LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES
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Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
04/07/2023 Med Mohamed Rial
Selon le ministère de la Santé, le Maroc compte plus de 10.500 morts du Covid-19. Qui sont-ils ? Qui en meurt le plus ? et quels sont les facteurs prédictifs de mortalité pris en charge au service de réanimation? Autant de questions auxquelles une étude marocaine publiée récemment, a répondu. Détails.
En cette période d'épidémie de Covid-19, certaines personnes ont plus de risque de développer une forme grave du virus que d’autres, du fait de leur maladie, leur âge, ou encore leur génétique. C’est dans ce sens que dix chercheurs du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI et de la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Mohammed 1er d’Oujda ont mené une étude, en vue d’«identifier les facteurs prédictifs de mortalité chez les patients atteints de Covid-19 pris en charge au service de réanimation» et déterminer les facteurs de survenance de formes sévères et de mortalité.
Hypertension artérielle, diabète, asthme…
Cette étude étalée sur 10 mois entre mars 2020 et décembre 2020, passant au crible 600 patients admis dans le service de réanimation du CHU Mohammed VI de Oujda, confirme que les hommes, les personnes âgées, les plus démunies, celles sujettes à des diabètes , à l’hypertension artérielle non contrôlés ou encore à l'insuffisance cardiaque font partie des populations les plus à risque. Quelque 403 des patients précités étaient des hommes, soit 67,2%.
En outre, les comorbidités les plus fréquentes étaient l'hypertension artérielle (31,80 %), le diabète (31,30 %), l'insuffisance cardiaque (13,20%), l'insuffisance rénale chronique (5,80 %), l’asthme (3,70%) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (1,20%) et le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (0,50%).
L’étude révèle aussi que les personnes décédées étaient majoritairement des hommes âgés de plus de 65 ans. Le taux de mortalité était nettement plus élevé chez les personnes diabétiques (34,60%), obèses (43,80%) ou encore les hypertendues (34,60%).
D’après les chercheurs, l'objectif de cette étude, est d'aider éventuellement le personnel soignant à reconnaître d’avance toute personne présentant un risque élevé de létalité et donc optimiser sa prise en charge . « Toute personne atteinte de COVID-19 et présentant ces prédicteurs de létalité devrait être un candidat prioritaire pour la vaccination », ont -ils recommandé.
Toutefois, avec ce nouveau variant Delta représentant 82% des nouveaux cas à l’échelle mondiale, l'équation de ces facteurs prédictifs pourrait changer, notamment pour ces salles de réanimations qui ont vu rajeunir leur profils, dérogeant à toutes les normes de son prédécesseur. En effet, bien que cette étude révèle des facteurs prédictifs susceptibles de réduire le taux de mortalité dû au Covid-19, il n’en demeure pas moins que les chiffres avancés, à Oujda, restent non exhaustifs. Pour plus de pertinence, de nouvelles recherches semblables à l’échelle nationale s’imposent.
https://www.lopinion.ma par Chaimae Barki
Hypertension artérielle, diabète, asthme…
Cette étude étalée sur 10 mois entre mars 2020 et décembre 2020, passant au crible 600 patients admis dans le service de réanimation du CHU Mohammed VI de Oujda, confirme que les hommes, les personnes âgées, les plus démunies, celles sujettes à des diabètes , à l’hypertension artérielle non contrôlés ou encore à l'insuffisance cardiaque font partie des populations les plus à risque. Quelque 403 des patients précités étaient des hommes, soit 67,2%.
En outre, les comorbidités les plus fréquentes étaient l'hypertension artérielle (31,80 %), le diabète (31,30 %), l'insuffisance cardiaque (13,20%), l'insuffisance rénale chronique (5,80 %), l’asthme (3,70%) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (1,20%) et le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (0,50%).
L’étude révèle aussi que les personnes décédées étaient majoritairement des hommes âgés de plus de 65 ans. Le taux de mortalité était nettement plus élevé chez les personnes diabétiques (34,60%), obèses (43,80%) ou encore les hypertendues (34,60%).
D’après les chercheurs, l'objectif de cette étude, est d'aider éventuellement le personnel soignant à reconnaître d’avance toute personne présentant un risque élevé de létalité et donc optimiser sa prise en charge . « Toute personne atteinte de COVID-19 et présentant ces prédicteurs de létalité devrait être un candidat prioritaire pour la vaccination », ont -ils recommandé.
