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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Après le lancement d’un plan d’urgence de 2 milliards de dirhams pour le tourisme, dont un milliard de dirhams de subventions pour mettre à niveau l’hôtellerie, Médias24 revient sur les critères d’attribution. Une source autorisée nous confie que les dossiers devraient être traités, au plus tard, fin avril.


Hôtellerie  Comment seront sélectionnés les hôtels bénéficiaires du milliard de dirhams de subventions
Un mois après l’annonce d’un plan d’urgence gouvernemental de soutien au secteur (https://medias24.com/2022/01/18/tourisme-ammor-lance-un- plan-durgence-de-2-mmdh/) d’un montant de 2 milliards de dirhams, une source en charge du déploiement du dispositif d’aide aux hôteliers, qui vont bénéficier d’un milliard de dirhams de subventions de l’État, nous a révélé les conditions de distribution de ce budget. L’objectif visé est de soutenir l’effort d’investissement (entretien, rénovation, formation...) des hôtels souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l’activité, après la récente réouverture des frontières. 

 
Une subvention plafonnée à 10 millions de dirhams par hôtelier
Selon notre interlocuteur, cette subvention, qui pourra être octroyée à tous les hôteliers qui en feront la demande, que leurs établissements soient ouverts ou fermés, correspondra au maximum à 10% du chiffre d’affaires réalisé en 2019, et sera plafonnée à 10 millions de DH. 
 
« Une fois que les appels à manifestation d’intérêt seront lancés au niveau local, en partenariat avec la Fédération nationale des hôteliers du Maroc (FNHM), les hôteliers pourront déposer un dossier de candidature qui devra respecter plusieurs critères d’éligibilité, qui dépendent du classement de l’hôtel (tous les hôtels classés à savoir les 1, 2, 3, 4, 5 étoiles, palaces, gîtes, auberges, maisons d’hôtes).
Ainsi, une centaine d’opérateurs se sont réunis la semaine dernière avec les autorités de tutelle pour discuter des critères de hiérarchisation, dont le premier oblige chaque hôtelier à adresser une demande de subvention.
Une aide destinée à améliorer la qualité de l’offre et des services
Après avoir satisfait à cette condition, les demandeurs seront classés par typologie d’hôtel, avant d’effectuer des comparaisons.
Des commissions locales et centrales vont étudier chaque dossier comportant une amélioration de l’offre d’hébergement, via une meilleure qualité des équipements, de l’esthétique, de la sécurité, y compris de l’efficience énergétique encouragée par le ministère de tutelle (financement de panneaux solaires...).
Avec une clientèle internationale qui est de plus en plus intéressée par ces questions, la relance se doit d’intégrer des produits durables écologiques, nous explique notre interlocuteur, en ajoutant que l’attribution des subventions dépendra également de l’amélioration de la qualité de service de l’hôtel.
En effet, la relance passera par d’autres critères tout aussi importants comme la transformation digitale, la mise à niveau aux normes internationales des hôteliers, la formation du personnel... Autant de critères dûment approuvés par les opérateurs dans un cadre hiérarchisé de leur dossier de candidature.
La majorité des demandes seront satisfaites au mois d’avril
Selon notre interlocuteur, ce plan d’urgence, réservé à l’ensemble du parc hôtelier marocain (4.200 unités), sera opérationnel dans quinze jours, dès que les appels à manifestation d’intérêt seront lancés.
Sachant que la convention avec le ministère des Finances a été signée, et que le processus de demande a été digitalisé, chaque dossier bénéficiera d’une traçabilité qui permettre de le traiter très rapidement.
« L’objectif des autorités est de recevoir l’ensemble des demandes au plus tard à la fin du mois de mars. Tout dépendra du nombre déposé mais, a priori, la majorité des demandes seront traitées fin avril au plus tard. »
Un dispositif financier accompagné d’exonérations et de report de cotisations
Afin d’accélérer le processus et de permettre de s’inscrire rapidement dans la relance, chaque dossier accepté permettra de recevoir dans un premier temps 50% de la subvention, qui sera débloquée en deux tranches.
De plus, les autres mécanismes mis en place dans le cadre du plan d’urgence (exonération de la taxe professionnelle, report des cotisations de la CNSS...) vont permettre d’apporter de nouveaux fonds propres à l’hôtelier ; il pourra ainsi rebondir et relancer le poste des investissements.
« Contrairement à d’autres pays comme la France qui ont mis en place des aides sous forme de prêts, le Maroc a alloué des dons aux hôteliers pour soulager leur trésorerie et limiter leur endettement, afin de leur permettre de redémarrer leur activité dans de bonnes conditions avant la saison estivale », conclut notre source, selon laquelle l’aide d’un milliard de dirhams sera entièrement octroyée, au plus tard, en mai prochain.
Les quatre autres mesures du plan d’urgence
Rappelons que dans le cadre de son plan d’urgence de 2 MMDH, le gouvernement a adopté en dehors de la subvention réservée aux hôteliers, quatre autres mesures (https://medias24.com/2022/01/20/tourisme-les-mecanismes-de-deploiement-des-5- mesures-du-plan-durgence/) qui coûteront aussi un milliard de dirhams :
– Le prolongement du versement de l’indemnité forfaitaire de 2.000 DH, durant le premier trimestre 2022, à l’ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques et les restaurants classés.
– Le report des charges dues à la CNSS pendant six mois pour ces mêmes employés.
– L’établissement d’un moratoire relatif aux échéances bancaires sur une durée pouvant aller jusqu’à un an, pour les hôteliers et les transporteurs touristiques. Les intérêts intercalaires seront pris en charge par l’État pour une période équivalente aux mois de non-activité en 2021, ainsi que durant le premier trimestre 2022.
– La prise en charge par l’État de la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021.
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 Source : Medias24.com  parSamir Ouadghiripage4image13144 page4image13304

