Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
La crise du Covid n'en finit pas de faire des dégâts. À Marrakech, un pan entier de l’économie a été condamné, provoquant fermetures et chômage. Reportage et témoignages d'acteurs sur la situation dramatique que vit la ville ocre.L’aéroport de Marrakech, qui a accueilli près de 6,4 millions de passagers en 2019, n’en a accueilli que 225.000 pendant tout le premier semestre de 2021.
sur les 250 établissements hôteliers classés, 92 ont fermé provisoirement et 20 définitivement, alors que 90 n’ouvrent que les week-ends. 1.200 maisons d’hôtes ont également fermé. Selon la même source, sur les 335 restaurants classés de la ville, seule une centaine ouvrent.
Des activités à l’arrêt et des emplois détruits
L’aéroport de Marrakech, qui a accueilli près de 6,4 millions de passagers en 2019, n’en a accueilli que 225.000 pendant tout le premier semestre de 2021. Après la reprise des vols le 15 juin, l’activité a légèrement augmenté puisque le nombre de passagers a atteint 221.000 en juillet et 267.000 en août, selon les chiffres de l’ONDA. Mais avec la fermeture des frontières décidée en novembre dernier, le secteur est retombé dans le marasme sans aucune visibilité sur l’avenir. Selon l’Association des hôteliers de la ville de Marrakech, sur les 250 établissements hôteliers classés, 92 ont fermé provisoirement et 20 définitivement, alors que 90 n’ouvrent que les week-ends.
1.200 maisons d’hôtes ont également fermé. Selon la même source, sur les 335 restaurants classés de la ville, seule une centaine ouvrent. Plus de 40 autres établissements, dont des night-clubs et des établissements d’animation et spectacle, ainsi que deux casinos, sont fermés depuis deux ans. Quelque 250 agences de voyages ont subi également le même sort. La liste est encore longue : artisans, commerçants des souks, calèches et taxis... Inévitablement, le chômage est reparti à la hausse Les chiffres (HCP) de la région Marrakech-Safi montrent que les trois premiers trimestres de 2021 ont vu une aggravation supérieure à celle des deuxième et troisième trimestres de 2020, pourtant marqués par le confinement.
En effet, le deuxième trimestre de 2021 a enregistré un taux de chômage record pour la région, de 8,7%. À titre de comparaison, cet indicateur à la même période en 2019 était de 5,2%. 900 guides touristiques et 460 “artistes helaykia” de la place Jamaâ el Fna ont cessé leur activité, rapporte l’Association des hôteliers de Marrakech. Les conducteurs de taxis et des 140 calèches que compte la ville, les porteurs de bagages dans la médina, les organisateurs des circuits de vélo... nombre d’entre eux se sont retrouvés au chômage.
L’évolution de la mobilité à Marrakech, à travers les indicateurs de Google, démontre également que la situation dans la ville est encore loin de retrouver le niveau d’avant-pandémie. Ainsi, on peut constater que les personnes qui restent dans leur lieu de résidence n’est toujours pas revenu au niveau qui précédait la crise liée au Covid. Le recours au télétravail y contribue naturellement, mais on peut penser que la hausse du chômage aussi.
Les chiffres Google de fréquentation des lieux de travail à Marrakech (https://medias24.com/2022/01/10/la-mobilite- nouvel-indicateur-economique-de-premier-plan-graphes-interactifs-medias24/) indiquent que la courbe est en baisse. La présence dans les parcs et les lieux de loisir sont aussi à des niveaux bas qui contrastent avec ceux d’avant la crise. En revanche, les commerces d’alimentation et les pharmacies sont toujours plus fréquentés qu’avant.
Le tourisme et l’artisanat, piliers de l’économie de Marrakech
En temps normal, l’aéroport de Marrakech-Ménara est desservi par 496 vols hebdomadaires en provenance de 56 villes dans le monde. Ces vols sont opérés par 30 compagnies aériennes, dont 4 basées dans la ville ocre. En 2019, la région a enregistré 8,6 millions de nuitées, avec un taux d’occupation de 56%. Selon le Centre régional du tourisme (CRT-Marrakech), la région Marrakech-Safi représente 42% des nuitées et 48% de la capacité d’hébergement nationale. Le secteur hôtelier à lui seul assure environ 40.000 emplois directs et 160.000 emplois indirects, selon les chiffres du CRT-Marrakech.
