Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
La Société de développement local Grand Agadir pour la mobilité et les déplacements urbains s’apprête à attribuer le marché de fourniture et pose des équipements et parasols urbains solaires. Ledit marché concerne cinq pôles d’échange de la première ligne de bus à haut niveau de service. L’ouverture des plis est prévue pour le 9 janvier.
Agadir est toujours dans l’attente du nouveau délégataire qui exploitera la future ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) à Agadir et de l’approbation du nouveau contrat type de la gestion déléguée du transport public, actuellement, assurée par Alsa. Entre-temps, la société de développement local (SDL) Grand Agadir pour la mobilité et les déplacements urbains avance sur d’autres chantiers relatifs à la mobilité urbaine.
La SDL a ainsi lancé le marché de fourniture et de pose des équipements et des parasols urbains solaires au niveau des pôles d’échange de la ligne de BHNS d’Agadir. Cette prestation, estimée à 19 MDH, sera adjugée le 9 janvier 2025. Cinq sites sont concernés dans un premier temps. Il s’agit des pôles d’échange du port de pêche, de la Vallée des oiseaux, de la place Salam, de Souk Lhad, et de Tikiouine terminus.
À noter que le prestataire devra exécuter les travaux dans un délai fixé à huit mois calendaires hors délais de validation. Cette durée court à partir de la date fixée par l’ordre de service.
Une vision globale et inclusive du transport urbain
Les parasols urbains solaires préfabriqués se composent d’une structure métallique galvanisée à chaud selon les normes NF A 35-503 et NF EN ISO 1461 avec une couverture de panneau composite en aluminium, découpée au laser. Ils seront munis d’un système solaire photovoltaïque à haut rendement pour alimentation électrique des ports USB. Le prestataire retenu est tenu de lancer une étude et de la faire valider par le bureau de contrôle avant exécution.
Parallèlement, la SDL devra également prévoir une étude portant sur l’établissement d’un plan d’action relatif à la parité femmes-hommes pour le réseau de transport en commun du Grand Agadir, qui englobe les bus conventionnels classiques et la future ligne BHNS.
Le coût actualisé de ce réseau est passé de 1,2 milliard de dirhams (MMDH) à environ 1,5 MMDH. Financé via une subvention de l’Agence française de développement (AFD), ce plan d’action vise la promotion des bonnes pratiques en faveur de l’égalité.
L’étude, dont le coût est estimé à plus de 1 MDH, nécessitera un délai global de réalisation de 12 mois. Afin de mieux identifier les freins à l’usage des transports en commun par les femmes et de permettre à ces dernières un accès plus fluide, l’étude se basera, entre autres, sur une enquête qualitative sociologique. Celle-ci sera basée sur un échantillon représentatif de femmes réparties selon les zones socioéconomiques au niveau des communes de l’agglomération. Elle inclura également des habitantes des quartiers traversés par la ligne de BHNS.
Restructuration
Le lancement de l’appel d’offres pour la mise en gestion déléguée du service public de transport et la mise en œuvre du nouveau programme d’investissement contractuel sont conditionnés par la contractualisation avec un nouveau délégataire et la validation du nouveau contrat de gestion déléguée par les pouvoirs centraux. Le réseau autobus classique, qui génère une fréquentation de 150.000 voyageurs par jour pour l’ensemble du réseau, sera également restructuré dans une logique de complémentarité entre le BHNS et le réseau de bus classiques.
Actuellement, le réseau se compose de 36 lignes structurées de façon radiale, concentrées essentiellement dans le centre-ville. Il est exploité par la société Alsa dans le cadre d’un contrat de délégation de service public «aux risques et périls» qui s’achève en 2025. Les modalités exactes de restructuration du réseau bus, du futur mode contractuel de gestion et d’intégration post-remise en concession sont en cours de définition.
Selon la SDL Agadir mobilité et déplacements, le projet de restructuration prévoit une refonte de l’organisation des lignes du réseau tout en accompagnant le déploiement du BHNS pour assurer les rabattements, la structuration de la desserte sur les corridors secondaires et tertiaires tout en répondant aux enjeux de desserte des quartiers les plus périphériques.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
De nouveaux détails ont été annoncés concernant le projet de construction de la nouvelle piscine olympique de la ville d’Agadir, qui devrait être construite à côté du stade Adrar, sous la direction de la société « Agadir Souss Massa Tahia ».
Selon des sources bien informées, ce projet a été conçu par les architectes « Visuel Architecture » et « Irizi Architecture », avec un budget estimé à environ 120 millions de dirhams. et
La période d’achèvement du projet devrait durer environ 30 mois, avec l’espoir que cette piscine constituera un excellent ajout à l’infrastructure sportive de la ville d’Agadir.
