Menu
LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


L’annonce de réouverture des frontières du Maroc, destination touristique favorite des français, a fait exploser les réservations, annonce Nicolas Henin, directeur général adjoint commercial de la filiale low cost d’Air France, Air Transavia.


Voyages Réouverture de l'espace aérien : Les réservations des français explosent
Dans une interview   avec le quotidien français le Figaro , Nicolas Henin a indiqué que la demande en ce sens est en forte hausse depuis la réouverture des frontières aériennes du pays le 7 février. « Ce phénomène s’est manifesté tout au long de l’année, au mois de janvier, on dénombrait entre 400 et 500 réservations quotidiennes vers le Maroc. Depuis l’annonce, nous en dénombrons entre 4000 et 5000. D’ici à cet été, nous disposerons de 40 % de sièges supplémentaires par rapport à 2019, qui est notre année de référence pré-pandémie. » déclare-t-il.
 

 Le directeur annonce d’ailleurs la programmation de deux nouvelles destinations pour avril : Oujda et Fès, depuis l’aéroport de Nantes Atlantique. Quant à la tarification des billets, le directeur commercial a indiqué que « les prix sont globalement à un niveau similaire par rapport à ceux d'une année traditionnelle. Ils n'ont pas explosé, notamment sur les mois de mars, avril et mai », tout en précisant que « sur les deux prochaines semaines, les prix sont un peu élevés, mais au-delà, ils deviennent raisonnables. Entre les vacances scolaires et jusqu'à cet été, nous revenons au niveau de prix habituels ».

 Sur un ton confiant, le directeur commercial de la filiale low-cost d’Air France a annoncé que « la demande de voyage vers le Maroc va s'accélérer », justifiant qu’« on observe aussi qu'à chaque fois que le pays rouvre, les réservations repartent tout de suite très rapidement. La demande n'a pas pu s'exprimer pleinement. L'an dernier, le Maroc avait rouvert fin juin et nous avions réalisé de bonnes ventes sur la période de juillet à août. Mais les ventes ont ensuite été bloquées de nombreux mois durant ». 


Finalement, Nicolas Henin a affirmé que « pour l'instant, les indicateurs sont au vert. Nous avons été rassurés sur place par l'office de tourisme marocain : toutes les activités et les infrastructures locales ont été supportées par le tourisme domestique. On sent que le Maroc met tout en œuvre pour que cette saison touristique soit une saison pleine. »

 Source: lopinion.ma

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 11 Février 2022


En dehors des 94 projets structurants qui serviront d’armature à la réalisation du PDU d’Agadir, d’autres projets sont attendus pour accompagner le développement économique et social de la Région.

La LGV Marrakech-Agadir en quête de financement


Agadir: Ces grands chantiers qui changeront le visage de la Région
Intervenant, il y quelques jours, devant la Chambre des représentants, le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a indiqué que la réalisation de la voie ferrée reliant Marrakech à Agadir est l’une des priorités du plan de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Abdeljalil a noté, lors des questions orales à la Chambre des représentants, que l’ONCF a mené des études préliminaires pour la réalisation de ce méga projet, y compris l’étude topographique. Le ministre a également souligné que le projet nécessite un budget de 50 MMDH, soit 5,38 milliards de dollars, ajoutant que le développement du projet dépend de l’effort collectif des parties prenantes pour le financer. Aujourd’hui, le ministère et l’ONCF étudient toutes les possibilités disponibles pour financer le projet de la LGV, y compris à travers un partenariat public-privé. Pour rappel, la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Marrakech et Agadir est un engagement pris par le Roi Mohammed VI, le 6 novembre 2019, à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche verte. Cette voie ferrée qui reliera le Nord et le Sud du Maroc sera longue de plus de 230 km et s’inscrit dans la perspective d’une extension ultérieure au reste des provinces du Sud.

