Cette mission a inclus des rencontres avec les autorités sénégalaises, des visites sectorielles, des sessions B2B, ainsi que des échanges fructueux entre les opérateurs économiques marocains et sénégalais. Ce rapport présente les activités réalisées jour par jour, en mettant en évidence les résultats obtenus, les partenariats signés et les perspectives de collaboration future.
 
   La préparation de cette mission a été marquée par un travail acharné de la part de l’équipe de la CCISSM, dirigée par M. Bachir Ahechmoud, Premier Vice-Président, et du comité d’organisation. Grâce à leur engagement, la mission a été préparée dans les moindres détails, avec l’appui de l'Ambassade du Maroc au Sénégal, avec qui un partenariat inédit a été établi. En effet, cette mission est la première à être organisée en partenariat direct avec un ambassade, un fait marquant pour la Chambre de Commerce.
Les aspects logistiques ont été soigneusement gérés, en collaboration avec des prestataires de services locaux (agence de voyages, billetterie, etc.) pour garantir un déroulement sans accroc. La logistique de chaque journée a été organisée en partenariat avec les Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar et de Thiès et plus précisément les journées du 05 et 07 novembre.

 La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services Souss-Massa effectue une visite de travail dans ce pays frère, ami et allié, dira l’Ambassadeur du Maroc au Sénégal M. Hassan Naciri. Je souhaite la plus cordiale bienvenue à la délégation, convaincu que cette mission sera une expérience enrichissante et une belle opportunité de renforcer les liens économiques, industriels et agricoles entre nos deux nations.  « Cette coopération s’inscrit dans une dynamique commune visant à bâtir une Afrique forte, unie et prospère, à travers des partenariats stratégiques dans des secteurs clés tels que l’industrie, l’agroalimentaire, le numérique et les BTP.

  Cette initiative arrive à point nommé, dans un contexte où le Souverain encourage activement les opérateurs économiques à se tourner vers l’Afrique et à établir des synergies. Parallèlement, le Sénégal adopte sa vision 2050 et invite ses partenaires à y contribuer. Je tiens à remercier et féliciter tous les participants, en particulier les membres de la délégation, notamment le Président M. Said DOR et le Premier Vice-Président M. Bachir AHECHMOUD , pour leur engagement et leur dynamisme. Votre présence témoigne de votre volonté de contribuer activement à l’essor de nos échanges et à la consolidation de nos partenariats. Je vous souhaite plein succès dans cette mission et vous assure de tout mon soutien. Le partenariat entre le Maroc et le Sénégal est un gage d'avenir prometteur, et je suis convaincu que votre travail contribuera à le renforcer. »
 
    L’Ambassadeur a souligné les initiatives en cours pour dynamiser les investissements bilatéraux, en particulier à travers le soutien aux entreprises marocaines désireuses de s’implanter au Sénégal, ainsi que les projets visant à renforcer les échanges dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les infrastructures et les technologies. Il a également souligné l’importance de la coopération culturelle comme levier de développement, en facilitant la mobilité des artistes, des entrepreneurs et des étudiants.
 

Dans son discours, HJ Said Dor, Président et Chef de la Délégation Marocaine, a exprimé la volonté de renforcer les liens économiques entre le Sénégal et le Maroc. Il a souligné que cette mission visait non seulement à découvrir les opportunités économiques au Sénégal, mais aussi à ouvrir la voie à des partenariats durables entre les deux pays. Il a insisté sur l’importance de la coopération mutuelle et de l’engagement commun pour la croissance et la prospérité de leurs entreprises respectives.
 
    Cette visite a permis d’explorer de nouvelles pistes de collaboration dans des projets économiques et culturels, et de consolider les relations entre les deux pays, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités d’investissement pour les entreprises marocaines au Sénégal.
 