La ville dispose de 14 parcours de golf et de 3 palais de congrès d’une capacité de plus de 1.500 places. Elle accueille plus de 50 événements et festivals par an, plus de 250 congrès et conférences. Les exportations d’artisanat de Marrakech constituent 27% de l’ensemble des exportations au niveau national, selon les chiffres du ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En 2020, Marrakech a exporté pour 160 millions de dirhams de produits d’artisanat ; c’est 28% de moins qu’en 2019 où elle a exporté pour 224 millions de dirhams.
Source : ECONOMIE (https://medias24.com/categorie/economie/)
Ce 13 janvier, les communautés amazighes célèbrent l’avènement de l’année 2972. Zoom sur une fête qui consacre les valeurs de partage et de diversité.Durant la nuit du 13 au 14 janvier, les populations nord-africaines célèbrent le Nouvel An amazigh, appelé également « Innayer » ou « Hagouza ». Cette fête collective et traditionnelle très ancienne marque en 2022 le début de l’année 2972 selon le calendrier amazighe. Cette célébration est imbriquée dans des pratiques rituelles, essentiellement agraires, des Amazighs à travers leur Histoire millénaire.
Equinoxe d’hiver
« Innayer peut être abordé de deux points de vue différents mais complémentaires. Le premier est celui de la tradition. C’est dire qu’il s’agit de pratiques qui viennent du fond des âges et qui se sont transmises de génération en génération », explique Ahmed Skounti, anthropologue et professeur habilité à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), qui précise que la fête d’Innayer correspond à l’équinoxe d’hiver.
« Très tôt, dans l’Histoire, les différentes sociétés et communautés qui composent l’humanité ont remarqué qu’il y avait un cycle qui se bouclait à une période précise de l’hiver et qui annonçait le début d’autres périodes de l’année. Ça a donné des célébrations comme Noël dans d’autres pays, mais également une tradition comme la nôtre qui, dans notre cas de figure, correspond au 31 décembre du calendrier julien, autrement appelé calendrier agricole », poursuit la même source en notant que le calendrier julien - en décalage de 13 jours avec le calendrier grégorien - était privilégié chez les communautés nord-africaines jusqu’à l’avènement de la colonisation.
Une célébration réinventée
« Innayer peut également être abordé du point de vue du Patrimoine. C’est ainsi que nous pouvons par exemple constater une réinvention de cette fête, qui est, depuis 3 décennies, en train de sortir du cadre familial privé vers une célébration qui se fait également dans l’espace public. C’est un phénomène équivalent à ce qui s’est passé avec les fêtes de Noël par exemple », analyse l’anthropologue.
Pour pouvoir mieux célébrer le Nouvel An amazigh tout en lui garantissant une reconnaissance nationale, plusieurs groupes différents ont, à plusieurs occasions, demandé au gouvernement marocain de décréter le 13 janvier comme fête nationale et jour férié. La dernière demande de ce genre a pris la forme d’une question écrite adressée en décembre dernier par un groupe parlementaire au gouvernement lui demandant de prendre en considération l’appel des associations amazighes pour la reconnaissance du Nouvel An amazighe comme jour férié national. « Je pense que l’Etat ne tardera pas à répondre positivement à cette demande, d’autant plus que la question Amazighe en général a été tranchée à travers la Constitution de 2011 », confie la même source.
Une célébration de la diversité
Si les pouvoirs publics au Maroc décident de reconnaître l’importance de cette date en désignant le 12 janvier comme jour férié, les célébrations à travers les diverses régions du Royaume pourraient prendre une nouvelle ampleur.
« Un foisonnement d’activités commerciales, touristiques et culturelles pourrait rapidement se mettre en place autour de cette date si elle était déclarée jour férié. Cela dit, je pense personnellement que si cette décision n’a toujours pas été actée, c’est probablement dû à la proximité de cette date avec une autre fête nationale, à savoir l’anniversaire du Manifeste de l’Indépendance », estime Ahmed Skounti. En attendant une véritable reconnaissance, les célébrations s’organisent déjà à travers le territoire marocain.
« Innayer est une fête qui est appelée de différentes manières. Sa richesse réside justement dans cette diversité des célébrations qui fait que dans chaque région, nous trouvons une façon particulière de la célébrer, car les tribus se sont approprié cette fête et l’ont adaptée à leurs spécificités locales, culturelles, historiques et environnementales. Cette diversité est par ailleurs une valeur qui est au coeur de l’Amazighité », conclut l’anthropologue. Asgass Ambarki !
