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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


TOURISME / PROMOTION : OÙ VA L’ONMT ? RESTRICTION DES BUDGETS. REGROUPEMENT DES DÉLÉGATIONS À L’ÉTRANGER. DÉPART VOLONTAIRE…

L’ONMT, outil national officiel dédié à la promotion touristique du Maroc, prend un virage inquiétant. A cause du Covid-19, des décisions inattendues et surprenantes tombent portant un vrai préjudice à la promotion touristique. Certes le Covid a apporté son lot de crise, comme partout. Or le bon gestionnaire est celui qui sait gérer la crise, en renforçant les outils administratifs et humains, à travers des innovations positives, bien réfléchis, devant conduire à une bonne reprise des activités promotionnelles nécessaires au tourisme.

La réduction des budgets, le regroupement des délégations à l’étranger, et tout dernièrement le lancement d’une campagne de départ volontaire, auront des conséquences néfastes sur la promotion post Covid-19. La concurrence va en profiter et reprendre des parts des marchés émetteurs qui étaient suivis par des délegations de l’ONMT. Laisser la chaise vide, n’est pas la solution à adopter, du tout.

« Pour une meilleure optimisation, rationalisation et consolidation de nos moyens humains, techniques et financiers notamment dans les circonstances actuelles, et en préparation d’une meilleure reprise des opérations dans nos marchés, Il a été décidé de procéder aux rattachements des marchés touristiques Canadien, Portugais, Scandinave et Russe respectivement aux représentations basées á New-York, Madrid, Londres et Varsovie. » selon des décisions du Conseil d’Administration du 08 décembre 2020. 

Déjà les moyens humains et financiers des délégations de l’ONMT ont été de tout temps bien insuffisants et bien en deçà des besoins d’une bonne promotion de terrain, comme appliquée par la Tunisie, la Turquie, ou l’Egypte, nos concurrents directs… Regrouper des délégations n’est nullement la bonne décision pour servir la promotion touristique du produit marocain. ON doit considérer les dépenses institutionnelles de promotion du tourisme comme de véritables investissements.  Réclamer  à l’Etat plus de moyens financiers et humains, pour assurer la promotion qu’il faut est la bataille qu’il faut mener avec force.

L’ONMT vient de lancer l’opération de départ volontaire à l’ensemble de son personnel statutaire. Cela aura pour conséquences de vider l’Office de nombreux employés, responsables et cadres qui ont cumulé des années d’expérience de gestion, tant au service central de Rabat, comme aux délégations à l’étranger. C’est vraiment inquiétant, voire déroutant, car comment opérer une relance avec des équipes réduites, des délégations regroupées et des budgets insuffisants ?

Si une nouvelle restructuration doit se faire, pour préparer l’après Covid-19, elle doit être basée une bonne qualification du personnel basée sur les bons profils , de la compétence et de l’expérience…L’erreur de l’ONMT est que la stratégie de recrutement n’a jamais existé, sur ces bases. Cela concerne la nomination des DG également. Alors que normalement un bon responsable de l’ONMT doit être recruté  sur la base d’un plan d’action bien clair, sur une bonne expérience de terrain, après à un appel à candidature définissant des critères de compétence et d’expérience. Cela n’a jamais été le cas.

Ce qu’on toujours vécu dans le secteur est que chaque nouveau ministre du tourisme, « amène » avec lui son DG de l’ONMT,  même s’il faut le faire venir d’un secteur bien loin du tourisme. D’où une perte d’énergie pour comprendre les tenants et aboutissants du tourisme et de la promotion touristique, pour le nouveau responsable . Alors que normalement, dans un vrai souci de promotion touristique du tourisme national, devant faire face à la concurrence et devant chercher de nouveaux marchés et consolider ceux existants, un nouveau DG, doit être opérationnel le plus tôt possible, sans perte de temps.  Il doit être actif et non se perdre dans méandres administratifs lourds voire handicapants, notamment ceux du ministère des finances…

A bon entendeur, salut

Med RIAL


le Lundi 21 Juin 2021


MITT MOSCOU/ 27 ÈME ÉDITION   1er salon international du tourisme à ouvrir ses portes au grand public.

Le salon de tourisme de Moscou est le premier salon à être ouvert officiellement, en 2021. Il s’est tenu du 16 au 18 mars inaugurant pour cette occasion l’ouverture des salons internationaux du tourisme qui ont été annulés en 2020 à cause du virus du Covid 19.

 Tout le secteur de l’aérien, hôtellerie, restauration des agents de voyage, entre autres… a été frappé annulé durement. Une catastrophe sanitaire transformée en pandémie mondiale comme déclaré officiellement par le OMS (Organisation Mondial de la Santé) le 11 mars 2020.

