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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


TOURISME / COVID-19. UN AN DÉJÀ. ET CE N’EST PAS FINI…

Jamais le tourisme n’aura été sérieusement affecté dans toute la chaîne de l’industrie, comme ce fut le cas en 2020 et en ce début de semestre de 2021. ET à l’échelon mondial. ET ce n’est pas fini… Malheureusement. Le bout du tunnel paraît très petit. L’espoir est grand ; mais la réalité est amère, avec l’arrivée imprévisible des fameux mutants, qui sont annoncés de plus en plus, un peu partout.

 La vaccination lancée dans beaucoup de pays tarde à être généralisée. Or sans une généralisation de la vaccination, le spectre du Covid 19 continuera à roder. Vacciner un maximum de population dans tous les continents, demande du temps et d’une disponibilité des vaccins : deux conditions majeures. ON en est pas encore là.

 La dramatique situation du tourisme, à l’échelon mondial, a été déclenchée par l’annulation de l’ITB Berlin (en Mars 2020), premier salon international du tourisme. Lorsque l’OMS avait déclaré, le 11 mars 2020, que Covid 19, est inscrit comme une pandémie mondiale. S’en est suivi des décisions draconiennes de fermeture des frontières, l’annulation des vols et des confinements à longue échelle, entre autres… Le coup de grâce pour le tourisme, avec des hôtels fermés, des restaurants et des agences de voyages et des milliers de personnes au chômage, dans tous les pays touristiques ou à vocation touristique, est tombé comme une foudre, sur la tête des professionnels.

 L’Europe, notre vivier touristique, touchée en plein fouet, a eu pour conséquence de mettre à genoux notre tourisme national. Le tourisme national est incapable de remédier à la situation, vu que le Maroc était confiné également et des règles sanitaires décidées, limitant des déplacements des touristes, au strict minimum, chez eux. Résultat le tourisme national a souffert autant que dans les pays pays, sinon encore plus, du fait qu’il est le secteur est  le N°1 , pourvoyeur de devises et qu’il emploie 700 000 personnes.

 Il y a une course mondiale pour sauver le tourisme pour l’été 2021. Or rien n’est certain avec la prolifération des mutants annoncés, un peu partout, et qui semblent plus forts et plus dangereux que Covid 19. Ce qui complique la donne est qu’aucun vaccin ni remède n’est en vue pour lutter contre ces fameux mutants. Conclusion, nombreux sont les analyses économiques qui vont jusqu’à reporter la renaissance du tourisme mondial, en 2022… Si d’autres monstres de virus n’apparaissent d’ici là. Rien qu’a y penser cela donne du vertige aux professionnels du tourisme.

 Certains diront qu’il faut développer le tourisme national. Mais jamais le tourisme national n’a la capacité de fournir les devises nécessaires pour le pays. Tout au mieux il dynamisme l’économie locale, pour des périodes bien limitées : vacances scolaires, divers fêtes nationales et week End prolongés ; à condition que les déplacements soient permis sans autorisations préalables. Ce qui n’est pas le cas. Quoi dire. En attendant des jours meilleurs : « Alla Ihfad Oussafi ». Car personne ne maîtrise plus rien à cause de cette pandémie et ses mutants qui bouleversent les économies mondiales dans tous les continents. L’espoir est grand, mais la réalité reste compliquée, au goût très amère.


le Lundi 21 Juin 2021 | Commentaires (0)


LES TOURISTES VACCINÉS VONT POUVOIR CIRCULER EN EUROPE CET ÉTÉ

Les touristes non-Européens qui auront reçu une dose au moins quatorze jours avant pourront entrer sur le sol continental, les Etats membres validant une proposition de la Commission européenne.

