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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Pertes énormes et irréparables celles subies par les agences de voyages DMC et Mice, rendant toute perspective de redéploiement très improbable sinon titubante. Raison avancée : 90% des Tours Opérateurs étrangers et Spécialistes du Mice ont purement et simplement annulé ou reporté à 2022-2023 des opérations programmées au Maroc et certains ont changé complétement la destination face à la légèreté des décisions administratives. A la clef, une crise de confiance patente qui a tendance à prendre du volume et à se généraliser.


 Agences de voyages Cri de cœur et de colère des DMC marocaines

Et de fil en aiguille, ce manque croissant de confiance des partenaires est handicapant pour la profession et déroutant pour les professionnels qui ne savent plus sur quel pied danser, ce qu’ils doivent vraiment faire au juste sans surprises, face à des décisions prises au nom de force majeure (certes mais que nous devrions mieux maitriser si l’on souhaite développer le Tourisme dans notre pays). 

Résultat : Les pertes financières sont estimées à plusieurs milliards de dirhams en devises chaque mois, accompagnées évidemment de pertes d’emplois très importantes de compétences sur lesquelles les opérateurs ont investi des années durant et qui pour la plupart ont carrément changé de secteur d’activités. Cette hémorragie effrénée en ressources humaines au moment de la reprise car les entreprises concernées se trouveront en manque chronique de ressources compétentes expertes déjà rôdées. 

Les vingt mois de vaches maigres ont dangereusement impacté la trésorerie des DMC marocaines qui se trouvent avec une exploitation zéro ou simplement des miettes. 

Un constat amer tributaire, selon le mémorandum publié par Moroccan Travel Market Club, tributaire à plusieurs éléments :

– Annulation des vols à destination des marchés émetteurs de l’Europe (10 % des nuitées ont été assurés par les touristes du Royaume-Uni et 8 % par les touristes allemands en 2019)

– L’annonce impromptue et sans délai prescrit de l’exigence du Pass Sanitaire tout en maintenant le couvre-feu 

– Les dernières décisions prises par les autorités ont provoqué un chamboulement de fond en comble des prévisions et des diverses feuilles de route préparées pour un plan de relance et de reprise espérée 

– La prorogation indéfinie de l’urgence sanitaire 

– L’annulation à la dernière minute de l’évènement de l’Organisation Mondiale du Tourisme 

– La fermeture officielle et incompréhensible des frontières depuis un long bail 

Ainsi et en prenant fait d’une situation drastique et qui ne prévoit pour le moment aucun prémisse d’amélioration, nous pouvons affirmer haut et fort que 2020 et 2021 ont été des années extrêmement difficiles et sans commune mesure car nous avons été frappés de plein fouet par la pandémie. 

« On dira même que cela a amplement cautionné la saison Hiver – Automne 2021 et probablement l’année 2022 car il devient quasiment impossible de prévoir quoique ce soit pour le proche avenir », prévient Azzeddine Skalli, Président du MTMC.

En effet, Pour les agences de voyages spécialisées dans le réceptif (DMC & MICE), membres du Moroccan Travel Management, malgré une résilience exceptionnelle depuis plus d’un an et demi, « nos pertes ont été considérables et nos soucis au niveau social et économique sont allés grandissant. D’énormes difficultés quasiment insurmontables se sont imposées à nous tant pour faire face aux différentes échéances légales et fiscales que pour les engagements pris dans le cadre de crédits demandés et ce pour espérer gérer au mieux la crise. Car nous vivons des situations indescriptibles et à la limite chaotiques pour nos entreprises et nos collaborateurs avec des conséquences néfastes à court et moyen terme. Cela va sans nul doute poser de graves problèmes sous peu pour la gestion quotidienne de nos institutions et mettre à plat les différentes actions et initiatives commerciales et marketing menées par nos membres afin de redorer le blason du Royaume du Maroc (Salons, Road Show, Actions RP, ….). 

Ce fut un coup de massue incroyable qui a empêtré encore plus les activités du secteur touristique dans un scenario à la limite kafkaïen», ajoute A. Skalli. 

