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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


DÉCÈS DE KHALID JAMAÏ.

Un journaliste unique en son genre.
UN pionnier de la presse marocaine. Vrai militant et intellectuel engagé.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille du grand journaliste, Feu Khalid El Jamaï. Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une grande émotion et une profonde affliction la triste nouvelle du décès de Khalid El Jamaï, l’un des pionniers de la presse marocaine, que Dieu l’accueille dans Son vaste paradis.

  A cette occasion, Sa Majesté a exprimé aux membres de la famille du défunt et à travers eux, à ses proches, ses amis et ses fans, Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion suite à la perte d’un grand journaliste, d’un militant et d’un intellectuel engagé, connu pour sa probité, ses principes, sa sincérité, son objectivité et son professionnalisme élevé, que ce soit dans ses écrits journalistiques ou ses positions politiques, implorant le Très-Haut de leur accorder patience et réconfort.

SM le Roi se remémore, en cette douloureuse circonstance, le legs riche du regretté, qui jouissait de l’affection et de l’estime royales, dans les domaines médiatique, politique et partisan durant plusieurs décennies, ainsi que ses hautes qualités humaines, notamment son patriotisme sincère, son attachement aux sacralités et constantes de la Nation, et son loyalisme à la personne du Souverain et au glorieux trône alaouite.

   L’annonce du décès de Khalid Jamaï a déclenché une immense et profonde tristesse en moi. C’est avec Feu Khalid que j’ai appris le métier du journalise en 1980. C’était mon maître qui m’avait adopté en m’accordant une formation continue, dans le cadre de la déontologie journaliste et ses valeurs nobles. Durant toute sa responsabilité en tant que RÉDACTEUR EN CHEF DE L’OPINION, il m’a toujours encadré pour le développement d’une presse régionale qui se soucie de son environnement social, économique , culturel et politique…

  IL mettait toujours mes articles sur Agadir en première page, pour démontrer sa volonté dans dans cette voie du journalisme de proximité qu’il voulait développer. Il faut rappeler que la presse écrite avait un grand poids, avec l’Opinion en tête reconnu par sa crédibilité et la perspicacité des articles et analyses et la valeur de ses journalistes avec une équipe de rédaction quasi exceptionnelle dont Naim Kamal, Fatima Belarbi, Said Fatmi, Nadia Salah, Feu Mounir Rahmouni, Najib Salmi, Jamal Hajjam … L’opinion fut , sans conteste, un grand journal de référence, édité en français.

L’hommage de Jamal Hajjam, ex directeur de l’Opinion, résume en de mieux le caractère et le professionnalisme de Feu Khalid :

« Khalid Jamaï, un « guerrier » de la plume s’en va

   Khalid Jamaï, grande figure de la scène médiatique nationale, a tiré sa révérence à l’âge de 77 ans après une carrière dense et riche en « faits de guerre » journalistiques où ses positions, toujours courageuses et tranchées, repoussaient à chaque fois plus loin les limites du « conventionnel » à la faveur d’une liberté d’expression pleinement assumée. 

   Journaliste professionnel, Rédacteur en chef du quotidien L’Opinion de 1984 à 2000 qu’il a quitté en 2004 lorsqu’il avait atteint l’âge de la retraite, il a poursuivi sa mission de journaliste engagé en faveur des causes sociales et sociétales avec beaucoup de militantisme où la revendication politique le disputait toujours à l’humanitaire. 

  Rien d’étonnant, Khalid Jamaï, en journaliste doublé d’un homme politique, fut un grand militant au sein du Parti de l’Istiqlal au Comité exécutif duquel il avait par ailleurs siégé pendant quatre ans, entre 1998 et 2002. 

   Fils de l’un des pionniers du mouvement national et l’un des signataires du Manifeste de l’indépendance, feu Bouchta Jamaï, les valeurs patriotiques et nationales constituaient chez Khalid le socle de sa pensée. 