Repères
Calendrier julien
Le calendrier julien est un calendrier solaire utilisé dans la Rome antique, introduit par Jules César en 46 av. J.C. Il est encore utilisé dans plusieurs régions du monde, notamment par les Amazighs en Afrique du Nord et dans les pays orthodoxes d’Europe de l’Est. Pour cette raison, les célébrations des fêtes de Noël se trouvent, à ce jour, décalées dans ces pays. L’utilisation du calendrier julien s’est prolongée jusqu’au 13ème siècle puis a été progressivement remplacée par le calendrier grégorien.
Calendrier hébraïque
Le calendrier hébraïque est un calendrier luni-solaire composé d’années solaires, de mois lunaires, et de semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, jour du Chabat. Comme point de départ, il se réfère à la Genèse, le premier livre de la Bible, dont il fait correspondre le début à l’an -3761 du calendrier grégorien. Il est considéré comme calendrier officiel en Israël (le calendrier grégorien est utilisé pour toutes les activités laïques) et il est aussi utilisé dans le judaïsme pour célébrer des fêtes religieuses.
Calendriers
Les 5 manières différentes de mesurer le cycle annuel au Maroc
Selon Ahmed Skounti, il existe au Maroc au moins 5 calendriers utilisés par les Marocains. « Il y a le calendrier hégirien islamique, le grégorien universel, le calendrier hébraïque utilisé par les communautés juives du Maroc, le calendrier julien ou agraire, mais il y a également un ancien calendrier amazighe, peu connu et de moins en moins utilisé, qui prend la forme d’un calendrier lunaire », explique l’anthropologue précisant que ce calendrier lunaire amazighe était surtout utilisé pour la célébration des fêtes religieuses.
« A l’exception du mois de Ramadan, tous les autres mois de ce calendrier ont des appellations différentes. Pour le calendrier julien ou agraire, les mois ont des appellations qui sont quasiment les mêmes que pour le calendrier grégorien, avec cependant quelques légères différences de prononciation ».
C’est ainsi que les deux calendriers lunaires marocains (hégirien et amazighe) sont parfaitement alignés, alors que le calendrier julien accuse un décalage de 13 jours par rapport au calendrier grégorien.
Histoire
Dynastie amazighe en Egypte pharaonique : conquête guerrière ou politique ?L’année de référence d’un calendrier correspond toujours avec un fait historique important qui justifie sa désignation comme repère de datation. Si le choix de la naissance de Jésus-Christ pour le calendrier grégorien (ou de l’année de l’Hégire pour le calendrier musulman) semble limpide, celui de se référer à l’année de l’avènement d’une dynastie amazighe en Egypte pharaonique pour établir un calendrier, génère quelques débats.
Parmi les points qui reviennent souvent dans les discussions, celui lié à la nature de cette prise de pouvoir amazighe en l’an 950 avant J.C. Quand certaines voix évoquent un triomphe militaire qui serait à l’origine de la naissance de cette dynastie Amazighe, d’autres font plutôt référence à la consécration d’un personnage d’origine libyenne (Sheshonq en l’occurrence) qui se serait déroulée sans aucun acte de violence.
« Historiquement, les amazighes, particulièrement ceux de Libye, faisaient partie de l’armée égyptienne de l’époque en tant que soldats, officiers et hauts gradés. Sheshonk occupait un haut poste de l’armée et c’est ce qui lui a permis d’accéder au pouvoir. C’est son « intronisation » en tant que Pharaon, célébré avec faste, qui nous a légué la tradition d’Innayer, retenue comme date pour la calendrier amazighe, qualifié aussi d’Année agricole », nous confie M. Moha Moukhlis de l’IRCAM.
Loin d’être une référence à une conquête belliqueuse, l’année de référence du calendrier amazighe se révèle surtout comme un rappel de l’ancienneté et de l’influence historique de la culture Amazighe en Afrique du Nord.
3 questions à Moha Moukhlis, chef de service à l’IRCAM
« Cette célébration fait partie des événements millénaires et historiques que notre mémoire collective perpétue »
Chef du service de la communication externe à l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), M. Moha Moukhlis répond à nos questions.- Quelles sont les différentes traditions marocaines liées à la célébration du Nouvel An amazigh ?
- Cérémonie festive et conviviale, la célébration qui a lieu chaque 13 janvier de l’année grégorienne se caractérise essentiellement par la préparation de mets spécifiques : couscous aux sept légumes, plat de Tagwlla, fruits secs… Les mets et le cérémonial peuvent varier d’une région à une autre.
