Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
L’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv a accueilli, ce dimanche, le vol inaugural de la ligne aérienne reliant les villes de Casablanca et Tel Aviv, opérée par la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) à raison de quatre vols hebdomadaires.
Prévu le 12 décembre dernier mais reporté pour cause de Covid, ce vol marque une nouvelle étape du rapprochement bilatéral. Une délégation d'entrepreneurs marocains a embarqué à bord de l'avion, selon les médias. Quatre vols hebdomadaires sont programmés entre les aéroports Mohammed-V de Casablanca et Ben-Gourion de Tel Aviv.
S'arrêtant à Casablanca devant un panneau publicitaire affichant la ligne directe avec Tel-Aviv, le chef du Bureau de liaison d'Israël au Maroc, David Govrin, n'a pas manqué de faire part de sa joie. « Il est réconfortant de voir une grande publicité sur un mur à Casablanca, pour le premier vol Royal Air Maroc vers Tel-Aviv. J'invite nos frères marocains à visiter Israël et à découvrir sa culture et à se tenir debout sur la grande place que le Maroc et les Marocains occupent dans le cœur des Israéliens », a-t-il tweeté récemment.
Il convient de rappeler que le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv a été reporté en raison de la propagation rapide du variant Covid-19 Omicron. De son côté, Israël avait également suspendu l'entrée des ressortissants étrangers sur son territoire dans l'espoir de ralentir la propagation de ce variant.
source lopinion.ma
Estimés à 15,5 MDH, les travaux à exécuter dans le cadre de cette première phase consistent en l’aménagement des ruelles, d’un terrain de sport, d’une esplanade et du dalot hydraulique du terrain de sport.
Cette nouvelle corniche de Taghazout s’étendra sur une longueur de trois kilomètres tout le long de la bande littorale du village. Mobilisant au total un investissement de l’ordre de 36 MDH, cette promenade sera un trait d’union entre la localité de Taghazout et la Nouvelle station touristique intégrée de Taghazout (NSTIT).
Actuellement, la corniche de Taghazout bay est limitée seulement à la zone d’emprise de cette station balnéaire. De ce fait, la corniche de Taghazout reliera l’actuelle promenade existante de la station balnéaire à la bande littorale du village, et ce, jusqu’à la plage de la source au nord de cette localité. Par conséquent, la création de cette extension/connexion de la corniche assurera une promenade en continuité linéaire au départ d’Aourir jusqu’au nord de Taghazout, en incluant les spots les plus renommés de surf au niveau de cette zone prisée par les amateurs des sports de glisse.
Les quotes-parts des bailleurs de fonds
C’est à la base d’une convention tripartie paraphée en avril 2021 que le financement a été mobilisé pour la réalisation de cette corniche. A cet égard, la somme la plus conséquente a été allouée par le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Il s’agit d’une quote-part égale à 12 MDH mobilisée à travers le Département de la Pêche maritime. Pour leur part, les contributions du Conseil régional Souss-Massa et le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville ont mobilisé l’équivalent de 10 MDH chacun dans le cadre du financement de cette corniche alors que la commune de Taghazout a contribué à hauteur de 4 MDH.
D’autres partenaires font partie également des signataires de cette convention de partenariat pour faciliter son exécution, notamment la Chambre des pêches maritimes de l’Atlantique Centre d’Agadir, outre le ministère de l’Équipement pour la mobilisation du domaine maritime avec son appui technique, en particulier en ce qui concerne les ouvrages de protection et les digues. A cela s’ajoute, la Wilaya de la région Souss-Massa qui assure la présidence du comité de suivi de ce projet. Par ailleurs, c’est la Société de développement régional (SDR) du tourisme, faisant aussi partie des signataires, qui a été mandatée par la réalisation de la maîtrise d’ouvrage déléguée.
La SDR, maître d’ouvrage
Au total, le budget alloué à la SDR a été fixé à 1,8 MDH, sous forme de redevances de sa maîtrise d’ouvrage, soit 5% du montant total dédié à la réalisation de cette corniche. Dans le détail, c’est la SDR qui s’est déjà chargée, dans le cadre de sa mission, de la réalisation des études techniques du projet, ainsi que le suivi et l’évaluation de l’état d’avancement de cette corniche et ses différentes composantes. Sur ce dernier point, le projet de la corniche de Taghazout concerne aussi la mise à niveau de la partie basse du centre de Taghazout, l’aménagement d’espaces verts et l’éclairage public.
Le projet incluera aussi l’aménagement du village des pêcheurs avec une zone de stationnement des barques et la mise en place de 93 box pour le stockage des matériels et équipements des artisans pêcheurs locaux dans le cadre du point de débarquement de Taghazout. A cela s’ajoutent la réalisation d’une halle aux poissons et l’aménagement des toilettes publiques. A noter que les travaux d’assainissement ont été déjà réalisés au niveau de Taghazout et au nord du village.
Par ailleurs, la SDR assure désormais la mission d’aménageur-développeur au niveau de plusieurs zones touristiques. Tout d’abord, la zone d’Anchor Point à Taghazout et la zone d’Imsouane. Aménagée sur un terrain forestier au nord de Taghazout, l’aménagement de la 1ère tranche de la zone touristique d’Anchor Point a été confié, à hauteur de 21,2 MDH, par la SDR, à un groupement de sociétés. L’aménagement de la zone, qui nécessite au total un budget de 54 MDH, permettra la création de 670 lits via la réalisation de 4 surf lodges, 2 éco cabanes à location, 3 hôtels, 3 surf school & hôtels et un skate park hôtel.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
La « Voie Royale des Oasis », la « Chaine du Jbel Bani », le « Territoire Soutenable du Géoparc du Jbel Bani » (TSGJB) peuvent s’enorgueillir une nouvelle fois des initiatives des tutelles et collectivités territoriales de la Province de Tata, de prendre au sérieux les atouts culturels et patrimoniaux géologiques confortant l’idée de ce territoire en tant que Paradis des Géologues, comme de celui des photographes !
qui ne peuvent qu’être associés à ces efforts de communications
Ces derniers animés par de jeunes Tataouis mettent ainsi en valeur au Top Mondial l’ensemble de ces atouts référents des sciences de la terre et des sciences humaines avec les publications de ces multitudes d’atouts patrimoniaux culturels matériels comme immatériels avec reportages, photothèque, vidéothèque, publications des chercheurs enseignants universitaires nationaux comme internationaux.
C’est ainsi qu’avec nos adhérents, nos comités, nos partenaires tous azimuts nationaux comme internationaux, par nos volontés d’un développement territorial Géo agro éco touristique, nous ne pouvons qu’être en phase avec cette fois ci la Collectivité Territoriale de Kasbah Sidi Abdullah Ben MBark qui, sous l’impulsion du Ministère de la Culture a pris l’initiative d’ouvrir ce 2 Mars un Musée des Gravures Rupestres, Culturel et Géologique à Tagadirte – Akka.
Ce musée, par une architecture vernaculaire intégrée vient se rajouter aux réalisations du Musée des anciens combattants de Tata et de celle du Complexe socio Culturel d’Ait Ouabli, confortant ainsi avec la richesse archéologique de la Province de Tata un ensemble d’atouts éco touristiques répondant parfaitement aux demandes internationales en cette période Post Pandémique.
En cela nous ne pouvons que remercier tutelle locale et l’enseignant chercheur Ibrahim Jayid qui a particulièrement contribué à cette réalisation.
Par Patrick SIMON Président AMDGJB Association Marocaine de Développement du Géoparc Jbel Bani (AMDGJB)
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