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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Nous le savions meurtri par la maladie. Il est parti. Georges Colson, c’est une saga familiale et l’histoire d’une entreprise, FRAM, le plus connu des voyagistes français. Cette saga jalonnée de joies et d’épreuves, de réussites et de revers qui l’amèneront devant les tribunaux, il me l’a racontée, commentée tant de fois. En la retraçant, il « se » racontait. C’était toute sa vie.


Fram : Georges Colson, le Vieux lion, s'en est allé A 85 ans, il s'est éteint des suites d'une longue maladie
Nous le connaissions, amical, cordial, chaleureux, bouillonnant, drôle. 

Il pouvait être à la fois bienveillant et sans complaisance, sensible et intraitable, émotif aussi - nous l’avons vu pleurer. 

FRAM, Toulouse, l’Occitanie, le Tourisme en majuscule faisaient partie de son ADN. 

Georges c’est aussi l’histoire d’un pionnier du tourisme organisé. Il aura tout connu, tout vécu.
 
FRAM  (pour Fer Route Air Mer) fut créée en 1949 par son beau-père Philippe Polderman, le deuxième époux de sa mère. 

Toute la famille, à commencer par sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, y travailleront. 

Il franchira tous les échelons. A 14 ans, il gratte déjà des billets. Il n'a pas 20 ans quand Philippe Polderman le propulse à Palma, durant les vacances universitaires avec mission d'accueillir les clients et de veiller à ce qu'ils passent de bonnes vacances. 

Peu enclin à déléguer, le président-fondateur Philippe Polderman voudra contrôler l’entreprise familiale. Il se maintiendra à la présidence du Conseil de Surveillance jusqu’à la fin de sa vie en 2006. 

La logique aurait voulu que les deux actionnaires de référence - Marie-Christine Chaubet et Georges Colson - reprennent ensemble et en bonne intelligence le flambeau de l’entreprise à la mort du patriarche. Il n’en sera rien. 

Georges deviendra en 1991, à 53 ans, le PDG du groupe, puis Président du Directoire.
 
 

Neuf ans à la présidence du SNAV/Les Entreprises du Voyage

Le 20 avril 2005, il succède à César Balderacchi à la présidence du SNAV  (devenu les « Entreprises du Voyage »). 

Producteur, distributeur, hôtelier avec la chaîne des villages de vacances Framissima, autocariste, réceptif, ayant eu ses propres filiales dans les destinations les plus vendues par les agences de voyages, tous canaux confondus, Georges Colson a toute légitimité et expérience pour représenter les professionnels du voyage dans leur diversité. 

Sous sa présidence, l’accès au métier d’agent de voyages et la façon de l’exercer sont radicalement bouleversés. 

Rien ne sera plus comme avant avec la mise en place - au pas de course - de la loi du 22 juillet 2009, dite "loi Novelli". C’est la fin de l’exclusivité des agences de voyages et l’ouverture à la vente par d’autres secteurs d’activités. L’aptitude professionnelle est considérablement allégée. 

Durant ces années au SNAV, Georges fera face à une série de crises - dont le « Printemps arabe » - qui impacteront longtemps les professionnels du tourisme et des voyages.
 
 

Les turbulences d’une crise qui s’éternise 

Quelques semaines après son élection au SNAV, Georges Colson quittait FRAM, faisant valoir ses droits à la retraite.  

Au fil des ans, il avait accru son poids dans l’entreprise. 

Comme sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, il avait détenu 40% du capital de l’entreprise familiale (Air France en possédait 8,7%). 

Il sera choisi par les actionnaires pour présider le Conseil de Surveillance. A 75 ans, il quittait cette présidence pour prendre celle, opérationnelle, du Directoire. 

Fin 2011, comme beaucoup de professionnels du voyage, l’entreprise toulousaine est victime des conséquences d’une crise qui s’éternise. 

Le dernier grand voyagiste généraliste français indépendant se tourne vers les banquiers. Georges Colson se dit prêt à ouvrir le capital à d’autres partenaires. Il deviendra consultant pour FRAM, président des filiales marocaines.  Ce sera une période compliquée.
 
