Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Voici ce qui freine le développement du Maroc, selon le président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement
La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a identifié une série d’obstacles à l’origine de l’essoufflement de l’élan de développement et de la faiblesse de sa rentabilité, a indiqué, ce mercredi à Rabat, le président de la Commission, Chakib Benmoussa.
S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport de la Commission, Chakib Benmoussa a souligné que parmi ses obstacles figurent l’absence d’une vision stratégique globale et à long terme, partagée et assumée par tous les acteurs de la gouvernance publique, ainsi que des réformes élaborées en silos, sans repères ou référentiels lisibles ne favorisant pas la cohérence d’ensemble autour de priorités compatibles avec les ressources réellement disponibles et les capacités effectives des acteurs.
Le second obstacle réside dans la lenteur de la transformation structurelle de l’économie freinée par la faible ouverture sur de nouveaux acteurs innovants et compétitifs, a-t-il relevé, notant que ces freins sont associés à des coûts de facteurs de production non compétitifs.
Mais aussi à un système de régulation peu efficient et à des mécanismes d’incitation économique non optimisés qui réduisent la prise de risque, alimentent les logiques de rente dans les secteurs traditionnels et préservent des intérêts étroits, au détriment de l’intérêt général.
Quant au troisième obstacle, a tenu à préciser Benmoussa, il concerne les capacités limitées du secteur public en matière de conception et de mise en œuvre des politiques publiques et de services publics accessibles et de qualité dans les domaines essentiels à la vie quotidienne et au bien être des citoyens.
De même, la persistance dans l’administration d’une culture de la conformité plutôt qu’une culture de leadership et de la performance produit de la démotivation et dissuade la prise d’initiative et la production spontanée d’idées et de projets.
Le président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement ajoute que le quatrième obstacle tient à un sentiment d’insécurité et d’imprévisibilité qui limite les initiatives, en raison d’un décalage entre certaines lois comportant des « zones grises » et les réalités sociales, d’une justice qui pâtit d’un manque de confiance et d’une bureaucratie tatillonne.
Les pesanteurs bureaucratiques, la complexité des procédures administratives et le nombre élevé d’autorisations requises entravent la dynamique entrepreneuriale et la prise d’initiative, a-t-il noté.
Pour le président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, ces quatre obstacles sont aussi le résultat de représentations culturelles qui consacrent la concentration et le monopole comme moyen de gestion optimale des chantiers de développement.
Elles considèrent que les citoyens, les jeunes, le secteur privé et la société civile ne sont pas suffisamment qualifiés pour être partenaires de développement.
Pour surmonter ces obstacles et réaliser un élan de développement qui répond aux aspirations de la société, a-t-il relevé, la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement prône une nouvelle doctrine organisationnelle : celle de la complémentarité entre un Etat fort et une Société forte.
Un Etat qui est porteur d’une vision pour le pays et ses citoyens et veille à sa mise en œuvre. Un Etat qui garantit la sécurité, la dignité et les libertés des marocains, qui les protège face aux fragilités et aux crises et qui offre le cadre propice au déploiement de toutes les énergies au service du développement du pays et en faveur du bien commun et de l’intérêt général.
Source : www.lepetitjournalmarocain.com
“L’objectif n’est pas de dire quand est-ce qu’on fera la relance. L’important est de dire qu’on sera prêt”…
Malgré l’incertitude générale et le manque de perspectives qui planent sur le secteur touristique, “espoir” et “résilience” sont les mots d’ordre de la dernière rencontre de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) avec les journalistes.
Jeudi 22 avril, le directeur général de l’ONMT Adil El Fakir a présenté son plan stratégique de promotion de la destination Maroc mis en place afin d’”anticiper” et de “préparer” la relance d’un secteur vital qui croit plus vite que l’économie dans sa globalité
“L’objectif n’est pas de dire quand est-ce qu’on fera la relance. L’important est de dire qu’on sera prêt”, martèle Adil El Fakir dès le début de son exposé qui durera plus d’une heure. Au rendez-vous, la présentation des résultats d’une grande étude, à l’origine de la nouvelle stratégie de l’Office qui opère un virage à 360°.