La fête est dans certaines régions accompagnée de chants déclamés à cette occasion. Un noyau de datte ou une amande est dissimulée dans le plat de couscous. Celui qui la trouve est le chanceux de l’année. Le noyau est alors enfoui dans le silo à grain comme gage de prospérité. Innayer est aussi la célébration de la terre et de la nature conçues comme ressources pour la vie. C’est une occasion conviviale qui consolide les valeurs de solidarité, de tolérance et du vivre-ensemble.
- Plusieurs communautés et groupes demandent que cette date soit célébrée comme une fête nationale et devienne un jour férié. Adhérez-vous à cette demande ?
- Absolument. Cette célébration fait partie des événements millénaires et historiques que notre mémoire collective perpétue. Elle donne au Maroc et à l’Afrique du Nord sa spécificité. C’est aussi un symbole de l’union et de la fraternité, d’un rassemblement autour de mets, avec toute la symbolique qui caractérise la nourriture dans notre culture et les valeurs qui lui sont inhérentes : générosité, solidarité, aide, partage…
- Comment sera célébrée cette fête par l’IRCAM cette année ?
- La célébration du Nouvel An amazigh est une tradition consacrée par l’IRCAM, depuis sa création. Cette année, 2972 sera fêtée conformément à un programme qui, pour des raisons liées à la pandémie du Covid-19, se fera à distance, sous le thème : « Valeurs de Innayer : souhait et espoir », le 14 janvier 2022, à partir de 15:00, via le site internet de l’Institut : www.ircam.ma. Le programme comporte plusieurs capsules réalisées par des Centres de recherches qui analysent, de manière pédagogique, le sens et la symbolique de Innayer, dans des perspectives anthropologique, historique et pédagogique.
Recueillis par O. A.
Oussama ABAOUSS
Normal que les professionnels du tourisme sortent de leurs gongs vu que l’inertie du Gouvernement perdure. Normal que la plupart d’entre eux ne font plus confiance aux promesses faites par les administrations du Tourisme et des Finances. Normal que les patrons des entreprises touristiques menacent de fermer leurs établissements après 2 années de patience citoyenne avec, en retour, très peu de solidarité administrative citoyenne. Normal que certains d’entre eux envisagent même de plier de bagages et aller se refaire sous d’autres cieux. Normal devant l’anormal, en fait.
Normal que les professionnels du tourisme sortent de leurs gongs vu que l’inertie du Gouvernement perdure. Normal que la plupart d’entre eux ne font plus confiance aux promesses faites par les administrations du Tourisme et des Finances. Normal que les patrons des entreprises touristiques menacent de fermer leurs établissements après 2 années de patience citoyenne avec, en retour, très peu de solidarité administrative citoyenne. Normal que certains d’entre eux envisagent même de plier de bagages et aller se refaire sous d’autres cieux. Normal devant l’anormal, en fait.
A croire que le Gouvernement est contre le tourisme qui, pourtant, lui remplit les caisses à plus de 80 milliards de dirhams en devises chaque année et participe au PIB national avec 13% environ. Difficile d’imaginer un pays sacrifier une si bonne manne en toute conscience et responsabilité. En un mot : la descente aux enfers du secteur est tributaire d’une volonté politique absente et du « je m’en foutisme » hilarant et incompris du Gouvernement a perdu le nord.
Une réalité amère qui dépasse les limites de la patience. La plupart des rares entreprises touristiques qui résistent encore .ne cachent pas qu’elles vont fermer, sinon des opérateurs commencent déjà à mettre le cadenas dans des destinations jadis pleines, comme à Marrakech, Agadir et d’autres. Comme cet opérateur, visiblement excédé, qui affirme que « les quelques hôtels qui tournent actuellement ont la chance de bénéficier de bienveillance particulière.
Mais pour la majorité, impossible de continuer a payer une armée d’employés sans aucune recette en retour, en plus des charges fixes et variables excessives en l’absence d’une contribution de l’Etat comme c’est le cas en France, par exemple. C’est l’autre vérité qui n’est malheureusement pas encore la nôtre ». Pour lui, « le discours et l’action de nos représentants devra changer pour opter vers une campagne médiatique dynamique et musclée laquelle devrait remplacer la recherche d’un partenariat public/privé tant nécessaire en d’autres temps mais qui n’a rien donné dans l’urgence.
