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Le Maroc compte sur le rétablissement de ses relations avec Israël et l’existence depuis des siècles du judaïsme marocain, pour attirer une bonne partie des visiteurs dès la reprise des liaisons aériennes. Les autorités marocaines espèrent compenser une partie des pertes enregistrées par le secteur touristique à cause de la pandémie du Covid-19.
Les Israéliens attendent avec impatience la levée des mesures restrictives pour découvrir le Maroc et ses merveilles touristiques.« J’avais assez peur d’y aller auparavant, parce que c’est un pays arabe, même si on m’a dit que les visites là-bas se passaient bien.
Maintenant qu’il y a la paix, je pense que je peux y aller sans crainte », a indiqué Rivka Sheetrit, 69 ans, enseignante israélienne à la retraite, qui veut voir où ont vécu ses parents et où ont été enterrés ses ancêtres. « Quand les vols reprendront, je prévois d’y aller », assure-t-elle.
Le Maroc comptait l’une des communautés juives des plus importantes et des plus prospères d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient pendant des siècles jusqu’à la fondation d’Israël en 1948. Aujourd’hui, il ne reste plus que 3000 juifs au Maroc, tandis que des centaines de milliers d’Israéliens revendiquent une ascendance marocaine.
Contrairement à certains pays, le Maroc ne cache pas le rôle juif dans son histoire. C’est pour cela qu’en qu’en 2010, il a lancé un programme de restauration des synagogues, des cimetières juifs et des sites patrimoniaux, et a rétabli les noms d’origine de certains quartiers juifs.
La ministre du Tourisme, Nadia Fettah Alaoui, a fait savoir qu’elle attendait 200 000 visiteurs israéliens la première année suivant la reprise des vols directs. A Essaouira, la ville portuaire qui a par le passé, abrité une importante communauté juive et plusieurs sanctuaires, les entreprises touristiques se préparent à une reprise.
Ayoub Souri, qui a une boutique d’artisanat du bois près d’un musée juif, s’attend à faire de très bons chiffres. « Nous avons hâte de recevoir plus de touristes juifs après l’accord de normalisation », a-t-il dit.
De nombreux israéliens ont reconnu avoir été découragés par le manque de vols directs et de relations diplomatiques. David Govrin, le chef du bureau de liaison israélien à Rabat, reste très optimiste pour la suite. « C’est le facteur principal pour qu’augmentera le nombre de touristes israéliens de manière significative ».
Henri Abizker, leader de la communauté juive et homme d’affaires à Rabat qui possède une agence de voyage spécialisée dans les voyages pour les Israéliens, a indiqué qu’il était encore plus optimiste en s’attendant jusqu’à 400 000 visiteurs.
Source :/lepetitjournalmarocain.com
l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une Résolution proclamant le 10 mai de chaque année comme Journée internationale de l’Arganier.
Arbre forestier, fruitier, multi-centenaire, emblématique et surtout endémique, l’Arganier aura désormais sa Journée internationale le 10 mai de chaque année. Cette célébration mondiale de l’arbre nourricier du Royaume, a été actée ce mercredi 3 mars par l’Assemblée générale des Nations Unies. « Il était temps de reconnaître l’intérêt de cette espèce ainsi que les efforts qui ont été consentis par le Maroc pour la préserver, la promouvoir et la restaurer », souligne Dr Abderrahman Ait Lhaj, chercheur affilié à l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA). Ce nouveau RDV dans l’agenda des Journées internationales visera ainsi à célébrer l’arganier « en tant que vecteur de réalisation du développement durable, sur les plans socio-économique, écologique, culturel, culinaire et médicinal, au niveau national et à l’échelle internationale ». Le choix de la date du 10 mai est inspiré du cycle de maturation du fruit de l’Arganier, le fameux « Affiach ».
Genèse d’une Journée mondiale
Co-sponsorisée par 113 Etats membres des Nations Unies, la résolution onusienne qui institue la Journée mondiale de l’Arganier est le fruit d’une démarche marocaine. Les efforts pour instaurer cette Journée découlent d’une initiative lancée en février 2020, lors d’un événement organisé par le Royaume, en collaboration, avec l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (UN DESA), la FAO, l’UNESCO et l’OMS. Cet évènement avait été clôturé par le lancement du processus de négociation de la résolution sur la Journée internationale de l’Arganier qui a été interrompu à cause des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les modalités et conditions de travail à l’ONU. La Mission permanente du Maroc auprès des Nations Unies a ensuite entrepris de relancer l’étape de négociation au début de l’année 2021. Ce processus a été clôturé après quatre rounds de réunions virtuelles de consultations avec les Etats membres des Nations Unies.
