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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


C’EST EN PRÉSENCE D’UNE ASSEMBLÉE RESTREINTE, HIER VENDREDI 10 DÉCEMBRE, QUE LE PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL SOUSS MASSA, KARIM ACHENGLI A REÇU DES MAINS D’HÉLÈNE LE GAL, AMBASSADRICE DE FRANCE AU MAROC, L’INSIGNE DE CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE FRANÇAIS. C’ÉTAIT EN LA RÉSIDENCE DE MME MARIE-ANNE COURRIAN, CONSULE GÉNÉRALE DE FRANCE À AGADIR.


Souss Massa : Karim Achengli reçoit l’insigne de Chevalier de l’ordre national du mérite français
M. Achengli est décoré de cette haute distinction par Emmanuel Macron, Président de la République française, en reconnaissance de ses multiples marques d’amitié manifestées à la France, a souligné la diplomate lors de la cérémonie. Madame Le Gal a rappelé dans ce cadre l’implication de M. Achengli dans le développement des échanges économiques et culturels entre la France et le Maroc.

  Elle a aussi notamment loué l’appui apporté à titre privé par Karim Achengli aux compatriotes français lors de la fermeture des frontières l’année dernière dans le contexte de la crise sanitaire. Alors qu’il était auparavant président  de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Région Souss-Massa, il avait également fait de la diplomatie économique un de ses chevaux de bataille.

 

Très ému par la consécration, le président du Conseil régional  Souss Massa s’est dit très honoré de la distinction reçue. Il s’est engagé à poursuivre ses efforts en faveur de la coopération décentralisée entre le Souss Massa et les régions partenaires françaises.

Pour rappel, M. Karim Achengli est né en 1971. Membre du parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), il a été élu, à l’unanimité, président du Conseil de la région Souss-Massa, en obtenant les 57 voix que compte le Conseil. Rappelons que, le RNI est arrivé en tête des élections régionales du 08 septembre en décrochant 23 sièges du Conseil de la région.

Soulignons qu’après des études supérieures à Paris où il a décroché une licence en droit et commerce international ainsi qu’un master en commerce,  le nouveau président du Conseil de la région de Souss Massa a commencé sa carrière professionnelle dans une banque, avant de se lancer dans les affaires. Dans les milieux économiques, il est notamment connu dans les secteurs de l’automobile, l’industrie agroalimentaire et le BTP. Il est aussi très impliqué dans les milieux associatifs et le monde caritatif.


https://www.lavieeco.com/  Par Malika Alami

Souss Massa : Karim Achengli reçoit l’insigne de Chevalier de l’ordre national du mérite français

Depuis l’annonce de la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Maroc, 7 hôtels et villages de vacances ont fermés leurs portes à la destination Agadir portant la capacité fermée à plus de 12.000 lits dans la station balnéaire. Détails.
La fermeture des frontières aériennes et maritimes au Maroc n’a pas laissé d’autre choix aux professionnels du tourisme de la destination Agadir que de fermer leurs établissements


Agadir/tourisme : les grands hôtels ferment leurs portes: une capacité de 1200 lits
 

   Depuis l’annonce de la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Maroc, 7 hôtels et villages de vacances ont fermés leurs portes à la destination Agadir portant la capacité fermée à plus de 12.000 lits dans la station balnéaire. Détails.

La fermeture des frontières aériennes et maritimes au Maroc n’a pas laissé d’autre choix aux professionnels du tourisme de la destination Agadir que de fermer leurs établissements.

  Dans ce sens, depuis l’annonce du Comité interministériel de suivi du Covid-19, le 28 novembre 2021, de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, la liste des fermetures à la destination Agadir commencent à s’élargir. Pour rappel, cette suspension avait fixé une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59, en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19 – Omicron.
   
  Dans le détail, sur 104 unités touristiques que comptent la destination Agadir, près de 27 unités ont déjà fermé leurs portes dont 7 hôtels et villages de vacances depuis les 4 et 5 décembre 2021. Totalisant près de 5.316 lits, soit 2.777 chambres, ces établissements, classés 5 et 4 étoiles, représentent une grande partie de la capacité commercialisable de la destination située en front de mer.

   
Elle enregistre le taux d’occupation le plus important au niveau de la destination. Sur 34.613 lits, ces récentes fermetures, à la destination Agadir, représentent plus de 15,36 % de la capacité totale de la station balnéaire. De ce fait, elle s’ajoute aux 27 établissements déjà fermés en raison de plusieurs facteurs, notamment la suspension des vols et le manque de visibilité par rapport au contexte pandémique. À cela s’ajoutent d’autres raisons liés à des facteurs administratifs, la mise en vente, le redressement judiciaire et les fermetures définitives, en plus de la réalisation des opérations de rénovation.

Plus de fête de fin d’année !