  Le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar a exprimé sa satisfaction de recevoir la délégation marocaine en soulignant l’importance des liens économiques et commerciaux entre le Sénégal et le Maroc et il a salué les initiatives de coopération prises par les autorités marocaines. Il a insisté sur l’importance d’établir des partenariats durables entre les entreprises des deux pays, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, des infrastructures et des énergies renouvelables. Il a également évoqué les initiatives sénégalaises pour améliorer l’environnement des affaires et encourager les investissements étrangers.
 
   Lors de son intervention, Monsieur Abderrahim Ramy, Directeur Régional de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services d’Agadir (CCISA), a présenté l’ensemble de la délégation marocaine. Il a ensuite détaillé les potentialités économiques et les opportunités d’investissement de la région Souss-Massa. Monsieur Abderrahim Ramy a présenté un exposé détaillé sur les atouts économiques du Souss-Massa ce qui a permis de mettre en lumière les complémentarités entre les deux régions et d’identifier des secteurs stratégiques pour une coopération future tout en mettant en lumière plusieurs secteurs stratégiques dans la région Souss Massa, notamment l’agro-industrie, l’énergie renouvelable, l’industrie manufacturière, et les technologies. Il a souligné que la région Souss-Massa cherche à établir des synergies avec les entreprises sénégalaises et a encouragé les initiatives collaboratives dans les secteurs du commerce, des infrastructures et de l’exportation. Il a conclu son allocution en réaffirmant la volonté de la région de soutenir les investissements et de faciliter la coopération avec le Sénégal pour des projets communs.

 • Signature d’un protocole d’accord entre la CCIS Souss Massa et la CCIA de Dakar

  Un protocole d’accord a été signé entre la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services d’Agadir (CCIS Souss-Massa) et la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIA Dakar). Cet accord marque une étape importante dans la formalisation de la coopération entre les deux chambres, notamment en matière de promotion du commerce bilatéral et d’accompagnement des entreprises dans leurs projets d’investissement.
 
• Rencontre B2B (Salle de conférence de la CCIA Dakar)
 
   Plus de 150 rencontres ont eu lieu entre les membres des deux délégations. Ces échanges fructueux, qui se sont poursuivis pendant près de trois heures, ont permis d’identifier des pistes concrètes de coopération et de nouer des partenariats stratégiques dans divers secteurs économiques.
 
 Demi-journée de travail à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Thiès (CCIA Thiès)
Dans le cadre de la mission économique marocaine au Sénégal, une séance de travail a eu lieu à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Thiès (CCIA Thiès). Cette rencontre a renforcé les relations économiques entre les deux pays tout en explorant des opportunités de collaboration dans divers secteurs stratégiques. En raison du manque d'une grande salle pouvant accueillir tous les participants, la séance et les rencontres se sont déroulées dans un immense jardin de la CCIA Thiès, magnifiquement décoré et aménagé sous un grand chapiteau
 
La délégation a été accueillie par le Président de la CCIA de Thiès Monsieur Modou DIOP dans une ambiance chaleureuse dans le cadre exceptionnel du jardin, où l’organisation sous le chapiteau a permis de rassembler les participants dans un environnement propice aux échanges.


 

• A signaler que Participation aux festivités de la Marche Verte à l’Ambassade du Maroc à Dakar.

 
Lors de la journée du 6 novembre 2024, les membres de la délégation marocaine ont été conviés par Son Excellence Monsieur Hassan Naciri, Ambassadeur du Royaume du Maroc au Sénégal, à participer aux festivités commémorant la Marche Verte, organisées à sa Résidence. Cet évènement de grande envergure a rassemblé un large éventail de personnalités sénégalaises et marocaines, incluant des acteurs économiques, des diplomates et des représentants de la société civile.
 
 À cette occasion, Monsieur Said DOR, Président de la CCIS Souss-Massa et chef de la délégation, a livré un témoignage émouvant, rappelant l’importance historique et symbolique de la Marche Verte. Il a également salué les liens de fraternité et de coopération exemplaires entre le Maroc et le Sénégal, renforcés par des échanges économiques et culturels intenses. La cérémonie a été marquée par une ambiance conviviale et des échanges enrichissants, témoignant de l’esprit de solidarité qui unit les deux nations.

