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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


"Digital Boot Camp", une initiative qui ambitionne de former les futurs jeunes leaders en digital, a été lancée, lundi à l'espace de "Bayt Dakira", lors d’une cérémonie rehaussée par la présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.


Essaouira : "Digital Boot Camp", une initiative pour la formation des jeunes leaders
"Digital Boot Camp", une initiative qui ambitionne de former les futurs jeunes leaders en digital, a été lancée, lundi à l'espace de "Bayt Dakira", lors d’une cérémonie rehaussée par la présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador. 

Organisée par Moroccan Millennium Leaders (MML), avec le soutien de l’OCP, l’Association Essaouira-Mogador, l’Association MogaJeunes, l’UM6P et l'initiative citoyenne OTED, cette édition 2021 est axée sur les enjeux de la digitalisation au Maroc afin de sensibiliser l’ensemble des parties prenantes (décideurs publics, opérateurs économiques, associations professionnelles, acteurs académiques et scientifiques, société civile, et initiatives citoyennes) et d’engager une dynamique citoyenne autour du digital comme levier de l’économie numérique. 

A travers cette initiative, le MML prend part au débat public autour de la révolution numérique au Maroc et souhaite, avec les parties concernées, favoriser l’échange, la collaboration et la participation des différents acteurs nationaux pour soutenir l’émergence et le renforcement de l’écosystème numérique. 

Cette initiative s’articule autour des axes : "Le Digital lab Day", une plateforme de réflexion entre les différentes parties prenantes du Digital au Maroc, le temps d’une journée afin d’échanger avec esprit de citoyenneté les visions autour des enjeux de la transformation numérique, "Le Digital Boot camp", un programme de 5 jours de formation permettant aux jeunes sélectionnés d’acquérir des compétences à même de les préparer à être des futurs leaders dans les domaines de la digitalisation, ainsi que "Le Digital Mentoring", qui consiste en des séances de coaching et d'accompagnement professionnel, destinées à soutenir les participants du Digital Boot camp à la réalisation de leurs projets. 

S’exprimant lors de cette cérémonie, à laquelle ont pris part le président du conseil communal d’Essaouira, Tarik Ottmani et un parterre d’experts, le président du MML, Marouane Idrissi, a précisé que "Le Digital Boot Camp" réunit une trentaine de jeunes sélectionnés en fonction de leurs motivations et engagements citoyens. 

De leur côté, les autres intervenants, dont des experts en la matière, se sont félicités du lancement de cette initiative à Bayt Dakira, un espace d’une forte charge historique et un haut lieu d'enseignement des valeurs de tolérance et de coexistence, tout en mettant en relief l’importance de la digitalisation qui n’est plus un défi futur mais d’actualité. 

Du digital comme levier de l’économie numérique 

Abordant les enjeux de la digitalisation, ils ont expliqué que la crise sanitaire induite par la propagation de la Covid-19 a accéléré l’utilisation et le recours au digital qui permet de se développer davantage dans divers secteurs. 

Le programme de cette rencontre prévoit une série de modules de formation axés notamment sur "les Fondements du marketing digital", "le Business et analytiques", "la fixation des objectifs et planification efficace", "les médias sociaux et la création des sites web" et "la résolution des problèmes". 

Au terme de ces cinq jours de formation, il sera procédé à l’organisation d’une cérémonie de remise d’attestations au profit des bénéficiaires. 

A noter que MML est une association à but non lucratif composée de jeunes marocains qui partagent des principes et valeurs d’engagement, de citoyenneté, d’intégrité, de mobilisation et de respect. 

source : L opinion

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 18 Novembre 2021


La question de la nomination, du nom propre et de l’onomastique est à la fois une question très ancienne (voir Platon dans le Cratyle) et une question qui reste toujours d’actualité : de nombreux travaux ont été consacrés à cette problématique (Guillorel, 2012).


Communiqué de presse 

La question de la nomination, du nom propre et de l’onomastique est à la fois une question très ancienne (voir Platon dans le Cratyle) et une question qui reste toujours d’actualité : de nombreux travaux ont été consacrés à cette problématique (Guillorel, 2012).

   Travailler sur les pratiques onomastiques c’est s’intéresser aux noms propres, puisque telle est l’étymologie du terme « onomastique » et son champ d’investigation. Les sciences onomastiques comprennent plusieurs catégories de noms propres : les deux principaux ont longtemps été les toponymes (noms de lieux) et les anthroponymes (noms de personnes), auxquels nous rajouterons les ethnonymes (noms de « peuples »).