  
En somme, l’ensemble de ces fermetures s’élève à plus de 12.000 lits, soit plus de 36% de la capacité totale de la destination selon les chiffres de l’Association de l’industrie hôtelière d’Agadir (AIHA). Bien entendu, même pour les établissements d’hébergement classés qui continuent d’ouvrir leurs portes, le taux d’occupation tourne à un niveau très bas, à cause de la suspension des vols. Aujourd’hui, trois marchés prioritaires pour la destination Maroc en général, et Agadir en particulier, sont désormais fermés durant cette saison d’hiver. Il s’agit de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

   D’autres marchés ont subi le même sort, notamment ceux de Russie, des Pays-Bas et de la Belgique. Dans ce contexte inédit où les professionnels font grise mine, la destination hivernale d’Agadir, qui se positionne durant cette période sur les flux étrangers, peut uniquement tabler sur le marché national. Ce dernier, rappelons-le, est marqué par sa saisonnalité touristique essentiellement pendant la période estivale et les vacances scolaires. Par conséquent, l’espoir de limiter les retombées néfastes de la pandémie, grâce à la période de fin d’année, a été anéanti par les récentes mesures de fermeture à cause du variant Omicron, surtout, les commandes et le taux de remplissage réalisés durant les fêtes de Noël et le réveillon de la Saint-Sylvestre.

  

Les recettes touristiques dégringolent

En chiffres, la destination Agadir tourne actuellement à moins de 15 % de taux remplissage cumulé durant les neuf premiers mois de l’année 2021. Une situation qui risque de s’aggraver avec le manque de visibilité qui plane encore sur le secteur. Ce manque de visibilité se traduit essentiellement par des réouvertures et des fermetures d’établissements. Déjà, au niveau d’Agadir, la destination a perdu presque 1/3 de sa capacité litière avec 3.000 lits fermés définitivement et près de 6.000 lits qui sont toujours fermés à aujourd’hui et c’est autant en perte d’emplois. Sans oublier les grandes difficultés financières chez les professionnels, toutes filières confondues, avec des charges qui s’accumulent depuis plus de 21 mois en attendant les modalités d’application de l’indemnité forfaitaire.

  
Dans sens, la crise sanitaire, qui enregistre sa deuxième année consécutive, a ramené la destination Agadir à son niveau de 1982 (lors de la première guerre du Golfe). Côté recettes, sur 6 MMDH de chiffre d’affaires annuel généré par la première station balnéaire du Royaume, la destination a perdu, rien qu’en 2020, plus de 4,35 MMDH contre 1,5 MMDH à peine de recettes durant la même année, soit pire qu’en 1982 où la destination a généré près de 1,92 MMDH. Autrement dit, un manque d’environ 4 millions de nuitées, en attendant les chiffres de l’année 2021, contre seulement 1,4 million, soit une année aussi désastreuse que 1982. Selon le CRT d’Agadir Souss-Massa, la destination a perdu 859.568 arrivées touristiques en 2020, en comparaison avec 2019.

source : Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


Par Med Mohamed Rial le Samedi 11 Décembre 2021


Après la décision du Royaume de prolonger la suspension des liaisons aériennes, le secteur touristique, touché de plein fouet par la crise, désespère de voir le bout du tunnel.

À l’issue du conseil de gouvernement qui s’est tenu le 9 décembre, le Maroc a annoncé la prorogation de la fermeture des frontières, entrée en vigueur le 29 novembre et prévue initialement jusqu’au 12 décembre. « Tous les vols vers et depuis le Maroc sont donc suspendus du 9 décembre jusqu’au 31 décembre minimum », a précisé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).


Maroc : le maintien de la fermeture des frontières inquiète les opérateurs du tourisme

À l’issue du conseil de gouvernement qui s’est tenu le 9 décembre, le Maroc a annoncé la prorogation de la fermeture des frontières, entrée en vigueur le 29 novembre et prévue initialement jusqu’au 12 décembre. « Tous les vols vers et depuis le Maroc sont donc suspendus du 9 décembre jusqu’au 31 décembre minimum », a précisé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Depuis plusieurs mois, les professionnels du tourisme réclamaient des mesures d’ampleur pour faire face à la crise liée au Covid-19. Un communiqué de la FNTT faisait état d’une « incapacité du gouvernement à prendre des mesures pour sortir le secteur du transport touristique de la crise », ainsi que d’une « absence de réponse aux demandes de la fédération d’ouvrir la porte au dialogue pour étudier la crise et les solutions possibles ».

  Pourtant, avant la pandémie, le tourisme avait le vent en poupe. En 2019, le nombre d’entrées sur le territoire avait crû de 5,2 %, mais la crise du coronavirus est venue bousculer un secteur en pleine expansion. Pour la seule année 2021, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a évalué les pertes à 2 000 milliards de dollars à l’échelle planétaire.