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 17 Février 2022


Dans une note adressée aux déléguées régionaux et provinciaux, datée du mardi 15 février 2022, dont Le360 détient une copie, le ministère du Tourisme dévoile les modalités de mise en œuvre du plan de sauvetage du secteur pour lequel le gouvernement a mobilisé 2 milliards de dirhams. Les détails.


Tourisme  Voici le détail des modalités du plan Ammor pour le sauvetage du secteur

Le mardi 18 janvier 2021, le gouvernement a approuvé un plan d'urgence pour le soutien de la relance du secteur du tourisme, d’un montant de 2 milliards de dirhams.


Une convention tripartite a déjà été signée par le gouvernement, la CNSS et la Confédération nationale du tourisme ( CNT) pour permettre à l'ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques, les restaurants classés et les guides touristiques de bénéficier du prolongement du versement de l'indemnité forfaitaire de 2.000 dirhams durant le premier trimestre 2022 et du report des charges dues à la CNSS pendant 6 mois.

 

Le plan Ammor prévoit trois autres mécanismes dont voici les détails.

 

Appui de l'Etat pour la mise à niveau des établissements d'hébergement touristique

L'objectif de cette aide est de soutenir financièrement les établissements d’hébergement touristique (EHT) souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l'activité suite au retour aux conditions normales d'exploitation.

 

L'appui de l'Etat pour la mise à niveau cible l'ensemble des établissements d'hébergement touristique, au sens de la réglementation en vigueur, nécessitant un appui afin d'améliorer

- la qualité de leurs offres (la rénovation totale ou partielle de l'EHT, l'entretien des équipements et espaces de l'EHT);

- la qualité des services offertes (la transformation digitale, la mise aux normes, les charges de structure et la formation).

 

La subvention est octroyée à hauteur maximale de 10% du chiffre d'affaires (CA) réalisé par l'établissement concerné au titre de l'année 2019, plafonnée à 10 millions de dirhams.

 

Le déploiement de cette mesure d'appui aux EHT est confié à la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT). Des appels à manifestation d'intérêt (AMI) seront lancés pour le choix des EHT souhaitant bénéficier de l'appui de l'Etat.

 

Ces AMI préciseront la nature des projets pouvant être éligibles à l'appui de l'Etat, les critères de sélection des candidats, ainsi que les délais de présentation des candidatures.

 

  

Sur la base de ces AMI, les EHT intéressés présenteront leurs dossiers de demande d'appui à la délégation du tourisme concernée qui en fait l'instruction avant de les soumettre à la SMIT pour traitement et liquidation suivant un processus bien définis.

 

 Mise en place d'un moratoire au titre des crédits bancaires accordés aux EHT, des entreprises ayant des activités réglementées sous la tutelle du ministère en charge du Tourisme (agences de voyages et restaurants classés) et les entreprises de transport touristique (ETT)

Cette mesure vise à soulager la trésorerie des entreprises touristiques mises en difficulté et leur permettre d'optimiser l'utilisation de leur liquidité pour une relance rapide de l'activité.

 

Les banques, dans le cadre de ce mécanisme, accordent au profit des établissements d'hébergement touristique au sens de la réglementation en vigueur, des entreprises de transport touristique conformes aux clauses du cahier des charges relatif à l'exercice de l'activité du transport touristique (agences de voyages et restaurants classés), un moratoire relatif aux échéances de crédits bancaires moyen et long termes (y compris Damane Oxygène amortissable, Damane relance et Damane relance hôtellerie) pour une durée pouvant aller jusqu'à un an du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022. Les échéances reportées sont décalées à la fin de la durée du crédit initialement arrêtée.

 

Les intérêts intercalaires liés à ce report sont pris en charge par l'Etat à hauteur de 9,5 mois.

 

 

Les intéressés, ayant contracté des crédits avant le 31 janvier 2022 et ne détenant pas de crédit bancaire déclassé en «compromis» au 29 février 2020, doivent présenter une demande écrite auprès de leurs banques respectives pour bénéficier du présent protocole avant le 31 mars 2022.

 

Les délégations du tourisme sont appelées à assister les EHT dans le cadre de leur demande d'appui pour bénéficier de ce mécanisme.

