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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Après deux ans d’absence, le Salon Mondial du tourisme fait son retour à Paris avec dans
son escarcelle une multitude de nouvelles destinations et d’idées pour les séjours printempsété 2022, voire des programmations sur la fin de l’année.


Paris Salon Mondial du tourisme 2022 :  45 è édition
Après deux ans d’absence, le Salon Mondial du tourisme fait son retour à Paris avec dans son escarcelle une multitude de nouvelles destinations et d’idées pour les séjours printempsété 2022, voire des programmations sur la fin de l’année. Si la situation sanitaire et les assurances seront des questions majeures lors de cette 45e édition, les visiteurs auront tout loisirs de s’informer sur les nouvelles formes du voyage : écoresponsable, itinérant, insolite ou expérientiel. Ils pourront aussi découvrir de nouvelles thématiques mises en avant par le salon : Tourisme industriel et de savoir-faire et Sorties et Loisirs en Ile-de-France. 100 000 voyageurs sont ainsi attendus du 17 au 20 mars 2022, à Paris Expo Porte de Versailles.

 Représentées par leurs offices de tourisme, des agences spécialisées ou des réceptifs, de nouvelles destinations font leur entrée cette année au Salon Mondial du tourisme : l’Albanie (AlbaTrip Albania), La Barbade, la province du Ceará au Brésil, les Etats-Unis, l’Ethiopie (Abyssina Découvertes et Imagine Ethiopia Tours), la Guinée, le Panama (JL Tours), la Roumanie, la Sardaigne…. Elles rejoignent ainsi les destinations fidèles du salon : Braga (Portugal), Cameroun, Croatie, Cuba, Espagne, Japon, Maroc, Ouzbékistan (Rev’Tours), Pakistan, Pérou, Tunisie, Sao Tome et Principe, Thaïlande…

 L’innovation dans le tourisme Le tourisme est aussi un secteur qui innove et propose des solutions originales pour des séjours de niche ou encore pour préparer et organiser son séjour. Sur son stand, la CCI de Paris Ile-de-France en sera un bon exemple. Elle sera accompagnée d’une dizaine d’entreprises qui ont bénéficié de son dispositif GOTOO Entrepreneur World Pass soutenant les entreprises franciliennes dans leur développement à l’export à travers le média salon. Parmi les idées développées par ces entreprises : séjours pour les enfants, week-ends mystères en France, voyages immersifs à travers l’histoire, retraites de yoga, applis de voyages communautaires, mises en relation avec des professionnels de santé locaux… Seront également présents Henoo (application pour découvrir et partager le patrimoine), My Atlas (pour créer et partager son blog de voyage)…

 Durable ou responsable vers une évolution des mœurs des voyageurs 1/3 des visiteurs du Salon Mondial du tourisme sont de plus en plus sensibles aux problématiques environnementales et annoncent avoir changé leurs habitudes de voyage. Si les technologies ne sont pas toujours suffisamment matures pour améliorer plus rapidement les équipements, force est de constater que les acteurs touristiques mettent toute leur énergie pour contribuer à une réduction des gaz à effet de serre, à proposer des séjours respectueux de l’environnement et des populations locales, à fournir des plateformes facilitant la recherche d’établissements écologiques… En voici quelques exemples.

 La formation, un des piliers du voyage de demain Selon les données de l’ Urssaf Caisse nationale, le secteur du tourisme emploie 1,29 million de salariés en 2020, soit 7 % de l’emploi salarié marchand et 4,8 % de l’emploi total en France. Entre 2015 et 2019, l’emploi dans le secteur du tourisme a augmenté de 150.000 salariés. La formation professionnelle aux métiers du tourisme est indispensable pour le développement touristique et économique mais aussi pour assurer un meilleur accueil en vue des grands évènements qui se tiendront dans le pays : Coupe du monde du Rugby en 2023, les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Afin de donner toutes les chances à la future génération qui souhaite intégrer ce secteur, le Salon Mondial du tourisme propose un espace formation qui réunira autour de la Fédération Française des Scientifiques et Techniciens du Tourisme (FFTST) des spécialistes de la formation (Bac + 2 à Masters, en initial ou en alternance) et de l’emploi : Association des CFA des Métiers du tourisme - Île-deFrance ; Association French Hospitality and Tourisme Schools ; ESCAET ; Grand Sud Formation ; le Comptoir des langues ; Oncommencelundi.com ; Tunon Pour parfaire ce dispositif, des conférences thématiques et des séances de job coaching seront proposées aux étudiants ou personnes souhaitant donner un nouveau virage à leur carrière. Et un espace affichera les offres de stages et d’emploi émanant des exposants. Fédération Française des Scientifiques et Techniciens du Tourisme (FFTST) Depuis 1965, la Fédération Française des Scientifiques et Techniciens du Tourisme (FFTST) regroupe des professionnels diplômés du tourisme. Elle favorise le dialogue entre les acteurs professionnels du tourisme et les formateurs dans le souci d'une meilleure adéquation entre les formations et les besoins des entreprises. Co-fondatrice du Salon Mondial du tourisme, la Fédération est également très impliquée pour l’accessibilité avec l’association Tourisme & Handicaps ou dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants au côté de l’ECPAT et d’autres organisations...