Si à ce jour une seule question taraude l’esprit des professionnels du tourisme : Est ce que les gens seront prêts à voyager demain ? Le directeur général de l’ONMT se veut rassurant et optimiste. “La demande est là, elle s’activera une fois que les conditions sanitaires le permettront ”, rassure-t-il
Alors que la date officielle du lancement de la compagne demeure inconnue, compte tenu de la situation sanitaire au niveau mondial, Adil El Fakir se veut “conciliant”. “On est dans une situation où personne ne maitrise le timing, mais ce n’est pas parce qu’on ne le maitrise pas qu‘on va rester les bras croisés. Le plus important aujourd’hui c’est que le plan soit prêt”, nous explique-t-il, notant que la reprise reste tributaire des “conditions de retour des touristes”.
Changement de paradigmes
Dans ce sens, l’étude réalisée par l’ONMT a permis de cerner les dynamiques émergentes et les micro-transformations qui conditionnent le comportement des touristes et leurs attentes dans le monde, aussi bien au niveau national qu’international. « Les résultats de ces études nous ont apporté des insights précis et une connaissance fine et nuancée des leviers d’attraction des touristes« , précise le directeur général de l’ONMT.
Cette étude a également servi à déterminer le positionnement de la destination Maroc et les motivations de ses visiteurs potentiels. Il ressort ainsi que les cinq destinations les plus prisées du Maroc demeurent Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat et Fès. Des villes comme Chefchaouen, Essaouira, Ouarzazate et Dakhla accèdent au top dix. Des efforts devront ainsi être déployer pour faire la promotion de nouvelles destinations afin d’assurer le rayonnement des différentes régions du royaume.
Vis-à-vis de la concurrence, l’étude fait ressortir que le Maroc est prisé comme destination pour remplacer la Tunisie ou l’Egypte, en grande partie étant perçu comme un “pays arabe, avec une touche orientale”.
Pour la même occasion, les touristes considèrent principalement la Grèce, la Turquie, l’Espagne, l’Italie et l’Egypte comme répondant au même “besoin” de voyage que le royaume. La culture, l’ensoleillement, l’enrichissement et le partage sont tous des attributs associés au Maroc.
Tabler sur le touriste interne
D’un autre côté le tourisme interne demeure le premier pourvoyeur du tourisme au Maroc. Avec 31% du total des nuitées réservées par les touristes dans les hôtels classés, 23,6 millions de séjours touristiques dans le pays et 7,6% de croissance annuelle, l’ONMT continue à prendre le pari du voyageur domestique et ambitionne d’augmenter sa fréquence de voyage qui oscille autour de deux séjours par an.
Les conclusions du travail réalisé, sur les marchés émetteurs et sur les tendances a permis d’identifier de nouveaux défis à relever, notamment en relation avec les nouvelles priorités des voyageurs. Une transition qui émane d’un changement du mode de consommation des individus en général.
La pression sur le budget, le besoin de flexibilité et de proximité, l’explosion des réseaux sociaux, sont tous des facteurs qui ont poussé l’office à se doter d’une feuille de route basée sur une segmentation des publics afin de répondre à toutes les exigences.
Déployer les gros moyens
Afin de matérialiser cette nouvelle architecture, donner vie à ses nouvelles marques et ancrer ses orientations auprès de ses publics, l’office prévoit de lancer, dès la semaine prochaine, une grande campagne de communication au niveau national, sous la signature “Ntla9awfbladna”. L’objectif sera de renforcer le “sentiment d’appartenance” de chaque marocain et de lui donner envie de découvrir le pays “autrement”.
Pour séduire les touristes étrangers, l’ONMT a mis le paquet, la campagne de promotion internationale est dirigée par BETC, l’agence de publicité française qui a notamment conçu les campagnes publicitaires d’Air France, d’Evian et Lacoste. Le film promotionnel est signé Georgia Hudson, la réalisatrice anglaise derrière des projets de Nike, de la BBC ou encore d’O2.