 

Fier de la notoriété de la marque FRAM

De toute cette vie dédiée à FRAM, il gardait la fierté. Il disait : « Je suis fier du développement, de la notoriété et de la place qu’a occupé FRAM sur le marché français. 

Quand j’ai commencé dans l’entreprise familiale, nous étions onze. Nous avons dépassé les quatre mille collaborateurs avec les filiales à l’étranger. Nous étions le troisième voyagiste après les deux majors européens implantés sur le marché français. Il y a de quoi être fier, non ? ».
 

Il gardait aussi en lui un souvenir douloureux… C’était le 4 janvier 2004. « Le matin en me réveillant, j’apprends le crash de Sharm el Sheik en Egypte, 148 victimes, 133 clients de FRAM et 13 membres d’équipage. 

Ce fut un choc et une épreuve terribles pour nous tous chez FRAM. C’est le moment de ma vie professionnelle où j’ai le plus souffert et qui me hante encore »
. Il m’en parlait encore récemment. 

Ces dernières années, Georges Colson siégeait avec enthousiasme au Bureau de l’Association des Seniors du Tourisme.  Il avait plein d’idées de sorties, de rencontres, de découvertes, qu’il organisait pour les adhérents dans sa chère Occitanie. 

Georges, ces dernières années, certains t’appelaient « le vieux lion ». Blessé, toujours tu combattais. Nous ne t’oublierons pas.

source : www.tourmag.com par Michèle SANI
 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 13 Mars 2022


L’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv a accueilli, ce dimanche, le vol inaugural de la ligne aérienne reliant les villes de Casablanca et Tel Aviv, opérée par la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) à raison de quatre vols hebdomadaires.


La RAM lance le vol inaugural reliant Casablanca à Tel-Aviv
Le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv, initialement prévu le 12 décembre 2021, a eu lieu ce dimanche à 9 heures GMT, affirme l'AFP qui cite une source aéroportuaire. 

Prévu le 12 décembre dernier mais reporté pour cause de Covid, ce vol marque une nouvelle étape du rapprochement bilatéral. Une délégation d'entrepreneurs marocains a embarqué à bord de l'avion, selon les médias. Quatre vols hebdomadaires sont programmés entre les aéroports Mohammed-V de Casablanca et Ben-Gourion de Tel Aviv. 

S'arrêtant à Casablanca devant un panneau publicitaire affichant la ligne directe avec Tel-Aviv, le chef du Bureau de liaison d'Israël au Maroc, David Govrin, n'a pas manqué de faire part de sa joie. « Il est réconfortant de voir une grande publicité sur un mur à Casablanca, pour le premier vol Royal Air Maroc vers Tel-Aviv. J'invite nos frères marocains à visiter Israël et à découvrir sa culture et à se tenir debout sur la grande place que le Maroc et les Marocains occupent dans le cœur des Israéliens », a-t-il tweeté récemment. 

Il convient de rappeler que le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv a été reporté en raison de la propagation rapide du variant Covid-19 Omicron. De son côté, Israël avait également suspendu l'entrée des ressortissants étrangers sur son territoire dans l'espoir de ralentir la propagation de ce variant.

source  lopinion.ma

La RAM lance le vol inaugural reliant Casablanca à Tel-Aviv

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 13 Mars 2022


Estimés à 15,5 MDH, les travaux à exécuter dans le cadre de cette première phase consistent en l’aménagement des ruelles, d’un terrain de sport, d’une esplanade et du dalot hydraulique du terrain de sport.


Corniche de Taghazout : la première tranche en phase de lancement
La première tranche des travaux d’aménagement de la promenade aménagée en front de mer sera prochainement lancée. Estimés à 15,5 MDH, les travaux à exécuter dans le cadre de cette première phase consistent, entre autres, en l’aménagement des ruelles, d’un terrain de sport, d’une esplanade et du dalot hydraulique du terrain de sport. Selon la Société de développement touristique Souss-Massa (SDR), qui a déjà lancé le marché, le délai d’exécution de la totalité des travaux et fournitures relatifs au marché, y compris le repliement des installations de chantier et la remise en état des terrains et des lieux, est fixé à 8 mois.