Arganier et développement durable
La décision de l’Assemblée générale des Nations Unies a été marquée par l’intérêt et soutien de la grande majorité de la communauté onusienne. Avec sa proclamation cette Journée internationale, la résolution onusienne reconnaît la contribution colossale du secteur de l’Arganier dans la mise en œuvre des 17 objectifs de l’agenda 2030 et la réalisation du développement durable dans ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale. Elle met également en valeur les nombreux usages de l’huile d’Argane, en particulier, dans la médecine traditionnelle, complémentaire et dans les industries culinaires et cosmétiques. Parmi les valeurs et retombées positives de l’Arganier, le texte de proclamation de la Journée mondiale cite également l’autonomisation financière et l’émancipation de la femme dans le milieu rural. Grâce au rôle que joue l’Arganier en faveur des populations locales, le Maroc livre ainsi un véritable cas d’école en matière d’économie solidaire, d’éradication de la pauvreté et de développement humain à travers le soutien et la promotion du rôle des coopératives et autres formes d’organisations agricoles actives dans le secteur.
Un arbre aux multiples vertus
La proclamation de la Journée internationale de l’Arganier coïncide par ailleurs avec la préparation par la communauté internationale du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes alimentaires. Dans ce contexte, l’Arganier se distingue par ses modes et pratiques agro-forestières durables et résilientes qui assurent la viabilité des systèmes de production alimentaire, la préservation de la diversité biologique et l’adaptation et la mitigation des effets des changements climatiques. À travers sa proclamation, l’Assemblée des Nations Unies appelle à une coopération internationale renforcée pour soutenir et promouvoir la préservation de l’arganeraie et développer davantage une croissance durable du secteur de la production de l’argan. À noter que les femmes ainsi que les divers acteurs de la société civile active dans le domaine ont fortement contribué ces dernières décennies à la promotion et au rayonnement de l’Arganier et de ses dérivés au niveau mondial. La célébration de la première Journée internationale de l’Arganier aura lieu le 10 mai prochain.
Oussama ABAOUSS
3 questions à Abderrahman Ait Lhaj, chercheur affilié à l’ANDZOA
Abderrahman Ait Lhaj
« La production de l’huile d’Argane au niveau mondial est quasiment à 100% issue du Maroc »
Chercheur affilié à l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), Abderrahman Ait Lhaj a répondu à nos questions.
– L’Arganier, a-t-il d’autres usages utiles à part les utilisations alimentaires, médicinales et cosmétiques ?
– L’Arganier est une espèce particulière qui a des vertus traditionnellement connues et utilisées et qui sont aujourd’hui appuyées par beaucoup de recherches scientifiques. La recherche continue cependant à découvrir de nouveaux secrets et applications. Par exemple, il y a récemment eu des études et des brevets marocains qui ont prouvé que le charbon actif produit à partir de la coque du fruit de l’Arganier a des caractéristiques qui lui permettent de stocker de l’énergie. La performance de ce charbon actif est d’ailleurs très bien classée par rapport aux autres types de bio-composites utilisés actuellement.
– Quel rôle peut jouer l’Arganier dans un contexte de changement climatique ?
– L’Arganier est une espèce très résistante qui a survécu à beaucoup d’évènements climatiques. Il est de ce point de vue une ressource qui pourrait s’avérer salvatrice pour l’humanité surtout dans le contexte actuel des changements climatiques. Il se peut que l’Arganier devienne une ressource marocaine qui contribuerait dans le futur à atténuer les effets des changements climatiques et à offrir des ressources alimentaires, fourragères et de bien-être pour l’humanité, là où d’autres espèces ne pourront plus survivre.
– La production de l’huile d’Argane dans le monde, est-elle exclusive au Maroc ?
– La production de l’huile d’Argane au niveau mondial est quasiment à 100% issue du Maroc. Les autres pays se limitent à des activités de commercialisation (de l’huile marocaine), de marketing, d’emballage ou encore d’introduction dans des produits cosmétiques.