La construction de cette piscine s’inscrit dans un projet plus vaste visant à implanter un village sportif intégré à proximité du Stade Adrar, pour un coût total dépassant les 300 millions de dirhams.
Le projet comprend un large éventail d’installations sportives, telles que trois piscines supplémentaires pour soutenir l’entraînement sportif au plus haut niveau, ainsi que six salles couvertes pour accueillir une gamme de sports et d’activités divers.
Le projet comprend également la création de terrains de jeux à proximité pour encourager tous les segments de la société à pratiquer du sport, en plus d’espaces verts qui offrent un environnement sain et confortable, ainsi qu’un centre de médecine sportive spécialisé pour fournir des soins médicaux aux athlètes.
Ces projets représentent une étape majeure vers le renforcement du positionnement de la ville d’Agadir comme destination sportive au niveau régional et international, dans le cadre des ambitions à travers lesquelles la ville ambitionne de devenir un pôle sportif à l’échelle du continent africain.
Ces investissements devraient également contribuer à stimuler l’économie locale, à créer de nouvelles opportunités d’emploi et à renforcer la position d’Agadir en tant que destination de tourisme sportif.
source: fr.hibapress.com
Le tourisme bat son plein à Agadir malgré la problématique de fermeture de certains hôtels en front de mer. À l’approche des fêtes de fin d’année, la destination pourrait dépasser, pour la première fois, la barre des 1,5 million de touristes et plus de 6 millions de nuitées si elle arrive à attitrer 229.027 touristes d’ici la fin d’année.
À moins d’une quinzaine de jours du bouclage de la saison touristique 2024 à Agadir, cet exercice bat déjà son plein et le tourisme maintient sa dynamique positive en cette année. Les résultats cumulés à fin novembre le démontrent, puisque la destination Agadir a déjà dépassé la barre de 1,27 million de touristes ayant séjourné dans les hôtels classés.
Par ailleurs, les nuitées ont suivi la même tendance, à en croire la récente analyse mensuelle de la conjoncture touristique réalisée par le CRT d’Agadir Souss-Massa. Cette moisson touristique pour les arrivées a permis, durant les 11 premiers mois de l’année 2024, d’atteindre une hausse de 15,14% par rapport à 2019 et de 14,07% en comparaison avec 2023.
Objectif : 1,5 million de touristes et plus de 6 millions de nuitées
En valeur, les arrivées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés d’Agadir, y compris la station de Taghazout et Imi Ouaddar, ont enregistré l’arrivée de 1,27 million de touristes, contre 1,11 million en 2023 et 1,10 million en 2019.
S’agissant des nuitées totales, elles ont enregistré dans les établissements d’hébergement touristique classés une augmentation de 17,48% par rapport à 2023 et de 8,97% par rapport à 2019. On est ainsi passé de 5,02 millions de nuitées en 2019 à 4,6 millions en 2023, avant d’atteindre 5,47 millions sur les 11 premiers mois de 2024.
Avec les fêtes de fin d’année, la destination pourrait dépasser, pour la première fois, la barre des 1,5 million de touristes et des 6 millions de nuitées surtout. Pour cela, il suffira d’attitrer 229.000 visiteurs d’ici la fin de cette saison.
Marché britannique : les nuitées passent à 1,416 million
Sur le plan des arrivées, les flux britanniques sont classés au deuxième rang, après le marché national (33,64%). Les 243.957 ressortissants britanniques arrivés à Agadir représentent 19,19% des touristes ayant séjourné au sein des hôtels classés de la destination Agadir. En se référant aux parts des principaux marchés émetteurs en termes d’arrivées et de nuitées, l’analyse conjoncturelle des 11 premiers mois place toujours le marché britannique en tête des nuitées.
Les touristes britanniques représentent 25,89% des nuitées, dépassant même le marché français qui a enregistré 21,13%. De 878.114 nuitées en 2023, on est ainsi passé à 1,41 million de nuitées générées par les touristes britanniques durant les 11 premiers mois de 2024. Par ailleurs, le marché français a affiché l’arrivée de 226.651 ressortissants entre janvier et novembre 2024.
Le nombre de nuitées générées par ce marché est passé de 1,14 million en 2023 à 1,15 million en 2024. On note en parallèle que le marché national continue d’afficher une tendance baissière au niveau des nuitées avec 1,17 million cette année, contre 1,29 millions en 2023. Même constat pour les arrivées qui sont passées de 453.966 pour les 11 premiers mois de 2023 à 427.518 un an plus tard.
Par ailleurs, le taux d’occupation moyen a enregistré dans les hôtels classés de la ville d’Agadir une augmentation passant à 62,02% entre janvier et novembre 2024 contre 56,35 % en 2023 et 55,87% en 2019. Pour la durée moyenne de séjour, elle a enregistré une augmentation, soit 4,31 jours en 2024, contre 4,18 jours un an auparavant.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO