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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Presque à marche forcée, la ministre du Tourisme Fatim-Zahra Ammor a fait un
premier pas vers la reprise en recevant mercredi 22 décembre les représentants
de la Confédération nationale du tourisme (CNT). Suffisant pour amorcer la
relance d'un secteur en apnée depuis près de deux ans ?


Rencontre entre Ammor et les professionnels du tourisme : un premier pas vers la relance du secteur ?
F atim-Zahra Ammor temporise après la salve de la Confédération nationale du Tourisme (CNT), qui a résumé avec minutie ses dix propositions pour la relance du tourisme au Maroc, dans un document diffusé le 15 décembre. Une semaine plus tard à Rabat, la ministre du royaume.

Après des consultations individuelles lancées dans la foulée de la nomination de la nouvelle ministre, cette réunion est la seconde rencontre élargie à tous les professionnels après une première début novembre. Autour de la table de discussions, Adel Fakir et Imad Barrakad, respectivement présidents de l’Office national marocain du Tourisme (ONMT) et de la Société marocaine des investissements touristiques (SMIT), auxquels se sont joints Hamid Bentahar, le président de la CNT, Lahcen Zelmat, celui de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), et Fouad Chraïbi, qui dirige l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT).

“Tirer le tourisme du fond du puits” “La réunion de novembre a montré une disposition et une bonne volonté de la tutelle à écouter les doléances des professionnels du secteur. La réunion de ce 22 décembre a permis de se pencher sur les dix propositions de la CNT pour un nouveau pacte responsable, que nous avions soumises au ministère pour les étudier”, résume pour TelQuel Mohamed Semlali, président de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM), qui a participé à la réunion avec la ministre. “Plus technique, cette seconde réunion a permis de discuter et d’analyser ces dix propositions pour accompagner le secteur et essayer de le tirer de ce fond de puits dans lequel il se trouve depuis 21 mois, mais aussi préparer le futur avec la relance du tourisme au Maroc”, complète Mohamed Semlali, notant une “volonté d’implication de la tutelle” et une “confiance mutuelle établie” entre le ministère et les professionnels pour amorcer cette relance. Au cours de la séance, la question de l’indemnité forfaitaire a vite été évacuée des pourparlers en raison de leur versement effectif.

Mais leur prolongement au-delà de décembre 2021 est sans cesse revenu dans les débats. Dans le reste des mesures de soutien, les discussions se sont aussi attardées sur le renforcement du secteur aérien en préparation de la reprise, puis ils sont devenus longs sur le couperet des échéances des charges sociales, fiscales et bancaires. Sur ce dernier point, à défaut d’avoir l’aval du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Fatim-Zahra Ammor faisait état, dans un entretien accordé à TelQuel à la mi décembre, de discussions en cours. 
 
Mise en place d’un comité technique
Aujourd’hui affectée au portefeuille des Finances, l’ex ministre du Tourisme Nadia Fettah Alaoui suit également de près les discussions. Elle a d’ailleurs mandaté pour l’occasion un représentant de son département. Sans doute une manière de répondre aux critiques pour avoir accordé peu de place au tourisme dans la Loi de Finances 2022, alors qu’elle connaît bien les difficultés du secteur. C’est en quelque sorte son legs à Fatim- Zahra Ammor qui se joue. 
 
“A l’issue de cette séance de travail, il a été décidé avec la Confédération nationale du tourisme de mettre en place un comité technique pour l’opérationnalisation des mesures de soutien dans les plus brefs délais”, indique un communiqué du ministère du Tourisme parvenu à la rédaction. Sans précision de la date et du procédé, la solution pour l’application de ces mesures semble ne pas avoir émergé de la rencontre. Le contexte morose autour de la réunion fournit une première explication.
Justifiée par un principe de précaution maximale du Maroc pour faire face à la propagation du variant Omicron, la fermeture totale des frontières jusqu’au 31 décembre minimum a douché les espoirs d’une reprise du secteur pendant les fêtes de fin d’année. Plus encore, cette fermeture met en berne le moral des opérateurs touristiques. Même le tourisme interne fait grise mine avec le retour des mesures restrictives, du moins limitatives de la stimulation du marché de l’intérieur, à l’instar de la réinstauration, pour le Nouvel An, du couvre-feu, de la fermeture des restaurants et de l’interdiction des célébrations.
Vers un dialogue pour la relance ? 
 
“A l’issue de cette séance de travail, il a été décidé avec la Confédération nationale du tourisme de mettre en place un comité technique pour l’opérationnalisation des mesures de soutien dans les plus brefs délais”, indique un communiqué du ministère du Tourisme parvenu à la rédaction. Sans précision de la date et du procédé, la solution pour l’application de ces mesures semble ne pas avoir émergé de la rencontre. Le contexte morose autour de la réunion fournit une première explication.
Justifiée par un principe de précaution maximale du Maroc pour faire face à la propagation du variant Omicron, la fermeture totale des frontières jusqu’au 31 décembre minimum a douché les espoirs d’une reprise du secteur pendant les fêtes de fin d’année. Plus encore, cette fermeture met en berne le moral des opérateurs touristiques. Même le tourisme interne fait grise mine avec le retour des mesures restrictives, du moins limitatives de la stimulation du marché de l’intérieur, à l’instar de la réinstauration, pour le Nouvel An, du couvre-feu, de la fermeture des restaurants et de l’interdiction des célébrations.
Vers un dialogue pour la relance ? 
Dans ce contexte, la réunion peut-elle conduire à l’ouverture d’un  
d’une task-force publique-privée incluant les professionnels du secteur et les partenaires institutionnels dont le ministère du Tourisme. Le comité technique que l’on vient de mettre en place va permettre de se pencher sur les modalités de ces dix points mais aussi sur une nouvelle vision d’un tourisme après le Covid- 19”, répond Mohamed Semlali, le président de la FNAVM.
Toujours est-il que les opérateurs du secteur ont un cahier revendicatif encore chargé. Le jour même de l’annonce de la fermeture des frontières, le président de la FNIH Lahcen Zelmat adressait une lettre salée à Aziz Akhannouch. Cet opérateur majeur du secteur réclamait au chef du gouvernement l’application de toutes les mesures du contrat-programme signé en août dernier.
Loin d’être convaincu par les réponses de la ministre lors sa dernière séance de questions orales devant les députés le 20 décembre, le Groupement des associations régionales des restaurants touristiques du Maroc a pour sa part poussé la métaphore à l’extrême en parlant d’“euthanasie” de leur domaine dans un communiqué diffusé cette semaine. 
 
Aujourd’hui, une chose est sûre : le tourisme au Maroc traverse une crise sans précédent. Avec cette série de réunions lancées ces deux derniers mois, Fatim-Zahra Ammor semble avoir fait un premier pas vers un dialogue, sans avoir une grande marge de manœuvre et une palette de solutions. Les opérateurs eux, veulent aller plus loin, mais après le règlement rapide de leurs urgences. La réconciliation des deux positions passe peut-être par l’ouverture d’un vrai dialogue. 
 
 
Source: TelQuel  par  Ibrahima Bayo Jr

 
 


Par Med Mohamed Rial le Jeudi 23 Décembre 2021


Suite aux dernières déclarations de Madame la Ministre du Tourisme sur une chaîne nationale,
une réunion de crise a réuni le mardi 21 décembre 2021 à Marrakech les restaurants
touristiques classés du Royaume, représentés par leurs Associations Professionnelles régionales.


GROUPEMENT DES ASSOCIATIONS REGIONALES DES RESTAURANTS TOURISTIQUES DU MAROC : EUTHANASIE DU SECTEUR DE LA RESTAURATION TOURISTIQUE
  Suite aux dernières déclarations de Madame la Ministre du Tourisme sur une chaîne nationale, une réunion de crise a réuni le mardi 21 décembre 2021 à Marrakech les restaurants touristiques classés du Royaume, représentés par leurs Associations Professionnelles régionales. A l’issue de cette réunion, les Associations de Professionnels tiennent à apporter les précisions suivantes :

1/ Le secteur de la restauration touristique est le seul à avoir été écarte de toute mesure de soutien et d’accompagnement, et à n´avoir bénéficié d´aucunes aides ni mesures de soutien, alors même qu´il a été en première ligne face aux effets dévastateurs de cette pandémie. Les restaurants touristiques ont fait appel aux crédits Relance et Oxygène afin de survivre à court terme, et le prolongement des mesures de restriction, ainsi que le manque de visibilité quant à une reprise éventuelle, menace la pérennité des derniers établissements encore ouverts dont la survie dépendra des mesures adéquates et sérieuses que les responsables voudront bien mettre en place. Le secteur de la restauration touristique est assujetti à de nombreuses taxes fiscales fixes calculées sur la base de leur valeur locative et leur investissement. En absence de revenus, ces taxes devraient être annulées pour les exercices (2020 et 2021).