  S’en est suivi l’effondrement des marchés touristiques et toutes les activités parallèles composant le secteur du tourisme qui est une grande industrie à l’échelon mondial. Conséquences dramatiques dans le secteur : les annulations des vols et des fermetures des divers établissements, opérant dans le secteur, et dans le domaine de la culture ( musées, salles de spectacle…), ajoutée au confinement généralisée dans les pays touristiques  ont fait que le secteur s’était effondré d’une manière catastrophique jamais vécue auparavant.

L’espoir est grand, chez les opérateurs du tourisme mondial, pour 2021 ; mais rien n’est encore gagné pour l’instant durant ce début de semestre de la nouvelle année car l’arrivée des mutants«natifs » des virus Covid 19 a créé une phobie, créant problème de santé auquel personne avait pensé pendant l’année 2020.  Donc un grand risque de continuité de la pandémie n’est pas à négliger. Que va-t-il se passer pour l’organisation des salons internationaux du tourisme comme en 2020, continuité de fermeture  ou réouverture   suite à l’exemple du MITT Moscou.

    Fitur Madrid, est le grand salon international suivant qui a déjà annoncé officiellement  son ouverture par les organisateurs espagnols, pour le mois de mai. On verra ce qu’il va se faire. Le Fitur aura lieu en 5 jours de mercredi, 19 mai à dimanche, 23 mai 2021 à Madrid. Qui vivra verra. Il est à savoir que Feria de Madrid (FITUR), est devenu un des plus grandes foires de tourisme dans le monde entier et le n ° 1 sur la péninsule ibérique. Dans des pavillons nationaux, les particularités des régions sont présentées aux visiteurs de la foire, principalement composés de décideurs de l’industrie touristique, tels que les agences de voyages et associations touristiques. La foire est également considérée comme la plus importante porte au marché latino-américain.

 Dans l’ensemble, l’évènement est une plate-forme de communication globale afin de développer des stratégies futures en tenant compte des changements dans la demande des consommateurs et donc généralement promouvoir l’industrie touristique. La Feria de Madrid se trouve stratégiquement et à proximité immédiate de l’aéroport international. Le parc des expositions est facilement accessible par les transports en commun. Au total les organisateurs saluaient pendant les 5 jours du salon, du 23. janvier au 27. janvier 2019, environ 10487 exposants de 165 pays et 253490 visiteurs au Fitur à Madrid.

    Concernant le MITT Moscou dans sa 27ème édition, il est à savoir qu’il s’est tenue dans un nouvel espace moderne Crocus Expo. Toute la communauté professionnelle touristique russe a été présente. Parmi les participants étrangers de cette édition figurent : La Turquie, la Grèce, les Maldives, l’Espagne, la Malaisie Israël, Cuba, L’Italie, Le Chili, entre autres … La Grèce est la pays partenaire du salon. L’Agence Nationale Italienne du tourisme ((ENIT) est le partenaire général du salon. La TUI est le partenaire officiel du salon.

 Le MITT Moscou est un salon Grand Public. Cette édition a connu 1423 exposants, issus de 200 pays et régions russes, 22 000 visiteurs, dont 75 % venus des 78 régions de Russie.  Point d’intérêt des visiteurs TO émetteurs russes, système de réservation en linge 28%, tourisme médical à l’étranger 24 %…

  A noter que le Maroc n’a pas été présent au MITT par un stand, comme les années précédentes. Pas de professionnels marocains non plus. Seul était présent le délégué ONMT Dr Samir. A savoir, également, côté tourisme marocain que selon la nouvelle organisation des délégués ONMT, décidée par la ministre, la délégation de Russie, basée à Moscou dirigée par Dr Samir, un professionnel averti maîtrisant la langue, sera désormais rattachée à la délégation de Varsovie (Pologne).

No Comment pour l’instant, on reviendra sur ce sujet, pour le moins qu’on puisse vraiment, étonnent… et inquiétant pour la promotion touristique du produit marocain.

MED RIAL


le Lundi 21 Juin 2021


APRÈS 56 ANS, LE CLUB MED S’EN VA !

Le Club Med a anticipé la fermeture de son établissement d’Agadir, initialement prévue au 1er trimestre 2022 qui coïncide avec la fin de son contrat de bail. Une décision qui a été prise, selon le groupe, en accord avec Madaëf, branche tourisme de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG).

La descente aux enfers se poursuit pour l’hôtellerie à Agadir. Et cette fois-ci, ce sont les établissements situés en front de mer qui sont concernés par des fermetures. Alors que la plupart des hôtels situés en première ligne du parc hôtelier de la destination sont fermés depuis mars 2020, pour des raisons administratives liées au contexte de la pandémie, le village-hôtel du Club Med, lui, vient de mettre la clé sous le paillasson, comme on peut le constater sur son site web.