Comment faire alors ? Bien que la situation est catastrophique, les DMC marocaines ne semblent pas pour autant entraînées dans le défaitisme, car le MTMC s’est doté d’un plan stratégique de « parage » pour un redémarrage salutaire, en apportant les solutions adaptées qu’il faudrait. En effet, selon le Président du Club, les opérateurs du secteur sont dans « l’obligation de réclamer de toute urgence de prendre les décisions qui s’imposent avant qu’il ne soit trop tard, afin d’éviter de porter préjudice et à nos entreprises, nos collaborateurs et à notre image de marque à l’international sachant que nous adhérons entièrement au courrier transmis par la CNT au Ministère du Tourisme : 

– Mobiliser toutes les parties prenantes (public & privé) pour la bonne cause et en toute intelligence collective pour trouver de véritables pistes de réflexion et solutions à même de nous permettre AU PLUS VITE et tant peu soit-il de nous relever avec comme objectif de resserrer les rangs et surtout créer une dynamique certaine pour le secteur 

– Mettre en place de façon réelle et concrète les mesures arrêtées lors du contrat-programme signé avec le CVE et la CNT en Août 2020. 

– Solliciter les responsables du secteur privé pour une solidarité ferme avec l’écosystème touristique afin d’assurer la défense de nos entreprises et de nos emplois pour assurer la reprise ? 

– Ouvrir sans aucun préalable les frontières aériennes et les ports aux bateaux de croisière pour que les flux soient d’actualité afin que nous puissions reprendre nos affaires 

– S’engager de façon palpable sur des points qui nous interpellent à plus d’un titre (Fisc, Crédit, Leasing, CNSS, Formation RH, …) 

– Accorder diverses facilités et aides substantielles sur les années à venir pour espérer reprendre au mieux notre business à l’horizon 2022 / 2024 

– Rassurer nos partenaires internationaux suite aux soubresauts fréquents pour éviter que la destination Maroc ne soit plus programmée pour le futur proche. 

C’est à ce prix et avec l’amélioration constante de la situation sanitaire et sécuritaire dans notre pays, que le processus d’un développement harmonieux et à notre grande satisfaction reviendra à l’ordre du jour. Nous pourrions en toute légitimité reprendre le bâton du pèlerin et aller de l’avant. 

A toutes fins utiles, il a été constaté tout de même une meilleure gestion de cette pandémie chez nos amis et voisins du pourtour méditerranéen et au Moyen-Orient (Egypte, Turquie, Espagne, France, Dubaï, …) et cela pourrait si possible et éventuellement nous servir d’exemple ». 

http://premiumtravelnews.com/cri-de-coeur-et-de-colere-des-dmc-marocaines/

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 31 Octobre 2021


L’édition 2021 du Global Destination Sustainability Index vient de paraître. En dépit de la pandémie, le Global Destination Sustainibility Movement constate “un raz-de-marée de nouvelles stratégies de destinations durables et d’actions positives”.


Voyages : quelles sont les destinations les plus durables ?

Décidément indétrônable, Gotebörg occupe la première place du classement pour la cinquième année consécutive. Pour autant, il serait faux de dire que rien n’évolue dans ce classement, référence. Ca bouge plutôt pas mal même, preuve que le sujet du développement durable occupe de plus en plus de destinations. Et c’est tout l’enjeu du Global Destinations Sustainability Index, programme d’amélioration des performances visant à rendre le secteur du tourisme d’affaires et de loisirs plus durable. Plusieurs critères sont passés au crible : la stratégie et l’infrastructure environnementale de la ville, sa performance en matière de durabilité sociale, le soutien des fournisseurs du secteurs, ainsi que la stratégie et les initiatives de gestion durable de la destination. Fait notable, 24 destinations supplémentaires se sont portées candidates pour être benchmarkées par rapport à 2019. Et en dépit de cette afflux de nouvelles destinations, les scores sont restés constants avec une moyenne de 61,74 en 2019 et 61,69 en 2021.

2021, une année charnière

« La pandémie de Covid-19 et l’intérêt croissant du public et des politiques pour l’égalité, la diversité et le changement climatique ont eu un impact positif massif sur les destinations en 2021, souligne Guy Bigwood, directeur du GDS-Index. Cette année, dans le GDS-Index, nous constatons un raz-de-marée de nouvelles stratégies de destinations durables et d’actions positives. Les DMO se mobilisent pour mieux engager et écouter leurs résidents, co-créer de nouvelles visions avec leurs parties prenantes, éduquer à la fois la chaîne d’approvisionnement et leurs clients, soutenir financièrement les programmes de certification et mesurer les résultats. 2021 sera reconnue comme une année charnière, non seulement pour l’intensification des actions en matière de durabilité, mais aussi comme l’année où la pensée régénératrice a commencé à être plus largement intégrée dans les plans de gestion et d’intendance des destinations. C’est l’année où la gestion des destinations a vraiment pris le pas sur le marketing des destinations. »

Deux villes françaises dans le top 10

« Malgré une année difficile en 2020 et 2021, de nombreux DMO ont profité de la période de baisse du nombre de touristes pour intégrer des pratiques plus durables, observe le GDS. Si l’on regarde la situation dans son ensemble, nous avons assisté à une augmentation du score moyen de 21% depuis les années 2016. Pour le Top 10, cette augmentation est encore plus importante avec 36%. » En 5 ans, le nombre de destinations qui se sont engagées à intégrer des pratiques plus durables est passé de 23 à 73. 

Et l’Hexagone s’illustre dans le classement, avec deux destinations dans le Top 10, Lyon et Bordeaux. Avec une note de 80/100, Lyon a en outre été récompensée du trophée de la meilleure progression dans le classement en 2021 « Most improved Award 2021 ».

Le classement 2021

  1. Göteborg (Suède) : 89%
  2. Copenhague (Danemark) : 85.1%
  3. Aarhus (Danemark)  : 82.5%
  4. Glasgow (Ecosse) : 82.4%
  5. Reykjavic (Islande) : 80.3%
  6. Tyrol (Autriche) : 80.2%
  7. Lyon (France) : 79.5%
  8. Zurich (Suisse) : 78.6%
  9. Bordeaux (France) : 78.4%
  10. Aalborg (Danemark) : 76.7%
  11. Melbourne (Australie) : 76.5%
  12. Umea (Suède) : 75.1%
  13. Kerry (Irlande) : 74%
  14. Bruxelles (Belgique) : 73.6 %
  15. Sidney (Australie) : 72.8%
  16. Helsinki (Finlande) : 72.6%
  17. Gand (Belgique) : 71.4%
  18. Cork (Irlande) : 70.8%
  19. Belfast (Royaume-Uni) : 70.7%
  20. Middelfart (Danemark) : 70.7%


 Source : L Echo touristique par Emilie VIgnon

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 31 Octobre 2021


Bel exemple d’interaction impliquée public-privé nouvelle ère que celui fourni grandeur nature par les professionnels de Marrakech avec la nouvelle mairesse Mme Mansouri, chez qui la présence aux côtés des opérateurs locaux ne date d’ailleurs pas d’aujourd’hui.


Marrakech Tourisme  Mme le Maire de Marrakech rencontre les professionnels de sa région

Bel exemple d’interaction impliquée public-privé nouvelle ère que celui fourni grandeur nature par les professionnels de Marrakech avec la nouvelle mairesse Mme Mansouri, chez qui la présence aux côtés des opérateurs locaux ne date d’ailleurs pas d’aujourd’hui.

Une première du genre dans la nouvelle configuration politique régionale qui devrait porter à réfléchir ailleurs, surtout dans les destinations à économie touristique dépendante en grande partie de la bonne santé du secteur.

La rencontre eut lieu dans l’après-midi du vendredi 29 octobre au Sofitel Marrakech, à l’occasion de la réunion du Comité Exécutif du CRT-Marrakech-Safi où étaient également présents, en plus de Mme la mairesse, le Président de la Région, le Président de la Commune Mechouar-Kasbah, l’ONMT, le CRI, l’ONDA et le Président du CRT. 

Au menu, un exposé sur la situation touristique régionale ainsi que le bilan des activités réalisées. Une situation ayant porté le CRT Marrakech-Safi à adopter une série d’actions à mener durant 2021-2022 mises en exergue pendant cette rencontre (Compte-rendu dans un prochain article).

Au-delà de son caractère formel, la rencontre des opérateurs de Marrakech avec leur maire renseigne sur la dimension responsable des élus de l’acte public en faveur du développement économique local, particulièrement l’écosystème touristique. 

Une première qu’on n’espère pas orpheline pour se répercuter au niveau de régions également à vocation touristique comme le Souss, Fez-Meknès, Casa-Settat, etc.

Qui dit mieux ? 

 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 31 Octobre 2021


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