En avril 2020, Abdellatif Kabbaj, le patron de la Confédération nationale du tourisme (CNT), déclarait à JA  : « L’année 2020 étant compromise, il faut commencer à préparer la saison 2021 avec de gros moyens aussi bien étatiques que privés. »

LA FERMETURE DES FRONTIÈRES A PERTURBÉ LA STRATÉGIE DES ACTEURS TOURISTIQUES, QUI PENSAIENT VOIR ENFIN LE BOUT DU TUNNEL.

C’était compter sans l’arrivée de la cinquième vague de Covid-19 et l’émergence du variant Omicron, le Maroc ayant décidé, le 25 novembre, de suspendre ses vols avec la France, avant de fermer totalement ses frontières aériennes et maritimes pour une durée de deux semaines.

Alors que le Royaume avait mis en place un plan pour maintenir son attractivité, cette annonce est venue perturber la stratégie des acteurs touristiques, qui pensaient voir enfin le bout du tunnel.

Sonnette d’alarme

Dans une lettre datée du 29 novembre adressée au chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), Lahcen Zelmat, tire la sonnette d’alarme : « En l’absence de mesures d’accompagnement urgentes et spécifiques, nous craignons une difficulté grandissante à envisager l’avenir de notre industrie, et in fine, une implosion du tissu socio-économique de notre pays. Toutes les réservations ont été annulées et la plupart des hôtels devront fermer, sachant que la moitié d’entre eux le sont depuis le début de la pandémie [en mars 2020]. »

Même son de cloche du côté de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM). « Quelque 80 % des agences de voyages sont déjà à l’arrêt et les récentes décisions vont aggraver notre situation », a regretté son président, Mohamed Semlali.

En 2019, le tourisme représentait 11 % du PIB et 5 % des emplois. Sur les 13 millions de touristes venus visiter le pays l’année précédant l’apparition du coronavirus, plus de 30 % étaient français, suivis par les Espagnols et les Anglais. Les recettes se chiffraient alors à 80 milliards de dirhams (7,5 milliards d’euros), contre 28 milliards seulement au début de 2021, soit une baisse de 65 % sur l’année 2020.

L’optimisme était revenu après les chiffres encourageants du troisième trimestre de 2021 – 15,9 milliards de dirhams (1,5 milliard d’euros) de recettes –, même si ce montant reste inférieur de 40 % à ce que réalise en temps normal le Maroc sur cette période.

Des mesures jugées insuffisantes

Lors de la présentation de son budget devant la commission des secteurs productifs – réalisée avant la nouvelle fermeture des frontières –, la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, avait annoncé une augmentation de 8 % du budget de son ministère, passé de 626,59 millions  à 679,8 millions de dirhams.
 

Une mesure louable mais insuffisante au regard de la baisse du nombre de touristes. Ainsi, au cours de l’été 2020, ce sont 165 000 visiteurs qui ont été comptabilisés par le ministère de l’Économie, contre… 2 millions l’année précédente.

CONTRAIREMENT À L’ANNÉE DERNIÈRE, OÙ NOUS POUVIONS FAIRE DES ESTIMATIONS POUR 2021, NOUS NE SOMMES PAS EN MESURE D’IMAGINER DES SCÉNARIOS POUR L’ANNÉE QUI ARRIVE »

Pour faire face à la crise, Fatim-Zahra Ammor a récemment annoncé le retour de l’aide mensuelle de 2 000 dirhams, déjà mise en place au début de la crise sanitaire pour accompagner les salariés des entreprises en difficulté.

« Contrairement à l’année dernière, où nous pouvions faire des estimations pour 2021, nous ne sommes pas en mesure d’imaginer des scénarios pour l’année qui arrive », a déclaré, le 7 décembre, Wissal El Gharbaoui, secrétaire générale de la Confédération nationale du tourisme (CNT), sur le plateau de Medi1 TV. « La subvention ne sert qu’à rester debout le temps d’y voir un peu plus clair. Or, à l’heure actuelle, nous n’avons aucune visibilité », abonde Saïd Tahiri, spécialiste du secteur, lui aussi présent sur le plateau.

« Plan Marshall »

À l’unisson, ils ont réclamé un « plan Marshall » pour sauver le secteur et dénoncé une « absence totale de visibilité », rappelant, à titre d’exemple, que l’économie d’une ville comme Marrakech repose entièrement sur le tourisme. Afin d’atténuer l’impact négatif que cette décision devrait avoir sur les opérateurs touristiques, qui seront privés des recettes de la période des fêtes de fin d’année, le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas a annoncé l’adoption d’un projet de décret qui vise à étendre l’indemnisation des professionnels du tourisme affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale jusqu’au 31 décembre.
 

 Source   https://www.jeuneafrique.com/
Par Soufiane Khabbachi
 

Par Med Mohamed Rial le Samedi 11 Décembre 2021


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