  Son passage à la tête de la rédaction de L’Opinion est à marquer d’une pierre blanche. Ce fut l’âge d’or du journal où la liberté de ton favorisée et défendue par le Rédacteur en chef, associée au professionnalisme des journalistes émérites qui constituaient l’équipe du journal à l’époque, avait permis à l’aspect professionnel de prendre le dessus sur celui partisan, sans rien perdre des valeurs et principes fondateurs.

 La vision défendue alors par Khalid Jamaï avait largement contribué à faire de L’Opinion une référence crédible dont les positions ne manquaient pas de faire bouger les eaux stagnantes à une époque où la liberté de presse dans le pays était en souffrance et où les scènes politique et médiatique étaient constamment en état de stress du fait de la volonté dominatrice du ministère de l’intérieur sous la houlette de l’omnipotent Driss Basri.

  C’est d’ailleurs contre ce dernier que Khalid Jamaï allait mener son plus important combat dans un contexte particulièrement sensible marqué par une volonté de domination, de mainmise, de dirigisme, voire par la tyrannie d’un ministre qui avait pris la démocratie et la liberté de la presse en otage.

   Son fameux et célèbre « Ckoun nta » renvoyée à Driss Basri sur les colonnes du journal sous forme de lettre ouverte, suite à sa convocation dans le bureau du ministre qui l’avait ouvertement menacé pour avoir dénoncé la falsification des élections législatives de 1992, ce texte qui avait pris la forme d’un plaidoyer pour la démocratie et le respect des droits, avait permis de démystifier la puissance attribuée au ministre et ouvert la voie devant plus d’émancipation et de liberté. Une position courageuse qui avait été défendue et soutenue sous la coupole du parlement par un M’hamed Boucetta droit dans ses bottes et déterminé à en découdre avec la tyranie du ministère de l’intérieur.

  Ce « fait de guerre » ne fut ni le premier ni le dernier. Ses prises de position claires lors de la campagne d’assainissement, de triste mémoire, dans le milieu du commerce, conduite par Basri (toujours lui), en est un autre exemple. 

  Connu pour son franc parler, Khalid Jamaï qui n’était pas du genre à mâcher ses mots, multipliait les écrits et les sorties où les choses étaient toujours nommées par leur nom sans fioritures, mais toujours de manière posée et respectueuse, avec « tawil » (dans les règles de l’art) comme il aimait à répéter. Il avait aussi une grande vocation, celle de se tenir aux côtés des classes déshéritées loin de tout misérabilisme. Pour lui, aider, assister, défendre, traiter de tous les sujets qui touchent la société et les citoyens, font pleinement et intégralement partie du métier de journaliste. « Il n’y a pas de petit journalisme disait-il, il n’y a que de petits journalistes ! ».

  Tel était Khalid Jamaï, journaliste professionnel intègre, homme politique sincère, humaniste engagé, être très sociable, ami agréable et empathique avec lequel j’ai travaillé pendant 24 ans et que j’ai assisté pendant neuf ans en tant que Secrétaire général de la rédaction.

Repose en paix cher Khalid. Mes condoléances attristées vont à tous les membres de sa famille et à tous ses proches et amis. » Par Jamal HAJJAM

 «Repose en paix Khalid. Tu pars la tête haute, en patriote et en homme de principe. Tu m’as beaucoup appris et tant donné…Tu nous manques déjà… comme l’a très bien exprimé »Samira Sitaïl.

«  Nous somme à Dieu et A lui nous retournons »

Allah Irahmak sidi Khalid.

Med RIAL


le Mardi 22 Juin 2021


2M, MÉDI1 TV, SNRT: CE QUI VA CHANGER

Le ministre chargé de la Communication, Othman El Ferdaous, a annoncé le bouclage du pôle de l’audiovisuel public. Au-delà de la prise de contrôle de 2M et de Médi1TV par la SNRT, qu’est-ce qui changera pour les télespectateurs et pour le secteur?