     A rappeler que  CCISSM se veut un catalyseur de la prospérité économique du Souss-Massa La Chambre de Commerce, d'Industrie et des Services de Souss-Massa (CCISSM) s'érige en véritable pilier de l'économie régionale. Plus qu'une simple institution, elle incarne un partenaire et à leur rayonnement. Animée par une quête constante d'excellence, comme en témoigne sa de leur parcours, de la genèse de leur projet à son plein épanouissement. Son engagement en faveur de la prospérité économique du Souss-Massa se manifeste à travers une multitude d'actions concrètes : Un guichet unique pour les investisseurs : abrite en son sein des structures d'appui un espace moderne et fonctionnel regroupant une variété de services et d'infrastructures pour stimuler leur croissance.
  Une représentation engagée : Porte-voix éloquent des entreprises du Souss-Massa, la CCISSM défend avec ferveur leurs intérêts auprès des instances régionales, nationales et internationales. Un accompagnement sur mesure  La CCISSM propose une palette de services et de conseils avisés pour guider les entreprises dans leur développement (création d'entreprise, formalités…) Plus de 64 000 entreprises, représentant tous les secteurs d'activité (industrie, commerce, services, équipe de professionnels chevronnés met son savoir-faire au service des entreprises, assurant un service personnalisé et de qualité.
 
 
  A signaler enfin  et non des moindres, qu’au retour à Agadir, les membres de la visite au Sénégal ont participé, d’une manière dynamique  à l’évaluation de la mission, au sein de la CCIS, avec une franchise et une responsabilité qui les honorent et qui démontre le rôle dynamique et porteur de la CCIS et la vive responsabilité de ses membres de pousser bien à l’avant le développement économique et industrielle dans la Région.
 Bravo messieurs et très bonne continuation.
 
 
Med RIAL

A savoir que la caravane 2024 a débuté au mois de novembre et continue jusqu’à épuisement du programme prévu. Très bon point et bonne continuation pour  l’Association de L’Initiative Nationale pour le Soutien Sanitaire.

Des soins variés pour un dépistage efficace

La caravane, installée dans plusieurs hôtels de la région, a proposé un large éventail de services médicaux :

• Dépistage de la glycémie pour identifier les risques de diabète.
• Mesure de la tension artérielle, visant à prévenir l’hypertension.
• Tests urinaires pour détecter d’éventuels troubles métaboliques.
• Échographie abdominale pour diagnostiquer des affections internes.
• Électrocardiogrammes (ECG) pour vérifier la santé cardiaque.
• Examens visuels et tests de l’acuité visuelle pour détecter des défauts optiques.

Ces prestations, réalisées par une équipe de professionnels de santé dévoués, visaient à sensibiliser les employés à l’importance du dépistage précoce et à améliorer leur bien-être général.

Une mobilisation exemplaire

Cette opération témoigne de la force de la collaboration entre les acteurs associatifs et les structures sanitaires marocaines. Elle reflète également un engagement fort envers les travailleurs du secteur touristique, souvent exposés à des conditions de travail exigeantes.
Les organisateurs saluent la réussite de cette caravane médicale, rendue possible grâce à une logistique rigoureuse, des équipements modernes, et surtout, une volonté commune de faire de la santé une priorité. La collaboration de l’ARIHA, avec une implication exemplaire, professionnelle et humanitaire, caractérisé par le suivi de terrain de son président Abdelhaq Chahli, a permis de bonnes retombées chez le personnel des hôtels appréciant à sa juste valeur l’apport de cette caravane par l’association de l’Initiative Nationale pour le Soutien Médical.
Cette première édition ouvre la voie à d'autres initiatives similaires, dans l’espoir de toucher un public encore plus large et de renforcer le rôle de la prévention médicale dans la région d’Agadir. Un modèle à reproduire.
Ce projet illustre l’impact positif des actions sanitaires ciblées sur les communautés locales et met en lumière l’importance du soutien non lucratif pour répondre aux besoins de santé publique. Les résultats de cette caravane confirment que des efforts conjoints peuvent transformer la santé et le bien-être des travailleurs de secteurs essentiels comme le tourisme.
 Bravo à Kamal Sidi Mohamed qui a supervisé l’opération avec dévouement et implication exemplaire, ainsi qu’à toute  son équipe opérationnelle de terrain exerçant avec conscience et professionnel de la réception du personnel jusqu’aux actes médicaux et sanitaires.


