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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


 La nouvelle équipe dirigeante sera, essentiellement, évaluée sur sa capacité à rendre le territoire de la ville d’Agadir plus attractif. Dans ce sens, le premier acte fort attendu, après la composition de la majorité dirigeante, est la conversion du contrat politique (programme électoral) du parti gagnant en un Plan d’action communal (PAC) réalisable. Il s’agira, également, de relever le défi des ressources financières et celui de la mobilisation de ses partenaires.


Agadir : des patates chaudes attendent le nouveau conseil communal
Intervenant à hauteur de 6,7% dans le PIB national, la Région Souss Massa occupe une place médiane en termes de contribution régionale à la création de richesses du pays. Cette position, presque constante au milieu du classement, n’a pas bougé d’un iota, depuis des années. C’est pourquoi, et plus que jamais, la prochaine équipe dirigeante du conseil communal d’Agadir se verra confrontée à des défis majeurs. Parmi eux, le volet stratégique relatif à l’attractivité de la ville, avec ses multiples composantes.

    Les prochains décideurs seront, principalement, évalués sur leur aptitude à rendre le territoire de la ville d’Agadir plus attractif au cours des six prochaines années. Il s’agit d’attirer les investissements privés à l’intérieur du ressort communal et de retenir les personnes, tant physiques que morales, en leur procurant un environnement professionnel satisfaisant et un cadre de vie adéquat. Pour rappel, l’attractivité de la ville a connu, ces dernières années, un déclin certain, d’où le lancement du programme de développement urbain (PDU) et de la première déclinaison régionale du Plan d’accélération industriel (PAI). S’ajoute à cela, le replacement d’Agadir et sa région dans le cadre de sa nouvelle centralité géographique, conformément au discours royal prononcé à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche Verte.

Le prochain PAC, reflet des promesses politiques
C’est précisément sur ce point (attractivité) que la majorité dirigeante aura un rôle central à jouer, au-delà de ses missions classiques, plus précisément à travers la redynamisation de l’économie et de l’emploi local. Faisant partie des compétences partagées avec l’État, la promotion de l’emploi et le développement de l’économie locale constituent, actuellement, les attentes qui figurent au premier rang des préoccupations des citoyens de la ville. Il va sans dire que le ressort communal est, avant tout, un espace d’investissement qui peut être incitateur à l’entrepreneuriat ou, a contrario, constituer un frein à l’acte d’investir et, en conséquence, à la prospérité économique locale.
 
   En se référant à la loi organique n°34-15, modifiant et complétant la loi organique n°59-11 relative à l’élection des membres des Conseils des collectivités territoriales, le Conseil communal d’Agadir sera constitué de 61 membres, dont 21 femmes, la population de cette circonscription dépassant les 400.000 habitants. En attendant de connaître la composition de la majorité dirigeante, dont la désignation est prévue lors de la prochaine session élective, issue du scrutin du 8 septembre 2021, le premier acte attendu, après la composition de la majorité dirigeante est, sans nul doute, la conversion du contrat politique (programme électoral) en Plan d’action communal (PAC).

   Le financement, nerf de la guerre…
Ce document, qui devra conférer un caractère opérationnel aux différents engagements électoraux, fixe, pour six années, les actions de développement incombant à l’équipe dirigeante. Selon l’article 78 de la loi organique relative aux communes, le PAC est établi, au plus tard, au cours de la première année du mandat du conseil, en cohérence avec les orientations du programme de développement régional. Il doit être conçu dans le cadre d’une démarche participative avec une identification des priorités et une évaluation des ressources et dépenses prévisionnelles afférentes aux trois premières années.
 
 
 
  Sur ce dernier point, force est de constater que le second défi auquel sera confronté la prochaine équipe dirigeante de la commune urbaine d’Agadir, afin de concrétiser ses ambitions, est d’ordre financier. Avec un budget communal ne dépassant pas 600 MDH/an et un «gouffre» financier généré par les différentes lignes de crédit, contractées par l’ancienne équipe communale, pour le financement du Plan de Développement Urbain d’Agadir (2020-2024), ce volet risque d’être déterminant.

