Menu
LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


On ne peut faire du tourisme à Agadir avec 20 hôtels fermés !
Le Club Régional de la Presse de Souss Massa a accueilli, il y a quelques jours dans son siège, Saïd Scally, président du Conseil Régional du Tourisme (CRT) d’Agadir SM.


Agadir  / Tourisme A cœur ouvert avec Saïd Scally, président du CRT d’Agadir Souss Massa
Figure de proue et professionnel mondialement reconnu pour la vision et le franc-parler vis-à-vis du secteur et ses rouages, l’hôte émérite des journalistes avait tenu, tout au long de cette conférence, un discours on ne peut plus clair, juste et net sur la situation qui émaille la situation critique de la station balnéaire prisée du royaume. Ce baobab avéré du domaine ne mâchait pas ses propos pour en rapporter l’évolution réelle et en porter des jugements sérieuses, sans pour autant, en être trop pessimiste mais veillant à entretenir des lueurs d’espoir.

 . « Vous savez, l’histoire du tourisme à Agadir fut une volonté implacable de Feu le Roi Hassan II, lorsqu’il prit en mains la mise en train du secteur, dans le sillage de la renaissance de la ville sinistrée. A l’époque, on a fait appel à des investisseurs de profonde fibre civique pour exaucer le désidérata Royal, à travers le montage de bâtisses hôtelières et la floraison des activités parallèles. Ce fut par la suite, l’ère fastueuse de ce pôle économique, en grande pompe, jusqu’au moment où l’on avait commencé à tourner le dos à la destination, à l’échelon central par de décisions prises à son encontre, soit au niveau de l’aérien, soit de la promotion ou encore de l’intérêt, à plus d’un titre ! », remémorait-il, tout en déplorant ce déclin auquel ce produit littoral de rêve fut soumis, il y a des lustres.

Agadir  / Tourisme A cœur ouvert avec Saïd Scally, président du CRT d’Agadir Souss Massa
A cet égard, l’illustre témoin ne manquait pas de rendre un bel hommage à tous les opérateurs qui s’étaient attelés à monter cet édifice. « Aujourd’hui, on ne saurait continuer à se lamenter face à la décrépitude chronique qui ébranle le secteur ou bien dormir sur les lauriers d’antan. Il va donc falloir se ressaisir, à bâtons rompus, en vue de redorer le blason de la destination, par le biais de la refonte de toutes les structures du CRT dans sa globalité, l’ouverture sur les toutes les composantes de la région Souss Massa, l’inclusion fédérée des  compétences d’industrie touristique, la mise en avant d’une stratégie de travail reposant sur les priorités à introduire et les chantiers à valoriser, avec des partenaires potentiels, en particulier, le président du conseil régional et le maire de la ville », mettait-il en exergue les missions à mettre en œuvre en tant qu’acteur salutaire auquel on a confié cette tâche ardue de préparer la prochaine assemblée générale, mais également de réunir les conditions de sa réussite, sur la base d’un canevas d’approche, fondé sur la restructuration, l’assainissement et le balisage des pistes à emprunter. 

  « On ne pourrait guère faire d’Agadir « un fleuron » de tourisme, avec une modique capacité litière, sachant que pas moins de vingt d’hôtels sont toujours verrouillés, pour des raisons de litige ou autres, alors que la formule désastreuse du All Inclusive continue à mettre à genou une métropole en pleine gestation générée par le PDU, mis sur orbite par Sa Majesté, en février 2020 à 2024 et à l’arrière-pays aussi splendide et attractif ! », martelait Saïd Scally, tout en formulant le souhait le plus ardent pour voir resplendir une ville qui lui a tant donné et qu’il est temps de lui en rendre. Il conclut ce beau témoignage par l’allocution magistrale et non moins pathétique qu’il avait présentée lors du congrès des agences de voyages germaniques  (DRV), tenu pour la troisième fois à Agadir. Au cours de son discours, l’éminent intervenant n’a pas hésité à « réprimander » l’assistance allemande, en présence du Directeur Général de l’ONMT, pour avoir longtemps abandonné la destination d’Agadir, alors qu’ils étaient si amoureusement attachés à la somptuosité de la baie idyllique. Cette douce «remontrance» aura incité l’audience allemande à décocher des rafales d’applaudissements, pour la clarté du message fringant, mais peut-être pour avoir réveillé tant de repentir envers cette destination de prédilection, longtemps mise à l’abandon.
 