 

Cette nouvelle corniche de Taghazout s’étendra sur une longueur de trois kilomètres tout le long de la bande littorale du village. Mobilisant au total un investissement de l’ordre de 36 MDH, cette promenade sera un trait d’union entre la localité de Taghazout et la Nouvelle station touristique intégrée de Taghazout (NSTIT).

Actuellement, la corniche de Taghazout bay est limitée seulement à la zone d’emprise de cette station balnéaire. De ce fait, la corniche de Taghazout reliera l’actuelle promenade existante de la station balnéaire à la bande littorale du village, et ce, jusqu’à la plage de la source au nord de cette localité. Par conséquent, la création de cette extension/connexion de la corniche assurera une promenade en continuité linéaire au départ d’Aourir jusqu’au nord de Taghazout, en incluant les spots les plus renommés de surf au niveau de cette zone prisée par les amateurs des sports de glisse.

Les quotes-parts des  bailleurs de fonds

C’est à la base d’une convention tripartie paraphée en avril 2021 que le financement a été mobilisé pour la réalisation de cette corniche. A cet égard, la somme la plus conséquente a été allouée par le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Il s’agit d’une quote-part égale à 12 MDH mobilisée à travers le Département de la Pêche maritime. Pour leur part, les contributions du Conseil régional Souss-Massa et le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville ont mobilisé l’équivalent de 10 MDH chacun dans le cadre du financement de cette corniche alors que la commune de Taghazout a contribué à hauteur de 4 MDH.

D’autres partenaires font partie également des signataires de cette convention de partenariat pour faciliter son exécution, notamment la Chambre des pêches maritimes de l’Atlantique Centre d’Agadir, outre le ministère de l’Équipement pour la mobilisation du domaine maritime avec son appui technique, en particulier en ce qui concerne les ouvrages de protection et les digues. A cela s’ajoute, la Wilaya de la région Souss-Massa qui assure la présidence du comité de suivi de ce projet. Par ailleurs, c’est la Société de développement régional (SDR) du tourisme, faisant aussi partie des signataires, qui a été mandatée par la réalisation de la maîtrise d’ouvrage déléguée.

La SDR, maître d’ouvrage

Au total, le budget alloué à la SDR a été fixé à 1,8 MDH, sous forme de redevances de sa maîtrise d’ouvrage, soit 5% du montant total dédié à la réalisation de cette corniche. Dans le détail, c’est la SDR qui s’est déjà chargée, dans le cadre de sa mission, de la réalisation des études techniques du projet, ainsi que le suivi et l’évaluation de l’état d’avancement de cette corniche et ses différentes composantes. Sur ce dernier point, le projet de la corniche de Taghazout concerne aussi la mise à niveau de la partie basse du centre de Taghazout, l’aménagement d’espaces verts et l’éclairage public.

Le projet incluera aussi l’aménagement du village des pêcheurs avec une zone de stationnement des barques et la mise en place de 93 box pour le stockage des matériels et équipements des artisans pêcheurs locaux dans le cadre du point de débarquement de Taghazout. A cela s’ajoutent la réalisation d’une halle aux poissons et l’aménagement des toilettes publiques. A noter que les travaux d’assainissement ont été déjà réalisés au niveau de Taghazout et au nord du village.

 

Par ailleurs, la SDR assure désormais la mission d’aménageur-développeur au niveau de plusieurs zones touristiques. Tout d’abord, la zone d’Anchor Point à Taghazout et la zone d’Imsouane. Aménagée sur un terrain forestier au nord de Taghazout, l’aménagement de la 1ère tranche de la zone touristique d’Anchor Point a été confié, à hauteur de 21,2 MDH, par la SDR, à un groupement de sociétés. L’aménagement de la zone, qui nécessite au total un budget de 54 MDH, permettra la création de 670 lits via la réalisation de 4 surf lodges, 2 éco cabanes à location, 3 hôtels, 3 surf school & hôtels et un skate park hôtel.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO

 

Par Med Mohamed Rial le Lundi 7 Mars 2022


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