Compétences partagées : le partenariat sous les projecteurs
Pour ce faire, la commune ne dispose pas de baguette magique pour relancer l’économie, surtout dans ce contexte de pandémie, accompagnée d’une crise sans précédent. Deux choix sont possibles : la première option consiste à réviser l’arrêté fiscal, afin d’augmenter les recettes propres de la commune, en attendant le plan de refonte législatif des finances communales dicté par la loi-cadre 69-19 sur la réforme fiscale. À noter que le démarrage du mandat de la prochaine équipe coïncidera avec une année budgétaire 2021 initiée par l’ancienne équipe dirigeante puisque l’exercice ne prend fin que le 31 décembre. La seconde option est liée à la capacité de la future équipe dirigeante de mobiliser ses partenaires.
 
 
  En effet, le portefeuille du PAC est composé, en plus des projets financés par les moyens propres de la commune, de plusieurs autres qui seront exécutés dans le cadre de partenariats, surtout en ce qui concerne les compétences partagées avec les pouvoirs publics ou transférés de l’État vers la commune. Pour rappel, avant le scrutin du 8 septembre 2021, l’USFP, qui «régnait» sur la ville d’Agadir depuis des décennies, n’a pas été en mesure de conserver cette municipalité dans son giron suite au raz-de-marée du PJD, lors du double scrutin du 4 septembre 2015. Le parti de la lampe avait raflé la mise, avec 33 sièges sur 65, suivi de la liste indépendante d’Al Badil et du PAM (10 sièges chacun). Pour rappel, l’USFP et le RNI n’avaient remporté que six sièges chacun. 

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
 


 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Septembre 2021


La situation inextricable dans laquelle est plongée l’Algérie aujourd’hui, remonte à plusieurs décennies, autant dire depuis l’indépendance du pays de la colonisation française en 1962, après 132 ans de présence française.


Politique Algérie: l’histoire d’une faillite
A près ce qui s’apparente à une acculturation des Algériens, avec leurs différentes identités et leurs variétés ethniques, la France laisse derrière elle un tel chaos dont les Algériens ne se sont jamais relevés. Un chaos tel que la première action des chefs algériens a été d’ouvrir un front à l’Ouest pour livrer une guerre au Maroc. Pays ami, qui a soutenu pendant plus d’un siècle et la résistance algérienne et les mouvements d’indépendance qui se sont succédé dans le pays jusqu’à la déclaration qui aboutit à la sortie des Français en juillet 1962.
   Pour faire un juste rappel de l’Histoire, tous les chefs algériens, devenus plus tard présidents de la république, ont vécu au Maroc, ont été reçus au Maroc, ont reçu de l’argent du Maroc, ont été soutenus logistiquement en armes et en aides humaines. Et pourtant, la réponse des leaders algériens, les Ben Bella, les Boumediene, les Bouteflika et les autres, a été une déclaration de guerre que les annales de l’Histoire retiennent sous le nom de guerre des sables. Une guerre où l’Algérie a essuyé une défaite amère qui nourrit encore aujourd’hui toute la haine qui suinte au palais d’El Mouradiya par tous les chefs d’État qui ont dirigé ce pays depuis les années 60 du siècle dernier à aujourd’hui, avec l’arrivée au pouvoir de Abdelmajid Tebboune.

