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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Entretien avec Karim Achengli, Président du Conseil régional de Souss-Massa

Pour Karim Achengli, Président du Conseil régional de Souss-Massa, l’articulation opérée entre le SRAT et le NMD se décline à travers le PDR. Pour lui, la Région est déjà positionnée par rapport aux orientations du Nouveau Modèle de Développement, notamment à travers la mise en place d’une économie intelligente, productive de valeur ajoutée et surtout créatrice d’emplois.


Karim Achengli: voici ce qui est fondamental pour le Nouveau Modèle de Développement

Pour Karim Achengli, Président du Conseil régional de Souss-Massa, l’articulation opérée entre le SRAT et le NMD se décline à travers le PDR. Pour lui, la Région est déjà positionnée par rapport aux orientations du Nouveau Modèle de Développement, notamment à travers la mise en place d’une économie intelligente, productive de valeur ajoutée et surtout créatrice d’emplois.

Il est nécessaire de rappeler que les régions sont les principaux porteurs du NMD au sein des territoires. Au-delà du fait que la Région Souss-Massa a été munie d’un PDU et d’une déclinaison régionale du PAI, le SRAT, institué à la fois par l’article 143 de la Constitution et la loi organique des Régions, cristallise cette déclinaison du Nouveau modèle de développement au sein des régions. Ce document de planification stratégique constitue un point de convergence des stratégies territorialisées de développement projetées sur 25 ans. C’est la raison pour laquelle les territoires marocains, y compris le Souss-Massa, sont déjà positionnés par rapport à ce NMD. En effet, les résolutions adoptées dans le cadre de ce Schéma régional déclinent, d’une façon ou d’une autre, les orientations du NMD, notamment la mise en place d’une économie intelligente, mais aussi productive de valeur ajoutée et créatrice d’emplois.

Au sein de la Région Souss-Massa, qui tire sa richesse grâce au triptyque de l’Agriculture, le Tourisme et la Pêche (ATP), on peut dire que les orientations du NMD ont été déjà anticipées, particulièrement après la signature de la déclinaison régionale du PAI. Les huit écosystèmes basés sur la consolidation de trois secteurs industriels historiques au niveau de la région et cinq secteurs émergents, leviers d’accélération industrielle, ont permis de décomplexer le volet industriel au niveau régional. Il s’agit essentiellement de choisir la vocation de la Région en fonction de ses potentialités, puisque son économie ne générait pas assez de valeur ajoutée. Cet objectif de création de valeur ajoutée est l’un des piliers du NMD. Parallèlement à ce noyau dur de création de valeur ajoutée, la création d’emplois revêt aussi un caractère important. En effet, le projet industriel Souss-Massa s’est fixé l’objectif de générer 24.000 emplois créées à l’horizon 2021. Aujourd’hui, malgré le contexte pandémique, nous sommes sur un niveau d’emploi largement dépassé, par rapport à l’objectif tracé.
 

Qu’en est-il du capital humain ?
 Effectivement, à ces deux impératifs, il faut ajouter le capital humain qui figure parmi les priorités du NMD. Là aussi, la Région a préparé son offre de formation afin qu’elle soit en adéquation avec les enjeux de demain, notamment en termes d’accompagnement de l’ensemble du corps de métiers. D’une part, à travers l’ouverture de la Cité d’innovation et le Technopark, mais aussi, la mise en place de la Cité des métiers et des compétences (CMC). Cette dernière est la première structure du genre qui sera mise en service à l’échelle nationale. Par la suite, il est également primordial de saisir toutes les opportunités d’inclusion sociale. Ce point est fondamental du point de vue du NMD et le Maroc des Régions. Pour le Souss-Massa, qui dispose d’un tissu important de tissu coopératif, ce gisement d’économie solidaire constitue, à titre d’exemple, une opportunité afin qu’il accompagne la Région vers un modèle plus inclusif et innovant avec plus d’intégration dans le cadre d’une forte économie circulaire. À cet égard, la déclinaison du PAI et les structures réalisées dans le cadre de ce plan, notamment le Technopark et la Cité d’innovation, offrent tous les outils de développement à ce bassin coopératif d’emplois pour qu’il soit amené à consolider sa position en termes digital, marketing et branding…
 

Comment la région compte accorder ses violons avec le NMD tout en gardant en perspective la mise en œuvre du PDU et la préparation du prochain PDR ?