Toutefois, avec ce nouveau variant Delta représentant 82% des nouveaux cas à l’échelle mondiale, l'équation de ces facteurs prédictifs pourrait changer, notamment pour ces salles de réanimations qui ont vu rajeunir leur profils, dérogeant à toutes les normes de son prédécesseur. En effet, bien que cette étude révèle des facteurs prédictifs susceptibles de réduire le taux de mortalité dû au Covid-19, il n’en demeure pas moins que les chiffres avancés, à Oujda, restent non exhaustifs. Pour plus de pertinence, de nouvelles recherches semblables à l’échelle nationale s’imposent.
https://www.lopinion.ma par Chaimae Barki
Par Med Mohamed Rial le Samedi 14 Août 2021
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation sportive est initiée par l'Association marocaine de kitesurf (AMKS), sous l'égide de la Fédération royale marocaine de voile (FRMV), en partenariat avec la wilaya, l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume (APDS) et la région de Dakhla-Oued Eddahab, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Cet évènement qui s’inscrit dans le cadre des festivités marquant la célébration du 42ème anniversaire de la récupération de la province d’Oued Eddahab, propose à ses participants la plus grande descente au vent en kitesurf d’Afrique.
Outre des participants marocains, cet évènement sportif connaîtra la participation de près de 50 riders, issus de plusieurs pays, dont la France, l'Espagne, la Suisse, la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Brésil et l’Argentine, précise la même source, ajoutant que la présence féminine sera marquée par la participation de plusieurs raideuses.
Cette édition, et pour la première fois, va connaitre la participation d’une équipe israélienne et sera suivie et diffusée en quatre langues par la chaîne de télévision d'information en continu internationale israélienne "news i24 Channel", indique le communiqué.
Tout au long de ce périple de 500 km du littoral entre Dakhla et Lagouira, cinq bivouacs seront implantés au long de cette descente au vent au niveau des différents spots.
Cet évènement sportif est réparti sur cinq étapes à savoir la baie de Cintra, la pointe de Rasse El Kassah, la Baie de Bir Gandouz et la pointe de Corvero jusqu’à la baie de Lagouira.
Cette rencontre sportive internationale se déroulera dans le strict respect des normes sanitaires et préventives contre la Covid-19, en plus d’autres mesures telles que l’accompagnement d’une équipe médicale et l’instauration obligatoire du test rapide chaque 48 H à tous les participants, à l’équipe d’organisation et à celle chargée de logistique.
Au cours de cette compétition, l'Association marocaine de kitesurf organisera une opération de nettoyage à la baie de Cintra et la pointe de Rasse El Kassah.
https://www.lopinion.ma/ (Avec MAP)
Outre des participants marocains, cet évènement sportif connaîtra la participation de près de 50 riders, issus de plusieurs pays, dont la France, l'Espagne, la Suisse, la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Brésil et l’Argentine, précise la même source, ajoutant que la présence féminine sera marquée par la participation de plusieurs raideuses.
Cette édition, et pour la première fois, va connaitre la participation d’une équipe israélienne et sera suivie et diffusée en quatre langues par la chaîne de télévision d'information en continu internationale israélienne "news i24 Channel", indique le communiqué.
Tout au long de ce périple de 500 km du littoral entre Dakhla et Lagouira, cinq bivouacs seront implantés au long de cette descente au vent au niveau des différents spots.
Cet évènement sportif est réparti sur cinq étapes à savoir la baie de Cintra, la pointe de Rasse El Kassah, la Baie de Bir Gandouz et la pointe de Corvero jusqu’à la baie de Lagouira.
Cette rencontre sportive internationale se déroulera dans le strict respect des normes sanitaires et préventives contre la Covid-19, en plus d’autres mesures telles que l’accompagnement d’une équipe médicale et l’instauration obligatoire du test rapide chaque 48 H à tous les participants, à l’équipe d’organisation et à celle chargée de logistique.