Cette position est dépassée par la réalité des faits comme par les énormes préjudices subis par les professionnels qui se sont vus imposer par l’Etat la fermeture des frontières. Le gouvernement est le seul responsable de ses choix sur la « stratégie sanitaire » trop zélée du reste, mais lesquels s’avèrent catastrophiques et inappropriés pour maintenir en survie un secteur prétendument stratégique..
Constat réaliste rejoint par un autre opérateur qui pense, de sa part, que les « affaires sont à l’agonie, la vie sociale anéantie, la visibilité inexistante, l’avenir plus sombre » Et de s’interroger sur ce qu’il faudrait de plus pour avoir peur ou être dérouté… Certains pensent que le dialogue ne sert à rien d’autre que l’expression de maux à travers la presse et est inutile, tandis que d’autres veulent manifester ou user d’autres moyens d’expression. Mais la finalité est la même au même titre que toutes les actions qui pourront nous aider à nous faire entendre…
Alors, nous continuerons chacun avec les moyens et les outils que nous estimons pertinents à exprimer fidèlement nos problèmes, à faire entendre nos doléances et accélérer l’activation des mesures d’assistance et de relance. Le tout sera considéré comme courageux parce qu’il aura surmonte les peurs, du moment que notre unité est dans la force de l’unicité de notre message… Peut importe le mode d’expression. Nous avons soumis dix propositions au gouvernement… Nous avons pu oublier ou omettre certaines choses ou certaines spécificités métiers… Nous pouvons les corriger, les améliorer ou les compléter… Le véritable défi est là ».
D’autres professionnels restent quand même prudents si tout se passe bien avec la levée de l’état d’urgence sanitaire, prévu pour fin janvier, si tout se passe comme programmé bien sûr. « Malgré le faible taux de décès, il est pratiquement impossible d’envisager l’ouverture des frontières internationales avant mi-février avec une reprise légère à partir de début Avril », fait remarquer un professionnel. Et d’ajouter que le sort très difficile des ressources humaines et, maintenant, des entreprises « sera très catastrophique à faillite définitive, selon les 3 scénarios possibles :
Situation catastrophique avec potentiel de re-construction faible : si le Gvr exécute les mesures financières prioritaires avant le 31 janvier 2022 et surtout d’une déclaration officielle de visibilité d’ouverture des frontières. Si aucune décision du Gouvernement n’est prévue après le début février, plus de 50% des entreprises en situation catastrophique à fin janvier seront définitivement livrées à la faillite. Pire : Si aucune décision du Gouvernement n’est prévue après la première quinzaine du mois de mars, plus de 90% de ces entreprises seront définitivement fermées : 30 à 40% des unités d’hébergement, 40-60% des Riads et boutiques hôtels, 40-60% des entreprises de transport touristique dont 90% dès TPE, 40-60% des entreprises de voyages , DMC et distribution, 50% des activités professionnelles touristiques annexes , culturelles, animations, MICE , folkloriques, musicales, sont en véritable crise financière et surtout sociale. Un véritable cauchemar ! »
Aujourd’hui c’est le dernier jour pour redonner confiance à un espoir de survie du secteur touristique, votre engagement et vos déclarations, sont reçues 5/5 par l’ensemble du secteur, mais après 22 mois à -90% du business, vous avez constatée le désarroi et l’incompréhension vis à vis de votre Gouvernement qui n’a toujours rien exécuté à ce jour . Avec la CNT vous avez déjà établie une nouvelle dynamique de travail et de confiance et nous suivons avec beaucoup de diligence les travaux en cours.
Aujourd’hui c’est le dernier jour pour des centaines d’entreprises et des milliers de ressources humaines, et chaque jour qui passe , le tsunami économique, réalise une véritable catastrophe sociale et économique.
Aux dépens des programmes de développement, investissements, croissance Tout le secteur est privé de ressources à cause de la gestion Covid-19 et autres variants, par les fermetures des frontières internationales ? Et pourtant des solutions solidaires et responsables vis à vis du secteur ont été parfaitement réalisés soit par des soutiens très forts et rapides, soit par une gestion durable du business.
Sans mesures d’urgence, il faudrait peut-être comprendre que le Gvrt précédent et d’aujourd’hui ont décidé d’abandonner au moins 40-60% dès TPE et 20/40% des PME ? Alors comment Re Confiance ? Re-Construire ? Re-commencer ?
C’est pour dire que l’urgence de positionner par le gouvernement, l’aide générale à notre secteur, est indispensable et maintenant !
Source: http://premiumtravelnews.com/ mar Mustapha Amal