Fini les phases de cadrage, de conception et de planification. La refonte du pôle audiovisuel public entre dans sa phase de réalisation. Après plusieurs années d’attente, la nouvelle vient de tomber. La SNRT, qui au passage changera de nom pour suivre ses nouvelles ambitions dans l’audiovisuel, deviendra une holding détenant non seulement ses différentes marques actuelles, mais également Soread (société mère de 2M) et Médi1TV.

L’annonce a été faite lundi par le ministre de tutelle sur le plateau du journal télévisé de 20h de la chaîne publique Al Aoula. Le ministre annonce également la finalisation imminente du contrat-programme entre l’État et le nouveau pôle, qui donnera davantage de visibilité sur plusieurs années. Hier mardi 25 mai, Othman El Ferdaous, ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, chargé de la communication, a présenté en commission les détails de ce nouveau pôle. Que peut-on retenir de cette séance parlementaire ?

Plus de vidéos à la demande
Aflam TV devrait être remplacée par la SVOD, une plateforme de vidéo à la demande ce qui, selon le ministre, permettra un large choix pour les téléspectateurs. En sus, les ménages marocains disposeront de plus de 1.200 chaînes de télévision. De cette présentation parlementaire, l’on constate que les autorités ont mis l’accent sur la vidéo à la demande et son potentiel disruptif, dans un contexte où le rapport des Marocains avec la télévision est en pleine mutation, une tendance accélérée par la crise sanitaire.

Pour le ministre, le défi du pôle est de capter les jeunes marocains et répondre à leurs besoins et exigences, dans un contexte où près de 84% des Marocains utilisent WhatsApp, près de 15 millions de Marocains sont sur Instagram, et 2 millions utilisent YouTube. Face à la pression de la concurrence, le pôle audiovisuel n’a pas d’autre choix que de s’adapter.

Pour Fayçal Laaraichi, PDG de la SNRT, «le grand défi n’est pas la numérisation du secteur audiovisuel, car c’est un aspect technique, mais plutôt le fait de penser comment procurer aux Marocains de nouveaux canaux de consommation de l’audiovisuel, à travers des moyens de communication numérique». Pour ce faire, il va falloir installer un nouveau paradigme. «Il faut sortir des sentiers battus de la hiérarchisation. La prise de décision doit être décentralisée… Notre secteur doit se restructurer.

La gestion va changer de manière à faire contribuer toutes les forces vives du secteur, les producteurs, les artistes, les marketeurs, les gestionnaires financiers… Ceci se fera graduellement au cours des années à venir», estime Laaraichi. Sur le plan comptable, cette réforme se traduira, dans sa première phase, par ce que l’on appelle dans le métier «opération accordéon,» via laquelle le capital social de ces entreprises sera épongé des pertes par le moyen d’une réduction de capital, puis une augmentation de capital pour faire remonter celle de la SNRT. Cependant, l’opération diluera la part des actionnaires minoritaires.

Sur ce point, le ministre reconnaît qu’il n’y a pas de secteur public fort et compétitif sans la présence d’un pôle privé. Au niveau des radios, Medi1 Radio et Régie 3 fusionneront pour entrer dans le pôle public, suite à une due diligence, afin de ficeler les paramètres financiers de l’opération.

Le rôle clé de la zone d’accélération audiovisuelle
A l’ère où Netflix, Apple TV+, Amazon Prime et les plateformes internationales de vidéo à la demande ont le vent en poupe, comment réaffirmer la souveraineté culturelle du Maroc ? Mais aussi, comment offrir aux téléspectateurs du contenu répondant à sa demande? L’un des leviers à actionner pour faire correspondre l’offre à la demande consiste à favoriser l’émergence et l’éclosion de talents dans le secteur de l’audiovisuel. En effet, l’autre défi du secteur réside dans l’implication des compétences marocaines dans l’innovation nationale.

