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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


ENCADREMENT DE 120 COOPÉRATIVES FÉMININES

    « Dar Argan » (Maison de l’argan), une unité de valorisation de l’arganier a été inaugurée, récemment dans la collectivité territoriale d’El Hanchane, par le gouverneur de la province d’Essaouira, M. Adil El Maliki, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de, cet arbre endémique.

Ont notamment pris part à cette cérémonie, MM. Abdelaziz Bousraref, directeur régional de l’Agriculture, Ahmed Najid, directeur provincial de l’Agriculture, Mme Samira Hadraoui, directrice régionale de l’Office National du Conseil Agricole de Marrakech-Safi, Abdellatif Mait, chef du département de l’ANDZOA à Essaouira, ainsi que des responsables représentant l’ONSSA, les autorités locales et des femmes membres des coopératives féminines opérant dans cette filière.

   Erigée sur une superficie totale de 1.200 m2, pour un investissement de plus de 3 MDH, cette structure a été équipée en matériel nécessaire pour le conditionnement, l’étiquetage, le stockage et l’exposition des produits de l’argan dans un showroom dédié à leur commercialisation.

  La réalisation de cette unité s’inscrit dans le cadre d’un projet d’agriculture solidaire intitulé « Appui à l’émergence, au développement et à la bonne gouvernance des coopératives arganières de la province d’Essaouira ».

D’un montant de 19 MDH, ce projet a été financé par l’Agence pour le Développement Agricole (ADA) et réalisé par la Direction provinciale de l’Agriculture (DPA) à Essaouira avec l’appui des services déconcentrés du Département de l’Agriculture.

  Les principales composantes de ce projet sont la formation, l’accompagnement et l’organisation des femmes en 120 coopératives, l’aménagement de 42 locaux des coopératives, l’équipement de 53 unités de valorisation et la construction de l’unité « Dar Argan ».

  Ainsi, la mise en place de cette structure intervient dans le cadre d’un projet intégré visant l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes rurales actives dans le secteur de l’arganier au niveau de la province, la valorisation des produits de l’arganier et l’appui à la commercialisation.

   Pour son fonctionnement, « Dar Argan » est mise à la disposition du Groupement d’intérêt économique (GIE) « VITARGAN » qui regroupe plusieurs coopératives. Cette structure permettra, ainsi, aux coopératives concernées de conditionner leurs produits, selon les normes avec l’appui des services déconcentrés du Département de l’Agriculture (DPA, ANDZOA, ONCA, ONSSA), et de les commercialiser en commun.

  De ce fait, cette unité aura un impact très positif sur le revenu des coopératives, surtout qu’elle est située sur un circuit touristique à même d’aider à promouvoir les produits dudit GIE.

  Cette cérémonie d’inauguration a été ponctuée de la signature d’une convention de partenariat entre la DPA et le GIE « VITARGAN » (agrégateur), relative à la gestion de cette structure, ainsi que de la remise de matériel de packaging à une vingtaine de coopératives au niveau de la province.

  Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Najid a indiqué que la filière de l’arganier constitue l’un des axes stratégiques de la politique nationale de développement agricole, en général, et un secteur vital pour l’économie d’Essaouira, en particulier, eu égard à son apport socioéconomique indéniable, outre son rôle important sur le plan écologique.

  Consciente de l’importance de ce secteur vital, la DPA d’Essaouira a accordé une attention particulière au développement de cette filière, à travers une série de projets, dont le coût global est estimé à environ 50 MDH, pour la valorisation de l’huile d’argan, la plantation de l’arganier dans des terrains privés, et la construction d’unités de valorisation à l’instar de la structure inaugurée.

  Le projet de « Dar Argan » vise essentiellement à résoudre la problématique de commercialisation de l’huile d’argan dont souffrent plusieurs coopératives, expliquant qu’une coopérative, à elle seule, ne peut pas accéder facilement au marché.

