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Selina Hospitality, acteur d'hôtellerie ciblant principalement les voyageurs des génération Y et Z, a annoncé l'ouverture de son nouvel hôtel à Dakhla. L'hôtel vise à offrir à ses clients une expérience unique et immersive dans la perle du sud, indique l'entreprise dans un communiqué. Il s'agit du 2 ème hôtel au Maroc, après le Nomad à l'oasis Agafay.
"Située sur la côte sud-ouest du Maroc, Dakhla est connue pour ses paysages à couper le souffle, ses eaux cristallines et ses spots de kitesurf de classe mondiale. Le nouvel hôtel capture parfaitement l'essence de cette destination dynamique, tout en incorporant le design caractéristique de Selina", rajoute la même source.
Doté d'une capacité de 376 lits, l'infrastructure propose une gamme d'hébergements adaptés à tous les types de voyageurs et pour tous les budgets. Les clients peuvent également profiter d'une variété d'équipements, dont une piscine, un centre de bien-être, un restaurant sur place et des espaces de coworking, est-il précisé.
"Nous sommes ravis d'ouvrir nos portes à Dakhla, au Maroc. Avec sa beauté naturelle et sa culture dynamique, Dakhla est la destination idéale pour un hôtel Selina. Nous sommes impatients d'accueillir des clients du monde entier et de leur offrir une expérience inoubliable", a déclaré Rafael Museri, PDG et co-fondateur de Selina, cité dans le communiqué.
Selon 2M.ma, Selina souligne aussi qu'elle s'engage pour la durabilité et l'engagement communautaire, et le nouvel hôtel de Dakhla ne fait pas exception. La marque vise à collaborer avec des artisans, des entreprises et des organisations locales pour mettre en valeur le riche patrimoine culturel de la région. Grâce à des partenariats avec des initiatives environnementales, Selina s'efforce également de minimiser son impact environnemental et de promouvoir des pratiques touristiques responsables, indique-t-on.
Il est à savoir que le Groupe a été fondé en 2014 par deux hommes d'affaires israéliens. Il compte actuellement 120 unités hôtelières dans le monde.
Quelque 180 000 clients d’Easyjet se sont retrouvés sans vacances après que la compagnie aérienne a décidé d’annuler 1 700 vols prévus cet été.
Depuis des semaines déjà, la compagnie britannique connaît des retards généralisés dans ses vols. Ainsi, au lieu d’annuler des services à la dernière minute, comme elle le faisait actuellement, elle a choisi de modifier son plan de vol et d’annuler 1 700 vols.
Certes, la grande majorité, plus de 95 %, des passagers concernés, ont déjà été placés sur un vol très proche de leur plan initial. Mais 9 000 autres n’ont pas d’alternative et devront réorganiser leurs vacances.
Un porte-parole d’Easyjet a souligné pour se justifier que toutes les compagnies aériennes procédaient à des ajustements de leurs horaires et qu’elle n’avait réduit que quelques vols.
La proportion de vols annulés est très faible il est vrai, à peine 1 700 sur un total de 90 000 vols durant la période estivale.
Le problème est que ces jours-ci, des problèmes surviennent de façon récurrente. Samedi dernier par exemple, Easyjet a annulé 40 vols à destination et en provenance de Gatwick, affectant plus de 6 000 passagers.
La compagnie aérienne affirme que les annulations ne sont pas dues à une pénurie de pilotes ou d’équipage, affirmant qu’elle a plus d’employés que jamais travaillant sur ses avions. ‘Il s’agit de problèmes principalement techniques « .
Pendant ce temps, le transporteur pointe du doigt la situation des contrôleurs aériens à travers l’Europe pour les retards, avec la menace de grèves généralisées et la capacité aérienne réduite en raison de la guerre en Ukraine limitant les horaires.
source: laquotidienne.fr
DATE 13 JUILLET
En pleine saison estivale, une correspondance émanant du leader mondial de la réservation d’hôtels en ligne les obligent à payer les commissions exigibles en devises et non plus en dirhams. Ce changement unilatéral est de nature à occasionner un surcoût d’au moins 10% au titre des frais de change pour les hôtels référencés sur sa plateforme du fait que les factures seront désormais réglées en euros et non plus en dirhams via un compte ouvert auprès d’une banque marocaine.
« Il s’agit en fait d’un retour au système initial de paiement en devises que nous avons réussi à annuler en 2015 », explique un directeur d’hôtel. Sachant qu’une partie de leurs recettes est réalisée en monnaie nationale avec une clientèle essentiellement marocaine, ce surcoût viendra s’ajouter à la commission qui oscille entre 17 et 20% perçue par le site sur le prix d’une chambre. Ce qui est énorme pour ne pas dire abusif. Pour la centrale hôtelière, c’est le jackpot permanent puisqu’elle se fait payer sur des réservations robotisées qui se répètent à l’infini. Ce business hautement juteux s’est fait au détriment des agences de voyages que Booking et ses semblables ont dépossédé de leur activité constituée essentiellement des réservations de séjours.