Au cours de cette compétition, l'Association marocaine de kitesurf organisera une opération de nettoyage à la baie de Cintra et la pointe de Rasse El Kassah.
https://www.lopinion.ma/ (Avec MAP)
Dans cet entretien, Najia Ounassar, présidente de l’Association de l’industrie hôtelière revient sur la situation du tourisme à la destination Agadir, notamment l’impact du contexte actuel de la pandémie sur le tourisme, le manque de visibilité, le faible taux d’occupation enregistré et l’appui au secteur.
Au moment où les professionnels s’attendaient à une reprise touristique, le contexte pandémique actuel a chamboulé la situation. Comment qualifiez-vous cette saison d’été ?
Les chiffres de la pandémie étaient au vert et de réels assouplissements sur les restrictions sanitaires ont été instaurés juste avant la saison estivale avec, entre autres, l’ouverture des frontières, le 15 juin 2021. De plus, une grande campagne de communication a été lancée par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) en faveur du tourisme interne, alors que des mesures ont été mises en place pour faciliter le retour des Marocains résidents à l’étranger (MRE).
Parallèlement, et malgré les difficultés financières des hôtels, ils se sont mobilisés pour rouvrir leurs établissements et renforcer les mesures sanitaires à l’intérieur de leurs structures d’hébergement. Certes, on s’attendait à une reprise touristique du moins avec le tourisme interne, loin bien sûr de ce qu’elle était avant la pandémie mais tout de même avec un bon début, mais malheureusement, la reprise tant attendue ne s’est pas déclenchée.
Après l’instauration des récentes mesures sanitaires, est-ce que les professionnels disposent de visibilité par rapport à la situation actuelle ?
L’instauration des récentes mesures sanitaires est compréhensible car le nombre des contaminations a rapidement flambé mettant en danger la santé et la vie des citoyens. Dans ce sens, nous comprenons la mise en place de ses mesures et nous les respectons bien évidemment, car nous avons la responsabilité d’assurer la sécurité de nos clients et nos employés. Actuellement, personne ne dispose réellement d’une visibilité sur ce contexte de pandémie. La seule visibilité dont nous disposons aujourd’hui, c’est que le tourisme ne reprendra pas de sitôt même si au Maroc tout est mis en œuvre pour accélérer la vaccination. Au niveau mondial, on parle d’une reprise totale du tourisme en 2025 voir en 2026, cela donne une idée sur le long chemin à parcourir.
Les chiffres de la pandémie étaient au vert et de réels assouplissements sur les restrictions sanitaires ont été instaurés juste avant la saison estivale avec, entre autres, l’ouverture des frontières, le 15 juin 2021. De plus, une grande campagne de communication a été lancée par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) en faveur du tourisme interne, alors que des mesures ont été mises en place pour faciliter le retour des Marocains résidents à l’étranger (MRE).
Parallèlement, et malgré les difficultés financières des hôtels, ils se sont mobilisés pour rouvrir leurs établissements et renforcer les mesures sanitaires à l’intérieur de leurs structures d’hébergement. Certes, on s’attendait à une reprise touristique du moins avec le tourisme interne, loin bien sûr de ce qu’elle était avant la pandémie mais tout de même avec un bon début, mais malheureusement, la reprise tant attendue ne s’est pas déclenchée.
Après l’instauration des récentes mesures sanitaires, est-ce que les professionnels disposent de visibilité par rapport à la situation actuelle ?
L’instauration des récentes mesures sanitaires est compréhensible car le nombre des contaminations a rapidement flambé mettant en danger la santé et la vie des citoyens. Dans ce sens, nous comprenons la mise en place de ses mesures et nous les respectons bien évidemment, car nous avons la responsabilité d’assurer la sécurité de nos clients et nos employés. Actuellement, personne ne dispose réellement d’une visibilité sur ce contexte de pandémie. La seule visibilité dont nous disposons aujourd’hui, c’est que le tourisme ne reprendra pas de sitôt même si au Maroc tout est mis en œuvre pour accélérer la vaccination. Au niveau mondial, on parle d’une reprise totale du tourisme en 2025 voir en 2026, cela donne une idée sur le long chemin à parcourir.
La Covid-19 a ramené le tourisme à Agadir 40 ans en arrière. Pour la seconde année consécutive, quelles sont les retombées de cette situation sur le secteur ?