   L’onomastique est une science totale qui mobilise des disciplines nombreuses et ardues : linguistique, géographie, histoire, paléographie, etc. C’est un concept de plus en plus développé par les géographes et dont les enjeux politiques, économiques et territoriaux deviennent de plus en plus fréquents. Dans le contexte mondial actuel marqué par la recomposition des alliances et de redistribution des cartes géopolitiques (normalisation des relations entre le Maroc et Israël), l’onomastique juif au Maroc resurgit enfin et des questions pointues de toponymie ou d’anthroponymie « pouvaient » être politisables.

  La dimension politique est évidente, mais aussi économique et spatiale par la nature des noms attribués : des pratiques de nomination qui étaient fondatrices du « vouloir vivre ensemble ». On pourrait donc aussi s’interroger sur la question des rapports entre toponymie, politique et territoire. D’où l’idée d’organiser cette rencontre scientifique qui propose d’analyser l’importance des enjeux identitaires, politiques et économiques des pratiques onomastiques.

  Certes, l’onomastique apporte un nouvel angle de vue, elle peut mettre en évidence des communautés, créer un canal de communication ciblé sur une communauté particulière : expatriés d’affaires, touristes, investisseurs, migrants, etc.). Les faiblesses des territoires pauvres sont susceptibles de devenir une force grâce à leur émigration. Prenons le cas de l’Irlande. Au début des années 1980, le pays a pris des mesures décisives pour renouer de manière active avec ses émigrés ou des hommes d’affaires prospères d’origine irlandaise.
  En Chine, les régions du Ningxia, du Gansu et du Qinghai comptent parmi le moins grand nombre de millionnaires du pays. Mais s’ils pouvaient renouer avec ceux d’entre eux qui ont réussi à Pékin, Shanghai ou même à l’étranger, cela ouvrirait peut-être de nouvelles perspectives et opportunités de développement. Dans cette veine, l’onomastique appliquée a démontré son utilité au service de la stratégie de développement d’un pays : la Lituanie. Ainsi, l’onomastique peut être mobilisée à des fins de projets de développement des territoires. Et que le « paysage linguistique » peut offrir plus de « visibilité aux espaces ».

   L’onomastique joue un rôle important en géo-démographie à travers l’analyse de la sociologie d’un territoire (y compris les origines culturelles et ethniques de ses habitants) à partir de sources publiques, des données de recensement, des archives, etc. L’objectif de ce colloque organisé par l’Ecole doctorale interdisciplinaire de l’Université Internationale d’Agadir les 23-24-25 novembre 2021, est d’identifier, à partir des cas concrets très contextualisés dans le temps et dans l’espace, les enjeux qui illustrent la question des rapports entre l’onomastique, le politique, les territoires et montrer que toutes les identifications et les orthographes ont été et demeurent en partie valables et peuvent être lues et interprétées avec une perspective politique, économique et territoriale.

  La problématique centrale de ce colloque s'articule autour des usages politiques et économiques de l’onomastique juive, ailleurs et au Maroc où un nombre important de toponymes et de noms fait référence aux juifs et à la culture judaïque. Les questions qui se posent en effet est de savoir comment les territoires peuvent Instrumentaliser l’onomastique à leur bénéfice et quels sont les enjeux politiques, économiques et territoriaux de l’onomastique juive au Maroc ?

  Le colloque réunit plusieurs chercheurs de différentes spécialités, marocains et étrangers (Canada, USA, Israel, Espagne). Les sessions de communications sont organisées par axes, et redéclinées par ateliers thématisés. Le colloque comprendra aussi deux tables rondes pendant lesquelles des intervenants de renommée internationale débâteront autour de la thématique du colloque. 


 
 
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Par Med Mohamed Rial le Mardi 16 Novembre 2021


Entretien avec Patrick Simon, 1er vice-président du Conseil régional du tourisme de la Région Guelmim-Oued Noun

La Région Guelmim-Oued Noun regorge de potentialités touristiques, notamment dans la niche d’écotourisme oasien. Le CRT s’attend à ce que les efforts soient doublés pour affirmer la place touristique de cette région. Détails.


Guelmim Tourisme   Patrick Simon : « Guelmim-Oued Noun mérite une attention plus marquée »

 Question : Comment le CRT contribue-t-il au développement du secteur touristique dans la région ?
En tant que CRT, nous avons misé depuis longtemps sur la communication, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et le digital, ce qui a pu donner à certains une impression d’éloignement, alors que nous étions, bien au contraire, très en avance. C’est ainsi que nous avons produit de nombreux documentaires, vidéos, guides, flyers et présentoirs, permettant, avec l’utilisation de QR «Codes barres», chaînes, réseaux, Web, de multiplier les possibilités de présence en tous lieux et avec tous les réseaux sociaux adaptés. Nous regrettons le manque de moyens, lors de cette période passée, pour adapter nos outils aux nouvelles définitions de découpages administratifs régionaux. Nous avons pu, cependant, produire des clips vidéos mettant en valeur les capacités touristiques des quatre provinces de la région, qui passent régulièrement sur les divers supports, chaines et réseaux sociaux et nous confirmons, par ailleurs, que nous communiquons avec les professionnels par newsletters.
 

