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Malgré la pandémie que l’on vit depuis plus d’une année, cette année a été une année record pour les plus riches du monde, avec une augmentation de 5 000 milliards de dollars de la richesse et un nombre sans précédent de nouveaux milliardaires.
Forbes a une fois de plus publié sa liste des milliardaires les plus riches du monde. La 35ème liste annuelle des milliardaires les plus riches du monde publié par Forbes a explosé. Le nombre de milliardaires figurant dans le 35ème classement annuel de Forbes a augmenté de 660 pour atteindre 2 755 soit un bond d’environ 30 % par rapport à l’année dernière et 493 d’entre eux sont des nouveaux venus. Sept sur huit sont plus riches qu’ils ne l’étaient avant la pandémie.
Selon le dernier rapport Forbes, 493 nouveaux arrivants ont rejoint la liste des milliardaires les plus riches cette année, ce qui représente environ un nouveau milliardaire toutes les 17 heures, dont 210 en Chine et à Hong Kong et 98 aux États-Unis. L’Inde aurait le troisième plus grand nombre de milliardaires, avec 140.
Les États-Unis continuent donc de compter plus de milliardaires que tout autre pays, avec 724 personnes (contre 614 l’année dernière). La Chine arrive juste derrière avec 698 (dont 71 de Hong Kong et 1 de Macao). L’année dernière, les États-Unis comptaient 614 milliardaires et la Chine 456 (dont 66 de Hong Kong et 1 de Macao). La Chine a progressé de manière remarquable, faisant de Pékin le foyer de plus de milliardaires que partout ailleurs dans le monde, dépassant ainsi la ville de New York. Comme indiqué précédemment, l’Inde compte le troisième plus grand nombre de milliardaires avec 140.
Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, avec une fortune estimée à 177 milliards de dollars, est en tête de liste pour la quatrième année consécutive. Elon Musk, directeur général de Tesla, est arrivé en deuxième position avec 151 milliards de dollars. Les actions des deux entreprises ont explosé l’année dernière, contribuant largement à la valeur nette des deux hommes et les amenant à se disputer le titre d’ »homme le plus riche » sur diverses listes.
Le top 5 est complété par Bernard Arnault (150 milliards de dollars), qui dirige LVMH, un empire de 70 marques de beauté et de mode de luxe, dont Louis Vuitton et Sephora ; Bill Gates (124 milliards de dollars), fondateur de Microsoft et coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, la plus grande fondation caritative privée du monde ; et Mark Zuckerberg (97 milliards de dollars), PDG et cofondateur de Facebook.
11%, soit 316, des milliardaires figurant sur la liste Forbes sont des femmes. La plus riche est Françoise Bettencourt Meyers, la petite-fille française du fondateur de L’Oréal, le géant des cosmétiques et des soins personnels, qui possède une valeur nette de 73,6 milliards de dollars. Alice Walton, fille du fondateur de Walmart, est deuxième avec 61,8 milliards de dollars. Mackenzie Scott, auteur et ex-femme de Bezos, est troisième avec 53 milliards de dollars.
Source : https://www.challenge.ma/ par AMINE MESSAOUDI
« Le moment est venu pour Essaouira de prendre la juste mesure des atouts qui lui sont propres pour les transformer en opportunités d’investissements » précise André Azoulay
La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) en partenariat avec la Province d’Essaouira, Essaouira Innovation Lab et l’Association Essaouira-Mogador ont récemment organisé une rencontre virtuelle sur l’investissement qui a connu la participation d’éminents invités au rang desquels André Azoulay, Conseiller de S.M le Roi et Président-Fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.
Lors de son intervention, André Azoulay a notamment mis l’accent sur le double rendez-vous que l’Histoire peut donner à Essaouira avec, d’une part, la mutation radicale que va connaître le paysage économique, industriel et commercial pour les jours après-Covid et, d’autre part, la focalisation accentuée des investisseurs de demain en direction des industries propres, des produits bio et de l’optimisation des différentes filières des énergies renouvelables.
« Le moment est venu pour Essaouira de prendre la juste mesure des atouts qui lui sont propres pour les transformer en opportunités d’investissements performants, compétitifs et durables », a-t-il souligné.
André Azoulay a fait remarquer qu’Essaouira peut légitimement ambitionner une place de choix dans cette économie du futur, rappelant que la province d’Essaouira bénéficiait de l’un des taux d’ensoleillement les plus élevés du Maroc et que cet atout combiné avec les gisements de l’éolien et plus de 150 km de côtes constituaient un mixte prometteur pour l’énergie du futur qui fera une place de plus en plus importante à l’hydrogène vert. Il a aussi dessiné la carte « des terroirs et des produits de niche qui fondent l’attractivité et la spécificité d’Essaouira qu’il s’agisse de l’exceptionnelle richesse halieutique de la province, de la galaxie de l’arganeraie et de l’enracinement historique du bio chez les agriculteurs locaux ».