Il faut noter que le PDU 2020-2024 est venu au moment opportun dans le cadre de la politique de la ville. En effet, la Région Souss-Massa et Agadir en particulier ont été replacés dans le cadre d’une nouvelle centralité géographique. À plus d’un titre, ce replacement revêt une importance cruciale puisque la Région est au centre de l’intérêt. C’est la raison pour laquelle il fallait renforcer son attractivité et mettre à niveau le chef-lieu de la région afin qu’il offre un cadre et une meilleure qualité de vie. Pour le PDR, c’est tout simplement une mise en application du SRAT dans le cadre de cette logique de développement régional. Cette feuille de route (ndlr: PDR), qui fixe pour six années les actions de développement régional, sera essentiellement basée sur le SRAT qui suit, de facto, les orientations du NMD.

Dans ce sens, l’objectif est de réduire les disparités territoriales, notamment inter-provinciales, sociales et économiques. Il est nécessaire aussi de répartir équitablement la richesse entre les territoires et fructifier notre intelligence territoriale pour atteindre ces objectifs. Pour illustrer mes propos, je dirais que la Région est une locomotive sous forme de train qui englobe plusieurs wagons, à savoir les préfectures et les provinces. Dans cette logique, nous n’avons pas le droit de laisser un de nos wagons piétiner car ils sont tous indispensables à notre évolution, d’où le rôle de la Région et Agadir en tant que locomotives. De ce fait, chaque province ou préfecture doit avoir sa propre vocation pour donner à l’ensemble des territoires l’opportunité de s’affirmer.

Est-ce que les incitations développées dans le cadre de la déclinaison du PAI seront maintenues afin de poursuivre le rythme de développement escompté ?
  Il faut dire que la première prérogative assignée à la Région, en dehors de compétences partagées, est le développement économique à travers l’appui de l’appareil productif qui est l’entreprise, mais aussi l’implantation de zones d’activités économiques et la promotion des investissements… Cette compétence propre à la Région est primordiale à nos yeux. Dans ce sens, pour répondre à votre question, nous continuons à soutenir davantage l’attractivité économique de la Région et porter notre aide aux investisseurs qui veulent s’y installer, à travers des incitations sous forme de subventions et facilités pour qu’elles puissent s’installer dans notre territoire, en l’occurrence à travers l’accès au foncier à un prix raisonnable et un appui dédié à la création d’emplois.

Quels sont les détails du prêt bancaire d’1MMDH que vous comptez mobiliser dans le cadre du financement du PDU ?
  Le prêt bancaire est une alternative proposée par le ministère de tutelle. Notre Région en a pris l’initiative, à l’échelle nationale, afin de tirer profit de ce cadre réglementaire qui existait déjà et qui a été récemment modifié et complété. Dans ce sens, nous avons pris contact avec un établissement bancaire avec lequel nous avons mené des négociations, surtout en matière de taux et d’échéancier adéquat, pour avoir cette ligne de crédit tout en allégeant la trésorerie de la Région. Cette contractualisation n’annule pas la bonne relation que nous entretenons avec notre partenaire financier, le FEC, qui porte toujours appui à la Région.

À votre avis, quels sont les projets complémentaires au développement de la région ?

Le port est incontestablement le projet phare sur lequel il faut que nous nous mobilisions. Nous sommes convaincus que c’est la clé de voûte. C’est pourquoi, le Souss-Massa a besoin d’un port d’urgence pour qu’il accompagne ses ambitions. Le port d’Agadir est devenu un complexe multifonctionnel, qui englobe les ports de pêche et de commerce. En matière de performance, cette enceinte est honorable, mais elle ne donne pas les possibilités à la Région de s’agrandir conformément à ses aspirations. Actuellement, l’attractivité de la Région et son essor passe par cette infrastructure avec son effet d’entraînement sur les compagnies et les lignes commerciales maritimes. Vient ensuite la question de l’aéroport, qui a besoin aussi d’un relefting à l’instar de celui de Marrakech. Cette enceinte doit être à l’image de ce renouveau urbain de la ville d’Agadir et de sa centralité géographique.
 

Par Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO Suppléments


Par Med Mohamed Rial le Vendredi 11 Février 2022


L’annonce de réouverture des frontières du Maroc, destination touristique favorite des français, a fait exploser les réservations, annonce Nicolas Henin, directeur général adjoint commercial de la filiale low cost d’Air France, Air Transavia.