Source : communiqué de Pfesse du Salor

Par Med Mohamed Rial le Lundi 14 Mars 2022


Le groupe Sud-Coréen KNR, en charge du chemin de fer national coréen, vient de remporter le contrat de conception de la ligne de TGV (Train à grande vitesse) Marrakech-Agadir.


Le Sud-Coréen KNR remporte le contrat de conception de la ligne TGV Marrakech-Agadir

On en sait un peu plus sur le gros chantier de la construction du chemin de fer (Ligne TVG) de Marrakech-Agadir. Selon le site d’information www.railjournal.com, KNR (Korean National Railway), groupe en charge du chemin de fer national sud-coréen, vient de remporter le contrat de conception de cette ligne TGV. « Un consortium dirigé par les Chemins de fer nationaux coréens (KNR) a obtenu un contrat de 10 milliards de wons (32 millions de dollars US) avec l’ONCF pour fournir des services de conception de base et détaillés pour la troisième section de la ligne à grande vitesse prévue de 230 km Marrakech – Agadir », détaille ledit journal, ajoutant que KNR va s’associer à la société coréenne Dohwa Engineering et à un partenaire local pour réaliser les travaux.

La même source fait remarquer que le groupe coréen a réussi à se défaire de la concurrence des sociétés d’ingénierie françaises, déjà actives sur le marché marocain de la grande vitesse. Notons qu’il s’agit du premier contrat remporté par KNR pour des travaux à grande vitesse en Afrique. Le groupe entend ainsi démarrer les travaux du projet le mois prochain. « Le ministre marocain des transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a déclaré à la Chambre des représentants en janvier que l’ONCF avait achevé avec succès les études de conception du projet Marrakech – Agadir, y compris les travaux d’infrastructure et de génie civil ainsi que les levés topographiques », rappelle le journal.

Force est de remarquer que le projet de la Ligne TGV Marrakech – Agadir devrait coûter 50 milliards de DH (5,08 milliards de dollars) et que son achèvement dépend de l’obtention du financement nécessaire, étant donné que le gouvernement est ouvert à un modèle de partenariat public-privé (PPP). Par ailleurs, le journal note aussi que des travaux sont déjà en cours pour moderniser la voie ferrée existante du terminus de la ligne à grande vitesse de Kénitra à Rabat, ajoutant que le Maroc envisage également de prolonger la ligne à grande vitesse de Rabat-Casablanca à Marrakech pour offrir un corridor Tanger – Agadir complet. « L’attribution de ce projet a été l’occasion d’informer le monde que la Corée dispose de la technologie pour exporter des conceptions ferroviaires à grande vitesse », s’est réjoui Kim Han-young, président de KNR.

source : challenge

 

Par Med Mohamed Rial le Lundi 14 Mars 2022


Nous le savions meurtri par la maladie. Il est parti. Georges Colson, c’est une saga familiale et l’histoire d’une entreprise, FRAM, le plus connu des voyagistes français. Cette saga jalonnée de joies et d’épreuves, de réussites et de revers qui l’amèneront devant les tribunaux, il me l’a racontée, commentée tant de fois. En la retraçant, il « se » racontait. C’était toute sa vie.


Fram : Georges Colson, le Vieux lion, s'en est allé A 85 ans, il s'est éteint des suites d'une longue maladie
Nous le connaissions, amical, cordial, chaleureux, bouillonnant, drôle. 

Il pouvait être à la fois bienveillant et sans complaisance, sensible et intraitable, émotif aussi - nous l’avons vu pleurer. 

FRAM, Toulouse, l’Occitanie, le Tourisme en majuscule faisaient partie de son ADN. 

Georges c’est aussi l’histoire d’un pionnier du tourisme organisé. Il aura tout connu, tout vécu.
 
