Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
À l’heure où la Covid-19 a décrété un troisième round mondial, le secteur du tourisme retient son souffle face au risque d’une nouvelle année blanche. Dans ce flou artistique, l’ONMT a surpris tout le monde avec son plan de relance. Un peu prématuré ?
Le secteur touristique est un terrain miné. Les professionnels ne le savent que trop bien et les responsables qui s’y sont brulés les ailes également. Alors que dire lorsqu’une crise sanitaire de l’ampleur de la Covid-19 s’ajoute au décor ?
Le secteur est à la dérive avec le risque d’une deuxième année blanche en raison de la troisième vague de la pandémie qui a incité le Maroc à fermer ses frontières à une liste de pays. Une liste qui ne cesse de s’allonger au gré de l’évolution de la situation pandémique très incertaine.
Nous nageons dans une invisibilité totale quant à l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde malgré l’espoir que suscitent la campagne de vaccination et le soutien des pouvoirs publics aux secteurs sinistrés.
Certes les prémices de relance sont plus palpables pour certains secteurs mais pour d’autres, toute relance reste intimement liée à la pandémie.
Le cas justement du secteur du tourisme, qui d’une locomotive de l’économie nationale est devenue une véritable épave. En effet, en plus de la pandémie, le secteur est en proie à une crise profonde de visibilité stratégique suite à l’échec cuisant de la stratégie Vision 2020.
C’est dans ce sens que Nadia Fettah a été nommée ministre du tourisme pour donner un coup de boost et surtout plus de visibilité stratégique à un secteur vital. Une ministre obligée depuis sa nomination à jouer aux sapeurs-pompiers à cause de l’impact de la crise pandémique sur tout l’écosystème.
La situation est tellement délicate que le Comité de veille économique a décidé de prolonger les aides, ce qui dénote de la fragilité de l’écosystème touristique, avec une prédominance de l’informel.
Et voilà que HYPERLINK « https://www.youtube.com/watch?v=dj24UA3H8ag » \t « _blank » l’ONMT lance son plan de relance en attendant la reprise, autour d’une marque nationale et d’une marque internationale. De quoi perdre son latin.
Avant de parler d’une relance, il aurait fallu d’abord faire le point sur les actions menées en 2020 notamment 3lamanetla9aw et Netla9aw f bladana et le niveau d’adhésion de la clientèle nationale à un tel effort marketing, des campagnes qui ont mobilisé de gros budgets.
Sachant que le client marocain garde toujours un mauvais souvenir du flop Kounouz Biladi. Dans de telles conditions, la composante essentielle qui doit être au cœur de toute stratégie de commercialisation de la destination Maroc semble absente : quel produit marocain sur lequel repose cette HYPERLINK « https://www.ecoactu.ma/webtv-onmt-plan-de-relance/ » campagne, aussi bien auprès de la clientèle nationale qu’internationale.
Une campagne lancée en grande pompe, dans une HYPERLINK « https://www.ecoactu.ma/depenses-publiques-primatures/ » conjoncture des plus austères.
Le seul point que l’on puisse mettre à l’actif de cette nouvelle stratégie est d’avoir rompu le choix mené depuis 2015 de prioriser la desserte aérienne de la destination et les partenariats avec les Tour-Opérateurs, au détriment de la poursuite de la construction des marques de la destination.
Encore faut-il partir d’un existant, d’un produit, d’une relance de l’ensemble du secteur pour savoir sur quoi communiquer. Et autant dire que l’ONMT va plus vite que la musique lorsqu’il est annoncé qu’une nouvelle campagne, préparée par l’une des plus grandes agences de communication mondiales, est en cours.
Non seulement le secteur avance en terrain inconnu mais dans une conjoncture de vaches maigres, faire appel à une « des plus grandes agences de communication mondiales (en devises) » est en totale « disruption » de la réalité des caisses de l’Etat.
Et du moment où le secteur ne dispose pas d’une feuille de route concertée et d’une action coordonnée, cela ne risque-t-il pas de compromettre les chances de relance de la destination avec tout le budget alloué (et non communiqué) par l’ONMT à une telle opération ?
Ce n’est pas d’un plan de relance mais d’une réforme dont a besoin l’ONMT
A sa création en 1918, l’ONMT s’est vu assigné comme principale mission de promouvoir et de commercialiser le produit « Maroc » aussi bien au niveau national qu’à l’étranger. Parcours semé de réussite mais trainant également des casseroles.