Med RIAL
 

   Le Maroc a vu des baisses notables dans tous les critères évalués par le rapport. En particulier, les infrastructures touristiques, qui ont perdu 0.3 point, et la durabilité, qui a enregistré une chute de 0.3 point. Le pays a également perdu du terrain en matière de politiques touristiques et dans l'environnement propice, deux domaines clés pour attirer les investissements et soutenir la croissance du secteur. Le score des infrastructures est passé de 3.8 à 3.5 (une baisse de -7.9 %), tandis que le score de durabilité est passé de 3.5 à 3.2 (une baisse de -8.6 %). Ces baisses révèlent un manque d’efforts pour moderniser les infrastructures et améliorer la gestion environnementale dans le pays.
Tableau récapitulatif des scores Maroc par piliers entre 2019 et 2014

Pilier	Classement 2019	Classement 2024	Score 2019	Score 2024	Variation (%)
Environnement propice	60	72	3.9	3.7	-0.2
Politiques T&T	55	69	4.1	3.9	-0.2
Infrastructures	62	80	3.8	3.5	-0.3
Ressources naturelles	45	48	4.2	4.1	-0.1
Durabilité	72	82	3.5	3.2	-0.3

Le Maroc, dispose certes d’une feuille de route ambitieuse à l’horizon 2030, avec l’objectif d’atteindre 26 millions de touristes d'ici cette date. Chemin faisant, le pays a enregistré des progrès considérables dans l'accueil des visiteurs, avec 14,6 millions de touristes enregistrés à la fin octobre 2024, surpassant déjà le chiffre de 14,5 millions pour l’année 2023. Cette dynamique montre que, malgré les efforts à poursuivre, le Maroc est sur la bonne voie pour transformer son secteur touristique et atteindre ses objectifs. En poursuivant sur cette lancée, le pays peut non seulement améliorer sa compétitivité, mais aussi régénérer la confiance des acteurs économiques, attirant ainsi de nouveaux partenaires dans ce secteur clé pour son développement.
Cependant, pour que cette stratégie trouve un écho favorable auprès des instances internationales, notamment le WEF, elle doit être perçue comme à la fois crédible et ambitieuse. Convaincre des institutions de cette envergure nécessite des actions concrètes et mesurables qui traduiront les engagements du pays en résultats tangibles. Cela se manifestera par un gain en visibilité pour le Maroc et une meilleure attractivité pour les investissements, essentiels pour renforcer la compétitivité du pays sur la scène mondiale.