     En 2021, ce désir de vengeance de l’Algérie est exacerbé par l’essor et les progrès que réalise le Maroc, dans tous les domaines, tant sur les plans politique, économique, social que géopolitique et géostratégique, avec toutes les alliances que Rabat a consolidées avec des puissances mondiales comme les États-Unis d’Amérique. Un pays qui a reconnu officiellement la marocanité du Sahara. Comme la Russie qui appuie les visions marocaines dans divers secteurs, comme la Chine qui s’est érigée en partenaire privilégié du pays, comme l’Inde, comme toute l’Amérique latine, comme les riches pays du Golfe, qui ont fait du Maroc leur allié favori, comme l’Union européenne, malgré quelques couacs de la part de Madrid et de Paris.
   A cela s’ajoute la politique marocaine qui fait de l’Afrique un pôle économique en passe de devenir l’une des régions les plus prospères de la planète dans les décennies à venir. Sans oublier, bien entendu, la normalisation du Maroc avec l’État d’Israël, qui a été l’allume-gaz d’une escalade dangereuse entre Rabat et Alger, avec des menaces et des accusations du côté algérien qui frisent l'absurde et versent dans une aberration et une illogique criarde. Oui, cela rend compte de l’état d’esprit du régime algérien, qui essuie camouflet sur camouflet, en continuant de serrer son implacable étau sur un peuple algérien qui souffre, qui ploie sous le joug d’une junte militaire, qui dirige le pays d’une main de fer, dans une dictature assumée. Le sort de dizaines de millions de personnes qui vivent dans la pauvreté, dans la précarité et dans un désespoir grandissant chaque jour davantage tant tous les horizons sont bouchés dans un état militaire et policier, qui ne connaît en guise de réponse aux attentes et aux revendications des Algériens que la loi de la matraque et de l’oppression.

  Pour des populations qui ont vécu la guerre civile des années 1990, avec les 200.000 victimes du terrorisme et de la répression militaire, ce vent d’espérance qui a soufflé avec ce que nous nommons communément «printemps arabes» a été avorté dans l’œuf, par la violence et la loi des représailles. Une situation extrême qui a culminé à un point de non-retour avec le règne interminable d’un président à vie, Abdelaziz Bouteflika, qui même mourant, ayant perdu toutes ses capacités mentales, a continué à diriger en fantôme, sur sa chaise roulante, plongé dans le mutisme, dans la surdité et dans l’hébétement. Un simulacre de règne par un dirigeant qui a toujours voulu être consacré monarque, appuyé en cela par un régime militaire où les généraux dictent toutes les lois et rythment la vie politique réduite à son minimum, par des privations, des exactions, des interdictions et des verdicts sommaires condamnant au silence toutes les voix dissidentes dans un pays où il n’y a plus aucune place pour les libertés individuelles.

  Voici les réalités flagrantes d’un État au bord du gouffre, un pays qui traverse de graves et profondes crises intérieures, avec des populations qui sont aujourd’hui prêtes à tout pour changer de destin, quitte à en mourir. Des populations qui savent que leur pays aurait pu devenir l’un des États les plus riches et les plus prospères du monde, grâce à la manne pétrolière et gazière qui assure au pays des centaines de milliards de dollars en devises. Pourtant, les Algériens veulent partir, ils veulent quitter leur terre et s’aventurer dans la Méditerranée en quête d’une autre vie, sous d’autres cieux.
  Des Algériens qui manquent de tout, dans un pays qui les maintient sous sa coupe en les privant de tout. Un pays si coupé des réalités que quand il est frappé par des incendies, n’a même pas pu en venir à bout, parce qu’il manque cruellement d’infrastructures, de technologie et de moyens dédiés à ce type de catastrophes naturelles. Une vraie débâcle pour un pays qui dépense des milliards de dollars, chaque année, en équipements militaires, en chars et en avions de combat, préparant encore et toujours une nouvelle guerre contre l’ennemi désigné, ce voisin marocain.

Un Maroc qui sert d’exutoire à chaque fois que les crises internes se font entendre, à chaque fois que le peuple grogne, à chaque fois que l’ordre édicté et imposé risque d’imploser emportant dans ses sillages les derniers relents d’une dictature qui a fait son temps. Aujourd’hui, le bilan de l’Algérie ne trompe plus : une économie moribonde, une politique discordante et passéiste, une société en effervescence, une culture qui se meurt et un peuple sacrifié sur l’autel des pétrodollars, pour le compte d’une minorité avide dont le sort devrait être en toute logique le Tribunal pénal international, pour répondre de tous ces assassinats d’opposants, des procès sommaires et expéditifs pour se débarrasser des leaders d’opinion qui ont cher payé leurs rêves d’une Algérie à visage humain. Sans oublier une véritable enquête pour déterminer comment tout un régime a autorisé l’assassinat de 200.000 citoyens en toute impunité.
  Mais il faut dire que cette impunité est imposée par le poids des barils de pétrole et des gazoducs. Ces mêmes ressources qui pourront voir débouler certaines puissances étrangères pour semer le chaos dans le pays et s’emparer des hydrocarbures comme nous avons pu le voir dans des pays tout aussi désaxés comme la Libye, comme l’Irak, comme le Yémen et d’autres. La roue de l’Histoire tourne et elle est implacable. Tout porte à croire aujourd’hui que l’Algérie pourrait livrer une guerre ouverte au Maroc ou alors par polisario interposé, mais ce sera son dernier sursaut avant la chute finale.
 
