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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Après la décision du Royaume de prolonger la suspension des liaisons aériennes, le secteur touristique, touché de plein fouet par la crise, désespère de voir le bout du tunnel.

À l’issue du conseil de gouvernement qui s’est tenu le 9 décembre, le Maroc a annoncé la prorogation de la fermeture des frontières, entrée en vigueur le 29 novembre et prévue initialement jusqu’au 12 décembre. « Tous les vols vers et depuis le Maroc sont donc suspendus du 9 décembre jusqu’au 31 décembre minimum », a précisé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).


Maroc : le maintien de la fermeture des frontières inquiète les opérateurs du tourisme

À l’issue du conseil de gouvernement qui s’est tenu le 9 décembre, le Maroc a annoncé la prorogation de la fermeture des frontières, entrée en vigueur le 29 novembre et prévue initialement jusqu’au 12 décembre. « Tous les vols vers et depuis le Maroc sont donc suspendus du 9 décembre jusqu’au 31 décembre minimum », a précisé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Depuis plusieurs mois, les professionnels du tourisme réclamaient des mesures d’ampleur pour faire face à la crise liée au Covid-19. Un communiqué de la FNTT faisait état d’une « incapacité du gouvernement à prendre des mesures pour sortir le secteur du transport touristique de la crise », ainsi que d’une « absence de réponse aux demandes de la fédération d’ouvrir la porte au dialogue pour étudier la crise et les solutions possibles ».

  Pourtant, avant la pandémie, le tourisme avait le vent en poupe. En 2019, le nombre d’entrées sur le territoire avait crû de 5,2 %, mais la crise du coronavirus est venue bousculer un secteur en pleine expansion. Pour la seule année 2021, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a évalué les pertes à 2 000 milliards de dollars à l’échelle planétaire.

En avril 2020, Abdellatif Kabbaj, le patron de la Confédération nationale du tourisme (CNT), déclarait à JA  : « L’année 2020 étant compromise, il faut commencer à préparer la saison 2021 avec de gros moyens aussi bien étatiques que privés. »

LA FERMETURE DES FRONTIÈRES A PERTURBÉ LA STRATÉGIE DES ACTEURS TOURISTIQUES, QUI PENSAIENT VOIR ENFIN LE BOUT DU TUNNEL.

C’était compter sans l’arrivée de la cinquième vague de Covid-19 et l’émergence du variant Omicron, le Maroc ayant décidé, le 25 novembre, de suspendre ses vols avec la France, avant de fermer totalement ses frontières aériennes et maritimes pour une durée de deux semaines.

Alors que le Royaume avait mis en place un plan pour maintenir son attractivité, cette annonce est venue perturber la stratégie des acteurs touristiques, qui pensaient voir enfin le bout du tunnel.

Sonnette d’alarme

Dans une lettre datée du 29 novembre adressée au chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), Lahcen Zelmat, tire la sonnette d’alarme : « En l’absence de mesures d’accompagnement urgentes et spécifiques, nous craignons une difficulté grandissante à envisager l’avenir de notre industrie, et in fine, une implosion du tissu socio-économique de notre pays. Toutes les réservations ont été annulées et la plupart des hôtels devront fermer, sachant que la moitié d’entre eux le sont depuis le début de la pandémie [en mars 2020]. »

Même son de cloche du côté de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM). « Quelque 80 % des agences de voyages sont déjà à l’arrêt et les récentes décisions vont aggraver notre situation », a regretté son président, Mohamed Semlali.

En 2019, le tourisme représentait 11 % du PIB et 5 % des emplois. Sur les 13 millions de touristes venus visiter le pays l’année précédant l’apparition du coronavirus, plus de 30 % étaient français, suivis par les Espagnols et les Anglais. Les recettes se chiffraient alors à 80 milliards de dirhams (7,5 milliards d’euros), contre 28 milliards seulement au début de 2021, soit une baisse de 65 % sur l’année 2020.

