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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Quelque 180 000 clients d’Easyjet se sont retrouvés sans vacances après que la compagnie aérienne a décidé d’annuler 1 700 vols prévus cet été.

Depuis des semaines déjà, la compagnie britannique connaît des retards généralisés dans ses vols. Ainsi, au lieu d’annuler des services à la dernière minute, comme elle le faisait actuellement, elle a choisi de modifier son plan de vol et d’annuler 1 700 vols.


Voyages / Vacances : Vent de panique chez easyjet

Certes, la grande majorité, plus de 95 %, des passagers concernés, ont déjà été placés sur un vol très proche de leur plan initial. Mais 9 000 autres n’ont pas d’alternative et devront réorganiser leurs vacances.

Un porte-parole d’Easyjet a souligné pour se justifier que toutes les compagnies aériennes procédaient à des ajustements de leurs horaires et qu’elle n’avait réduit que quelques vols.

La proportion de vols annulés est très faible il est vrai, à peine 1 700 sur un total de 90 000 vols durant la période estivale.

  

Le problème est que ces jours-ci, des problèmes surviennent de façon récurrente. Samedi dernier par exemple, Easyjet a annulé 40 vols à destination et en provenance de Gatwick, affectant plus de 6 000 passagers.

La compagnie aérienne affirme que les annulations ne sont pas dues à une pénurie de pilotes ou d’équipage, affirmant qu’elle a plus d’employés que jamais travaillant sur ses avions. ‘Il s’agit de problèmes principalement techniques « .

Pendant ce temps, le transporteur pointe du doigt la situation des contrôleurs aériens à travers l’Europe pour les retards, avec la menace de grèves généralisées et la capacité aérienne réduite en raison de la guerre en Ukraine limitant les horaires.


  source: laquotidienne.fr

 DATE 13 JUILLET


Par Med Mohamed Rial le Vendredi 21 Juillet 2023


En pleine saison estivale, une correspondance émanant du leader mondial de la réservation d’hôtels en ligne les obligent à payer les commissions exigibles en devises et non plus en dirhams. Ce changement unilatéral est de nature à occasionner un surcoût d’au moins 10% au titre des frais de change pour les hôtels référencés sur sa plateforme du fait que les factures seront désormais réglées en euros et non plus en dirhams via un compte ouvert auprès d’une banque marocaine.


Hôtellerie Comment Booking plume les hôteliers marocains

« Il s’agit en fait d’un retour au système initial de paiement en devises que nous avons réussi à annuler en 2015 », explique un directeur d’hôtel. Sachant qu’une partie de leurs recettes est réalisée  en monnaie nationale avec une clientèle essentiellement marocaine, ce surcoût viendra s’ajouter à la commission qui oscille entre 17 et 20% perçue par le site sur le prix d’une chambre. Ce qui est énorme pour ne pas dire abusif.  Pour la centrale hôtelière, c’est le jackpot permanent  puisqu’elle se fait payer sur des réservations robotisées qui se répètent à l’infini. Ce business hautement juteux s’est fait au détriment des agences de voyages  que Booking et ses semblables ont dépossédé de leur activité constituée essentiellement des réservations de séjours.

« En touchant une commission de 20% qui pèse fortement sur les marges des établissements hôteliers, Booking.com s’est imposé comme un associé dans toutes les entreprises hôtelières qui recourent à ses services », dénonce un professionnel touristique. « Avec Booking, il n'y a pas moyen de négocier, il vous envoie le contrat préétabli, c’est à prendre ou à laisser »,  explique  un hôtelier de Marrakech, une pointe de colère dans la voix.    

Profitant de ce qui ressemble à une position dominante, le prestataire de service, créé en 1996, a imposé ses conditions partout où il a pu le faire. Sans coup férir. Outre le niveau excessif de la commission, Booking.com  interdit  au nom de la clause de la «parité tarifaire » aux hôteliers de proposer des prix plus bas que ceux  qu’il affiche sur  sa plate-forme. Parmi les rares pays qui ont bataillé dur pour s’extraire du diktat bookinien figure la France ou les professionnels ont saisi les autorités de la concurrence.  


Hôtellerie Comment Booking plume les hôteliers marocains

Les députés se saisissent du  dossier et, résultat des courses, un amendement de la « loi Macron », votée  en juillet 2017 par le sénat après son adoption par l’Assemblée nationale, supprime cette clause.  Ce qui a permis  aux hôteliers de retrouver leur liberté tarifaire et commerciale en proposant les tarifs qu’ils souhaitent sur leurs différents canaux de réservation : via leur propre site web  par courrier ou téléphone. A l’époque, cette décision a concerné quelque 17.000 établissements dont les patrons ont poussé un immense ouf de soulagement. Et pour cause.  Elle leur a permis d’améliorer leurs ventes directes ou par le biais de leurs propres canaux de réservation tout en obtenant une révision en baisse significative des commissions  par la mise en concurrence les  différentes plateformes de réservation en ligne. Aujourd’hui, la commission de Booking.com dans le secteur hôtelier  en France et dans le reste des pays européens varie 8 et 10 % après avoir été de 15 à 20%. Au Maroc, où la centrale de réservation, domiciliée  fiscalement aux Pays-Bas, récolte plusieurs dizaines de millions de DH par an sans payer la moindre taxe (!),  les hôteliers  subissent en silence ce contrat léonin. Pas de rappel à l’ordre  de la plate-forme (appartenant depuis 2005 au groupe américain Priceline) dont les pratiques ont fait l’objet de condamnations dans certains pays ( voir encadré),  ni de la part du Conseil de la concurrence ni du gouvernement.