   Selon vous, quels sont, aujourd’hui, le poids et le potentiel de la région ?
Malheureusement, on connait les conséquences des conditions et situations, sur le plan national comme à l’international, à l’origine des divers blocages qui auront fortement impacté le développement touristique régional, pour le projet de «Plage Blanche» comme pour celui de «l’Oued Chbika». L’écotourisme et les diverses niches touristiques liées aux avantages de cette région, partagée entre océan, désert et oasis, assurent des fréquentations saisonnières pour les nationaux, de passage pour les sportifs, avec randonnées et rallyes. Cette région mérite une attention plus marquée avec un développement touristique nature-culture, mettant en valeur les capacités culturelles patrimoniales, matérielles comme immatérielles! Le Moussem de Tan-Tan, en cela, peut être le bon exemple à valoriser pour ce qu’il représente réellement.
 

  Quelle est la stratégie du CRT, dans ce sens ?
Nous espérons que de nouvelles conditions, après ces élections, vont permettre une véritable expression des capacités touristiques régionales qui peuvent s’exprimer pour les niches de «Bien-Être-Santé» avec ses quatre sources chaudes, le balnéaire et ses côtes atlantiques, s’étendant de Sidi Ifni à Tan-Tan. par ailleurs, Nous pensons comme très fiable le développement d’un géo-agro-écotourisme «oasien » liant culture, histoire et états vernaculaires de cette voie royale des oasis, s’étalant de Tan-Tan à Zagora, tout au long du Jbel Baní.
 

  Quelle est la place de l’innovation et du digital dans votre stratégie ?
Notre CRT a fait le choix, depuis déjà une dizaine d’année, du digital, raccordant et mettant en valeur ces espaces historiques des tracés caravaniers interrégionaux par la mise en ligne de 75 circuits touristiques numérisés, développés aux départs des aéroports jouxtant ces territoires et mettant en valeur territoires, artisanats et patrimoines locaux. Ce qui nous vaut, en cela, d’être classés par Alexa Amazon Google dans le TOP 1% mondial!

   En termes de coopération, quels sont les engagements du CRT avec ses partenaires, pour booster la région ?
Nous considérons que notre région a été particulièrement défavorisée pendant cette dernière période. Nous espérons vivement qu’avec les nouvelles équipes qui se mettent en place, la Région Guelmim-Oued Noun retrouvera de la croissance ainsi que les nouvelles formules de développement touristique qu’elle mérite grandement.
 

  Quelles sont vos priorités ?
Faire valoir, avant toute chose, les priorités pour rallier le tourisme informel qui a pu s’imposer dans ce vide passé, avec les activités touristiques formelles adaptées aux nouveaux besoins du marché, permettant la régulation d’un développement touristique partagé et répondant aux critères d’image et d’attractivité. Ceci permettrait un étalement et un partage assuré entre tourisme interne et international d’une part, et en concevant, d’autre part, les moyens nécessaires pour accéder aux réelles capacités balnéaires de la région qui, avec la relance des projets Oued Chbika -toujours en attente- peuvent s’imposer dans le cadre de la concurrence avec les Îles Canaries voisines. Surtout dans la perspective de l’ouverture du nouvel aéroport et avec la prise en compte du marché national dans le développement des capacités de reconnaissance des territoires, par inauguration de nouvelles formes d’accueil touristique des «All inclusifs ruraux» et «Campings nouvelles générations»

 

  Les atouts touristiques de la région
La région Guelmim Oued Noun se distingue par sa diversité culturelle et naturelle. En effet, l’étendue du littoral sur des centaines de kilomètres offre des plages de qualité, un milieu favorable au développement du tourisme balnéaire. Le caractère désertique de la région favorise également le tourisme d’aventure, les sports mécaniques…etc. La station balnéaire de la plage blanche s’étale sur près de 50 kilomètres et joue un rôle très important dans le développement économique régional, le tourisme de chasse (puisque plusieurs espèces animales et faunes existent encore dans la région telles que les houbaras), le tourisme culturel puisque la région abrite encore plusieurs monuments historiques, et des gravures rupestres qui remontent l’à âge de la pierre de nombreuses grottes surtout dans la province de Guelmim. Avec ces particularités, la région constitue un point de rencontre entre la mer et le désert. En outre, la région jouit d’une richesse paysagère qui consiste en une multitude d’oasis (l’oasis de Lemsid en est la principale), de sebkhas (Tah, Tazgha…) ainsi que les dunes de sables.
 

 Source : Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO Docs


Patrick SImon
Patrick SImon

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 14 Novembre 2021


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