 Dessalement eau de mer
Réceptionnée sur le plan industriel en septembre 2021, l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer, destinée à l’approvisionnement du Grand Agadir en eau potable et à l’irrigation de la plaine de Chtouka, a entamé sa mise en exploitation effective. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a procédé à la livraison, à la Régie Autonome Multi-Services d’Agadir (RAMSA), de l’eau potable produite à partir du dessalement d’eau de mer. Cette livraison permettra de sécuriser les besoins en eau potable du Grand Agadir, ainsi que l’eau d’irrigation pour la plaine de Chtouka, et ce, dans l’attente de la mise en service définitive et totale du projet conformément aux dispositions contractuelles régissant ce projet. Selon l’ONEE, ce grand projet structurant de dessalement d’eau de mer mutualisé est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’ONEE et le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts pour satisfaire les besoins en eau potable du Grand Agadir et en eau d’irrigation de la plaine de Chtouka. Les travaux de ce projet ambitieux ont démarré en 2018, avec une capacité au démarrage de 275.000 m3 /jour (150.000 m3 /jour pour l’eau potable et 125.000 m3 /jour pour l’irrigation) et, à terme, de 400.000 m3 /jour à parts égales entre les besoins en eau potable et en eau d’irrigation.

 La STEP Abdelmoumen Taroudant livrée en 2023

 D’une puissance installée de 350 MW, le projet de la Station de transfert d’énergie par pompage d’Abdelmoumen, nécessitera un coût global d’environ 3,8 MMDH. Étalée sur une superficie de 100 hectares au nord-est de la ville d’Agadir dans la province de Taroudant, ce projet fait partie du programme d’équipement de l’ONEE visant le renforcement des moyens de stockage intelligent de l’électricité afin d’accompagner le développement de projets d’énergie renouvelable pour disposer d’une souplesse d’exploitation du système électrique national. Lancés depuis avril 2018, les travaux au sein du chantier se poursuivent pour une mise en service pour le 1er semestre de l’année 2023. Selon l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable, qui est le maître d’ouvrage du projet, la mise en service de la STEP Abdelmoumen permettra au Maroc d’augmenter sa capacité hydraulique installée à hauteur de 20 %. Ce projet répond parfaitement à la stratégie de décarbonation et permettra ainsi de mettre à la disposition des particuliers, et plus principalement des industriels, une énergie verte et à des coûts très compétitifs. A noter que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004. De même, le plan d’équipement de l’ONEE pour la période 2021-2030 prévoit la réalisation de deux stations similaires, celles d’El Menzel dans la région de Séfrou et d’Ifahsa dans la région de Chaouen.

 Sante le CHU prévu pour cette année

Les travaux au sein du chantier du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) d’Agadir sont au stade de finition à proximité de la rocade extérieure de la ville au niveau de la parcelle jouxtant la Faculté de médecine et de pharmacie d’Agadir. La date prévisionnelle de mise en service est programmée pour fin 2022. Le projet financé à hauteur de 2,3 MMDH par le Fonds de développement saoudien a acquis son autorisation de construire (n°6212/1), le 16 novembre 2016, auprès des autorités compétentes. Toutefois, le lancement des travaux a accusé plus de deux ans de retard. Aujourd’hui, le maître d’ouvrage du projet de CHU qui est le ministère de la Santé et le maître d’ouvrage délégué, le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, mettent les débouchés doubles pour la mise en service de projet. Le CHU d’Agadir dispose d’une capacité de 867 lits. Il comporte un pôle «mère-enfant», un pôle médico-chirurgical en plus d’un bloc opératoire comportant 17 salles chirurgicales. Outre des pôles d’excellence, des laboratoires centraux, une unité de télémédecine, des services de formation et un centre de simulation, et d’autres dépendances administratives et techniques.

 La nouvelle station Aghroud va renforcer la capacité hôtelière de la Région

 