Cette campagne sera lancée dans un premier temps dans les principaux marchés émetteurs notamment la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis, Israël… et sera élargie aux autres pays au fur et à mesure que les conditions sanitaires le permettront.
Ces campagnes seront par ailleurs accompagnées par le déploiement d’un important dispositif de communication digitale pour chacune des marques, articulé autour d’une présence renforcée sur la toile, à travers des sites web et des plateformes de réseaux sociaux dédiés, ainsi que des stratégies de production et de diffusion de contenus ciblés et à forte valeur ajoutée pour les publics de chaque marque.
Les travaux sur l’ensemble des marchés (européens, américains, chinois, notamment) ont débouché sur une révision à 360 degrés de la stratégie. « Nous avons procédé à une reconfiguration radicale de l’offre marketing », indique Adil El Fakir.
Cette offre marketing se décline désormais en trois marques. « La première, onmt.com, que nous avons dévoilée en exclusivité aujourd’hui, est une marque corporate, dédiée aux professionnels et à nos partenaires étrangers, notamment les compagnies aériennes et les tours opérateurs », explique le patron de l’ONMT. Cette marque institutionnelle est dotée d’une nouvelle identité visuelle et d’une plateforme stratégique spécifique.
La deuxième marque, Ntla9awfbladna, est dédiée à la promotion du tourisme interne auprès des Marocains, qu’ils soient résidents ou Marocains du monde. « Une campagne sera bientôt déclinée qui donnera envie au Marocains de découvrir davantage leur pays », fait savoir Adil El Fakir.
La troisième marque n’est autre que la marque historique, Visitmorocco, dédiée à la promotion de la destination Maroc auprès des touristes internationaux. Celle-ci a bénéficié d’une profonde refonte pour en améliorer la pertinence, à la lumière des enseignements tirés des études de marchés menées ces derniers mois.
La nouvelle campagne Visitmorocco, qui tranche avec les précédentes campagnes de l’Office, tant en matière de concept et de positionnement, qu’en termes de ton et d’image véhiculée, a été confiée à BETC Groupe, l’une des plus grandes agences de communication mondiales, dirigée par la papesse de la publicité, Mercedes Erra. « Cette campagne sera un élément important pour nous différencier au lendemain de la reprise », affirme El Fakir.
En conclusion : Grosso modo, il s’agit d’un nouveau dispositif marketing international, national et institutionnel. Objectif : amorcer la relance du secteur touristique dès que les conditions sanitaires le permettront. L’ONMT impulse ainsi une dynamique de transformation profonde de son modèle opérationnel. Une stratégie ambitieuse basée sur une transformation à 360° mettant la relance du secteur au coeur des priorités.
La partie digitale, elle, reste primordiale pour l’Office qui se veut à ce niveau agressif en déployant toutes les pistes offertes par la toile et les réseaux sociaux. Adel Fakir et son équipe ont ainsi procédé à une refonte de l’écosystème réseaux sociaux de l’Office, soit un compte principal par plateforme native. Le tout pour une production en temps fort, des contenus anglés et un format dit ‘‘Hero’’. Norman, 1er youtuber français qui a son propre one man show, s’est rendu au Maroc du 12 au 20 mars dernier pour un road trip (Fès, Casablanca, Essaouira et Marrakech). Premières retombées : 94 publications, 22,2 M reach, 1,6 M vues et 1,4 M d’engagement. Pour Adel Fakir, l’Office ambitionne à travers cette nouvelle démarche dédiée à la promotion via les réseaux sociaux, de positionner la destination Maroc dans la Ten Travel Bucket List et réussir ainsi une campagne qui différencie la marque Maroc des destinations agressives sur les prix.