A noter que le rapport Travel & Tourism Development Index (TTDI) 2024, rédigé par des institutions de renom telles que le World Economic Forum (WEF), l'Université de Surrey, et des partenaires comme l'UNWTO et le WTTC, repose sur une méthodologie rigoureuse et une expertise de haut niveau. Ces institutions, mondialement reconnues pour leur capacité à analyser les secteurs économiques, apportent une vision précise des forces et des faiblesses des pays dans le domaine du tourisme. Le recul du Maroc dans ce classement, loin d’être anodin, doit être pris comme un véritable signal d’alarme. Les autorités de tutelle doivent tirer les enseignements nécessaires pour doter le pays d’un secteur touristique fort et résilient, capable de relever les défis mondiaux et d’attirer davantage d’investissements étrangers.
   Depuis sa création en 2007, le WEF, en partenariat avec l'Université de Surrey, publie chaque année ce rapport sur la compétitivité du tourisme mondial. Ce classement est un outil essentiel pour évaluer les performances des pays en matière de développement touristique, en mettant en lumière leurs forces et faiblesses. Grâce à une méthodologie rigoureuse, le WEF évalue 119 pays à travers des critères variés, tels que les infrastructures, la compétitivité économique et la durabilité. Le WEF, avec l'aide de ses partenaires internationaux tels que l'UNWTO, le WTTC, et l'IATA, analyse les performances de ces pays en fonction de critères allant des politiques publiques aux infrastructures en passant par la gestion des ressources naturelles.
   Le rapport repose sur cinq dimensions clés pour évaluer la compétitivité touristique mondiale : Enabling Environment, T&T Policy Conditions, Infrastructure & Services, T&T Resources et T&T Sustainability. Chaque dimension est analysée en profondeur à travers 17 piliers et 102 indicateurs, avec un score global attribué sur une échelle de 1 à 7. L’Enabling Environment évalue des éléments comme le climat des affaires, la sécurité, les technologies de l'information et de la communication (TIC), et la qualité de la main-d'œuvre. T&T Policy Conditions s’intéresse à la priorisation du secteur touristique par les politiques publiques et à la compétitivité des prix. Infrastructure & Services mesure la qualité des infrastructures de transport et des services touristiques, tandis que T&T Resources évalue les atouts naturels et culturels. Enfin, T&T Sustainability mesure la durabilité environnementale et socio-économique du secteur, soulignant l’importance des politiques visant à gérer les ressources naturelles et à répondre aux enjeux environnementaux mondiaux. Ce rapport ne se contente donc pas de mesurer la compétitivité économique, mais met également en lumière les efforts des pays pour garantir la résilience et la durabilité de leur secteur touristique face aux défis globaux.

Dimension	Piliers principaux	Description
1. Enabling Environment	Climat des affaires, sécurité, hygiène, TIC, main-d'œuvre	Conditions générales pour les opérations touristiques.
2. T&T Policy Conditions	Priorisation, ouverture, compétitivité des prix	Mesures politiques favorables à la croissance touristique.
3. Infrastructure & Services	Transport aérien, terrestre, services touristiques	Qualité des infrastructures et services liés au tourisme.
4. T&T Resources	Ressources naturelles, culturelles, non-loisirs	Atouts d'une destination, tels que les parcs naturels ou le patrimoine culturel.
5. T&T Sustainability	Durabilité environnementale, socio-économique	Impact des politiques sur la durabilité et l'équilibre du secteur.

   À l’échelle mondiale, les pays comme les États-Unis, l'Espagne et le Japon dominent grâce à une combinaison de ressources naturelles, de politiques touristiques ambitieuses et d’infrastructures modernes, tandis que des pays comme le Maroc doivent adapter leurs stratégies pour rester compétitifs. Le tourisme mondial repose désormais sur un équilibre complexe entre développement économique, durabilité et gestion des ressources.
   Le classement des dix premiers pays en 2024 montre une domination continue des grandes puissances économiques et touristiques mondiales. Les États-Unis, l'Espagne et le Japon occupent les premières places, suivis de près par des pays européens tels que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. De plus, l’Australie a vu son classement s’améliorer cette année. Ces nations ont su tirer parti de leurs ressources naturelles, de leurs infrastructures modernes et de leurs politiques publiques favorables pour maintenir une compétitivité élevée dans un secteur touristique en constante évolution.
   En 2024, les États-Unis se classent en tête avec un score de 5.24, suivis de l'Espagne (5.18) et du Japon (5.09). Le Japon a d'ailleurs fait un bond dans le classement depuis 2019, où il se classait en 4e position. Ce mouvement ascendant souligne l'importance d’une combinaison efficace de politiques publiques solides, d'une infrastructure robuste et d'une priorisation stratégique du secteur touristique. Ces éléments permettent à ces pays de rester compétitifs à l’échelle mondiale tout en répondant aux défis actuels liés à la durabilité.
Tableau du TOP 10 au cours des 10 dernières années