2/ Les restaurants touristiques, comme leurs appellation officielle l´indique, sont partie intégrante de l´activité touristique, conformément aux lois 61-00 et 80-14. Bulletin Officiel n°: 3.866 du 03/12/1986, page: 346 « Arrêté du ministre du tourisme n° 899-84 du 22 rebia I 1407 (25 novembre 1986) fixant les normes de classement des établissements touristiques » qui encadre le rattachement des établissements au secteur du tourisme. Il définit également les conditions d’octroi de classement touristique 1, 2 ou 3 fourchettes attribué aux établissements de restauration touristique.

3/ La gastronomie a toujours été la première vitrine de toutes les opérations de promotion nationales et internationales du tourisme marocain, à l´instar de ce qui se fait dans tous les pays du monde. Le Ministère du Tourisme qui reconnaît que le développement du tourisme passe incontestablement par le développement des deux pôles que sont l’animation et la restauration devrait sauvegarder les acquis avant d’encourager la création de nouveaux établissements d’animation touristiques, comme annoncé par Madame la Ministre. 

4/ Les restaurants touristiques du Maroc ont toujours été classés par les délégations du tourisme régionales à l´exclusion de tout autre département ministériel. Depuis la création des conseils régionaux du tourisme, les associations régionales des restaurants touristiques ont toujours fait partie de leur conseil d’administration.

5/ Les restaurants touristiques ont participé à toutes les opérations de solidarité nationales en offrant des milliers de repas et en participant au fonds de solidarité nationale conformément a l´initiative de SM le Roi que Dieu le glorifie et le préserve. Au vu de ce qui précède, nous demandons une réunion urgente avec Madame la Ministre du Tourisme afin clarifier une situation dangereuse par ses répercussions sociales, financières et humaines et qui porte atteinte à un secteur essentiel de l´activité touristique représentant plus de 1.000 établissements à travers le Royaume. Par ailleurs, en plus d´être pénalisés et privés de toutes mesures de soutiens, les restaurants touristiques se voient aujourd'hui obligés de justifier et légitimer leur place dans l´échiquier du tourisme national.
signés
Imane Rmili Présidente de l’Association Régionale des Restaurants classés de la Wilaya de Marrakech 
Safi Goulahcen Mohamed Association Régionale des Professionnels des Restaurants Souss Massa
Khalid Abbadi Association Régionale des Restaurateurs Touristiques Casablanca Settat
Ahmed Sentissi Association Régionale des Restaurants à vocation touristique Fès
Meknes Hassan Benarfa Association Régionale des Restaurateurs de Rabat et Régions Laila Boudad Association Régionale des Restaurateurs d'Essaouira
Larbi Sabaoui Association Régionale de Restaurant à vocation touristique de Région Daraa tafilalat.

Source: Communiqué de l'association

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 22 Décembre 2021


Qualifiée de très positive, la réunion tenue aujourd’hui 22 décembre à Rabat par Mme Fatim-Zahra Ammor avec les professionnels de la CNT aura été motif à espoir.
En plus du Président de la CNT Hamid Bentahar, étaient présents Lahcen Zelmat, Mohammed Semlali, Jalil Benabbès-Taarji, Abdellatif Kabbaj, Abbas Azzouzi, les Directeurs Généraux de l’ONMT et de la SMIT.


Réunion jugée fructueuse de la CNT avec la Ministre du Tourisme
Comme attendu, la rencontre a permis de passer en revue les 10 propositions de la CNT jugées nécessaires à l’accompagnement du secteur pour faire face à la récente fermeture des frontières et préparer la relance sectorielle dans les meilleures conditions. Après plus de 21 mois de crise sanitaire, l’évolution du contexte nécessite une nouvelle série de mesures de soutien aux salariés et aux opérateurs. Les principales mesures étudiées ont été : un nouveau prolongement de l’indemnité forfaitaire de 2’000 Dhs (déjà versée pour 4 mois de Septembre à Décembre 2021), la révision des échéanciers pour le paiement des charges sociales, la mise en place de nouveaux mécanismes bancaires, le renforcement de l’aérien pour accélérer la reprise ainsi que d’autres mesures.

A l’issue de cette séance de travail, il a été décidé avec la Confédération Nationale du Tourisme de mettre en place un comité technique pour l’opérationnalisation des mesures de soutien dans les plus brefs délais.


http://premiumtravelnews.com/

Enfin, Madame la Ministre a rappelé l’engagement résolu du Ministère et de l’ensemble des composantes du Gouvernement dans la mise en œuvre des mesures les plus urgentes ainsi que des mesures plus structurantes tels qu’un fonds sectoriel adossé au Fonds Mohammed VI.

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 22 Décembre 2021


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