«Nous avons la capacité de créer une offre nationale digne, qui capte l’intérêt des Marocains. Pour ce faire, nous devons nous focaliser sur la qualification des ressources humaines jeunes férue d’outils numériques. Il faut surtout leur faire confiance et les pousser à produire des idées nouvelles», fait valoir Fayçal Laaraichi.

Pour ce faire, une zone d’accélération dédiée à l’audiovisuel sortira de terre. À cet effet, un appel d’offres (AO) a été lancé, dont les plis seront ouverts dans 35 jours, déclare le ministre de tutelle. Comme nous l’annoncions il y a quelques semaines sur Les Inspirations ÉCO, l’AO portera sur la réalisation d’une étude et bien d’autres aspects relatifs à «la zone d’accélération audiovisuelle» (cf: www.leseco.ma). Le pilier de cette zone sera la mise en place, à travers un PPP, d’un institut de formation qui fournira le secteur de l’audiovisuel en ressources humaines de qualité et bien formées.

L’un des rôles de cette structure sera de contribuer au développement de synergie technologique entre trois secteurs très proches: l’audiovisuel, le cinéma et les jeux vidéo. Ceci, d’autant plus que ces secteurs emploient les mêmes compétences et ont recours aux mêmes formations. Rappelons que la SNRT emploie environ 2.000 collaborateurs, 2M en compte 700, et Medi1 a 350 employés. Le pôle audiovisuel public réunit plus de 3.000 collaborateurs. À la clé, le catalogue actuel en films et séries de la SNRT et 2M s’enrichira, chaque année, d’une moyenne de 80 programmes 100% marocains.

Des acquis sur lesquels capitaliser
Suite à une récente mise à niveau de leurs départements de l’information respectifs, les trois principales chaînes audiovisuelles du pôle public, 2M, Al Aoula et Médi1TV s’illustrent depuis un certain temps par un regain de dynamisme, plus de réactivité et plus de proximité avec le téléspectateur.

Au cours du confinement de 2020, ainsi que pendant chaque saison de ramadan, les hausses d’audience ont bien montré que le pôle public a une place de choix dans les préférences du public. Rien que pour la période de ramadan, la production nationale a connu un bond considérable d’audience. Al Oula et 2M ont présenté des taux records jamais atteints auparavant ! Le taux d’audience a, par ailleurs, dépassé les 4h45 minutrd. Des acquis sur lesquels il faudrait impérativement capitaliser. Toutefois, en dépit de ce qui précède, les chaînes du paysage audiovisuel public ont une santé financière fragile. Pour optimiser leur modèle économique, le nouveau pôle mutualisera les achats de programmes, la télédiffusion, ainsi que la commercialisation des espaces publicitaires.

L’enjeu est d’optimiser les dépenses et la gestion des ressources en vue d’être plus performants face à une concurrence qui affiche un appétit carnassier, notamment les GAFA et leurs plateformes numériques, qui aspirent jusqu’à 85% des ressources publicitaires. Pis encore, les revenus publicitaires baissent d’une année à l’autre. Pareil pour les subventions étatiques qui sont en baisse depuis plusieurs années. Face à de telles ambitions et des ressources qui ne vont pas dans le même sens, qui mettra la main à la poche ? La question reste posée. Pour des analystes, le financement public s’impose à côté du financement du marché provenant essentiellement des recettes publicitaires.

Plus de films et de pubs ?

En France, la réforme du secteur audiovisuel a opté pour un modèle qui a de quoi inspirer le Maroc. Toutefois, cette option se traduit par une légère baisse de confort pour le téléspectateur à qui la réforme a permis de voir plus de films, plus seulement les mardis et dimanches comme de tradition, mais n’importe quel jour de la semaine. Les chaînes ont ainsi eu le droit d’en diffuser quand elles le souhaitent, mais avec un volume plafonné à 244 productions par an. D’autre part, il a fallu accepter de « subir » plus de publicités durant les longs-métrages et téléfilms de plus de deux heures et même des spots parfois segmentés en fonction des goûts des téléspectateurs.