A tout juste quelques semaines de la saison estivale, où le tourisme espère rebondir, l’Europe s’apprête à prendre une décision forte. L’UE se prépare à ouvrir plus grandes ses portes aux visiteurs étrangers, mais peine à finaliser le certificat sanitaire très attendu pour faciliter les voyages en son sein. Les ambassadeurs des Vingt-Sept se sont mis d’accord mercredi pour permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins contre le Covid autorisés au niveau européen. Ce qui ouvre la voie au retour de touristes américains et asiatiques, habituellement très nombreux en Europe.

Les voyageurs devront avoir été entièrement vaccinés depuis au moins 14 jours. Avec les deux doses de Moderna, Pfizer-BioNTech, AstraZeneca ou la dose unique de Johnson & Johnson. Les Etats membres peuvent aussi décider d’accepter les touristes ayant reçu un sérum bénéficiant d’une homologation d’urgence par l’OMS, comme celui du chinois Sinopharm. Les Vingt-Sept sont aussi convenus d’élargir la liste des pays jugés suffisamment sûrs du point de vue sanitaire pour que leurs ressortissants, vaccinés ou non, soient admis sur le sol européen. Ce qui n’empêche pas qu’ils puissent être soumis à un test et/ou une quarantaine.

Cette recommandation, proposée par la Commission européenne, doit être officiellement adoptée jeudi avant d’entrer en vigueur. Elle n’est pas contraignante pour les Etats, qui restent souverains sur leurs frontières. L’UE, dans un effort de coordination, a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages « non essentiels ». Et établi depuis juin dernier une liste restreinte, régulièrement révisée, de pays tiers dont les résidents sont autorisés à se rendre en Europe.

 

Taux d’incidence assoupli

Les représentants des Etats membres ont accepté mercredi d’assouplir le critère du taux d’incidence du virus pris en compte pour préparer cette liste. Le taux est relevé de 25 à 75 cas (pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours). La liste, qui compte actuellement sept pays (Australie, Israël, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour, Corée du Sud, Thaïlande, plus la Chine en attente de réciprocité), va être revue dans les prochains jours et devrait significativement s’allonger.Tension élevée : les choses à faire et à ne surtout pas faire.Annonce, Santé Nature Innovation

Parallèlement, les Etats membres se sont mis d’accord pour mettre en place un mécanisme d’urgence coordonné pour suspendre rapidement les arrivées d’un pays tiers en cas de détérioration de la situation sanitaire due à l’apparition de variants. Si elle avance dans son ouverture vis-à-vis de l’extérieur, l’UE peine à progresser dans la mise en place du certificat sanitaire commun, censé être opérationnel avant la fin juin, pour faciliter les déplacements intra-européens cet été. Ce document doit permettre à son détenteur d’attester qu’il a été vacciné contre le Covid-19, qu’il a passé un test négatif ou qu’il est immunisé après avoir été contaminé.

Une troisième séance de négociations entre les eurodéputés et les Etats membres s’est achevée mardi 18 mai au soir sans accord, malgré une proposition de compromis du Parlement européen, et de nouvelles discussions sont prévues pour jeudi. Les discussions achoppent notamment sur la gratuité ou le plafonnement du prix des tests, que réclament les eurodéputés mais auxquels s’opposent les Etats membres en raison du coût que cela représente pour leurs finances publiques.

Blocage sur le pass sanitaire

Les eurodéputés ont aussi proposé de recourir à un financement européen, « l’instrument d’aide d’urgence », pour permettre de fournir des tests accessibles gratuitement aux citoyens, selon un communiqué du Parlement européen. Autre pomme de discorde : les Etats membres veulent se réserver la possibilité d’imposer aux détenteurs de certificats sanitaires des mesures restrictives supplémentaires, comme une quarantaine, s’ils le jugent nécessaire. Tandis que les eurodéputés jugent « inacceptables » ces restrictions à la libre circulation.