Et pour cause, malgré cet outil de promotion et toutes les visions de Tourisme, la destination Maroc n’arrive pas à dépasser ses concurrents qui en quelques années l’ont largement dépassée.
Et pas faute de moyens investis par le pays.
La pandémie est peut-être une bonne occasion pour partir de bon, du moins ce qui restera du secteur du tourisme dans son ensemble, et de revoir la méthodologie de travail qui a prévalu ces deux dernières décennies et opérer une disruption. Le modèle actuel a montré ses limites et poursuivre dans la même lancée, c’est se condamner à l’échec.
Pour le cas de l’ONMT, bien qu’il faille continuer à inscrire le Maroc sur le radar des grands TO pour la prochaine saison estivale et profiter de la demande domestique, il serait temps d’enclencher une réforme de l’office.
En juillet 2018, un rapport d’une commission parlementaire avait souligné l’incapacité de l’Office à s’aligner sur l’évolution que connait le marché du tourisme, principalement sur le volet du marketing, ainsi que le manque de coordination et de communication entre le ministre de tutelle, qui est le Président du Conseil d’administration et le Directeur général de l’Office. Et autant dire que les mêmes causes produisent les mêmes effets. En effet, à part l’ouverture d’une brèche dans le marché chinois, le Maroc tourne pratiquement avec les mêmes marchés émetteurs depuis son indépendance et une demande interne qui ne trouve toujours pas « produit » à son pied.
Le même rapport a identifié un nombre de recommandations qu’il est temps d’enclencher notamment la révision de la loi régissant l’ONMT et la rationalisation et orientation des dépenses de l’ONMT en matière de promotion de la destination Maroc (Publicités, Annonces…) pour plus d’efficacité.
La commission parlementaire a également souligné l’importance de développer le système de gouvernance de l’Office National Marocain du Tourisme par un dispositif de vigilance stratégique, notamment en matière de contrôle, de suivi et de l’évaluation de la rentabilité et la gestion des crises.
Et bien évidemment, la commission s’est intéressée aux délégations de l’ONMT à l’étranger, un sujet qui a fait couler tant d’encre. Dans ce sens, elle recommande d’adopter un guide pratique rigoureux pour le travail des délégations à l’étranger en ce qui concerne la gestion financière et les nominations ainsi que d’élaborer un manuel de procédures approfondi pour garantir la transparence de la gestion financière de l’ONMT.
La commission va jusqu’à recommander de regrouper les instances et les institutions publiques liées au secteur du tourisme dans une même autorité !
Aujourd’hui, les caisses sont vides, la souplesse d’antan ne peut durer ad vitam aeternam, et le secteur se retrouve à un tournant : il faut atteindre coûte que coûte l’efficience avec un pilotage financier des plus rigoureux et en coordonnant les actions de l’écosystème pour plus d’efficacité.
De toute façon, il n’y a pas une autre issue pour le secteur s’il veut reprendre son lustre d’époque.
Source : HYPERLINK « https://www.ecoactu.ma/ » https://www.ecoactu.ma/ Ecrit par Imane Bouhrara|
« Mon seul rêve, c’est de donner tout ce que je sais avant de partir.
On ne devrait pas mourir avec des secrets. Je pense que c’est le seul pêché de la vie ».
Coco (Beato Salvatore) Polizzi, sicilien d’origine, est né le 19 septembre 1941 à Rabat, Maroc. Issu d’une famille de bâtisseurs, son talent et son savoir faire se développent très tôt auprès de son père et de son frère.
A 8 ans, il trace les perspectives sans point de fuite ; à 14 ans, il est déjà projeteur en architecture. L’âge à laquelle il intègre les Beaux Arts de Rabat.
Considéré comme l’un des plus grands Maîtres artisans du Maroc, toute sa vie sera consacrée à la construction et la décoration (bois sculpté, mosaïque romaine, maçonnerie de pierre, ameublement…) d’hôtels, de villas de luxe, appartements, immeubles, restaurants, discothèques, écoles, usines… au quatre coins du monde.