Année	1er	2e	3e	4e	5e	6e	7e	8e	9e	10e
2014	Espagne	France	Allemagne	États-Unis	Royaume-Uni	Suisse	Australie	Japon	Italie	Canada
2016	Espagne	France	Allemagne	États-Unis	Royaume-Uni	Suisse	Australie	Japon	Italie	Canada
2019	Espagne	France	Allemagne	Japon	États-Unis	Suisse	Royaume-Uni	Australie	Italie	Canada
2022	Japon	États-Unis	Espagne	France	Allemagne	Royaume-Uni	Suisse	Australie	Italie	Canada
2024	États-Unis	Espagne	Japon	France	Australie	Allemagne	Royaume-Uni	Chine	Italie	Suisse

  Parmi les pays ayant progressé entre 2019 et 2024, l'Ouzbékistan se distingue, enregistrant une progression spectaculaire de 16 places, passant du 94e au 78e rang. Ce pays a mis en place des réformes ambitieuses, notamment dans la modernisation de ses infrastructures touristiques et la diversification de son offre touristique. L'Indonésie suit avec un bond de 14 places, passant du 36e au 22e rang, grâce à des investissements massifs dans les infrastructures de transport et des initiatives pour accroître son attractivité touristique à l'international.
  D'autres pays ayant progressé comme l'Arabie Saoudite, qui a gagné 9 places pour se hisser au 41e rang, grâce à sa stratégie de diversification touristique et aux investissements dans des projets phares comme le complexe NEOM. De même, les Émirats Arabes Unis (EAU), en progressant de 7 places, ont consolidé leur position parmi les leaders mondiaux, grâce à une ouverture économique et une politique touristique de long terme.

Pays ayant progressé (2019-2024)

Pays	Classement 2019	Classement 2024	Score 2019	Score 2024	Progression (%)
Ouzbékistan	94	78	3.41	3.68	+7.8 %
Côte d’Ivoire	116	114	2.94	3.13	+6.4 %
Albanie	78	66	3.65	3.87	+5.9 %
Tanzanie	88	81	3.48	3.65	+4.5 %
Indonésie	36	22	4.26	4.46	+4.5 %
Égypte	66	61	3.79	3.96	+4.3 %
Nigeria	113	112	3.06	3.18	+4.2 %
Arabie Saoudite	50	41	4.00	4.23	+5.7 %
EAU	25	18	4.43	4.62	+4.4 %
El Salvador	101	97	3.30	3.43	+4.0 %

À l'inverse, certains pays ont connu une régression significative, dont le Maroc, qui a perdu 12 places, passant du 70e rang en 2019 au 82e en 2024. Ce recul est particulièrement attribuable à la baisse de l'attractivité des investissements dans le secteur, et à l'absence de réformes notables dans la gestion durable du secteur. La Mongolie, avec une perte de 9 places, et le Koweït, qui a perdu 10 places, sont également des exemples de pays confrontés à une stagnation ou à un déclin dû à des défis économiques ou à une insuffisance des politiques publiques visant à soutenir l'essor du tourisme.
Pays ayant reculé entre 2019 et 2024)

Pays	Classement 2019	Classement 2024	Score 2019	Score 2024	Régression (%)
Maroc	70	82	3.76	3.64	-3.2 %
Mongolie	76	85	3.64	3.57	-2.0 %
Tunisie	84	83	3.64	3.60	-1.9 %
Macédoine du Nord	82	87	3.60	3.53	-1.9 %
Moldavie	83	88	3.60	3.53	-1.7 %
Namibie	87	95	3.52	3.45	-1.7 %
Koweït	86	96	3.55	3.44	-2.9 %
Bosnie-Herzégovine	89	90	3.53	3.51	-2.1 %
Trinité-et-Tobago	88	89	3.58	3.52	-2.1 %
Venezuela	98	103	3.37	3.34	-0.9 %

 
 
Par Zoubir BOUHOUTE