 
 Source : Finances news hebdo https://fnh.ma/ : Par Abdelhak Najib Écrivain-Journaliste


 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Septembre 2021 | Commentaires (0)


Le coup d'arrêt du tourisme va affecter durablement le secteur. Que l'on ne se fasse pas trop d'illusion, il n’y aura pas de solutions miracles même si les opérateurs sont de plus en plus nombreux à dénoncer tout haut ce que pour eux le gouvernement El Othmani ne veut pas voir.

Et dans l'indifférence des fins de mandats, il ne faut pas espérer grand-chose sur le front des politiques publiques.

Même dans l'éventualité d'un «plan Marshall» quasi improbable avant l'installation du futur gouvernement, encore faut-il que les compteurs des pertes s'arrêtent. Or, ici aussi, c'est loin d'être gagné pour une crise dont les déterminants sont avant tout conjoncturels. Là où le Covid-19 continue de dicter ses lois.


Le tourisme fait partie de ces industries qui ont besoin d'un traitement de cheval pour espérer se redresser. Quant aux espoirs d'une reconstruction par le tourisme national, ils auront été finalement un piètre refuge,  insuffisant et incertain faute d'un engouement de masse. Le rendurcissement du dispositif sanitaire n'ayant pas arrangé les choses.
 
   Les entreprises sortent très affaiblies financièrement, et c'est un euphémisme,  de ce qui restera sans aucun doute la plus grave crise dans l'histoire du secteur. Mais le plus terrible et le pire qui puisse arriver pour tout entrepreneur, c'est ce climat anxiogène doublé d’un manque de visibilité.
 
   En réalité, c'est un danger auquel s'expose l'économie tout entière. Car lorsque ce n'est pas la mise à mort tout simplement des entreprises qui est posée en filigrane, c'est alors  une autre spirale infernale qui guette: gel des investissements, des recrutements, baisse des perspectives de recettes fiscales,... Au-delà du tourisme, c'est donc, n’ayons pas peur du mot, une tragédie qu'il convient donc d'éviter.
 
Tourisme: Le ras-le-bol des opérateurs
 
Par Amin RBOUB | Edition N°:6082 Le 31/08/2021 | 

Un énième cri de détresse dans un contexte de zéro visibilité
La situation actuelle menace l’ensemble de l’écosystème
Hôteliers, voyagistes, association des investisseurs touristiques, guides (Anit)... L’ensemble de l’écosystème est dans l’impasse. Les professionnels dénoncent à l’unanimité l’absence totale de visibilité. Le contexte actuel ne se prête pas à l’optimisme. Le pic de la pandémie (avec une centaine de décès par jour!) doublé de la campagne électorale se traduisent par un silence radio auprès des pouvoirs publics.
 
 Le prolongement sine die de l’état d’urgence sanitaire préoccupe l’ensemble de l’écosystème du tourisme: hôteliers, investisseurs, opérateurs, guides... L’absence de visibilité compromet l’ensemble des acquis (Ph. L’Economiste)
 
   Depuis un moment, les instances de tutelle du Tourisme brillent par un silence assourdissant! D’autant plus que les dernières mesures restrictives prises par le gouvernement début août, notamment le couvre-feu dès 21h, ont eu l’effet de séisme auprès des opérateurs du Tourisme (hôteliers, restaurateurs, sites de loisirs...) au moment même où ils s’attendaient à la reprise de la pleine activité de la saison estivale. Plus encore, l’absence quasi-totale de touristes étrangers s’est ressentie sur le business.
 
