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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Nous vivons des temps incertains. La pandémie de COVID-19, aujourd’hui dans sa troisième année, continue de donner naissance à de nouveaux variants. La guerre en Ukraine a des répercussions partout dans le monde, causant d’immenses souffrances humaines, y compris une crise du coût de la vie. Chaque jour, de nouvelles catastrophes climatiques et écologiques menacent la planète. Il serait dangereusement tentant de considérer ces crises comme des évènements ponctuels et d’espérer simplement un retour à la normale.


PNUD /    Temps incertains, vies bouleversées Façonner notre avenir dans un monde en mutation
Nous vivons des temps incertains. La pandémie de COVID-19, aujourd’hui dans sa troisième année, continue de donner naissance à de nouveaux variants. La guerre en Ukraine a des répercussions partout dans le monde, causant d’immenses souffrances humaines, y compris une crise du coût de la vie. Chaque jour, de nouvelles catastrophes climatiques et écologiques menacent la planète. Il serait dangereusement tentant de considérer ces crises comme des évènements ponctuels et d’espérer simplement un retour à la normale.
 
  Mais éteindre le dernier incendie ou se débarrasser du dernier démagogue est un combat sans fin si nous ne prenons pas acte du fait que le monde est radicalement en train de changer. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Les couches d’incertitude s’accumulent et interagissent pour bouleverser nos vies de façon inédite. Certes, l’humanité a déjà connu les maladies, les guerres et les dérèglements climatiques. Mais la convergence de pressions planétaires déstabilisantes, d’inégalités croissantes, de transformations sociales radicales visant à alléger ces pressions et d’une polarisation généralisée génère des sources d’incertitude nouvelles, complexes et interactives pour la planète et ses habitants.
 
   Une nouvelle normalité s’esquisse et le Rapport sur le développement humain 2021/2022 « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation » vise justement à la comprendre et à y répondre. Il s’agit du troisième et dernier volet d’une trilogie de rapports regroupant le Rapport 2019 sur les inégalités et le Rapport 2020 sur les risques liés à l’Anthropocène – cet âge où les humains sont devenus une force majeure à l’origine de changements planétaires dangereux. Il y a trente-deux ans, le tout premier Rapport sur le développement humain affirmait non sans audace que « les individus [étaient] la véritable richesse d’une nation ».
 
    Depuis, ce puissant précepte a toujours guidé le PNUD et éclairé ses Rapports sur le développement humain, et ses messages et sa portée ont pris une dimension de plus en plus forte au fil des ans. Partout dans le monde, les personnes nous confient qu’elles se sentent de moins en moins en sécurité. Le Rapport spécial du PNUD sur la sécurité humaine publié au début de cette année révèle que six personnes sur sept dans le monde se sentaient en insécurité dans de nombreuses dimensions de la vie avant même la pandémie de COVID-19. 

PNUD /    Temps incertains, vies bouleversées Façonner notre avenir dans un monde en mutation
Comment s’étonner alors que de nombreux pays craquent sous la pression de la polarisation, de l’extrémisme politique et de la démagogie – des phénomènes exacerbés par les réseaux sociaux, l’intelligence artificielle et autres technologies puissantes ? Ou que, dans un incroyable revirement, le recul de la démocratie au sein des pays soit devenu la norme plutôt que l’exception, ce en dix ans seulement ? Ou encore que, pour la toute première fois, la valeur de l’indice mondial de développement humain ait baissé pendant deux années consécutives dans le sillage de la pandémie de COVID-19 ? Les individus sont la véritable richesse des nations et cela transparaît dans les relations que nous entretenons avec nos gouvernements, notre environnement naturel et nos pairs. Chaque nouvelle crise nous rappelle que lorsque nos capacités, nos choix et nos espoirs sont anéantis, le bien-être des nations et de la planète en pâtit.

Maintenant, imaginons l’inverse : à quoi ressembleraient nos nations et notre planète si nous étendions plus avant le développement humain, notamment la capacité d’agir et les libertés individuelles ? Notre créativité serait alors complètement libérée et nous pourrions réinventer notre avenir, renouveler et adapter nos institutions, réécrire l’histoire en redéfinissant qui nous sommes et quelles sont nos valeurs. À l’heure où notre monde est en pleine mutation, en proie à des changements imprévisibles, ce ne serait pas seulement une « bonne » évolution, mais une évolution « indispensable ».
 