Amoureux de la Vie, du Maroc, de ses traditions et de ses cultures, il fait revivre l’art et l’artisanat local, encourage les initiatives et la création, forme, partage et transmet son savoir avec passion…
Il est à rappeler que le projet de construction de la Médina d’Agadir, connue communément par la Médina de Coco, avait débuté en 1992 dans une zone forestière à l’abri du paysage urbanistique moderne. Véritable petite ville étalée sur 4 hectares et demi et entièrement érigée aux anciennes méthodes traditionnelles, la Médina était conçue pour rallier différents styles spécifiques du pays. Ceci lui vaut le privilège de sauvegarder le patrimoine architectural marocain et d’exposer l’image de marque d’une culture marocaine riche et hétéroclite. Ce fut une merveille : un chef d’œuvre inégalable issu droit de la création de Coco Polizzi, offert à la ville d’Agadir avec beaucoup de passion et d’affection, pour sa ville d’adoption.
Grâce aux méthodes traditionnelles de construction utilisées dans l’ensemble du projet (maçonnerie de pierre en combinaison avec les briques de terre, plafonds et toits constitués de bois de construction, une variété de murs avec finition traditionnelle, portes en bois etc …) ; le visiteur retrouve une inspiration des anciennes Médinas du Maroc, aussi bien arabes que berbères, mais aussi une inspiration pour l’architecture et la décoration avec un mélange d’influences étrangères (Celtique, Hijazi, Mongole, etc…). L’aspect architectural se base sur des détails de décoration et de formes peu symétriques. L’évolution de l’espace va du plus étroit (ruelles, ateliers, niches, fenêtres) au plus étendu (amphithéâtre, places, patios). Les formes se répètent, les scènes jamais ; l’effet est celui d’un art versatile.
La somptuosité de la décoration et de l’ameublement des intérieurs compensent la sobriété des façades externes. Ces dernières ne sont pourtant nullement délaissés : le bois, la pierre, les formes arrondies, les couleurs pastel, les motifs d’inspiration berbère sont autant de revêtements qui les embellissent. Ainsi, les surfaces unies n’existent presque nulle part dans La Médina. Tous les éléments de finition de construction, d’ameublement et de décoration de La Médina, sont réalisés dans les ateliers Coco Polizzi : portes, fenêtres, coffres, lampes en cuivre …
L’artisanat occupait une place très importante dans ce projet, puisque le village avait réuni un grand nombre d’ateliers représentant les différents métiers artisanaux du Royaume, tout en offrant le plaisir d’assister à l’exercice manuel de l’artisan en temps réel. Un vrai musée en plein air , réel et dynamique. De nouveaux corps de métiers ont été créés dans les ateliers Coco POLIZZI comme la mosaïque romaine ; le stucco-antico véritable, composé de tuf argileux, de poudre de marbre, de chaux, de plâtre ou ciment blanc pour les revêtements extérieurs ; la mosaïque de marbre ; l’artisanat des vitraux avec une technique de collage en double face des petits morceaux de verre, … et de nouvelles techniques de construction ont été introduites grâce notamment à l’importation d’une machine à brique de terre.
Coco Polizzi a pu former de jeunes artisans, d’un niveau scolaire bas, installés actuellement à leur propre compte dans plusieurs villes du Royaume, et a offert pendant 4 ans une occupation gratuite d’ateliers d’exposition et de travail dans La Médina d’Agadir pour une cinquantaine d’artisans. L’ensemble de ces maâlems ont entre un et deux apprentis. La Medina d’Agadir fut, en effet, une vraie école de formation aux métiers de l’artisanat, avec un esprit de transmission du savoir, savoir faire et doigté, ce qui a donné un résultat exceptionnel, au vu de tous les travaux réalisés sans exception, dont certains sont de vrais chef d’œuvre.
L’autre objectif majeur du projet était de mettre en valeur les potentialités culturelles du Maroc et de créer une animation culturelle pour les gens de la ville, mais aussi pour les touristes. Ceci en mettant en place :
Des ateliers de travail et d’exposition d’artistes peintres.
Une zone d’animation culturelle, dont un amphithéâtre où s’organisent notamment des spectacles de musique et de danse avec son et lumières. La Médina d’Agadir, représentait une Médina traditionnelle en miniature. Elle débordait de vie dès les premières heures de la matinée, à l’image des anciennes médinas de Fès, Marrakech ou Tanger. Ruelles parsemées d’échoppes où vente de produits typiques se mêle à la convivialité des artisans qui ont installé leur petite entreprise au sein même de la médina, et confectionnant sur place des articles défiant toute originalité. Les couleurs à prédominance sable et ocre, tranchent avec la verdure généreuse des centaines d’arbres et de plantations soigneusement ajustés. Entre amphithéâtre, café maure, restaurant, riad, terrasses, souk, galerie d’exposition, les angles de vue se partagent le regard du visiteur égaré qui ne sait plus comment assouvir la curiosité suscitée par ce lieu surprenant.
