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Le site spécialisé dans les actualités et les statistiques des visas de la zone Schengen, « Visa Schengen« , a récemment publié sa liste finale des pays dont les demandes de visa ont été les plus souvent refusées l’année dernière. Parmi ces pays, le Royaume du Maroc se distingue en enregistrant plus de 119.000 demandes refusées, avec un taux de refus dépassant les 15 %.
En tête de cette liste qui inclut cinq pays arabes, l’Algérie occupe la première place avec plus de 179.000 demandes de visa Schengen refusées en 2022. Le taux global de refus des demandes algériennes atteint 45,8 %.
Outre l’Algérie, la liste comprend également la Tunisie, qui a vu plus de 48.000 demandes refusées, soit un taux de refus d’environ 29 %. Les Émirats arabes unis ont également été mentionnés, avec plus de 42.000 demandes refusées, ainsi que l’Égypte, avec plus de 31.000 demandes refusées pour l’obtention de visas Schengen.
Parmi les pays non membres de l’Union européenne, la Turquie a enregistré un taux de refus de 15,2 %, ce qui équivaut à plus de 120.000 demandes refusées. La Russie suit avec environ 69.000 demandes refusées, soit un taux de refus de 28,2 %.
En ce qui concerne les pays asiatiques, l’Inde se classe en tête des pays dont les demandes de visa ont été refusées, avec environ 121.000 demandes indiennes rejetées, soit un taux de refus de 18 %. Elle est suivie par la République islamique d’Iran, où environ 33.700 demandes ont été refusées l’année dernière.
Le Nigeria est le seul pays d’Afrique de l’Ouest figurant sur la liste établie par le site « Visa Schengen« . Les autorités européennes ont refusé plus de 39.000 demandes en provenance de ce pays pour l’espace Schengen, avec un taux de refus d’environ 46 %.
La même source indique une augmentation des taux de refus des visas Schengen par rapport à l’année précédente. Par exemple, le taux de refus des visas pour les Algériens était de 32 % en 2021, contre 45,8 % en 2022.
Dans le même contexte, le site a enregistré que les dix pays présents sur la liste ont dépensé environ 64 millions d’euros l’année dernière pour plus de 804.000 visas refusés, comparé à l’année 2021. Les dépenses liées aux visas refusés ont dépassé les 273.000, atteignant environ 19 millions d’euros, conclu la même source.
Source: HESPRESS
Alors que les vacances d’été viennent à peine de commencer, le Top 10 des destinations préférées des Français vient d’être dévoilé. Une destination marocaine est intégrée dans ce listing.
Selon une enquête réalisée par Booking.com, New York figure en tête du palmarès. Pour la première fois, Marseille se hisse également dans le top 10, dépassant de deux rangs Nice, qui arrive en 11ᵉ position. La cité phocéenne est la deuxième ville française à figurer dans le classement, derrière Paris, qui a regagné sa première place après deux ans de crise sanitaire.
En Europe, les destinations ibériques font rêver les Français. Ainsi, l’Espagne place trois villes dans le top 10 : Salou et Lloret de Mar, prisées pour leur ambiance festive, ainsi que Barcelone, connue pour sa richesse architecturale et culturelle. Par ailleurs, Lisbonne, Rome et Londres restent des destinations incontournables. Marrakech s’impose comme une escapade dépaysante malgré l’absence de proximité avec l’océan Atlantique.
Du côté des hébergements, les Français préfèrent loger dans des hôtels, suivis par les appartements et les maisons de vacances. Les chambres d’hôtes et les appart’hôtels viennent compléter le tableau. En région, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Languedoc-Roussillon et la Nouvelle-Aquitaine attirent toujours autant.