 D’où, a-t-il enchaîné, la création de cette unité afin de fédérer les efforts et d’agréger les coopératives pour leur faciliter l’accès au marché, relevant que ces organisations ont également bénéficié de sessions de formation pour le renforcement de leurs capacités, en particulier dans le domaine de la gestion.

  A noter que l’arganier, dont l’apport socioéconomique n’est plus à démontrer, couvre 136.000 Ha au niveau de la province d’Essaouira. Cet écosystème a bénéficié d’une attention particulière dans le cadre du Plan Maroc Vert à travers des projets réalisés par la DPA d’Essaouira et l’ANDZOA, touchant aussi bien l’amont que l’aval de la filière.

   En amont, la province bénéficie à l’instar des autres zones arganières du pays du projet d’arganiculture. Il s’agit d’un projet, en cours de réalisation, qui consiste en la plantation de 3.000 Ha d’arganier à Essaouira sur un programme de 10.000 Ha : 1000 Ha sont déjà plantés, 1000 Ha sont en cours et 1000 Ha programmés en 2021.

La nouvelle stratégie « Génération Green » prévoit, quant à elle, la plantation de 12.500 ha supplémentaires, selon les données de la DPA.

Source : www.news-af.feednews.com


le Mardi 22 Juin 2021


TOURISME RURAL : POURQUOI LE MAROC N’EN PROFITE PAS ?

L’activité du tourisme rural est peu développée au Maroc. Résultats, des opportunités d’emploi échappent aux jeunes et aux femmes notamment.

Partant du constat que l’agriculture ne peut pas être la seule réponse à toutes les problématiques du monde rural, le tourisme est un outil de développement des espaces ruraux à travers la création de nouvelles ressources pour la population rurale. Sous-valorisée, l’activité du tourisme rural n’est pas suffisamment exploitée au Maroc pour offrir des possibilités d’emploi aux femmes et aux jeunes ruraux. «Souvent, l’espace rural est associé à l’arrière-pays des destinations. Il est considéré comme étant une activité complémentaire aux produits phares déjà existants au niveau des principales destinations touristiques du royaume», explique Abdelhakim Sabri, président du Réseau de développement touristique rural (RDTR).

C’est pourquoi «on ne peut pas développer cette niche touristique avec les mêmes paramètres consacrés au tourisme de masse», ajoute-t-il. Conséquence directe: le tourisme rural n’est pas encore reconnu en tant que produit touristique à part entière, qui peut améliorer les indicateurs sociaux au sein des espaces ruraux. «Même sur le plan de la politique de promotion touristique, la participation de la destination Maroc ne couvre pas les salons thématiques dédiés à cette niche touristique. Si les conditions sont réunies, la clientèle touristique qui est motivée par cette activité peut contribuer au développement socioéconomique des espaces ruraux conformément au discours royal du 20 août 2019 où le souverain avait insisté sur l’exploitation de toutes les potentialités du monde rural et la valorisation des opportunités et des potentialités que recèlent les autres filières non agricoles comme le tourisme rural, le commerce et les industries du terroir», remarque Sabri.

Le même constat est partagé par Hassan Aboutayeb, consultant en tourisme et développement durable et fondateur de l’Ecolodge Atlas Kasbah. «Au-delà des quelques zones côtières et montagneuses où les clients sont localisés, la mise en valeur des espaces ruraux est loin d’être exploitée», souligne-t-il. «Il est temps de réfléchir au tourisme rural en se basant sur une planification touristique et un développement avec une exploitation durable des espaces ruraux et non pas le contraire», souligne-t-il.