Voyages Réouverture de l'espace aérien : Les réservations des français explosent
Dans une interview   avec le quotidien français le Figaro , Nicolas Henin a indiqué que la demande en ce sens est en forte hausse depuis la réouverture des frontières aériennes du pays le 7 février. « Ce phénomène s’est manifesté tout au long de l’année, au mois de janvier, on dénombrait entre 400 et 500 réservations quotidiennes vers le Maroc. Depuis l’annonce, nous en dénombrons entre 4000 et 5000. D’ici à cet été, nous disposerons de 40 % de sièges supplémentaires par rapport à 2019, qui est notre année de référence pré-pandémie. » déclare-t-il.
 

 Le directeur annonce d’ailleurs la programmation de deux nouvelles destinations pour avril : Oujda et Fès, depuis l’aéroport de Nantes Atlantique. Quant à la tarification des billets, le directeur commercial a indiqué que « les prix sont globalement à un niveau similaire par rapport à ceux d'une année traditionnelle. Ils n'ont pas explosé, notamment sur les mois de mars, avril et mai », tout en précisant que « sur les deux prochaines semaines, les prix sont un peu élevés, mais au-delà, ils deviennent raisonnables. Entre les vacances scolaires et jusqu'à cet été, nous revenons au niveau de prix habituels ».

 Sur un ton confiant, le directeur commercial de la filiale low-cost d’Air France a annoncé que « la demande de voyage vers le Maroc va s'accélérer », justifiant qu’« on observe aussi qu'à chaque fois que le pays rouvre, les réservations repartent tout de suite très rapidement. La demande n'a pas pu s'exprimer pleinement. L'an dernier, le Maroc avait rouvert fin juin et nous avions réalisé de bonnes ventes sur la période de juillet à août. Mais les ventes ont ensuite été bloquées de nombreux mois durant ». 


Finalement, Nicolas Henin a affirmé que « pour l'instant, les indicateurs sont au vert. Nous avons été rassurés sur place par l'office de tourisme marocain : toutes les activités et les infrastructures locales ont été supportées par le tourisme domestique. On sent que le Maroc met tout en œuvre pour que cette saison touristique soit une saison pleine. »

 Source: lopinion.ma

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 11 Février 2022


En dehors des 94 projets structurants qui serviront d’armature à la réalisation du PDU d’Agadir, d’autres projets sont attendus pour accompagner le développement économique et social de la Région.

La LGV Marrakech-Agadir en quête de financement


Agadir: Ces grands chantiers qui changeront le visage de la Région
Intervenant, il y quelques jours, devant la Chambre des représentants, le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a indiqué que la réalisation de la voie ferrée reliant Marrakech à Agadir est l’une des priorités du plan de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Abdeljalil a noté, lors des questions orales à la Chambre des représentants, que l’ONCF a mené des études préliminaires pour la réalisation de ce méga projet, y compris l’étude topographique. Le ministre a également souligné que le projet nécessite un budget de 50 MMDH, soit 5,38 milliards de dollars, ajoutant que le développement du projet dépend de l’effort collectif des parties prenantes pour le financer. Aujourd’hui, le ministère et l’ONCF étudient toutes les possibilités disponibles pour financer le projet de la LGV, y compris à travers un partenariat public-privé. Pour rappel, la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Marrakech et Agadir est un engagement pris par le Roi Mohammed VI, le 6 novembre 2019, à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche verte. Cette voie ferrée qui reliera le Nord et le Sud du Maroc sera longue de plus de 230 km et s’inscrit dans la perspective d’une extension ultérieure au reste des provinces du Sud.

 Dessalement eau de mer
Réceptionnée sur le plan industriel en septembre 2021, l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer, destinée à l’approvisionnement du Grand Agadir en eau potable et à l’irrigation de la plaine de Chtouka, a entamé sa mise en exploitation effective. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a procédé à la livraison, à la Régie Autonome Multi-Services d’Agadir (RAMSA), de l’eau potable produite à partir du dessalement d’eau de mer. Cette livraison permettra de sécuriser les besoins en eau potable du Grand Agadir, ainsi que l’eau d’irrigation pour la plaine de Chtouka, et ce, dans l’attente de la mise en service définitive et totale du projet conformément aux dispositions contractuelles régissant ce projet. Selon l’ONEE, ce grand projet structurant de dessalement d’eau de mer mutualisé est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’ONEE et le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts pour satisfaire les besoins en eau potable du Grand Agadir et en eau d’irrigation de la plaine de Chtouka. Les travaux de ce projet ambitieux ont démarré en 2018, avec une capacité au démarrage de 275.000 m3 /jour (150.000 m3 /jour pour l’eau potable et 125.000 m3 /jour pour l’irrigation) et, à terme, de 400.000 m3 /jour à parts égales entre les besoins en eau potable et en eau d’irrigation.

