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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Adil Douiri, fondateur de CFG Bank et de Mutandis, est derrière une success-story marocaine à l’américaine. Invité de la Fondation Links vendredi à Casablanca, le serial entrepreneur raconte la vie et le parcours d’un développeur de projets dans différents secteurs d’activité, inspirés de son expérience professionnelle d’investisseur aux États-Unis.


Adil Douiri à cœur ouvert : Son parcours, ses convictions, ses projets...
Ingénieur de formation, Adil Douiri est lauréat de l’École des Ponts et Chaussées. Il a d’abord travaillé dans le secteur de la finance où il a été gérant d’investissement de portefeuille sur la Bourse américaine pour le compte de Paribas. Cette expérience lui a permis de sillonner le pays et de rencontrer des entrepreneurs américains ayant créé et introduit en Bourse des petites entreprises. «J’ai pensé que c’était une façon extrêmement éthique de gagner de l’argent, parce que cela profitait à la communauté en créant des emplois et de la valeur», a-t-il assuré.

 

CFG, une expérience pionnière de banque d’affaires au Maroc

Après 7 ans d’expérience, Adil Douiri décide de retourner au Maroc et de lancer Casablanca Finance Group (CFG) en 1992, fortement inspiré du modèle Paribas. «J’ai été touché par la chute du mur de Berlin, période durant laquelle les capitaux d’Europe occidentale pensaient à investir en Méditerranée du Sud, mais se sont immédiatement tournés vers l’Europe de l’Est, dont la banque Paribas qui avait créé un mini-Paribas en Hongrie», a-t-il expliqué.

Accompagné par de grandes banques, notamment Paribas et Rothschild, d’institutionnels marocains et d’amis, l’entrepreneur lance la banque d’affaires CFG, qui a coïncidé avec la mise en place d’une nouvelle réglementation marocaine pour une Bourse moderne et des fonds d’investissements nationaux. «C’était ridiculement disproportionné, tellement il y avait de grands noms dans l’actionnariat, alors qu’il n’y avait que deux salariés, une secrétaire, un plateau de bureaux et qu’il fallait commencer de zéro à trois personnes», confie-t-il.

 Le développement des activités de CFG Bank durant plus de 30 ans a été une aventure «remplie de bonheur et de déprime», assure Adil Douiri, qui a été amené à se séparer de son projet lors de son passage au gouvernement de Driss Jettou, entre 2002 et 2007, où il a été en charge du Tourisme pendant 5 ans et de l’Artisanat et de l’économie sociale durant 2 ans et demi. En 2008, il lance Mutandis, un groupe regroupant des sociétés de biens de grande consommation.

Mutandis, un groupe industriel marocain pour concurrencer les multinationales

«J’ai été inspiré par le parcours de l’investisseur américain Warren Buffet et j’ai eu envie de suivre son modèle et l’adapter à la réalité marocaine. D’où Mutandis qui est une entreprise industrielle qui peut fabriquer tout ce qu’on peut trouver dans l’univers de l’épicier avec une organisation commerciale unifiée qui s’adresse à lui, puisqu’elle est conçue autour de lui», a-t-il affirmé. Dans un marché où les épiciers constituent 80% de la distribution de produits de grande consommation, il fallait mettre en place un système commercial qui constitue aujourd’hui un «actif extraordinaire» pour Mutandis. L’organisation à l’export est structurée autour de la vente de tous les produits du groupe à des distributeurs tiers.

  ts de grande consommation, le groupe a réussi grâce à son agilité, sa flexibilité et la clarté de sa gouvernance. En quelques mois seulement, un nouveau produit peut être rapidement mis sur le marché s’il passe les tests auprès des consommateurs avec succès. Nous fabriquons des produits avec des coûts de revient bas, une maîtrise de l’innovation par la R&D, une proximité du consommateur marocain et un marketing ciblé, en comparaison avec les multinationales qui ont des structures plus lourdes avec des approches plus globales», a-t-il relevé. Par ailleurs, l’entrepreneur a souligné l’importance du développement à l’international du groupe qui réalise la moitié de son chiffre d’affaires, estimé à près de 3 milliards de DH, hors du Maroc, dont 25% aux États-Unis.

Adil Douiri, l’entrepreneur-développeur toujours en quête de nouveaux challenges

En 15 ans, le parcours de Mutandis est jalonné d’entrées, de nouvelles usines et d’acquisitions d’entreprises opérant dans différents secteurs de grande consommation. Adil Douiri ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le président du groupe assure que sa structure ne grandit pas que par acquisitions, mais aussi en construisant de nouvelles usines, dont trois sont aujourd’hui achevées. «Nous venons de terminer trois belles usines à Berrechid dédiées à la fabrication de produits d’hygiène corporelle, de boissons et de détergents. Nous construisons une quatrième usine à Dakhla, dont la fin des travaux est prévue l’année prochaine, qui va lancer un produit pour la première fois au Maroc, à savoir l’hydrolysat de sardines. Il s’agit d’un extrait de protéines que l’on peut utiliser dans différents domaines», a-t-il indiqué. Pour le serial entrepreneur, l’enjeu est de pérenniser ces structures, en restant toujours à l’affût de nouvelles opportunités de développement.

Source:  LE MATIN.MA

Tags : Adil Douiri
Par Med Mohamed Rial le Lundi 13 Novembre 2023


Quel exemple de rigueur juste et légale ! Les autorités italiennes ont récemment pris des mesures drastiques contre la plateforme de réservation Airbnb, ordonnant la saisie de plus de 779 millions d’euros dans le cadre d’une enquête approfondie sur l’évasion fiscale. Cette décision, annoncée par la police financière, fait suite aux accusations du parquet de Milan selon lesquelles Airbnb aurait omis de collecter une taxe sur les revenus locatifs perçus par les propriétaires entre 2017 et 2021, une somme qui aurait dû être reversée au fisc italien.