Concernant le cinéma et la création, les rapports entre les acteurs ont été davantage encadrés, notamment les chaînes, plateformes, producteurs, etc. Les plateformes de service à la demande comme Amazon Prime Video et Netflix sont désormais soumises à l’autorité du régulateur de l’audiovisuel. Ce dernier peut sévir contre les sites de streaming illégaux de films, séries et aussi de retransmissions sportives. Il reste encore à déterminer les sanctions auxquelles le régulateur peut soumettre les puissants GAFA.

Source : www.leseco.ma


le Mardi 22 Juin 2021


VOICI CE QUI FREINE LE DÉVELOPPEMENT DU MAROC, SELON CHAKIB BENMOUSSA

Voici ce qui freine le développement du Maroc, selon le président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement

La Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a identifié une série d’obstacles à l’origine de l’essoufflement de l’élan de développement et de la faiblesse de sa rentabilité, a indiqué, ce mercredi à Rabat, le président de la Commission, Chakib Benmoussa.

S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport de la Commission, Chakib Benmoussa a souligné que parmi ses obstacles figurent l’absence d’une vision stratégique globale et à long terme, partagée et assumée par tous les acteurs de la gouvernance publique, ainsi que des réformes élaborées en silos, sans repères ou référentiels lisibles ne favorisant pas la cohérence d’ensemble autour de priorités compatibles avec les ressources réellement disponibles et les capacités effectives des acteurs. 

Le second obstacle réside dans la lenteur de la transformation structurelle de l’économie freinée par la faible ouverture sur de nouveaux acteurs innovants et compétitifs, a-t-il relevé, notant que ces freins sont associés à des coûts de facteurs de production non compétitifs.

Mais aussi à un système de régulation peu efficient et à des mécanismes d’incitation économique non optimisés qui réduisent la prise de risque, alimentent les logiques de rente dans les secteurs traditionnels et préservent des intérêts étroits, au détriment de l’intérêt général. 

Quant au troisième obstacle, a tenu à préciser Benmoussa, il concerne les capacités limitées du secteur public en matière de conception et de mise en œuvre des politiques publiques et de services publics accessibles et de qualité dans les domaines essentiels à la vie quotidienne et au bien être des citoyens. 

De même, la persistance dans l’administration d’une culture de la conformité plutôt qu’une culture de leadership et de la performance produit de la démotivation et dissuade la prise d’initiative et la production spontanée d’idées et de projets.

Le président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement ajoute que le quatrième obstacle tient à un sentiment d’insécurité et d’imprévisibilité qui limite les initiatives, en raison d’un décalage entre certaines lois comportant des « zones grises » et les réalités sociales, d’une justice qui pâtit d’un manque de confiance et d’une bureaucratie tatillonne. 

Les pesanteurs bureaucratiques, la complexité des procédures administratives et le nombre élevé d’autorisations requises entravent la dynamique entrepreneuriale et la prise d’initiative, a-t-il noté. 

Pour le président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, ces quatre obstacles sont aussi le résultat de représentations culturelles qui consacrent la concentration et le monopole comme moyen de gestion optimale des chantiers de développement.

Elles considèrent que les citoyens, les jeunes, le secteur privé et la société civile ne sont pas suffisamment qualifiés pour être partenaires de développement. 

Pour surmonter ces obstacles et réaliser un élan de développement qui répond aux aspirations de la société, a-t-il relevé, la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement prône une nouvelle doctrine organisationnelle : celle de la complémentarité entre un Etat fort et une Société forte. 

Un Etat qui est porteur d’une vision pour le pays et ses citoyens et veille à sa mise en œuvre. Un Etat qui garantit la sécurité, la dignité et les libertés des marocains, qui les protège face aux fragilités et aux crises et qui offre le cadre propice au déploiement de toutes les énergies au service du développement du pays et en faveur du bien commun et de l’intérêt général.

Source : www.lepetitjournalmarocain.com


le Mardi 22 Juin 2021


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