Propos recueillis par Saoudi El Amalki
 

Par Med Mohamed Rial le Lundi 19 Décembre 2022


Après une saison estivale exceptionnelle, Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi, qui
dirige la société d’Aménagement et de promotion de la station de Taghazout,
revient sur ses performances et sur les investissements prévus pour en faire la
station balnéaire de référence du Royaume.


Mohammed Cherkaoui Eddaqaqi
Mohammed Cherkaoui Eddaqaqi
Depuis son lancement en 2011, la station balnéaire Taghazout Bay, qui se déploie sur une superficie de 615 hectares, a progressivement développé sa capacité litière avec une offre hôtelière comprenant désormais six enseignes internationales. L’occasion de faire le point sur son positionnement et son expansion future avec le directeur général de la société d’Aménagement et de promotion de la station de Taghazout (SAPST). Médias24 : La crise sanitaire n’est-elle plus qu’un lointain souvenir ? Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi : Pas si lointain que ça. La crise sanitaire a impacté le secteur touristique à l’échelle mondiale. Toutefois, il ne faut pas oublier que cette crise a permis de dynamiser le tourisme interne et de rediriger les nationaux vers des destinations qu’ils ne connaissaient pas ou peu. Ce fut le cas pour la destination Taghazout Bay qui a séduit cette clientèle. – Combien d’enseignes hôtelières abrite la station actuellement ? – Six enseignes de renom nous ont fait confiance et se sont déjà implantées dans la destination. Il s’agit de Hyatt avec deux hôtels, Hyatt Place et Hyatt Regency, du Radisson et depuis quelques jours, du nouveau Hilton Taghazout, ainsi que d’autres chaînes internationales à travers nos partenaires RIU, Fairmont et Pickalbatros.

  L’ensemble de ces établissements sont opérationnels, avec des positionnements et des formules d’hébergement très diversifiées, sans oublier le golf qui offre un parcours de 27 trous opérationnel depuis 2021 ; – Quelle est sa capacité litière ? – Avec l’ouverture du Hilton Taghazout Bay Beach Resort & Spa, la capacité litière opérationnelle de la station a été portée à 3.300 lits. Notre ambition est de pouvoir proposer 4.600 lits à l’horizon 2024. D’autres établissements devraient émerger en 2023 et en 2024 ; avec l’ouverture de la composante RIPT (Résidences immobilières de promotion touristique) gérée par Radisson Blu, la capacité sera augmentée de 832 lits supplémentaires sous forme d’appartements en gestion locative et, en 2024, nous prévoyons l’ouverture de l’hôtel Marriott d’une capacité de 500 lits. Ces deux établissements clôtureront la deuxième phase de développement de la station. – Comment s’est passée la saison estivale au niveau du taux de remplissage ? – Nous pouvons l’affirmer aujourd’hui : la saison estivale a été exceptionnelle. Avec la réouverture des frontières aériennes, la levée progressive des restrictions et la reprise des tour-opérateurs, nous avons pu conclure la saison sur un taux d’occupation extrêmement satisfaisant. L’assouplissement des conditions d’entrée sur notre territoire, dont dépendait une grande partie des réservations, a été déterminant. Et puis l’intérêt des touristes nationaux pour la destination s’est confirmé avec des arrivées record l’été dernier. – Jusque-là, vous vous êtes focalisé sur le créneau du luxe et pas sur le milieu de gamme… – Taghazout Bay a été conçue comme une destination abritant des ensembles hôteliers, touristiques et résidentiels, avec une importance particulière accordée aux infrastructures sportives et aux activités de loisirs. Cette offre s’étoffera progressivement par de nouvelles installations, en fonction de la demande. Actuellement, nous travaillons sur l’implantation de deux zones d’aménagement mitoyennes à la station au niveau des communes rurales d’Aourir et Taghazout, avec des établissements 3 et 4 étoiles accompagnés de nouveaux équipements commerciaux et d’animation, dont les lots sont en cours de cession. – Un nouvel hôtel Hilton vient d’ouvrir ; d’autres chaînes internationales envisagentelles de s’implanter prochainement ? – La station Taghazout Bay devrait accueillir, en 2024, le Marriott. Les travaux sont en cours, avec une ouverture prévue en 2024. Cet établissement sera aménagé sur plus de 8 hectares et proposera 500 lits touristiques.