 La STEP Abdelmoumen Taroudant livrée en 2023

 D’une puissance installée de 350 MW, le projet de la Station de transfert d’énergie par pompage d’Abdelmoumen, nécessitera un coût global d’environ 3,8 MMDH. Étalée sur une superficie de 100 hectares au nord-est de la ville d’Agadir dans la province de Taroudant, ce projet fait partie du programme d’équipement de l’ONEE visant le renforcement des moyens de stockage intelligent de l’électricité afin d’accompagner le développement de projets d’énergie renouvelable pour disposer d’une souplesse d’exploitation du système électrique national. Lancés depuis avril 2018, les travaux au sein du chantier se poursuivent pour une mise en service pour le 1er semestre de l’année 2023. Selon l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable, qui est le maître d’ouvrage du projet, la mise en service de la STEP Abdelmoumen permettra au Maroc d’augmenter sa capacité hydraulique installée à hauteur de 20 %. Ce projet répond parfaitement à la stratégie de décarbonation et permettra ainsi de mettre à la disposition des particuliers, et plus principalement des industriels, une énergie verte et à des coûts très compétitifs. A noter que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004. De même, le plan d’équipement de l’ONEE pour la période 2021-2030 prévoit la réalisation de deux stations similaires, celles d’El Menzel dans la région de Séfrou et d’Ifahsa dans la région de Chaouen.

 Sante le CHU prévu pour cette année

Les travaux au sein du chantier du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) d’Agadir sont au stade de finition à proximité de la rocade extérieure de la ville au niveau de la parcelle jouxtant la Faculté de médecine et de pharmacie d’Agadir. La date prévisionnelle de mise en service est programmée pour fin 2022. Le projet financé à hauteur de 2,3 MMDH par le Fonds de développement saoudien a acquis son autorisation de construire (n°6212/1), le 16 novembre 2016, auprès des autorités compétentes. Toutefois, le lancement des travaux a accusé plus de deux ans de retard. Aujourd’hui, le maître d’ouvrage du projet de CHU qui est le ministère de la Santé et le maître d’ouvrage délégué, le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, mettent les débouchés doubles pour la mise en service de projet. Le CHU d’Agadir dispose d’une capacité de 867 lits. Il comporte un pôle «mère-enfant», un pôle médico-chirurgical en plus d’un bloc opératoire comportant 17 salles chirurgicales. Outre des pôles d’excellence, des laboratoires centraux, une unité de télémédecine, des services de formation et un centre de simulation, et d’autres dépendances administratives et techniques.

 La nouvelle station Aghroud va renforcer la capacité hôtelière de la Région

 

Parmi les projets qui renforceront la vocation touristique de la destination Agadir Souss-Massa figure la future station d’Aghroud. D’un capital de 10 MDH, c’est la société de développement régional (SDR) baptisée «Aghroud Aménagement» qui se chargera de l’aménagement de ce projet. Étalée sur 594 hectares, cette future station mobilisera l’équivalent d’1,5 MMDH durant la période 2021-2026, à hauteur de 600 MDH pour chacun (SMIT et Région), alors que la SDR Aghroud Aménagement devra mobiliser, en 2024 et 2025, l’équivalent de 300 MDH. Pour rappel, les actionnaires majoritaires de la société de développement régional Aghroud Aménagement sont le Conseil Régional Souss-Massa et la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT). S’agissant de l’offre de la station, elle devra déboucher sur une taille de capacité d’hébergement hôtelier avoisinant les 12.000 lits. La première séquence d’aménagement portera sur 200 ha, soit 5.000 lits pour la période 2020-2026. Au total, la somme la plus importante en matière d’investissement sera consacrée durant les six prochaines années aux infrastructures de base hors et in site. À cet égard, 850 MDH seront consacrés à la réalisation des aménagements de base à l’intérieur du site, mais aussi à l’extérieur, notamment via la réalisation de la voie de contournement, le branchement en eau potable, l’électricité et l’assainissement avec la réalisation d’une station d’épuration. Une autre enveloppe fixée à 350 MDH sera dédiée au renforcement de l’attractivité du site à travers la mise à niveau urbaine et l’animation par le biais de l’aménagement de la corniche, l’intégration et la mise à niveau des villages avoisinants, le développement de la composante animation, un parc thématique et bien d’autres.
 

 Par Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO Suppléments



 

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Agadir: Ces grands chantiers qui changeront le visage de la Région

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 11 Février 2022


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