Dans sa correspondance en date du 14 juillet adressée à la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire Fatim-Zahra Ammor, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) Lahcen Zelmat lui demande d’intervenir auprès du chef du gouvernement et de la ministre de l’Économie et des Finances pour pousser Booking « à revenir sur sa décision et de maintenir les paiements en dirhams ». Sur les raisons ayant motivé la « décision unilatérale » de la plateforme, M. Zelmat fait état  d’un « changement des exigences de Bank Al Maghrib ». Sans plus d’explications.

La banque centrale  a dû mettre le holà à une situation bâtarde ou les dépôts au titre des commissions réalisées par Booking sont considérés comme la contrepartie de produits d’importation. Ce qui n’est pas vrai puisque la majorité des opérations de réservation au Maroc sont, selon les hôteliers,  le fait de résidents qui paient leurs séjours en monnaie locale. Pour Booking qui a su se rendre incontournable, cela est juste un détail.




Hôtellerie Comment Booking plume les hôteliers marocains

Booking.com condamné      

En octobre 2022, l'autorité de la concurrence espagnole a annoncé l’ouverture d’une enquête sur de possibles "pratiques anti-concurrentielles" dont sont victimes  les hôtels et agences de voyages. Ces investigations  ont porté  sur des conditions commerciales "susceptibles de constituer un abus de position dominante" sur le marché de la réservation hôtelière, avait  indiqué la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) dans un communiqué.

  Elle découle de deux plaintes déposées par l'Association des entreprises hôtelières de Madrid (AEHM) et par l'Association espagnole des directeurs d'hôtels (AEDH), qui reprochaient au site de réservation d'avoir imposé des conditions injustes aux hôtels espagnols, a-t-elle ajouté. Selon l'autorité de la concurrence, ces conditions sont susceptibles de créer "une situation de dépendance économique" pour les hôtels concernés, avec des "effets d'exclusion" pour certaines agences de voyage et certains "canaux de vente en ligne". En Turquie, une décision de justice a interdit en 2017 à Booking , après sa condamnation pour concurrence déloyale à l’égard des agents de voyages locaux, de vendre des chambres d’hôtels en Turquie à des Turcs. Ce jugement fait suite à une décision de l'autorité de la concurrence ayant condamné  le site, à une amende de 2.543.992,85 livres turques, soit près de 700.000 dollars.

 Source : lecanardlibere par  Saliha Toumi

 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 21 Juillet 2023


5,17 millions d’arrivées, 9,64 millions de nuitées et 41 milliards de dirhams générés à fin mai

Les recettes voyages en devises générées par l’activité touristique des non-résidents au Maroc se sont élevées sur les cinq premiers mois de l’année à 41 milliards de dirhams contre 29 milliards de dirhams en 2019, ce qui représente une progression de 42 %.


Tourisme : L’activité touristique poursuit son élan
L’activité touristique se rétablit au niveau national. Les indicateurs relevés au titre des cinq premiers mois de l’année font ressortir une dynamique positive de ce secteur qui a longtemps souffert des aléas de la crise sanitaire. En témoigne l’évolution fulgurante des recettes voyages à fin mai. Se référant à l’Observatoire du tourisme, les recettes voyages en devises générées par l’activité touristique des non-résidents au Maroc se sont élevées sur ladite période à 41 milliards de dirhams contre 29 milliards de dirhams en 2019, ce qui représente une progression de 42%.

Cette évolution est en effet portée par un bon comportement aussi bien des arrivées que des nuitées. Selon les dernières données de l’Observatoire du tourisme, les arrivées aux postes frontières ont atteint les 5,17 millions de touristes durant les cinq premiers mois de l’année marquant ainsi une progression de 129 % par rapport à la même période de l’année précédente, soit une progression de 151 % pour les touristes étrangers de séjour (TES) et 107 % pour les Marocains résidents à l’étranger. Par ailleurs les arrivées de touristes enregistrées à fin mai dépassent de 20 % celles des cinq premiers mois de l’année 2019.

L’Observatoire du tourisme évoque dans ce sens une progression de 48 % pour les MRE et de 4 %% pour les TES comparé à la même période d’avant-crise (2019). L’analyse établie démontre également une reprise des émissions de l’ensemble des marchés et ce à l’exception de l’Allemagne, de la Hollande et de la Belgique dont les arrivées à destination du Royaume ont fléchi respectivement de 34, 27 et 24% comparé à la période janvier-mai 2019. S’agissant des arrivées de l’Espagne, elles se sont redressées de 46% par rapport aux cinq premiers mois de l’année 2019.

On relève également une hausse de 29% des arrivées du Royaume-Uni ainsi que de 8% pour celles des États-Unis et de 10% pour celles de l’Italie. Pour ce qui est des nuitées réalisés dans les établissements d’hébergement touristique classées, le taux d’occupation a atteint au mois de mai les 51% en amélioration de 17 points comparé à la même période 2019. Sur les cinq premiers mois de l’année, il est resté stable à 46%. L’Observatoire marocain du tourisme recense au titre des cinq premiers mois de l’année 9,64 millions de nuitées marquant un pic de 108 % par rapport à fin mai 2022 et de 2% par rapport à la même période 2019.

 Dans les détails, les nuitées des touristes non-résidents ont accru de 177 % en glissement annuel et ont marqué un repli de 2 % par rapport à la période d’avant-crise. Celles des résidents ont affiché une hausse de 30 % à la même période de l’année passée et de 11 % comparé à mai 2019. Par destination, Marrakech, Tanger et Essaouira ont dépassé le niveau de 2019. On relève des hausses respectives de 11, 13 et 17%. En revanche, les nuitées ont baissé de 9% par rapport à 2019 au niveau d’Agadir ainsi que de 11 % aussi bien au niveau de Casablanca et de Fès.

Source: aujourdhui.ma  par Kawtar Tali


Par Med Mohamed Rial le Mercredi 19 Juillet 2023


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