La situation devient urgente. Plusieurs pays, qui comptent sur la manne touristique pour redresser leurs économies mises à mal par le virus, ont déjà commencé à mettre en place leurs propres pass sanitaires. « Nous avons besoin d’un accord cette semaine », a souligné l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe) sur Twitter. Le pass sanitaire figure au menu du sommet des dirigeants programmé pour lundi et mardi prochains à Bruxelles. Un éventuel accord devra être approuvé par le Parlement, dont la plénière est prévue pour se dérouler du 7 au 10 juin à Strasbourg.

Source : Capitale.fr


le Lundi 21 Juin 2021


Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille du grand journaliste, Feu Khalid El Jamaï. Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une grande émotion et une profonde affliction la triste nouvelle du décès de Khalid El Jamaï, l’un des pionniers de la presse marocaine, que Dieu l’accueille dans Son vaste paradis.

A cette occasion, Sa Majesté a exprimé aux membres de la famille du défunt et à travers eux, à ses proches, ses amis et ses fans, Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion suite à la perte d’un grand journaliste, d’un militant et d’un intellectuel engagé, connu pour sa probité, ses principes, sa sincérité, son objectivité et son professionnalisme élevé, que ce soit dans ses écrits journalistiques ou ses positions politiques, implorant le Très-Haut de leur accorder patience et réconfort.


Article n°39

SM le Roi se remémore, en cette douloureuse circonstance, le legs riche du regretté, qui jouissait de l’affection et de l’estime royales, dans les domaines médiatique, politique et partisan durant plusieurs décennies, ainsi que ses hautes qualités humaines, notamment son patriotisme sincère, son attachement aux sacralités et constantes de la Nation, et son loyalisme à la personne du Souverain et au glorieux trône alaouite.

   L’annonce du décès de Khalid Jamaï a déclenché une immense et profonde tristesse en moi. C’est avec Feu Khalid que j’ai appris le métier du journalise en 1980. C’était mon maître qui m’avait adopté en m’accordant une formation continue, dans le cadre de la déontologie journaliste et ses valeurs nobles. Durant toute sa responsabilité en tant que RÉDACTEUR EN CHEF DE L’OPINION, il m’a toujours encadré pour le développement d’une presse régionale qui se soucie de son environnement social, économique , culturel et politique…

  IL mettait toujours mes articles sur Agadir en première page, pour démontrer sa volonté dans dans cette voie du journalisme de proximité qu’il voulait développer. Il faut rappeler que la presse écrite avait un grand poids, avec l’Opinion en tête reconnu par sa crédibilité et la perspicacité des articles et analyses et la valeur de ses journalistes avec une équipe de rédaction quasi exceptionnelle dont Naim Kamal, Fatima Belarbi, Said Fatmi, Nadia Salah, Feu Mounir Rahmouni, Najib Salmi, Jamal Hajjam … L’opinion fut , sans conteste, un grand journal de référence, édité en français.

L’hommage de Jamal Hajjam, ex directeur de l’Opinion, résume en de mieux le caractère et le professionnalisme de Feu Khalid :

« Khalid Jamaï, un « guerrier » de la plume s’en va

   Khalid Jamaï, grande figure de la scène médiatique nationale, a tiré sa révérence à l’âge de 77 ans après une carrière dense et riche en « faits de guerre » journalistiques où ses positions, toujours courageuses et tranchées, repoussaient à chaque fois plus loin les limites du « conventionnel » à la faveur d’une liberté d’expression pleinement assumée. 

   Journaliste professionnel, Rédacteur en chef du quotidien L’Opinion de 1984 à 2000 qu’il a quitté en 2004 lorsqu’il avait atteint l’âge de la retraite, il a poursuivi sa mission de journaliste engagé en faveur des causes sociales et sociétales avec beaucoup de militantisme où la revendication politique le disputait toujours à l’humanitaire. 

  Rien d’étonnant, Khalid Jamaï, en journaliste doublé d’un homme politique, fut un grand militant au sein du Parti de l’Istiqlal au Comité exécutif duquel il avait par ailleurs siégé pendant quatre ans, entre 1998 et 2002. 