Lu pour vous dans la presse nationale : Telquel ; premiumtravelnews ; Int.ma
La Société de développement local (SDL) Agadir Souss-Massa Aménagement devra confier l’appel d’offre afférent à la première tranche relative aux travaux de réaménagement et de revalorisation de la corniche de la baie d’Agadir et de la zone touristique. Il s’agit des travaux de voiries, d’assainissement et de génie civil et d’arrosage au niveau de ladite zone.
Parking souterrain Al Inbiâat et parc urbain éponyme, trémie au sein de la zone touristique d’Agadir, réhabilitation du théâtre de verdure, aménagement urbain et paysager de la vallée des oiseaux… Plusieurs projets sont lancés ou en cours de lancement pour impulser la zone touristique et balnéaire de la destination Agadir.
Aujourd’hui, les travaux de réaménagement et de revalorisation de la corniche de la baie d’Agadir et de la zone touristique viennent d’être actés. La Société de Développement Local (SDL) Agadir Souss-Massa Aménagement, qui est en charge de la réalisation de l’essentiel des projets inscrits au Programme de développement urbain (PDU) d’Agadir 2020-2024, a lancé la première tranche des travaux de voiries, d’assainissement et de génie civil et d’arrosage au niveau de ladite zone.
L’ouverture des plis de ce marché est prévue avec une estimation de 64 MDH pour ce qui est du coût des prestations. Selon le cahier des prescriptions spéciales, la consistance des travaux prévus dans le cadre du schéma de circulation et de la voirie du secteur touristique de la ville portent sur le bd du 20 août. Cette artère est considérée comme étant la plus grande voie de la zone touristique et balnéaire, puisqu’elle relie le giratoire de la wilaya au quartier Founty.
. Les autres artères concernées
S’y ajoute le bd Oued Souss et le chemin des dunes, tous deux situés au sud de la zone touristique, entre la première et la deuxième ligne du parc hôtelier d’Agadir, en plus de l’avenue Mouquaouama et la voie reliant le bd du 20 août et le bd Mohamed V et d’autres artères de la zone touristique de la ville. Ces travaux de voiries comprennent, entre autres, les terrassements généraux, l’exécution des différentes couches de la voirie, la fourniture et la pose de bordures de trottoirs et leur revêtement, en plus des travaux de signalisation horizontale et verticale.
Sont également inclus les travaux du réseau d’arrosage et du réseau d’eau potable, ainsi que ceux de la remise en état et la fourniture des plans de récolement. Tous ces travaux devront être achevés dans un délai de neuf mois, y compris le délai de préparation et d’installation de chantier. À noter que la rue de la plage qui mène vers la marina n’est pas incluse dans le cadre de cette première tranche. Par ailleurs, le réaménagement et la valorisation de la corniche de la baie d’Agadir et de sa zone touristique est l’un des projets les plus attendus par les opérateurs touristiques, notamment les hôteliers et les restaurateurs qui suivent de près les options de réaménagement dans la future séquence commerciale où les restaurants sont concentrés.
Corniche d’Agadir : quatre boucles thématiques
Ce projet fait partie du troisième axe du PDU d’Agadir qui devra aboutir à la création de quatre pôles thématiques : commercial, ludique, culturel et sportif. Le PDU d’Agadir 2020-2024 prévoit aussi la réalisation de deux autres parkings souterrains de 850 places chacun afin de fluidifier la circulation et désengorger le stationnement en ville. Il s’agit du parking de la place Bijaouane (avec un niveau souterrain) et le parking Al Moggar/place Agora dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Ce chantier de réaménagement et de valorisation de la corniche de la baie d’Agadir et de sa zone touristique devra démarrer au cours de l’année 2021, conformément au délai conventionnel. L’aménagement de toute cette zone devra être accompagné par l’aménagement des espaces verts, le renforcement du mobilier urbain, l’aménagement d’équipements sportifs et récréatifs de proximité. D’autres projets sont prévus, notamment la réalisation du bureau d’information touristique et celle du complexe administratif de la plage.
/ Source :Les Inspirations Éco par Yassine Saber /