   La pandémie de COVID-19 nous a laissé entrevoir un autre possible. Une batterie de nouveaux vaccins, dont certains reposent sur une technologie révolutionnaire, ont permis de sauver près de 20 millions de vies en une année. Quand on y pense, c’est un exploit extraordinaire, à marquer d’une pierre blanche dans les annales de l’humanité. Tout aussi extraordinaire est le nombre de vies inutilement perdues, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, à cause d'une très forte inégalité d’accès aux vaccins. La pandémie a été un douloureux rappel de la manière dont la perte de confiance et le manque de coopération – entre les nations et au sein de celles-ci – limitent bêtement ce que nous pouvons accomplir ensemble.

 Dans l’histoire d’incertitude que nous vivons actuellement, le héros et le méchant ne font qu’un, c’est le choix humain. Il est trop facile d’inciter les personnes à chercher le bon côté des choses ou à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, car tous les choix ne se valent pas. Certains choix – sans doute les plus déterminants pour l’avenir de notre espèce – sont motivés par une inertie institutionnelle et culturelle qui court depuis plusieurs générations. Le Rapport de cette année nous invite à remettre sérieusement en cause les représentations figées et exagérément simplistes de la prise de décision humaine.
 
  Les institutions ne tiennent pas compte du « désordre » humain – nos émotions, nos préjugés, notre sentiment d’appartenance – à nos propres dépens. Comme ses prédécesseurs, le Rapport remet également en question la notion classique de « progrès », qui donne lieu à des compromis voués à l’échec. Les gains réalisés dans certains domaines, comme la durée de scolarisation ou l’espérance de vie, ne compensent pas les pertes subies dans d’autres, comme le sentiment de contrôle sur notre propre vie.

  Nous ne pouvons pas non plus profiter des richesses matérielles au détriment de la santé de la planète. Ce Rapport positionne clairement le développement humain non seulement comme un objectif, mais aussi comme un moyen d’avancer en ces temps incertains. Il nous rappelle que nous, les humains, forts de toute notre complexité, notre diversité, notre créativité, sommes la véritable richesse des nations.
 
 
 Par  Achim Steiner : Administrateur Programme des Nations Unies pour le Développement
 
 From RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN 2021/2022
 
 

 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 18 Septembre 2022 | Commentaires (0)


Taghazout Surf Expo, 1er salon professionnel du surf en Afrique, se tiendra du 27 au 30 octobre 2022 sur la baie de Taghazout, à quelques kilomètres d'Agadir, ont annoncé, mardi, les organisateurs du salon.
Dans la région toute une économie autour du surf à consolider et une inclusion sociale possible".


Taghazout Surf Expo : 15.000 visiteurs attendus au 1er salon professionnel
Organisée par l'association Taghazout Surf Expo et soutenue par l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et le Conseil Régional du Tourisme, cette première édition constituera une occasion de prouver que le surf, secteur en pleine expansion, représente un levier de développement pour la région, voire le pays, ont indiqué les cofondateurs de Taghazout Surf Expo, Saïd Bella et Rachid Moutchou. 

"Nous voulons montrer qu'il y a dans la région toute une économie autour du surf à consolider et une inclusion sociale possible", ont-ils souligné. 

S'exprimant lors d'une conférence de presse, M. Bella a indiqué que Taghazout est une destination phare du surf au Maroc, avec des spots sur une cinquantaine de kilomètres, très fréquentés tant par les débutants que par les professionnels. 

L'histoire de Taghazout avec le surf, qui a commencé dans les années 1970, a permis de créer tout un écosystème autour de ce sport, a-t-il relevé, notant que l'idée d'organiser ce salon découle de "notre conviction que Taghazout mérite d'avoir un événement qui célèbre le surf et met en avant le patrimoine naturel et humain de la région". Et de souligner que Taghazout Surf Expo se déclinera en plusieurs activités visant à promouvoir un écosystème dans toute sa diversité et à soutenir une industrie du surf innovante, durable et responsable. 

Il a ainsi précisé que ce salon s'articulera autour de trois axes : L'exposition, les journées scientifiques et le programme culturel : Sea In Colors. 

Dans le cadre du 1er axe, le village d'exposition accueillera une trentaine d'exposants dont des fabricants d'équipement, surfwear, shapers, surf camps, écoles de surf et agences de voyages spécialisées. 

S’agissant du 2ème axe, les journées scientifiques réuniront des chercheurs marocains et étrangers qui présenteront leurs travaux sur l’impact du surf dans la région et les évolutions récentes du tourisme. 

Pour ce qui est du 3ème axe, Sea in Colors est un programme artistique mettant à l'honneur la culture du surf avec des installations artistiques, des ateliers, des concerts, entre autres. 