Voici le top 10 des destinations préférées des Français pour l’été 2023 :
• 1er : Paris, France
• 2e : Barcelone, Espagne
• 3e : Marrakech, Maroc
• 4e : Londres, Angleterre
• 5e : Rome, Italie
• 6e : Lisbonne, Portugal
• 7e : Lloret de Mar, Espagne
• 8e : Salou, Espagne
• 9e : Marseille, France
• 10e : New York, États-Unis
Source: bladi
Indicateurs : Afin d’ériger le Maroc dans la « short list » des destinations de voyage considérées par les touristes, l’ONMT étoffe ses outils promotionnels et affine les indicateurs pouvant permettre la réalisation de cet objectif. Actuellement, il s’attelle à l’élaboration d’un baromètre pour la demande internationale.
Il s’agit dans ce sens de se concentrer sur 17 marchés émetteurs (France, Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Suède, Pologne, Portugal, USA, Israël, Chine, Koweït, Emirats Arabes Unis, Sénégal, Nigeria) et six destinations concurrentes, à savoir la Turquie, l’Égypte, la Tunisie, le Portugal, la Croatie et l’Espagne. A cela s’ajoute, les destinations marocaines comme Tanger, Saidia, Fès, Meknès, Rabat, Casablanca, Marrakech ou encore Ouarzazate. Ce baromètre sera réalisé sous forme d’enquête semestrielle.
L’objectif étant de mettre à la disposition des équipes de l’ONMT des données qui seront transformées en informations grâce à l’analyse de l’évolution des différents indicateurs de performance. Cette démarche intervient dans le cadre de la feuille de route du secteur du tourisme qui ambitionne de générer à fin 2026, 17,5 millions de touristes, 200.000 emplois et 120 milliards de dirhams de recettes des non-résidents. Cette stratégie repose sur trois axes, à savoir l’offre touristique (9 filières thématiques intégrées et priorisées, 5 filières transverses de valorisation et préservation du patrimoine immatériel), les leviers transverses (capacités aériennes, marketing et promotion, activités d’animation et de services touristiques, offre hôtelière, capital humain, observatoire du tourisme) et les conditions de succès (gouvernance, organisation et financement).
Le tourisme marocain doit être mis en valeur sur la scène internationale et ce, grâce à la promotion du produit et de l’expérience touristique marocaine via des campagnes de communication, l’organisation d’événements et salons, le co-marketing avec les différents partenaires», indique l’ONMT. Et d’ajouter : «Faire connaître le Maroc en tant que destination touristique sous un nouvel angle permettra aux touristes internationaux d’être informés et par conséquent mettre le Maroc sur leur short list de destinations considérées pour partir en voyage».
Pour ce faire, l’Office décrypte le potentiel touristique à l’international. Car dans le contexte actuel marqué par la multiplication des canaux de communication, la digitalisation, l’émergence de nouveaux marchés, la transformation de comportement au sein des marchés émetteurs, les touristes sont à la recherche de nouvelles expériences originales adaptées à leurs besoins de plus en plus particuliers. Il faut dire que l’ONMT a réalisé une étude de marché sur 20 pays émetteurs dont l’objectif est d’étudier la demande touristique internationale afin de comprendre le comportement touristique, les motivations, les freins, les attentes, les perceptions et le parcours consommateur et en ressortir une segmentation. Celle-ci est la base de la définition des cibles et des orientations de la stratégie de communication, d’où le lancement de la nouvelle campagne de communication «Maroc, Terre de lumière».
Et de poursuivre : «Aujourd’hui et plus que jamais, à la fin de la crise sanitaire qui a duré plus de deux ans et qui a imposé des restrictions de voyage, de nouveaux besoins de voyages et d’autres intérêts et tendances chez le touriste ont vu le jour, la destination et la marque touristique Maroc «doivent fournir plus d’efforts afin de s’imposer et se différencier.
Cela ne sera possible que si l’ONMT reste à l’écoute des marchés cibles afin de suivre l’évolution au fil du temps de la perception et du comportement des touristes internationaux dans le but de récupérer la part de marché pré-pandémie et l’augmenter à travers l’adaptation continue des actions de communication pour attirer de plus en plus de voyageurs afin d’atteindre les objectifs de la nouvelle feuille de route du secteur touristiques de 2023-2026».
Source :aujourhui.ma