Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
La station de dessalement de Chtouka-Aït Baha qui vient d'entrer en service avec la livraison, récemment, des premiers volumes d'eau dessalée destinés à l'alimentation en eau potable du Grand Agadir, contribuera sans doute à réduire le stress hydrique et le manque accru des ressources en eau dans le bassin hydraulique du Souss.
Lancé en novembre 2017, cet ambitieux projet est le fruit de la mutualisation des efforts et des moyens entre le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), les partenaires institutionnels et professionnels, ainsi que les autorités au niveau régional et provincial.
D’un coût global de 4,41 milliards de DH, dont 2,35 milliards de DH pour la composante irrigation et 2,06 MMDH pour l’eau potable, ce chantier d’envergure, premier du genre en Afrique, se veut ainsi un une alternative pertinente pour endiguer l’inexorable déficit hydrique et offrir une nouvelle solution en matière de ressources en eau.
Ce projet a porté sur la réalisation d’ouvrages marins (deux conduites d’amenée de 1.100 ml de longueur chacune équipées de tours de prise et un émissaire de rejet de 660 ml de long avec diffuseur), et d’une station de dessalement et d’infrastructures d’irrigation (réservoir de stockage, 5 stations de pompage, adducteur principal 22 km et réseau de distribution 489 km).
Relaissée grâce à un partenariat public-privé, cette infrastructure hydraulique permettra la sécurisation de l’irrigation de 15.000 ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine et profitera à 1.500 exploitations agricoles.
Ces installations d’envergure permettront également à terme de produire 400.000 m³/jour d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, contribuant ainsi à la préservation de l’activité agricole dans la région, notamment les cultures à haute valeur ajoutée.
Ce projet va de pair avec les objectifs du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027, lancé par SM le Roi Mohammed VI, pour une enveloppe de 115,4MMDH et qui vise notamment, l’accélération des investissements dans le secteur de l’eau pour renforcer l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation ainsi que la résilience de face aux aléas et dérèglements climatiques.
Ce grand chantier, a pour principaux objectifs l’alimentation en eau potable du grand Agadir du fait de l’insuffisance de l’offre des ressources conventionnelles, et la sauvegarde de la nappe phréatique (déficit annuel des ressources souterraines estimé à 90 millions de m3).
Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de l’Agriculture à Souss-Massa, Noureddine Kessa, a indiqué que cette station est de nature à répondre d’une manière efficace à la problématique du stress hydrique à Souss-Massa, notant qu’il s’agit d’un projet de grande envergure sur la plan national et continental qui contribuera à améliorer davantage les ressources en eau dans toute la région qui souffre du manque de précipitations et de la baisse des retenues des barrages dont le taux de remplissage ne dépasse pas 14%.
Fruit d’efforts inlassables et d’actions louables initiés par plusieurs partenaires, cette station permettra de produire d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, s’est félicité M.Kessa, ajoutant que cette installation hydraulique profitera aux exploitations agricoles notamment celles dédiées à la culture des agrumes .
Chtouka-Aït Baha assure plus de 65 % de la production nationale des agrumes et 85 % des exportations nationales de ce fruit outre l’approvisionnement permanent du marché interne tout au long de l’année, a fait savoir M.Kessa, passant en revue les aspects positifs de la réalisation de cette station sur les plans économique, social et environnemental .
Ainsi, la station de dessalement de Chtouka-Aït Baha s’impose désormais, en tant que solution efficace et pertinente pour répondre aux besoins en eau à Souss-Massa. Cette stratégie est amenée à se développer davantage à la faveur de nouveaux chantiers similaires dans d’autres régions du Royaume.
source : MAP
Le téléphérique d'Agadir est un projet exceptionnel dans le cadre de l'investissement touristique au Maroc. IL est le premier du genre dans une station balnéaire.
D’un coût total de 40 millions de dirhams, le téléphérique d’Agadir porte sur deux lignes, lesquelles relieront la Kasbah d’Agadir Oufella au projet touristique « Dania Land » sur une distance de 1 700 mètres linéaires.
La première ligne sera dotée de 30 cabines dont 4 VIP tandis que la seconde ligne comprend 18 cabines.
La mise en service de ces deux lignes est prévue début juillet 2022.
Ces lignes relieront en moins de six minutes le port de Tildi et le site patrimonial le plus emblématique d’Agadir, la Kasbah d’Agadir Oufella.
La finalité, c’est que le téléphérique d’Agadir pourra transporter 1 000 personnes par heure et générer 1 000 emplois directs.
La livraison des cabines du projet est déjà effective.
Ce sont de cabines de qualité supérieure, de la dernière génération de téléphériques construits par l'autrichien Doppelmayer, leader mondial du transport par câbles( à la fois développeur et fournisseur). HJ Aziz Hwayss , n'a pas hésité un instant à aller cher le meilleur dans le domaine. Bravo.
Le téléphérique d’Agadir sera doté de la technologie D-line. Celle-ci assure un confort optimal aux passagers, un fonctionnement silencieux, une maintenance simple et rapide.
La mise en service de ce moyen de transport coïncidera avec la fin des travaux de la Kasbah, en cours de réhabilitation.
La Kasbah est un site de promontoire exceptionnel surplombant le port.
Il a été classé monument historique par deux Dahirs, celui du 30 juillet 1932 et celui du 23 mars 1944.
Les travaux en cours pour la réalisation de la station d'arrivée et de départ avancent bien. ILs sont réalisés par une équipe d'experts internationaux, des européens notamment, qui suivent à la lettre les normes de sécurités , de construction dans le milieu parasismique.
Bah Tierno, directeur du bureau de contrôle Sectob , basé à Agadir, confirme que les normes Maroc RPS 2011, constituent les normes para sismiques suivis contrôlés à chaque étappe du chantier, qui fait que tous les experts sont bien confiants dans la réalisation technique de ce chantier le premier du genre au Maroc.
Selon TUI, le premier voyagiste mondial, les réservations pour cet été seront proches de celles d'avant Covid. La société de voyages anglo-allemande pensait que l'apparition du variant Omicron affecterait son chiffre d'affaires sur une longue période, finalement, elle s'est montrée optimiste en révélant que ses réservations pour la saison estivale représentaient déjà 72% de celles enregistrées lors de l'été 2019.TUI a transporté 2,3 millions de passagers en vacances au cours du dernier trimestre de 2021, contre 3,6 millions au cours de la période comparable en 2020.
Dans un tweet publié sur le compte du groupe, le PDG Frtiz Joussen a dit s'attendre à un "bon été 2022" ajoutant que "Le chemin vers la sortie de la pandémie semblait de plus en plus clair et la demande de voyages élevée sur tous les marchés".
C'est un nouveau souffle pour TUI, très impacté par les interruptions du transports aérien pendant plusieurs périodes depuis le début de la crise. Pour l'instant, le budget voyage aurait augmenté avec des touristes optant pour des hôtes plus luxueux et des escapades longs courriers. Et ce malgré une hausse du prix des vacances de presque 22% par rapport à 2021. Parmi les destinations très populaires, le dirigeant évoque les Caraïbes ou les îles du Cap-Vert.
Par Camille Pauvarel & Euronews