De son côté, Mohammed Khellaji, représentant de la Fédération Royale Marocaine de Surf (FRMS), a fait part de la fierté de la Fédération d'être partenaire de ce salon. Selon lui, cet événement offrira une tribune à la FRMS pour présenter ses accomplissements ces dernières et les efforts qu’elle déploie pour promouvoir le surf au Maroc. 

Pas moins de 15.000 visiteurs sont attendus lors de Taghazout Surf Expo dans un village éphémère de 4.000 m2. 

Le salon et ses 35 exposants mettront la lumière sur les opportunités offertes par le surf dans des domaines divers : Hôtellerie, restauration, transport, coaching, fabrication d’équipements, conception de vêtements et d'accessoires, design, communication, préservation de l’environnement, animation culturelle, ou encore des activités de bien-être comme le yoga. 

Des speed meetings ont été également programmés pour créer des opportunités entre les entrepreneurs locaux et les professionnels internationaux du surf (tour-opérateurs, distributeurs, équipementiers, etc). 

Par ailleurs, le salon a mobilisé une équipe de 30 chercheurs du Lab-réseau Ulysse (Belgique) et du Laboratoire de recherche sur les langues et la communication de l'Université Ibn Zohr d'Agadir. Ces doctorants ont compilé des données historiques, urbanistiques, culturelles et sociologiques pour analyser l'impact socio-économique du surf sur la région. 

Les conclusions de leurs travaux seront dévoilées lors de six tables-rondes programmées pendant le salon.

 Rédigé par L'Opinion
 
 

Par Med Mohamed Rial le Samedi 17 Septembre 2022


Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Tanger, entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et le Groupe Barceló, en vue de stimuler l’investissement privé dans le secteur touristique.


 Tourisme  Le Groupe Barcelo va investir 500 MDH au Maroc

Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Tanger, entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et le Groupe Barceló, en vue de stimuler l’investissement privé dans le secteur touristique.

Signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, le ministre délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, et le président du groupe Barceló, Simón Pedro Barceló Vadell, ce mémorandum d’entente consiste en l’acquisition et la rénovation de plusieurs hôtels au Maroc, afin de leur donner un nouveau souffle et enrichir l’offre hôtelière du Royaume.

La ministre a procédé également à l’inauguration de l’hôtel Barceló Tanger, une propriété historique datant de 1950 et qui fait peau neuve pour proposer une nouvelle expérience aux voyageurs. Outre son emplacement stratégique face à la Méditerranée et sa proximité des commodités et des principaux sites touristiques de la ville du Détroit, le Barceló Tanger enrichira la capacité litière de Tanger-Assilah de 400 lits supplémentaires pour atteindre une capacité globale de 17.600 lits. Dans une déclaration à la presse, Mme Ammor a souligné que ce mémorandum a pour objectif de renforcer la présence du groupe Barceló au Maroc et diversifier l’offre touristique à Tanger.

La ministre a fait savoir que l’hôtel Barceló Tanger, doté d’une capacité de 400 lits, permettra de porter à 17.600 lits la capacité litière globale de Tanger-Assilah, notant que cet investissement vient accompagner les efforts déployés au niveau des infrastructures touristiques de la ville, notamment la réhabilitation de la Médina, et renforcer l’attractivité de la ville auprès des touristes étrangers et nationaux.

Pour sa part, M. Jazouli a affirmé que ce mémorandum signé avec un grand opérateur espagnol, qui fait partie des principaux groupes hôteliers au Maroc et qui a prévu d’investir 500 millions de dirhams (MDH) dans les prochaines années, vise à promouvoir l’investissement dans le tourisme, secteur fondamental pour l’économie du Maroc et que SM le Roi Mohammed VI, entoure de Sa Haute attention et suivi.

M. Jazouli a mis l’accent sur le rôle que joue le secteur touristique comme moteur de développement socio-économique du Maroc, relevant que la présence de grands opérateurs touristiques au Royaume, comme le groupe Barceló, est essentielle, eu égard à leur contribution à la création d’emploi.

De son côté, M. Barceló Vadell a affirmé la volonté du groupe de contribuer au développement du tourisme à Tanger, soulignant que la groupe compte aujourd’hui six hôtels au Maroc, notamment à Casablanca, Fès, Marrakech, Agadir et à Tanger.

Après avoir salué l’appui des autorités marocaines à ce projet, le responsable a réitéré l’engagement du groupe à renforcer ses investissements au Maroc et à contribuer activement à la promotion du secteur touristique.

Par  infomaroc
 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 16 Septembre 2022


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