Au niveau d’Agadir nous avons perdu presque 1/3 de notre capacité litière avec 3.000 lits fermés définitivement et près de 6.000 lits qui sont toujours fermés à aujourd’hui et c’est autant en perte d’emplois. Sans oublier les grandes difficultés financières chez les professionnels, toutes filières confondues avec des charges qui s’accumulent depuis 16 mois. Pour vous donner une idée sur le taux d’occupation du mois de juillet, la destination Agadir n’a enregistré que 30%. Bien évidemment, c’est loin d’être suffisant pour amortir le choc de la pandémie sur le secteur.
De surcroît, les dégâts risquent malheureusement de s’amplifier pour cette 2e année de pandémie. C’est pourquoi, nous tenons à tirer la sonnette d’alarme sur l’urgence à sauver les structures et les emplois qui sont actuellement à l’agonie, toutes filières confondues, bien que nous croyions toujours à la reprise du tourisme. Toutefois, l’activité reprendra petit à petit, peut-être à partir du 2e semestre 2022, mais le secteur devra impérativement être accompagné et soutenu par le gouvernement pour tenir jusque-là.
Au niveau d’Agadir nous avons perdu presque 1/3 de notre capacité litière avec 3.000 lits fermés définitivement et près de 6.000 lits qui sont toujours fermés à aujourd’hui et c’est autant en perte d’emplois. Sans oublier les grandes difficultés financières chez les professionnels, toutes filières confondues avec des charges qui s’accumulent depuis 16 mois. Pour vous donner une idée sur le taux d’occupation du mois de juillet, la destination Agadir n’a enregistré que 30%. Bien évidemment, c’est loin d’être suffisant pour amortir le choc de la pandémie sur le secteur.
De surcroît, les dégâts risquent malheureusement de s’amplifier pour cette 2e année de pandémie. C’est pourquoi, nous tenons à tirer la sonnette d’alarme sur l’urgence à sauver les structures et les emplois qui sont actuellement à l’agonie, toutes filières confondues, bien que nous croyions toujours à la reprise du tourisme. Toutefois, l’activité reprendra petit à petit, peut-être à partir du 2e semestre 2022, mais le secteur devra impérativement être accompagné et soutenu par le gouvernement pour tenir jusque-là.
À votre avis, quelles sont les mesures qu’il faut apporter à la chaîne de valeurs qui est actuellement sinistrée ?
L’urgence est la reconduction de l’indemnité forfaitaire de la CNSS de 2.000 DH, pour sauver les emplois. Pour sauver les structures et les accompagner pour se préparer à la reprise, il faut prévoir des moratoires pour les taxes locales et notamment la taxe professionnelle, le rééchelonnement de la dette bancaire ainsi que celui des charges sociales. Ce sont des mesures urgentes à mettre en place car il en va de la survie du secteur.
Qu’en est-il de la situation des flux internationaux surtout avec la programmation de la base aérienne de Ryanair ?
Les flux internationaux n’échappent pas aux aléas de la pandémie, fermeture et ouverture des frontières, restrictions de voyage, mesures sanitaires avec des confinements à l’arrivée… Nous fondons beaucoup d’espoir sur cette base aérienne pour le tourisme de notre région et son lancement a été fait dans le cadre de la reprise cet été. Nous espérons une amélioration de la situation sanitaire rapidement au niveau mondial pour que Ryanair continue à opérationnaliser sa programmation.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
L’urgence est la reconduction de l’indemnité forfaitaire de la CNSS de 2.000 DH, pour sauver les emplois. Pour sauver les structures et les accompagner pour se préparer à la reprise, il faut prévoir des moratoires pour les taxes locales et notamment la taxe professionnelle, le rééchelonnement de la dette bancaire ainsi que celui des charges sociales. Ce sont des mesures urgentes à mettre en place car il en va de la survie du secteur.
Qu’en est-il de la situation des flux internationaux surtout avec la programmation de la base aérienne de Ryanair ?
Les flux internationaux n’échappent pas aux aléas de la pandémie, fermeture et ouverture des frontières, restrictions de voyage, mesures sanitaires avec des confinements à l’arrivée… Nous fondons beaucoup d’espoir sur cette base aérienne pour le tourisme de notre région et son lancement a été fait dans le cadre de la reprise cet été. Nous espérons une amélioration de la situation sanitaire rapidement au niveau mondial pour que Ryanair continue à opérationnaliser sa programmation.
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