Dans ce sens, la régionalisation avancée offre, selon Aboutayeb, un cadre propice au développement de cette activité avec des acteurs ruraux de proximité qui maîtrisent à la fois l’offre touristique de chaque région et connaissent en même temps le produit et les principales contraintes posées sur le plan de la formation et la réhabilitation du produit (structures touristiques) en plus de la promotion touristique à commencer par la connectivité des territoires ruraux. L’accès à la technologie est également essentiel pour permettre aux TPME locales et touristiques d’accéder au marché et promouvoir l’inclusion de prestataires de toutes tailles dans la chaîne de valeur du tourisme rural. «Au-delà des facteurs structurels auxquels est confronté le tourisme rural, les perspectives post-Covid-19 offrent une opportunité de développement de cette niche. La demande touristique après la pandémie peut favoriser des zones à moindre concentration de populations, notamment le milieu rural et naturel avec des exigences en termes d’hygiène», explique Aboutayeb.

Le tourisme intérieur peut profiter au milieu rural
Selon l’Organisation mondial du tourisme (OMT), le tourisme intérieur reprendra avant le tourisme international. Cette tendance pourrait profiter aux communautés rurales, notamment en protégeant les moyens de subsistance et en stimulant les économies locales. C’est la raison pour laquelle la demande des voyageurs pour de nouvelles expériences autour de la nature, de la culture et des produits locaux, ainsi que l’engagement communautaire, offrent des possibilités de revitalisation économique.

De ce fait, la création de nouvelles possibilités d’emplois et d’activités économiques en milieu rural nécessite une bonne connectivité, des investissements, un soutien à la promotion et à la préservation du patrimoine naturel et culturel, le développement de compétences et de produits adéquats ainsi qu’une forte coopération public-public. Par ailleurs, la promotion du tourisme en milieu rural permet de réduire la pression sur les lieux les plus visités dans les villes.

Quel rôle pour le secteur public?
Le secteur public a un rôle important à jouer pour renforcer la contribution du tourisme au développement rural à travers la confection de programmes intégrés pour ces zones. Au niveau local, il est difficile d’attirer les investisseurs du secteur privé et de retenir la population sans investissement du secteur public. Ce dernier a également un rôle à jouer pour qu’une infrastructure matérielle soit bien mise en place dans le cadre d’un aménagement du territoire tout en assurant aux touristes une découverte facile des zones rurales. 

Yassine Saber / Les Inspirations Éco Docs


le Lundi 21 Juin 2021


LE DÉSERT D’AGAFAY. LA NOUVELLE DESTINATION TENDANCE DU MOMENT !UN ECO-TOURISME EN HARMONIE AVEC LA NATURE

Situé à une trentaine de kilomètres au sud de Marrakech, le désert de pierres d’Agafay est The Place to be du moment. Constitué de plusieurs oasis au charme envoûtant, ce diamant à l’état brut avec les sommets enneigés de l’Atlas en toile de fond, est de plus en plus prisé par les stars internationales, les blogueurs venus de toute part ainsi que les adeptes de mariages Bohème Chic.

Aux portes de Marrakech, le désert rocailleux d’Agafay, étendu sur plus de 20 Kms, est un paysage lunaire unique qui impressionne par ses somptueuses dunes de sable dur et de pierres où serpentent plusieurs oueds et où domine un microclimat étonnant au pied de la chaine de l’Atlas alors que les conditions climatiques sont proches de celles du Sahara.

En plein désert aride, sur les plateaux de l’Atlas, des camps et écolodges de luxe fleurissent chaque année offrant à leurs hôtes une expérience inédite leur permettent de vivre le désert autrement dans un endroit où la magnificence de dunes rocailleuses blanches se mêle curieusement à un flot de verdure inattendue, sur fond de villages berbères à l’architecture bien caractéristique

Figurant ces dernières années sur la liste des spots incontournables des instagramers réputés, l’endroit séduit fashionistas et stylistes et certaines marques de vêtements y organisent régulièrement des shootings. Tous envoûtés par la vue époustouflante qu’offre l’endroit, les lumières différentes de l’aube au crépuscule et les sommets enneigés dont celui du Toubkal en décor de fond.