 En service depuis 1965, soit depuis 56 ans, le Resort d’Agadir était le tout premier établissement en dur permanent du Club Med sur le continent africain, après la reconstruction d’Agadir suite au séisme de 1960. Auparavant, le groupe comptait déjà une première implantation à Al Hoceima en 1963. C’est dire combien cet établissement était chargé d’histoire, une véritable richesse pour le tourisme. Quelles sont donc les raisons qui ont poussé le Club Med à fermer définitivement ce village chargé de symboles ?

La Covid-19 a donné le coup de grâce


Selon la marque au trident, «ce sont principalement les évènements liés à la Covid-19 et les décisions administratives inhérentes, notamment les fermetures des frontières des pays européens qui sont les principaux marchés émetteurs, qui ont forcé le groupe à anticiper cette fermeture initialement prévue au 1er trimestre 2022. Cette date coïncidait avec la fin du contrat de bail». 

  Selon le Club Med, cette décision a été prise en accord avec les propriétaires marocains, à savoir Madaëf. La branche de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) dédiée au tourisme est également propriétaire des deux autres établissements du Club Med au Maroc, en l’occurrence Marrakech La Palmeraie et Yasmina Cabo Negro à Martil. Toujours selon Club Med, «depuis quelques années déjà, le produit Club Med Agadir ne correspondait plus aux attentes des clients, ni aux standards de confort d’hôtellerie attendue, plus du tout en ligne avec la stratégie de montée en gamme et le positionnement premium du Club Med». 

 Toujours est-il, le Club Med ne cache pas que le Club d’Agadir a connu des années fastes et glorieuses jusqu’au début des années 2000. Remis à neuf intégralement en 1999, puis en 2005, le Village d’Agadir, qui est classé 3 tridents, est doté d’une capacité de 374 chambres, soit 782 lits. Cette fermeture constitue donc une grosse perte pour la destination Agadir en termes de capacité litière commercialisable en front de mer.

Réorientation de l’exploitation du groupe


Compte tenu de cette situation, le management du Club Med réorientera son exploitation au royaume avec une ambition de conserver sa position de leader mondial des resorts haut de gamme, tout compris pour les familles et les couples actifs, et de concentrer ses efforts sur les deux resorts qui représentent le futur du groupe au Maroc. Par ailleurs, y aura-t-il une éventuelle reprogrammation de la destination Agadir après ce contexte de pandémie ? 

  Pour la marque au trident, «le Club Med pourrait revenir à Agadir ou de s’installer sur Taghazout dans le futur. Toutefois, le groupe doit également terminer les projets déjà entérinés.» En attendant, cette fermeture intervient dans un contexte plutôt particulier où l’hôtel Sofitel Agadir Royal Bay Resort (ex-Millenium), situé également en front de mer, a fermé ses portes le 30 juin 2020, date à laquelle le contrat de location gérance a pris fin entre son propriétaire émirati ABS Hôtels Properties Limited et le groupe RISMA, locataire gérant de cet établissement exploité sous contrat de gestion par Accor Gestion Maroc.

 Un Resort premium prévu à Essaouira


    Par ailleurs, le Club Med a officialisé, en octobre 2020, le développement d’un nouveau resort premium à Essaouira. Il sera réalisé en partenariat avec le fonds d’investissement panafricain Grit Real Estate Income Group, pour un investissement d’environ 90 millions d’euros. Doté de 350 chambres, le Club Med d’Essaouira, devrait ouvrir ses portes en 2024.

  À l’occasion de la signature du protocole d’accord entre le Club Med et Madaëf pour relancer les resorts de Marrakech La Palmeraie et de «Yasmina» à Tétouan, le Club Med avait annoncé qu’il étudie d’autres destinations près de Chbika et aux environs d’Agadir. Sur ce dernier point, la future station d’Aghroud et la station de Taghazout (53 ha sous forme de trois parcelles réservées au village de vacances) pourraient reprogrammer, dans les années à venir, la destination Agadir dans le cadre de son offre touristique. 

  Concernant le projet de rénovation-extension du Club Med Marrakech La Palmeraie, il mobilisera un investissement de l’ordre de 26 millions d’euros avec un prolongement de son bail jusqu’en 2031. Quant au projet de rénovation du Club Med Yasmina, à Cabo Negro, après une première rénovation réalisée en 2011, 3,5 millions d’euros seront investis pour mieux répondre aux attentes de la clientèle, accroître l’attractivité du resort et rallonger sa durée d’ouverture. 

Par Yassine Saber / Les Inspirations Éco


le Lundi 21 Juin 2021


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