Recueillis par O. A
Encadré
Arganiculture : six nouvelles variétés d’Arganier à haut rendement
Pour augmenter la production d’huile d’Argane sans mettre à mal la forêt naturelle de l’arganier, le Maroc a entamé un programme de développement de l’arganiculture sur une superficie de 10.000 ha à l’horizon 2022. Ce programme, lancé par le Roi Mohammed VI en février 2020, s’étale sur la période 2021-2024. Il devrait profiter à 89 bénéficiaires, dont 19 femmes et 11 jeunes. Estimé à 8,8 millions de dirhams, ce projet a également pour objectif d’améliorer le revenu des bénéficiaires pour atteindre près de 24.000 DH/ha et créer près de 20.300 journées de travail/an.
Il permettra par ailleurs de renforcer l’organisation professionnelle des producteurs de la filière de l’Arganier « agricole », la conservation des sols et la protection contre l’érosion et l’ensablement. Le programme ambitionne également d’atteindre un rendement en fruit d’Arganier de 6 tonnes par hectare en année de croisière et une augmentation de la production de la province de 2.436 tonnes par an.
Pour réussir à atteindre les objectifs de rendement, plusieurs variétés ont été sélectionnées au sein de l’arganeraie en raison de leur productivité et de leur qualité. Ainsi, six nouvelles variétés d’Arganiers ont été développées et inscrites au catalogue officiel de l’Institut National de Recherche Agronomique. Une variété pollinisatrice performante est également en cours d’inscription. Ces nouvelles variétés permettront de réaliser de meilleures performances agronomiques au niveau du rendement et de la qualité, surtout pour les huiles d’Argane.
Repères
Réserve de biosphère de l’arganeraie
Le 8 décembre 1998, l’arganeraie a été déclarée par l’UNESCO première Réserve de Biosphère du Maroc sur une superficie de 2,5 millions d’hectares environ. Elle concerne les provinces et préfectures d’Agadir Ida Outanane, Inzegane Aït Melloul, Chtouka Aït Baha, Taroudant, Tiznit et Essaouira. Les principaux objectifs de la création de cette réserve sont : la préservation des ressources biologiques de valeurs paysagères et culturelles, le maintien de l’équilibre des écosystèmes et la contribution au développement local et régional.
Un patrimoine de l’humanité
Suite à un projet de résolution présenté par le Maroc, lors de la 195ème Session du Conseil exécutif de l’UNESCO en octobre 2014, l’élément «l’Argan, pratiques et savoir-faire liés à l’arganier» a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette inscription a eu lieu dans le cadre de la 9ème session du comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui s’est déroulée au siège de l’UNESCO à Paris, du 24 au 28 novembre 2014.
Source : /www.lopinion.ma/Nations-Unies-L-Arganier-du-Maroc-fait-Roi-des-forets
Par Oussama ABAOUSS
LE CONSEIL DE LA RÉGION SOUSS-MASSA A APPROUVÉ UNE CONVENTION DE PARTENARIAT POUR LA MISE EN PLACE D’UN PROJET DE VALORISATION DES PRODUITS AGRICOLES AVEC UN MONTANT GLOBAL DE 38 MDH.
La contribution du Conseil de la région au financement de ce projet s’élève à 10 MDH, de même pour le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts (10 MDH), alors que Haliopolis contribue avec un montant de 18 MDH.
La superficie consacrée à l’aquaculture au niveau de la région de Souss-Massa est évaluée à plus de 4.000 ha, répartis sur 4 zones dédiées à la mise en place de projets de pisciculture pour l’élevage de 3 espèces marines à savoir : les coquillages, les algues marines et les poissons.
Selon les données fournies par l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA), la première zone se situe entre Imessouane et Tamri (nord de la ville d’Agadir) et est dédiée à la création de 48 unités d’élevage des coquillages, soit une superficie de 15 ha pour chaque unité.
Quant à la seconde zone située également au nord de la ville d’Agadir, entre Cap Ghir et Tamraghte, elle a été consacrée à la création de 48 unités de production de poissons, avec une superficie de 25 ha pour chaque unité, outre la mise en place de 42 unités d’élevage de coquillages d’une superficie de 15 ha pour chaque unité.
Sur le littoral de la zone de Tifnite-Oued Massa relevant de la province de Chtouka Aït Baha, ce financement concerne la mise en place d’une troisième zone dédiée à la création de 72 unités, dont 48 unités d’élevage des coquillages et 24 dédiées aux algues marines, avec une superficie de 15 ha pour chaque unité.
Concernant la quatrième zone, elle est située entre Oued Massa et Sidi Boulefdayel (province Chtouka-Aït Baha) sur une superficie totale estimée à 1.080 ha, répartie sur 72 unités de production de coquillages.