« En touchant une commission de 20% qui pèse fortement sur les marges des établissements hôteliers, Booking.com s’est imposé comme un associé dans toutes les entreprises hôtelières qui recourent à ses services », dénonce un professionnel touristique. « Avec Booking, il n'y a pas moyen de négocier, il vous envoie le contrat préétabli, c’est à prendre ou à laisser », explique un hôtelier de Marrakech, une pointe de colère dans la voix.
Profitant de ce qui ressemble à une position dominante, le prestataire de service, créé en 1996, a imposé ses conditions partout où il a pu le faire. Sans coup férir. Outre le niveau excessif de la commission, Booking.com interdit au nom de la clause de la «parité tarifaire » aux hôteliers de proposer des prix plus bas que ceux qu’il affiche sur sa plate-forme. Parmi les rares pays qui ont bataillé dur pour s’extraire du diktat bookinien figure la France ou les professionnels ont saisi les autorités de la concurrence.
Les députés se saisissent du dossier et, résultat des courses, un amendement de la « loi Macron », votée en juillet 2017 par le sénat après son adoption par l’Assemblée nationale, supprime cette clause. Ce qui a permis aux hôteliers de retrouver leur liberté tarifaire et commerciale en proposant les tarifs qu’ils souhaitent sur leurs différents canaux de réservation : via leur propre site web par courrier ou téléphone. A l’époque, cette décision a concerné quelque 17.000 établissements dont les patrons ont poussé un immense ouf de soulagement. Et pour cause. Elle leur a permis d’améliorer leurs ventes directes ou par le biais de leurs propres canaux de réservation tout en obtenant une révision en baisse significative des commissions par la mise en concurrence les différentes plateformes de réservation en ligne. Aujourd’hui, la commission de Booking.com dans le secteur hôtelier en France et dans le reste des pays européens varie 8 et 10 % après avoir été de 15 à 20%. Au Maroc, où la centrale de réservation, domiciliée fiscalement aux Pays-Bas, récolte plusieurs dizaines de millions de DH par an sans payer la moindre taxe (!), les hôteliers subissent en silence ce contrat léonin. Pas de rappel à l’ordre de la plate-forme (appartenant depuis 2005 au groupe américain Priceline) dont les pratiques ont fait l’objet de condamnations dans certains pays ( voir encadré), ni de la part du Conseil de la concurrence ni du gouvernement.
Dans sa correspondance en date du 14 juillet adressée à la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire Fatim-Zahra Ammor, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) Lahcen Zelmat lui demande d’intervenir auprès du chef du gouvernement et de la ministre de l’Économie et des Finances pour pousser Booking « à revenir sur sa décision et de maintenir les paiements en dirhams ». Sur les raisons ayant motivé la « décision unilatérale » de la plateforme, M. Zelmat fait état d’un « changement des exigences de Bank Al Maghrib ». Sans plus d’explications.
La banque centrale a dû mettre le holà à une situation bâtarde ou les dépôts au titre des commissions réalisées par Booking sont considérés comme la contrepartie de produits d’importation. Ce qui n’est pas vrai puisque la majorité des opérations de réservation au Maroc sont, selon les hôteliers, le fait de résidents qui paient leurs séjours en monnaie locale. Pour Booking qui a su se rendre incontournable, cela est juste un détail.
Booking.com condamné
En octobre 2022, l'autorité de la concurrence espagnole a annoncé l’ouverture d’une enquête sur de possibles "pratiques anti-concurrentielles" dont sont victimes les hôtels et agences de voyages. Ces investigations ont porté sur des conditions commerciales "susceptibles de constituer un abus de position dominante" sur le marché de la réservation hôtelière, avait indiqué la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) dans un communiqué.
Elle découle de deux plaintes déposées par l'Association des entreprises hôtelières de Madrid (AEHM) et par l'Association espagnole des directeurs d'hôtels (AEDH), qui reprochaient au site de réservation d'avoir imposé des conditions injustes aux hôtels espagnols, a-t-elle ajouté. Selon l'autorité de la concurrence, ces conditions sont susceptibles de créer "une situation de dépendance économique" pour les hôtels concernés, avec des "effets d'exclusion" pour certaines agences de voyage et certains "canaux de vente en ligne". En Turquie, une décision de justice a interdit en 2017 à Booking , après sa condamnation pour concurrence déloyale à l’égard des agents de voyages locaux, de vendre des chambres d’hôtels en Turquie à des Turcs. Ce jugement fait suite à une décision de l'autorité de la concurrence ayant condamné le site, à une amende de 2.543.992,85 livres turques, soit près de 700.000 dollars.
Source : lecanardlibere par Saliha Toumi