  «Aujourd’hui, le contrat-programme, censé couvrir la période 2020-2022, est échu depuis 2 mois. Nous sommes théoriquement à mi-chemin de la période couverte (2020-2022), mais sans aucune décision prise et une concertation réduite à son minimum», dénonce l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT). Dans ce même contexte de zéro visibilité, «toutes les doléances exprimées et les alertes lancées pour sauver le secteur sont restées lettre morte», s’insurge la Fédération nationale de l’Industrie hôtelière (FNIH).     
 
   C’est dire que l’heure est grave! Il en va de la survie des entreprises, du maintien d’activité dans les hôtels, de la préservation de milliers d’emplois auprès de l’ensemble d’activités touristiques... «En l’absence de solutions urgentes dans le contexte actuel, les situations économiques, sociales et financières... seront lourdes de conséquences», alerte la FNIH. 
 
   Auprès de la Confédération nationale du Tourisme (CNT), la nouvelle équipe dirigeante vient de tenir son premier conseil d’administration et a pris une série de résolutions. Parmi ces résolutions: «la mise en place d’une Task Force nationale pour une meilleure coordination ainsi qu’une plateforme de veille».

  Pour renouer avec la dynamique d’il y a quelques années et renforcer la compétitivité du secteur, les instances de la CNT en appellent à l’élaboration d’une stratégie audacieuse de rupture pour l’activité aérienne, l’amélioration des parts de marché ainsi que la promotion et surtout l’activation de leviers afin de redynamiser l’investissement touristique à travers le triptyque: foncier, financement et fiscalité (les 3 F).
 
   Dans ce même registre de solutions d’urgence, l’Association nationale des investisseurs touristique (ANIT) propose aux pouvoirs publics une série de requêtes et propositions. Parmi elles, la prorogation du mécanisme de l’indemnité forfaitaire (IF) au profit des ressources humaines... Idéalement jusqu’à 3 mois après la levée de l’état d’urgence sanitaire, ou du moins jusqu’au 31 décembre 2021 (mais avec effet au 1er juillet dernier). «Nous sommes convaincus que cette propagation est un minimum puisqu’il y a unanimité à propos de l’intensité et de la durée de la crise et surtout la lenteur de la reprise...
 
   A défaut, les dépôts de bilans voire les faillites, en grande partie retardées ou évitées, vont s’accélérer. Pire encore, les licenciements, évités depuis 18 mois, vont s’imposer à tous», alerte le bureau de l’ANIT.

Une série de requêtes et de propositions
 
La Confédération nationale du tourisme (CNT) avait saisi récemment le ministère de tutelle. Elle demande la reconduction d’une série de mesures d’accompagnement afin d’atténuer les effets de la crise du secteur. Parmi ces mesures, figure l’aide directe de l’Etat  (via la CNSS) aux travailleurs du secteur. L’aide ayant expiré fin juin dernier, les professionnels sollicitent sa reconduction, jusqu’au 31 décembre 2021. Dans la même veine, l’Association des investisseurs dresse une série de requêtes à caractère immédiat. Outre la prorogation du mécanisme de l’indemnité forfaitaire jusqu’à la fin d’année (31 décembre 2021), l’ANIT demande la «prorogation des reports de crédits divers pour l’ensemble des salariés du secteur (dûment déclarés à la CNSS) et ce, jusqu’à la levée de l’état d’urgence sanitaire idéalement, ou au 31 décembre 2021.
 
  L’ANIT propose également la conclusion des travaux initiés dès le 1é mars dernier avec le GPBM en vue d’un reprofilage volontariste et adéquat des crédits d’investissement et ce, avec le concours de la SNGFE (ex-CCG) et de sa tutelle.  «Ces chantiers formellement initiés par la ministre du Tourisme et le président délégué du GPBM ont été engagés depuis plus de 5 mois, mais sans aucune suite ni résultat probant», tient à préciser l’ANIT.
 
Amin RBOUB
 
Source : Journal L’Economiste 
 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Septembre 2021


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