FRAM  (pour Fer Route Air Mer) fut créée en 1949 par son beau-père Philippe Polderman, le deuxième époux de sa mère. 

Toute la famille, à commencer par sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, y travailleront. 

Il franchira tous les échelons. A 14 ans, il gratte déjà des billets. Il n'a pas 20 ans quand Philippe Polderman le propulse à Palma, durant les vacances universitaires avec mission d'accueillir les clients et de veiller à ce qu'ils passent de bonnes vacances. 

Peu enclin à déléguer, le président-fondateur Philippe Polderman voudra contrôler l’entreprise familiale. Il se maintiendra à la présidence du Conseil de Surveillance jusqu’à la fin de sa vie en 2006. 

La logique aurait voulu que les deux actionnaires de référence - Marie-Christine Chaubet et Georges Colson - reprennent ensemble et en bonne intelligence le flambeau de l’entreprise à la mort du patriarche. Il n’en sera rien. 

Georges deviendra en 1991, à 53 ans, le PDG du groupe, puis Président du Directoire.
 
 

Neuf ans à la présidence du SNAV/Les Entreprises du Voyage

Le 20 avril 2005, il succède à César Balderacchi à la présidence du SNAV  (devenu les « Entreprises du Voyage »). 

Producteur, distributeur, hôtelier avec la chaîne des villages de vacances Framissima, autocariste, réceptif, ayant eu ses propres filiales dans les destinations les plus vendues par les agences de voyages, tous canaux confondus, Georges Colson a toute légitimité et expérience pour représenter les professionnels du voyage dans leur diversité. 

Sous sa présidence, l’accès au métier d’agent de voyages et la façon de l’exercer sont radicalement bouleversés. 

Rien ne sera plus comme avant avec la mise en place - au pas de course - de la loi du 22 juillet 2009, dite "loi Novelli". C’est la fin de l’exclusivité des agences de voyages et l’ouverture à la vente par d’autres secteurs d’activités. L’aptitude professionnelle est considérablement allégée. 

Durant ces années au SNAV, Georges fera face à une série de crises - dont le « Printemps arabe » - qui impacteront longtemps les professionnels du tourisme et des voyages.
 
 

Les turbulences d’une crise qui s’éternise 

Quelques semaines après son élection au SNAV, Georges Colson quittait FRAM, faisant valoir ses droits à la retraite.  

Au fil des ans, il avait accru son poids dans l’entreprise. 

Comme sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, il avait détenu 40% du capital de l’entreprise familiale (Air France en possédait 8,7%). 

Il sera choisi par les actionnaires pour présider le Conseil de Surveillance. A 75 ans, il quittait cette présidence pour prendre celle, opérationnelle, du Directoire. 

Fin 2011, comme beaucoup de professionnels du voyage, l’entreprise toulousaine est victime des conséquences d’une crise qui s’éternise. 

Le dernier grand voyagiste généraliste français indépendant se tourne vers les banquiers. Georges Colson se dit prêt à ouvrir le capital à d’autres partenaires. Il deviendra consultant pour FRAM, président des filiales marocaines.  Ce sera une période compliquée.
 
 

Fier de la notoriété de la marque FRAM

De toute cette vie dédiée à FRAM, il gardait la fierté. Il disait : « Je suis fier du développement, de la notoriété et de la place qu’a occupé FRAM sur le marché français. 

Quand j’ai commencé dans l’entreprise familiale, nous étions onze. Nous avons dépassé les quatre mille collaborateurs avec les filiales à l’étranger. Nous étions le troisième voyagiste après les deux majors européens implantés sur le marché français. Il y a de quoi être fier, non ? ».
 

Il gardait aussi en lui un souvenir douloureux… C’était le 4 janvier 2004. « Le matin en me réveillant, j’apprends le crash de Sharm el Sheik en Egypte, 148 victimes, 133 clients de FRAM et 13 membres d’équipage. 

Ce fut un choc et une épreuve terribles pour nous tous chez FRAM. C’est le moment de ma vie professionnelle où j’ai le plus souffert et qui me hante encore »
. Il m’en parlait encore récemment. 

Ces dernières années, Georges Colson siégeait avec enthousiasme au Bureau de l’Association des Seniors du Tourisme.  Il avait plein d’idées de sorties, de rencontres, de découvertes, qu’il organisait pour les adhérents dans sa chère Occitanie. 

Georges, ces dernières années, certains t’appelaient « le vieux lion ». Blessé, toujours tu combattais. Nous ne t’oublierons pas.

source : www.tourmag.com par Michèle SANI
 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 13 Mars 2022


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