Inara Camp. Un havre de paix et de tranquillité

Aménagé sur un terrain de 10 hectares, le camp imaginé par le spécialiste de bivouacs de luxe et amoureux du désert, Vincent Jaquet, surgi au cœur d’un univers minéral vallonné, à quelques encablures de Marrakech l’Impériale. A l’arrivée du camp, on découvre deux parties : en haut, la partie restaurant du midi accueille les invités de passages et propose une cuisine locale. En bas, la partie bivouac vous fera vivre l’expérience authentique de dormir dans le désert.

  Conçues dans un style Bohème chic et arty, trois tentes suites luxueuses et confortables avec une terrasse de 36m2, 9 tentes Emotion et 6 tentes Découverte sont dressées dans l’immensité regardant vers l’Atlas. Toutes conçues sur le thème de l’expédition et l’aventure, dans une luxueuse simplicité et décoration avec le meilleur de l’artisanat Marocain.

Une source naturelle en plein désert                                                 

 Tel un lagon du désert, la piscine du camp se fond complètement dans le paysage désertique de la région et n’agresse pas l’ensemble naturel du site. Concept innovant et très rare au Maroc, la piscine conçue selon le modèle Bio-Design est installée sans ciment ni structure de fer. La résine poreuse mélangée avec du sable et du quartz, donne ainsi le sentiment d’être sur une plage de sable. De par son concept Ecoresponsable, la piscine qui peut être chauffée en saison, apparait comme une petite source naturelle autour de laquelle le camp est venu se poser délicatement respectant ainsi les codes du désert.

Activités, excursions et animations…

  Pour ce qui est des services personnalisés, le camp nous propose des expéditions sur mesure, le tout dans le total respect des populations, de la faune et de la flore environnante : Trekking et pique-nique chic dans un canyon avec vue exceptionnelle sur la nature sublime du désert, randonnées et balades en plein air avec guide spécialisé, course d’orientation, virée en quad et buggy, balade à cheval, balades à dos de dromadaire, Bike tours (VTT), sports nautiques à quelques minutes sur le lac Takerkoust, déjeuner chez l’habitant, concours de pétanque, cours de cuisine Marocaine, séance de yoga, observation des étoiles…les activités ne manqueront de séduire tous les goûts et tous les âges.

Pour les mordus de l’aventure et les amoureux des sensations fortes, un safari en 4×4 est proposé pour aller à la découverte du contraste entre le paysage aride du désert et son côté luxuriant. Avec un déjeuner prévu chez l’habitant dans un cadre authentique et traditionnel. Enfin, un choix d’animations est proposé aux hôtes notamment : du Folklore d’Ici et d’ailleurs, des shows avec danseuses, tatouage au henné, cérémonie traditionnelle de thé, DJ, son & lumière…

Un Eco-tourisme en harmonie avec la nature

Le camp qui a également aménagé un espace pour les animaux (dromadaires, ânes, oies, poules…) garantit les meilleures conditions de préservation de l’élevage de ses bêtes et compte bientôt proposer à ses convives « le premier fromage à base de lait de chamelle », nous confie Vincent Jacquet.

   Véritable oasis dans le désert, le camp ne cesse de s’agrandir pour inscrire l’éco-tourisme dans le cœur des Hommes, en intelligence et en harmonie totale avec la Nature. Bientôt, « Les Terasses de l’Agafay » verront le jour, un écolodge de luxe qui viendra compléter l’offre du camp pour une immersion magique dans cette nature à la fois austère et sublime. Un simple retour aux sources pour faire le vide et passer un séjour inoubliable.

Un endroit cosmopolite et atemporel où siroter un thé à la menthe ou boire un verre à la lueur d’une bougie sous un ciel étoilé suffit à nous faire oublier le stress du boulot et nos « besoins vitaux » de citadins.

 Source : https://lobservateur.info/


le Lundi 21 Juin 2021


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