« Il y a là pour Essaouira un levier riche de potentiels pour peu que les opérateurs de demain prennent en compte la nécessité d’une intégration locale optimale à laquelle ils ont trop longtemps tourné le dos, privant Essaouira de la valeur ajoutée qui lui est légitimement due. Dans cette perspective, le tourisme de santé et de bien-être, adossé aux contenus culturels et patrimoniaux qui sont déjà l’atout majeur d’Essaouira, pouvaient là aussi donner une autre dimension et des lendemains prometteurs à la destination souirie », a-t-il indiqué.
« Je vous invite à méditer sur l’exceptionnelle notoriété internationale du nom Essaouira-Mogador que l’on retrouve désormais sur tous les continents dans une variété impressionnante de produits et d’enseignes qui privilégient cette appellation pour ce qu’elle suggère de magie, de mystère et de qualité. Là aussi, le temps est venu de labelliser, de promouvoir et de valoriser en le protégeant ce nom qui nous raconte de belles et grandes histoires », a-t-il conclu.
Source : https://www.challenge.ma/
C’est clair, le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) partage les mêmes opinions d’une large majorité des professionnels qui, à l’occasion, présenteront leur candidat au Conseil dont on ne connaît, en passant, pas encore le nom.
Très élaboré, le rapport que le CESE vient de publier est d’un très grand intérêt et a été favorablement accueilli par la communauté professionnelle car mettant à nu les maux et tares du secteur et sa façon d’être géré. Des vérités sans cesse relayées par plusieurs relais associatifs et autres. Mieux, il vient consacrer l’importante feuille de route touristique publiée, il y a quelques mois, par l’Alliance des Economistes Istiqlaliens.
Bref, aux yeux du Conseil, les échecs constatés sont au nombre de 6.
Primo : Le rapport entame son classement par le problème de la Gouvernance. Un échec que le Conseil recommande de surmonter par la mise en place d’une loi-cadre du tourisme préludant à une bonne planification stratégique intégrée garantissant la disponibilité des moyens et des ressources, et permettant le suivi et l’évaluation de l’ensemble de la chaîne de valeur. Ce qui rappelle étrangement le projet avorté de la Haute Autorité du Tourisme dont on n’entend plus parler.
deuxio: Le tourisme durable qui continue à jouer le rôle de figurant dans la politique de développement touristique malgré la richesse inestimable du pays dans ce segment. Du coup, la vision du CESE appelle à l’activation de la Charte marocaine du tourisme durable et à contribuer par le biais du système fiscal à la promotion d’investissements durables, productifs et à jour dans les opportunités d’emploi susceptibles de stimuler la création de valeurs dans les territoires d’implantation et l’adoption de l’approche «tourisme de 365 jours».
Tertio : Retard dans la mise en application du tout digital. A ce niveau, le conseil propose d’adopter un système marocain de réservation et de paiement pour éviter la sortie des devises fortes et de recevoir des commissions d’acteurs extérieurs au Maroc, ainsi que de développer le mécanisme officiel de communication numérique en mettant en adéquation avec les attentes du client.
Quarto: Politique timide de développement du tourisme national ou domestique. Le Conseil estime qu’il est important de proposer des produits pour le tourisme national à travers les différentes offres proposées au touriste étranger, des produits qui soient compatibles avec le pouvoir d’achat du touriste marocain. Conformément à la vision du conseil, il est nécessaire d’encourager le tourisme social et solidaire, de développer des centres d’hébergement pour les jeunes et de créer une offre adaptée aux Marocains résidant à l’étranger, en tenant compte de leur mode de vie et de leurs habitudes de consommation dans le domaine des activités récréatives et sportives.
Cinquo: La problématique des ressources humaines dont le Conseil recommande le traitement et de revoir les filières de formation professionnelle et universitaire, en mettant à jour la carte de l’emploi dans le secteur du tourisme et en travaillant à la conclusion d’une convention collective sectorielle dans le domaine de la formation et renforcement des capacités.
Sexto : Retard dans la mise en place définitive de la Régionalisation Avancée. Le Conseil estime que la régionalisation avancée et le pacte de décentralisation constituent une opportunité pour parvenir à un équilibre dans le développement du tourisme entre les territoires et les destinations touristiques, ce qui appelle à établir une convergence entre les stratégies nationales liées aux secteurs du tourisme, de la culture, de l’industrie traditionnelle, de la jeunesse, des sports, du développement durable et autres et d’en activer le process.
Le Conseil a également proposé de soutenir la mise en œuvre de stratégies régionales de tourisme durable, en accompagnant les conseils régionaux dans la préparation et la mise en place de projets dans ce domaine au sein des programmes de développement régional, et en présentant une offre variée centrée autour de sentiers touristiques qui traversent plusieurs attractions remises en valeur selon une orientation touristique commune et responsable.
Dans l’ensemble, les 6 recommandations n’ont certes pas échappé à l’œil vigilant de ceux qui sont monté sans cesse au créneau pour dénoncer en substance les différents manquements constatés dans la politique de développement du tourisme. Ce qui nous fait revenir à la mémoire le fameux rapport du Comité des Experts demeuré sans suite depuis son élaboration. En fait, qu’est-il devenu?
Source : http://premiumtravelnews.com/cese-les-6-peches-capitaux-du-tourisme-marocain/ Par Mustapha Amal