 Quelles sont les opportunités d’investissement dans la station? – Le projet de valorisation de la station avance à un rythme très soutenu. En complément de l’offre hôtelière, on prévoit une offre résidentielle de près de 1.108 unités, composée de résidences fermées et sécurisées autour du golf, sous forme de villas et d’appartements. La parcelle Taourirt est en cours de finalisation ; d’une capacité de 324 unités, elle sera livrée courant 2023, offrant des appartements et des duplex autour de piscines et d’espaces verts. En terme d’immobilier touristique, la station présente donc de nombreuses opportunités d’investissement, à la fois pour les particuliers et pour les institutionnels, avec des biens meublés gérés sous le régime RIPT par Radisson Blu, avec un rendement garanti à ses acquéreurs. D’ailleurs, cette nouvelle parcelle d’une capacité de 832 lits touristiques sera livrée d’ici quelques mois, courant 2024. Autre projet d’envergure, le village de vacances Eco-Resort, sur 50 hectares, constitue la composante principale de la troisième phase de la station. Et, pour conclure, un centre commercial à ciel ouvert en front de mer est en cours de placement auprès d’enseignes, afin d’en faire une composante d’animation centrale de la destination.

Source:  MEDIAS24  par Samir El Ouadghiri

Par Med Mohamed Rial le Lundi 7 Novembre 2022


La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 22,4% d’actifs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,8%), de Marrakech-Safi (13,3%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%) et de Fès-Meknès (11,7%), précise le HCP.


Cinq régions abritent 73,2% de l’ensemble des actifs âgés de 15 ans et plus, ressort-il d’une note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP), relative à la situation du marché de travail au troisième trimestre de 2022.

La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 22,4% d’actifs, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,8%), de Marrakech-Safi (13,3%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12%) et de Fès-Meknès (11,7%), précise le HCP.

La note fait savoir également que quatre régions affichent des taux d’activité plus élevés que la moyenne nationale (44%), en l’occurrence Tanger-Tétouan-Al Hoceima (49,9%), Casablanca-Settat (46,6%), Marrakech-Safi (45,2%) et Rabat-Salé-Kénitra (44,4%).

En revanche, les taux les plus bas sont enregistrés dans les régions de Béni Mellal-Khénifra (40,9%), de Drâa- Tafilalet (38,5%) et de Souss-Massa (37,7%).

Par ailleurs, la note relève que presque sept chômeurs parmi dix (69,4%) sont concentrés dans cinq régions, à savoir Casablanca-Settat (24,6%), suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,6%), de Fès-Meknès (13,4%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (9,3%) et de l’Oriental (8,5%).

Les taux de chômage les plus élevés sont observés dans les régions du Sud (21%) et de l’Oriental (14,6%). Avec moins d’acuité, quatre autres régions dépassent la moyenne nationale (11,4%) à savoir Fès-Meknès (13%), Casablanca-Settat (12,5%), Souss-Massa (11,7%) et Béni Mellal Khénifra (11,6%).

Les régions de Drâa-Tafilalet, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Marrakech-Safi enregistrent, en revanche, les taux les plus bas avec respectivement 10%, 8,8%, et 6,9%.

Source : MAPBUSINESS


Par Med Mohamed Rial le Lundi 7 Novembre 2022


1 ... « 73 74 75 76 77 78 79 » ... 198




Partager ce site