Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Après une saison estivale exceptionnelle, Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi, qui
dirige la société d’Aménagement et de promotion de la station de Taghazout,
revient sur ses performances et sur les investissements prévus pour en faire la
station balnéaire de référence du Royaume.
L’ensemble de ces établissements sont opérationnels, avec des positionnements et des formules d’hébergement très diversifiées, sans oublier le golf qui offre un parcours de 27 trous opérationnel depuis 2021 ; – Quelle est sa capacité litière ? – Avec l’ouverture du Hilton Taghazout Bay Beach Resort & Spa, la capacité litière opérationnelle de la station a été portée à 3.300 lits. Notre ambition est de pouvoir proposer 4.600 lits à l’horizon 2024. D’autres établissements devraient émerger en 2023 et en 2024 ; avec l’ouverture de la composante RIPT (Résidences immobilières de promotion touristique) gérée par Radisson Blu, la capacité sera augmentée de 832 lits supplémentaires sous forme d’appartements en gestion locative et, en 2024, nous prévoyons l’ouverture de l’hôtel Marriott d’une capacité de 500 lits. Ces deux établissements clôtureront la deuxième phase de développement de la station. – Comment s’est passée la saison estivale au niveau du taux de remplissage ? – Nous pouvons l’affirmer aujourd’hui : la saison estivale a été exceptionnelle. Avec la réouverture des frontières aériennes, la levée progressive des restrictions et la reprise des tour-opérateurs, nous avons pu conclure la saison sur un taux d’occupation extrêmement satisfaisant. L’assouplissement des conditions d’entrée sur notre territoire, dont dépendait une grande partie des réservations, a été déterminant. Et puis l’intérêt des touristes nationaux pour la destination s’est confirmé avec des arrivées record l’été dernier. – Jusque-là, vous vous êtes focalisé sur le créneau du luxe et pas sur le milieu de gamme… – Taghazout Bay a été conçue comme une destination abritant des ensembles hôteliers, touristiques et résidentiels, avec une importance particulière accordée aux infrastructures sportives et aux activités de loisirs. Cette offre s’étoffera progressivement par de nouvelles installations, en fonction de la demande. Actuellement, nous travaillons sur l’implantation de deux zones d’aménagement mitoyennes à la station au niveau des communes rurales d’Aourir et Taghazout, avec des établissements 3 et 4 étoiles accompagnés de nouveaux équipements commerciaux et d’animation, dont les lots sont en cours de cession. – Un nouvel hôtel Hilton vient d’ouvrir ; d’autres chaînes internationales envisagentelles de s’implanter prochainement ? – La station Taghazout Bay devrait accueillir, en 2024, le Marriott. Les travaux sont en cours, avec une ouverture prévue en 2024. Cet établissement sera aménagé sur plus de 8 hectares et proposera 500 lits touristiques.
Quelles sont les opportunités d’investissement dans la station? – Le projet de valorisation de la station avance à un rythme très soutenu. En complément de l’offre hôtelière, on prévoit une offre résidentielle de près de 1.108 unités, composée de résidences fermées et sécurisées autour du golf, sous forme de villas et d’appartements. La parcelle Taourirt est en cours de finalisation ; d’une capacité de 324 unités, elle sera livrée courant 2023, offrant des appartements et des duplex autour de piscines et d’espaces verts. En terme d’immobilier touristique, la station présente donc de nombreuses opportunités d’investissement, à la fois pour les particuliers et pour les institutionnels, avec des biens meublés gérés sous le régime RIPT par Radisson Blu, avec un rendement garanti à ses acquéreurs. D’ailleurs, cette nouvelle parcelle d’une capacité de 832 lits touristiques sera livrée d’ici quelques mois, courant 2024. Autre projet d’envergure, le village de vacances Eco-Resort, sur 50 hectares, constitue la composante principale de la troisième phase de la station. Et, pour conclure, un centre commercial à ciel ouvert en front de mer est en cours de placement auprès d’enseignes, afin d’en faire une composante d’animation centrale de la destination.
Source: MEDIAS24 par Samir El Ouadghiri
La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 22,4% d’actifs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,8%), de Marrakech-Safi (13,3%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%) et de Fès-Meknès (11,7%), précise le HCP.
La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 22,4% d’actifs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,8%), de Marrakech-Safi (13,3%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%) et de Fès-Meknès (11,7%), précise le HCP.
La note fait savoir également que quatre régions affichent des taux d’activité plus élevés que la moyenne nationale (44%), en l’occurrence Tanger-Tétouan-Al Hoceima (49,9%), Casablanca-Settat (46,6%), Marrakech-Safi (45,2%) et Rabat-Salé-Kénitra (44,4%).
En revanche, les taux les plus bas sont enregistrés dans les régions de Béni Mellal-Khénifra (40,9%), de Drâa- Tafilalet (38,5%) et de Souss-Massa (37,7%).
Par ailleurs, la note relève que presque sept chômeurs parmi dix (69,4%) sont concentrés dans cinq régions, à savoir Casablanca-Settat (24,6%), suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,6%), de Fès-Meknès (13,4%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,3%) et de l’Oriental (8,5%).
Les taux de chômage les plus élevés sont observés dans les régions du Sud (21%) et de l’Oriental (14,6%). Avec moins d’acuité, quatre autres régions dépassent la moyenne nationale (11,4%) à savoir Fès-Meknès (13%), Casablanca-Settat (12,5%), Souss-Massa (11,7%) et Béni Mellal Khénifra (11,6%).
Les régions de Drâa-Tafilalet, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Marrakech-Safi enregistrent, en revanche, les taux les plus bas avec respectivement 10%, 8,8%, et 6,9%.
Source : MAPBUSINESS
Quels sont les grands enseignements du forum international A World For Travel ? Rendre le secteur du tourisme plus vertueux exigera des milliards de dollars, d’idées et de travaux de coopération.
5% des émissions mondiales de CO2
Pour Didier Brechemier, responsable mondial Transport, voyages et logistique du cabinet Roland Berger, la coopération doit s’opérer à plusieurs échelons : entre le public et le privé, les entreprises, les Etats. Ce que les compagnies aériennes ont entrepris, sous l’égide notamment de l’Association du transport aérien international (IATA). En octobre 2022, les représentants des 193 Etats réunis pour l’assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), une agence de l’ONU, ont fixé un objectif très ambitieux : supprimer les émissions de carbone d’ici à 2050. « C’est un très bon début pour l’investissement en vue de la réduction des émissions de CO2. »
Reste à financer, concrètement, ce projet titanesque… La décarbonisation de l’aviation se chiffre en milliers de milliards de dollars. Un montant abyssal que les compagnies, fragilisées par la crise du Covid, auront du mal à réunir, amenant de toute évidence les Etats à contribuer. « C’est une nécessité de voyager en avion, lorsque le train n’est pas une solution, rappelle Didier Brechemier, responsable mondial Transport, voyages et logistique de Roland Berger. Les solutions technologiques, en particulier les carburants “green” / SAF, peuvent être mises en œuvre si elles sont financées. »
Le voyage représente aujourd’hui 5% de l’ensemble des émissions mondiales de CO2, a souligné Roland Berger. Une empreinte qui devrait augmenter de 25% en 2030, versus 2016.
source : L'Echo touristique