais également les grands. Laisser les chiens « galopper » à leur aise, dans une plage avec des milliers de personnes, est anormal et doit bien règlementé. Quant aux vendeurs ambulants qui harcèlent les estivants, sur la plage, c’est une question qui mérite des solutions radicales, afin de veiller à la tranquillité des estivants. On y reviendra…


 A bon entendeur, salut.

Med RIAL

Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?

Par Med Mohamed Rial le Lundi 9 Mai 2022


Le Maroc a récemment actualisé les conditions d’entrée au pays par voie maritime, autorisant ainsi l’accès sur présentation d’un simple test PCR négatif. Mais par avion, le pass vaccinal est toujours requis. Dans l’attente d’une hypothétique harmonisation, les Marocains résidant à l’étranger (MRE) non vaccinés ou sans pass vaccinal à jour envisagent de passer -une fois de plus- l’été sans retour au bled. Témoignages.


Pass vaccinal: ces MRE qui ne pourront pas rentrer au Maroc cet été

« Comme en France où je vis, je trouve le choix des options qui ont été données pour traiter le covid complètement inapproprié puisqu’on est sur une stratégie du tout vaccinal qui a largement montré ses limites. De plus, cette différenciation de conditions d’entrée au Maroc entre le maritime et l’aérien ajoute du grotesque à la situation », s’indigne Hicham, 31 ans, responsable adjoint d’une bibliothèque universitaire.

Les Marocains de l’étranger ont l’habitude, chaque été, de rentrer au pays retrouver leur terre, leurs familles, et cette « ambiance » chaleureuse pour laquelle le royaume est si souvent cité. Depuis deux ans, à cause de la pandémie du Covid-19, ce rendez-vous annuel est fortement perturbé par les restrictions sanitaires parfois impromptues.

Le mois dernier, le Maroc et l’Espagne ont rétabli leurs liaisons maritimes à l’arrêt depuis mars 2020. Dans la foulée, le ministère de la Santé a actualisé les conditions d’entrée sur le territoire par voie maritime, « dans l’attente de l’adoption d’un protocole homogène pour l’accès au territoire national ».

Concrètement, le voyageur par bateau a désormais la possibilité d’entrer au Maroc avec un pass vaccinal valide selon les exigences du pays d’origine OU un test PCR négatif.

Une opportunité qui n’est -toujours- pas offerte aux passagers qui choisissent le transport aérien, bien que des sources médiatiques aient récemment annoncé que le gouvernement s’apprêterait à généraliser ces dispositions de manière imminente. Dans l’attente, et dans le doute, les MRE (Marocains résidant à l’étranger) non vaccinés ou sans pass vaccinal à jour envisagent de passer -une fois de plus- l’été sans retour au pays.

« Cette différence de traitement est totalement injustifiée. A croire que le virus circule uniquement par avion, reprend Hicham. Autre chose, les études sont très claires, le vaccin n’empêche pas la transmission, donc une nouvelle fois le maintien de toutes ces mesures, même à l’intérieur du pays, est totalement ridicule. Ceci est d’autant plus navrant que je suis quelqu’un qui salue généralement le caractère judicieux des politiques menées par le Maroc, mais là c’est une catastrophe ».

Non vacciné, Hicham ne peut pas actuellement prendre l’avion pour le Maroc en présentant un test PCR seul. « Même si le bateau est permis sans vaccin, par principe, je n’irai pas au Maroc dans ces conditions car je ne peux pas souscrire à une politique aussi discutable et attentatoire aux libertés. J’en profiterai pour visiter la France, l’Europe, même si c’est regrettable. J’aurais aimé retourner au pays voir ma famille », ajoute le jeune homme originaire d’Oujda, qui n’est pas rentré au Maroc depuis trois ans.

« La chose qui me pèse énormément dans toute cette histoire, c’est de ne pas pouvoir voir mon grand-père. A cet âge, chaque année, mois, semaine compte donc m’empêcher de le rejoindre pour des raisons infondées d’un point de vue sanitaire me scandalise », poursuit-il, en désarroi. « Tous les spécialistes aujourd’hui s’accordent à dire que cette épidémie est endémique. Elle doit être acceptée comme telle, nous devons vivre avec ».

«

Même son de cloche du côté de Mohamed, 21 ans, étudiant en audiovisuel, en Espagne. « De la bêtise », voilà comment ce jeune Casablancais de naissance qualifie les mesures restrictives pour entrer sur le territoire marocain.

« Je peux comprendre à la limite que le Maroc exige le pass vaccinal aux touristes, même si cela reste de la folie, car le variant actuel est vraiment bénin, mais l’exiger pour les citoyens marocains qui veulent juste rentrer dans leur pays, non », explique-t-il.

Egalement non vacciné, Mohamed n’a pas pu rentrer chez lui depuis l’été dernier. « Malheureusement, je compte me faire vacciner car je crois que les restrictions ne vont pas changer donc je n’aurai pas le choix. C’est dommage parce que je me sens forcé. C’est vraiment grave, on t’oblige à te mettre quelque chose dans le corps que tu ne veux pas pour voir ta famille ».

Dans la même situation, Amal envisage de passer ses vacances d’été en Tunisie, « un autre pays maghrébin pour retrouver un peu le même air », et où la présentation unique d’un test PCR négatif suffit. « C’est la déception. J’étais contente tous les ans de retrouver l’esprit, le goût, l’ambiance, la chaleur du Maroc… Je commence à me faire à cette perte de goût », regrette cette Franco-marocaine âgée de 39 ans.

« Par conséquent, je serais obligée d’aller vivre ailleurs, en Egypte ou aux Emirats arabes unis. C’est dommage parce que j’ai ma famille au Maroc, je connais ce pays, mais mon projet d’achat immobilier se fera ailleurs. C’est une perte financière pour le pays et cela ralentit l’économie », se désole la jeune femme.

Une perte financière non négligeable, notamment pour le secteur touristique dont les opérateurs manifestent régulièrement leur désapprobation quant à l’exigence stricte d’un pass vaccinal pour accéder au pays, le privant d’une part de marché qui s’en va consommer dans d’autres pays comme l’Egypte ou la Turquie.

Cette situation intervient alors que l’Office national marocain du tourisme (ONMT) vient de créer sa nouvelle marque internationale «Maroc, Terre de lumière» qui vise à « positionner le Maroc parmi les destinations touristiques mondiales les plus convoitées et renforcer sa notoriété, son attractivité auprès du public international et son image tendance, surtout auprès des nouvelles générations de voyageurs ».

Source : H24


Par Med Mohamed Rial le Samedi 7 Mai 2022


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