   Fils de l’un des pionniers du mouvement national et l’un des signataires du Manifeste de l’indépendance, feu Bouchta Jamaï, les valeurs patriotiques et nationales constituaient chez Khalid le socle de sa pensée. 

  Son passage à la tête de la rédaction de L’Opinion est à marquer d’une pierre blanche. Ce fut l’âge d’or du journal où la liberté de ton favorisée et défendue par le Rédacteur en chef, associée au professionnalisme des journalistes émérites qui constituaient l’équipe du journal à l’époque, avait permis à l’aspect professionnel de prendre le dessus sur celui partisan, sans rien perdre des valeurs et principes fondateurs.

 La vision défendue alors par Khalid Jamaï avait largement contribué à faire de L’Opinion une référence crédible dont les positions ne manquaient pas de faire bouger les eaux stagnantes à une époque où la liberté de presse dans le pays était en souffrance et où les scènes politique et médiatique étaient constamment en état de stress du fait de la volonté dominatrice du ministère de l’intérieur sous la houlette de l’omnipotent Driss Basri.

  C’est d’ailleurs contre ce dernier que Khalid Jamaï allait mener son plus important combat dans un contexte particulièrement sensible marqué par une volonté de domination, de mainmise, de dirigisme, voire par la tyrannie d’un ministre qui avait pris la démocratie et la liberté de la presse en otage.

   Son fameux et célèbre « Ckoun nta » renvoyée à Driss Basri sur les colonnes du journal sous forme de lettre ouverte, suite à sa convocation dans le bureau du ministre qui l’avait ouvertement menacé pour avoir dénoncé la falsification des élections législatives de 1992, ce texte qui avait pris la forme d’un plaidoyer pour la démocratie et le respect des droits, avait permis de démystifier la puissance attribuée au ministre et ouvert la voie devant plus d’émancipation et de liberté. Une position courageuse qui avait été défendue et soutenue sous la coupole du parlement par un M’hamed Boucetta droit dans ses bottes et déterminé à en découdre avec la tyranie du ministère de l’intérieur.

  Ce « fait de guerre » ne fut ni le premier ni le dernier. Ses prises de position claires lors de la campagne d’assainissement, de triste mémoire, dans le milieu du commerce, conduite par Basri (toujours lui), en est un autre exemple. 

  Connu pour son franc parler, Khalid Jamaï qui n’était pas du genre à mâcher ses mots, multipliait les écrits et les sorties où les choses étaient toujours nommées par leur nom sans fioritures, mais toujours de manière posée et respectueuse, avec « tawil » (dans les règles de l’art) comme il aimait à répéter. Il avait aussi une grande vocation, celle de se tenir aux côtés des classes déshéritées loin de tout misérabilisme. Pour lui, aider, assister, défendre, traiter de tous les sujets qui touchent la société et les citoyens, font pleinement et intégralement partie du métier de journaliste. « Il n’y a pas de petit journalisme disait-il, il n’y a que de petits journalistes ! ».

  Tel était Khalid Jamaï, journaliste professionnel intègre, homme politique sincère, humaniste engagé, être très sociable, ami agréable et empathique avec lequel j’ai travaillé pendant 24 ans et que j’ai assisté pendant neuf ans en tant que Secrétaire général de la rédaction.

Repose en paix cher Khalid. Mes condoléances attristées vont à tous les membres de sa famille et à tous ses proches et amis. » Par Jamal HAJJAM

 «Repose en paix Khalid. Tu pars la tête haute, en patriote et en homme de principe. Tu m’as beaucoup appris et tant donné…Tu nous manques déjà… comme l’a très bien exprimé »Samira Sitaïl.

«  Nous somme à Dieu et A lui nous retournons »

Allah Irahmak sidi Khalid.

Med RIAL


le Lundi 21 Juin 2021


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