Hôtellerie  Coup dur pour Airbnb en Italie. Au Maroc c’est le paradis

Le gouvernement italien a clairement exprimé son engagement à intensifier la lutte contre les locations de courte durée qui échappent aux radars fiscaux. À la fin du mois d’octobre, une déclaration officielle a révélé l’intention d’augmenter la taxation des propriétaires offrant plus d’un appartement sur des plateformes telles qu’Airbnb. Dans le cadre de ces efforts, un amendement au projet de budget 2024 a été proposé, visant à instaurer un « code d’identification national » lié aux logements touristiques. Ce code permettra de traquer ceux qui n’ont pas été déclarés au fisc, marquant ainsi un pas significatif vers une plus grande transparence fiscale.

Actuellement, les propriétaires d’appartements en location de courte durée peuvent choisir un taux forfaitaire de 21%. Cependant, en réponse à l’évasion fiscale présumée, le gouvernement italien prévoit d’augmenter ce taux à 26% pour les appartements loués pour une durée de moins de 30 jours. Cette mesure vise à décourager les pratiques fiscales douteuses et à assurer une contribution équitable de la part de ceux qui profitent de l’économie de partage.

Comme quoi, l’Italie prend des mesures énergiques pour s’attaquer à l’évasion fiscale dans le secteur des locations de courte durée, utilisant des outils tels que le code d’identification national et des ajustements fiscaux significatifs. Ces actions envoient un message fort aux acteurs du marché, soulignant l’importance de la conformité fiscale dans un environnement économique en constante évolution.

Quel grand manque à gagner par le Maroc en demeurant passif face à l’invasion libre de cette plateforme de réservation. Si toutefois il suivait l’exemple des italiens et que la  DGI Marocaine pouvait en faire valider la même procédure vis à vis de booking, Airbnb et autres plateformes internationales qui au vu et au su de chacun sévissent dans l’impunité totale. 

Il est autrement très abracadabrant que ni le ministère du Tourisme, ni non plus le ministère des Finances, ni a CNT, ni la FNIH, ni la FNAAVM ne se préoccupent sérieusement de cette situation déloyale et surtout Informelle et illégale. Pourquoi ? Tout ce beau est-il si dépassé pour combattre cette illégalité flagrante et, partant, faire perdre au Trésor des dus qui se chiffrent par milliards et aux hôteliers des millions de nuitées qui échappent aux statistiques du ministère du Tourisme et de l’Observatoire du Tourisme? Qu’est ce qui ne tourne pas rond ?

PremiumTravelNews.com
PAR MOSTAPHA AMAL

Tags : airbab Maroc
Par Med Mohamed Rial le Dimanche 12 Novembre 2023


Juste après le lancement de vols réguliers et de vacances au Maroc pour la première fois de leur histoire, Jet2.com et Jet2holidays ont démontré le 7 novembre leur engagement envers le pays en signant un accord formel pour investir dans le développement du tourisme marocain pour les cinq prochaines années.


Aérien /JET2 ANNONCE UN INVESTISSEMENT MAJEUR DANS LE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME AU MAROC

L’accord de partenariat a été officiellement signé par Steve Heapy, PDG de Jet2.com et Jet2holidays, et M. Adel El Fakir, PDG de l’Office national marocain du tourisme (MNTO), au World Travel Market de Londres, l’un des plus grands salons du tourisme au monde. Grâce à ce partenariat, Jet2.com et Jet2holidays coopéreront avec le MNTO pour contribuer à stimuler la croissance du tourisme dans le pays grâce à une campagne de marketing conjointe de grande envergure qui débutera l’année prochaine. « La campagne en ligne et hors ligne présentera les nombreuses choses que ce magnifique pays a à offrir aux vacanciers et aux agents de voyages indépendants dans tout le Royaume-Uni », indique le communiqué de Jet2.com. En plus de travailler ensemble sur des campagnes de marketing conjointes, Jet2 et MNTO tiendront des réunions au cours de l’accord à long terme pour évaluer, discuter et revoir le partenariat en cours.

Le mois dernier, le plus grand voyagiste et troisième compagnie aérienne du Royaume-Uni a annoncé qu’il opérerait toute l’année vers deux destinations au Maroc – Agadir et Marrakech – avec des vols et des séjours en vente pour l’hiver 24/25 et l’été 25. Les compagnies exploiteront jusqu’à 17 vols hebdomadaires vers le Maroc à partir de six aéroports britanniques, avec plus de 180 000 sièges au départ en vente. Les clients voyageant au Maroc avec Jet2holidays et Jet2CityBreaks peuvent initialement choisir parmi une cinquantaine d’hôtels 4 à 5 étoiles dans la ville de Marrakech, dans la région de Marrakech et à Agadir. « Le lancement offre aux clients et aux agents de voyages indépendants un choix fantastique lorsqu’il s’agit de réserver des vacances au Maroc, qu’il s’agisse d’une escapade, d’une escapade en ville ou de vacances à la plage », affirme Jet2.

Les compagnies opéreront vers Marrakech depuis quatre aéroports britanniques (BirminghamGlasgowManchester et Londres Stansted) et vers Agadir depuis six aéroports britanniques (BirminghamBristolGlasgowLeeds-BradfordManchester et Londres Stansted). Trois des itinéraires (Glasgow à Marrakech, Bristol à Agadir et Leeds Bradford à Agadir) sont exclusifs à Jet2.com et Jet2holidays.

Source : AirJOURNAL


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 12 Novembre 2023


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