L’optimisme était revenu après les chiffres encourageants du troisième trimestre de 2021 – 15,9 milliards de dirhams (1,5 milliard d’euros) de recettes –, même si ce montant reste inférieur de 40 % à ce que réalise en temps normal le Maroc sur cette période.

Des mesures jugées insuffisantes

Lors de la présentation de son budget devant la commission des secteurs productifs – réalisée avant la nouvelle fermeture des frontières –, la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, avait annoncé une augmentation de 8 % du budget de son ministère, passé de 626,59 millions  à 679,8 millions de dirhams.
 

Une mesure louable mais insuffisante au regard de la baisse du nombre de touristes. Ainsi, au cours de l’été 2020, ce sont 165 000 visiteurs qui ont été comptabilisés par le ministère de l’Économie, contre… 2 millions l’année précédente.

CONTRAIREMENT À L’ANNÉE DERNIÈRE, OÙ NOUS POUVIONS FAIRE DES ESTIMATIONS POUR 2021, NOUS NE SOMMES PAS EN MESURE D’IMAGINER DES SCÉNARIOS POUR L’ANNÉE QUI ARRIVE »

Pour faire face à la crise, Fatim-Zahra Ammor a récemment annoncé le retour de l’aide mensuelle de 2 000 dirhams, déjà mise en place au début de la crise sanitaire pour accompagner les salariés des entreprises en difficulté.

« Contrairement à l’année dernière, où nous pouvions faire des estimations pour 2021, nous ne sommes pas en mesure d’imaginer des scénarios pour l’année qui arrive », a déclaré, le 7 décembre, Wissal El Gharbaoui, secrétaire générale de la Confédération nationale du tourisme (CNT), sur le plateau de Medi1 TV. « La subvention ne sert qu’à rester debout le temps d’y voir un peu plus clair. Or, à l’heure actuelle, nous n’avons aucune visibilité », abonde Saïd Tahiri, spécialiste du secteur, lui aussi présent sur le plateau.

« Plan Marshall »

À l’unisson, ils ont réclamé un « plan Marshall » pour sauver le secteur et dénoncé une « absence totale de visibilité », rappelant, à titre d’exemple, que l’économie d’une ville comme Marrakech repose entièrement sur le tourisme. Afin d’atténuer l’impact négatif que cette décision devrait avoir sur les opérateurs touristiques, qui seront privés des recettes de la période des fêtes de fin d’année, le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas a annoncé l’adoption d’un projet de décret qui vise à étendre l’indemnisation des professionnels du tourisme affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale jusqu’au 31 décembre.
 

 Source   https://www.jeuneafrique.com/
Par Soufiane Khabbachi
 

Par Med Mohamed Rial le Samedi 11 Décembre 2021


Agadir touristique et sa région ont perdu un Grand Homme tant pour ses hautes qualités professionnelles que pour son humilité et sa grandeur d’âme. Son expertise et sa générosité ont dépassé les frontières de la région. 


Agadir/tourisme/ Hôtellerie : Décès de Mohamed Arabab un grand professionnel nous quitte.
Agadir touristique et sa région ont perdu un Grand Homme tant pour ses hautes qualités professionnelles que pour son humilité et sa grandeur d’âme. Son expertise et sa générosité ont dépassé les frontières de la région. 
 
 « C’était aussi un véritable mentor pour toute une génération de professionnels de tourisme de notre région dont je fais partie. Il prenait de son temps précieux et nous conseillait. Il va beaucoup nous manquer. »
 
 Un témoignage véridique d’un autre professionnel, Hassan Aboutaeyb, qui illustre parfaitement bien la personnalité de Feu Mohamed Ararab. IL avait passé tout son temps à la promotion de la destination d’Agadir. Recherche de nouveaux marchés, consolidation des marchés via les TO partenaires, recherche des partenariat sur le volet aérien…
 
 Mais également une présence dynamique dans les salons internationaux du tourisme et dans les diverses manifestations qui touchent la promotion de la destination. Son implication dynamique et professionnelle est à enregistrer avec grand respect car il avait participé à la gestion associative de l’AIHA ( Association de l’Industrie Hôtellerie d’Agadir), au CRT également, et dans la pratique en matière de formation en recevant les stagiaires, dans les hôtels qu’il avait dirigés, avec grande responsabilité.
 
  C’est avec une tristesse profonde qu’on a appris son décès, suite à une hospitalisation à Agadir. Nous nous joignons aux professionnels d’Agadir, aux amis du défunt, pour présenter à sa famille, à sa fille Sannae et à son fis Youssef ; nos sincères condoléances les plus attristées. Le défunt était un grand professionnel mais aussi l’Ami de tous, jouissant une renommée sans faille au sein des professionnels du secteur du tourisme à Agadir, notamment les hôteliers et les agents de voyages.
 
 ALLAH IRAHMOU.
« Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons »


Med RIal
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Décembre 2021


La région Marrakech-Safi renforce son empreinte digitale en se dotant d’un baromètre en temps réel de l’hospitalité et du voyage. Ce dispositif d’aide à la décision a pour finalité d'asseoir un marketing territorial et préserver la notoriété mondiale de la ville Ocre.


Marrakech / Tourisme : le CRT se dote d’une "war room" pour renforcer la réputation de la région
   Les instances de tourisme à Marrakech se doteront bientôt de leur toute première «war room», un baromètre en temps réel de mesure de l’hospitalité et du voyage. «C’est le premier outil au monde de e-réputation régionale», s’enthousiasme Taoufik Aboudia, cofondateur de l’incubateur de start-up Emerging Business Factory (EBF), partie prenante dans le projet. 
 
   L’annonce faite en marge d’un séminaire tenu jeudi 2 décembre 2021 par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), placé sous la thématique «réinventer l’hôtellerie par la reconquête, l’acquisition et l’innovation», a de quoi faire frémir plus d’un. L’outil en question est développé depuis des mois, sans tambour ni trompette, par un consortium de start-up incubées, entre autres, par EBF.
 
  Baptisé ROC (Reputation operating Ccnter), ce dispositif de veille digitale permettra de mesurer la réputation de la région sur la toile (réseaux sociaux, blog, et site d’information…) permettant, in fine, de mieux jauger l’expérience client par branche d’activité en vue d’opérer des interventions ciblées. 

 

   Un document transmis par un opérateur souhaitant garder l’anonymat donne une idée de l’apport technologique du dispositif. L’outil présente 9 tableaux de bord, propres aux différents sous-secteurs d’activité (transport, hébergement, restauration…), mais renseigne également sur les tendances, le comportement des clients et la réputation des lieux et monuments historiques. 
 
   Ce dispositif d’aide à la décision a pour finalité de développer un marketing territorial et d’augmenter la notoriété de la région, et ce, en impliquant l’ensemble des maillons de la chaîne du tourisme. 
 
  Mesurer l’empreinte digitale d’une région comme celle de Marrakech-Safi à travers le recours à une méthode axée sur les données (data driven strategy) permettra aux autorités de fédérer l’ensemble des acteurs autour d’une vision globale et d’unifier leurs efforts pour préserver la notoriété mondiale de la cité impériale. 
 
  Initialement, le projet devait être livré en septembre 2021, conformément au planning du Datalab CRT Marrakech. «60% à 70% a déjà été livré, et le reste est en cours de traitement», estime Taoufik Aboudia, le CEO d’EBF. La plateforme sera opérationnelle en phase bêta dès début 2022, dans l’espoir de voir le secteur reprendre du poil de la bête. 
 
 Source   :fr.360.com  Par Ayoub Ibnoulfassih
 
 
Voir vidéo : https://youtu.be/5VGGj406PjA

Par Med Mohamed Rial le Samedi 4 Décembre 2021


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