Coco avait beaucoup de projets en tête pour sa Médina. Malheureusement des circonstances particulières causées par un manque de financement et un vrai partenariat gagnant, avait fait que la Médina était fermé et tombé sous le coup de la liquidation judiciaire enlevant à Coco sa raison d’être, malgré des tentatives pour récupérer sa Médina. Elle fut appelée alors la Médina d’Agadir. La SDR ( Société de Développement Régional Touristique), est actuellement la propriétaire de la Médina suite à un jugement d’acquisition en bon et du forme et qui avait duré deux ans, avec un montant de 1,7 million de DH.
Coco devait rester le maître artisan de la Méidna et s’occuper d’une Ecole de formation dans les métiers de l’artisanat traditionnel, dans ses diverses composantes. La SDR, sous la conduite éclairée de son DG Azenfar Abdelkrim, nourrissait un bon partenariat avec Coco, pour redonner à la Médina un nouvel éclat et une brillante participation dans la promotion du produit touristique à Agadir.
Hélas la mort a mit fin à tout cela avec le décès de Coco survenu suite à une hospitalisation. Il sera enterré à Rabat , sa ville natale, aux côtés de son père, ce fut son souhait. Qu’il Repose en Paix. Il aura marqué en lettres de noblesse, sa contribution unique en son genre, à Agadir. Un chef d’œuvre inoubliable que le SDR, saura fructueux et valoriser, en de mieux encore.
Que toute sa famille, en particulier sa femme ses filles Claudia et Paola, trouvent ici l’expression de nos condoléances les plus attristés, que nous partageons avec eux. Coca sera inoubliable, toujours présent dans notre esprit pour ses valeurs humaines, son savoir faire, sa sagesse, sa grande culture, son altruisme et son amour indéfectible pour le Maroc.
Med RIAL
L’organisation du salon Morocco Expo Tel-Aviv a pour but de faire connaître le Maroc, favorisé par le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, dans plusieurs domaines économiques, y compris le tourisme pour lequel les professionnels des deux parties ont de sérieuses feuilles de route.
En effet, ce salon représente une occasion de rencontre entre le Maroc et Israël,
permettant aux exposants marocains de montrer son potentiel en produits du terroir, de l’artisanat ainsi que ses richesses touristiques adaptées au marché israélien.
Plusieurs artisans de toutes les villes du Maroc (Marrakech, Tanger, Meknès, Essaouira, Fès, Taroudant, Safi…) vont présenter leurs articles et chaque artisan va faire une démonstration concernant la méthode de production de ses produits.
Les Entreprises participantes seront regroupées par clusters réseautés et interconnectés de manière à optimiser la qualité du Networking et de l’échange d’informations en restant dans le cadre stratégique du développement du Maroc.
Salon, à la fois, B2B et B2C, il se tiendra pendant trois jours : du 13 au 15 Juillet 2021, comprenant des espaces de conférences, de projection interactive et de débat. Il y sera aussi question de dégustation de produits, show cooking et cours de cuisine, restauration, vente de produits ainsi qu’une soirée culturelle.
Parmi les principaux objectifs de ce salon :
- Promouvoir le modèle marocain à travers les nouvelles réformes sectorielles.
- Informer sur le climat d’affaires au Maroc, de partenariat international et de relations bilatérales.
- Promouvoir l’image du Maroc à l’étranger en tant que pôle régional et destination des affaires.
- Nouer des relations commerciales à travers le monde.
- Réunir l’ensemble des acteurs clés du développement du Maroc dans les domaines de l’Agroalimentaire, du Tourisme, de l’Industrie, de I’Artisanat, des Produits du terroir, de l’Immobilier et de l’habitat, de la Finance et des Services, etc. afin de contribuer à l’essor de ces secteurs à très fort potentiel pour l’économie marocaine.
- Etre à l’écoute de nos compatriotes MRE.
- Créer des lobbies Marocains.
- Promouvoir la participation des MRE au développement économique du Maroc et dans les instances de gestion de la vie publique au Maroc.
- Mettre en place une structure permanente permettant de reproduire l’évènement à travers le monde afin de valoriser les opportunités d’affaires offertes par chaque pays.
Promouvoir les synergies entre les industriels des pays accueillant l’évènement et les industriels marocains.
Source : http://premiumtravelnews.com/ par Mustapha Amal