 

Prise en charge par l'Etat de la taxe professionnelle des établissements d'hébergement touristique

L'objectif de cet appui est de prendre en charge certaines créances fiscales représentant une trésorerie future pour les établissements d'hébergement touristique afin de les accompagner durant cette phase sensible et les préparer à la reprise. L'Etat prévoit, dans le cadre de ce mécanisme, de prendre en charge les créances relatives à la taxe professionnelle, émises au titre des exercices d'imposition 2021 et 2022, non réglées et dues.

 

Les EHT souhaitant bénéficier de la prise en charge de la taxe professionnelle doivent formuler la demande avant le 31 mars 2022 auprès des associations régionales de l'industrie hôtelière.

 

Les délégations du tourisme sont amenées à assister les EHT dans le cadre de leur demande d'appui pour bénéficier de cette subvention. Les délégations sont aussi appelées à s'assurer de la véracité des informations contenues dans les différentes demandes et états de synthèse communiqués par les professionnels relevant de leur compétence.

 

«Ces dispositifs visent à soutenir les entreprises fragilisées en raison de la baisse de leur activité en ce contexte conjoncturel exceptionnel et prévoient le renforcement des fonds propres de certaines entreprises touristiques pour soulager les tensions de la trésorerie», précise le ministère dans sa note.

 

Et d’ajouter que «le but étant de soutenir l'effort des professionnels pour maintenir les emplois, préserver l'outil de production et favoriser un redémarrage rapide de l'activité sans que ces derniers ne soient handicapés par les difficultés du passif cumulées pendant des périodes de non-activité».


Source : https://m.le360.ma//economie par  Ayoub Khattabi 


Par Med Mohamed Rial le Mercredi 16 Février 2022


La France classera le Maroc en zone verte à partir du mercredi 16 février, apprend Médias24 auprès d'une source officielle française. Voici les nouvelles conditions qui devront être respectées par les voyageurs marocains à destination de la France.


Voyages   La France classera le Maroc en zone « verte » à partir du 16 février
A partir du 16 février 2022, le Royaume sera classé en zone ‘verte’ par les autorités françaises, nous apprend une source officielle française. 

 
Les pays verts sont les pays ou territoires connaissant une circulation négligeable ou modérée du Covid, en l’absence de variant préoccupant émergent, d’après le ministère français de l’Intérieur.
Le Maroc va ainsi rejoindre les pays de l’espace européen : États membres de l’Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Suisse et Vatican ; ainsi que les pays et territoires suivants : Arabie Saoudite, Bahreïn, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Honduras, Hong-Kong, Indonésie, Japon, Koweït, Nouvelle-Zélande, Qatar, Rwanda, Sénégal, Taïwan et Vanuatu.
Ce reclassement en zone ‘verte’ implique un assouplissement des conditions d’entrée en France à partir du Maroc.
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Pour les personnes vaccinées : seule la preuve d’une vaccination complète est nécessaire, en
plus des documents habituellement requis (exemple : passeport, visa). Rappelons que les vaccins acceptés sur le territoire français sont :
Pfizer/BioNTech/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca, Vaxzevria, Covishield et Janssen. Les personnes ayant reçu un vaccin Sinopharm doivent effectuer une troisième dose Pfizer ou Moderna.
Pour les personnes non vaccinées : le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures ou d’un test antigénique de moins de 48 heures, ou bien un certificat de rétablissement, en plus des documents habituellement requis (exemple : passeport, visa).
Pour quitter la France vers un pays vert, les voyageurs doivent respecter les mesures en vigueur dans le pays de destination.
 
Source : ministère de l’Intérieur français
Pour entrer au Maroc, les voyageurs doivent présenter :
Un passeport vaccinal Covid-19 ;
Le résultat négatif d’un test PCR de moins de 48 heures (délai entre prélèvement et enregistrement) ;




Une fiche sanitaire du passager,
à télécharger en ligne avant embarquement 
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dûment renseignée, notamment l’adresse du passager et deux numéros de téléphone permettant de le localiser en cas de besoin, pendant les dix jours qui suivent son arrivée sur le territoire national.
À l’arrivée, ils doivent se soumettre à :

Un test antigénique rapide systématique au niveau des points d’entrée, et des prélèvements aléatoires pour des tests PCR aléatoires.
– En cas de négativité du test antigénique rapide : rien à signaler.
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– En cas de positivité du test antigénique rapide :
* Si la personne est asymptomatique ou présente un tableau bénin : traitement en auto-isolement à domicile, ou à l’hôtel s’il s’agit d’un touriste, selon le protocole national en vigueur ;
* Si la personne présente une symptomatologie modérée : prise en charge en milieu hospitalier, public ou privé, selon le protocole national en vigueur.
Pour ce qui est des enfants :
Aucune condition d’accès n’est appliquée pour les moins de 6 ans.
Pour ceux
âgés de 6 ans et moins de 18 ans : la seule condition d’accès est la présentation d’un test PCR négatif datant de moins de 48 heures, en plus d’un test antigénique rapide à l’arrivée. 

source : mediadia24.com

Par Med Mohamed Rial le Mardi 15 Février 2022


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