Parmi les projets qui renforceront la vocation touristique de la destination Agadir Souss-Massa figure la future station d’Aghroud. D’un capital de 10 MDH, c’est la société de développement régional (SDR) baptisée «Aghroud Aménagement» qui se chargera de l’aménagement de ce projet. Étalée sur 594 hectares, cette future station mobilisera l’équivalent d’1,5 MMDH durant la période 2021-2026, à hauteur de 600 MDH pour chacun (SMIT et Région), alors que la SDR Aghroud Aménagement devra mobiliser, en 2024 et 2025, l’équivalent de 300 MDH. Pour rappel, les actionnaires majoritaires de la société de développement régional Aghroud Aménagement sont le Conseil Régional Souss-Massa et la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT). S’agissant de l’offre de la station, elle devra déboucher sur une taille de capacité d’hébergement hôtelier avoisinant les 12.000 lits. La première séquence d’aménagement portera sur 200 ha, soit 5.000 lits pour la période 2020-2026. Au total, la somme la plus importante en matière d’investissement sera consacrée durant les six prochaines années aux infrastructures de base hors et in site. À cet égard, 850 MDH seront consacrés à la réalisation des aménagements de base à l’intérieur du site, mais aussi à l’extérieur, notamment via la réalisation de la voie de contournement, le branchement en eau potable, l’électricité et l’assainissement avec la réalisation d’une station d’épuration. Une autre enveloppe fixée à 350 MDH sera dédiée au renforcement de l’attractivité du site à travers la mise à niveau urbaine et l’animation par le biais de l’aménagement de la corniche, l’intégration et la mise à niveau des villages avoisinants, le développement de la composante animation, un parc thématique et bien d’autres.
 

 Par Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO Suppléments



 

Abonnez vous pour lire tout le contenu de votre quotidien Les Inspirations Eco
 
 
 

Agadir: Ces grands chantiers qui changeront le visage de la Région

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 11 Février 2022


La station de dessalement de Chtouka-Aït Baha qui vient d'entrer en service avec la livraison, récemment, des premiers volumes d'eau dessalée destinés à l'alimentation en eau potable du Grand Agadir, contribuera sans doute à réduire le stress hydrique et le manque accru des ressources en eau dans le bassin hydraulique du Souss.


Station de dessalement de Chtouka-Aït Baha, une alternative pour remédier au déficit hydrique à Souss-Massa
  La station de dessalement de Chtouka-Aït Baha qui vient d'entrer en service avec la livraison, récemment, des premiers volumes d'eau dessalée destinés à l'alimentation en eau potable du Grand Agadir, contribuera sans doute à réduire le stress hydrique et le manque accru des ressources en eau dans le bassin hydraulique du Souss.

   Lancé en novembre 2017, cet ambitieux projet est le fruit de la mutualisation des efforts et des moyens entre le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), les partenaires institutionnels et professionnels, ainsi que les autorités au niveau régional et provincial.

   D’un coût global de 4,41 milliards de DH, dont 2,35 milliards de DH pour la composante irrigation et 2,06 MMDH pour l’eau potable, ce chantier d’envergure, premier du genre en Afrique, se veut ainsi un une alternative pertinente pour endiguer l’inexorable déficit hydrique et offrir une nouvelle solution en matière de ressources en eau.

  Ce projet a porté sur la réalisation d’ouvrages marins (deux conduites d’amenée de 1.100 ml de longueur chacune équipées de tours de prise et un émissaire de rejet de 660 ml de long avec diffuseur), et d’une station de dessalement et d’infrastructures d’irrigation (réservoir de stockage, 5 stations de pompage, adducteur principal 22 km et réseau de distribution 489 km).

   Relaissée grâce à un partenariat public-privé, cette infrastructure hydraulique permettra la sécurisation de l’irrigation de 15.000 ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine et profitera à 1.500 exploitations agricoles.

  Ces installations d’envergure permettront également à terme de produire 400.000 m³/jour d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, contribuant ainsi à la préservation de l’activité agricole dans la région, notamment les cultures à haute valeur ajoutée.

 Ce projet va de pair avec les objectifs du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027, lancé par SM le Roi Mohammed VI, pour une enveloppe de 115,4MMDH et qui vise notamment, l’accélération des investissements dans le secteur de l’eau pour renforcer l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation ainsi que la résilience de face aux aléas et dérèglements climatiques.

  Ce grand chantier, a pour principaux objectifs l’alimentation en eau potable du grand Agadir du fait de l’insuffisance de l’offre des ressources conventionnelles, et la sauvegarde de la nappe phréatique (déficit annuel des ressources souterraines estimé à 90 millions de m3).

   Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de l’Agriculture à Souss-Massa, Noureddine Kessa, a indiqué que cette station est de nature à répondre d’une manière efficace à la problématique du stress hydrique à Souss-Massa, notant qu’il s’agit d’un projet de grande envergure sur la plan national et continental qui contribuera à améliorer davantage les ressources en eau dans toute la région qui souffre du manque de précipitations et de la baisse des retenues des barrages dont le taux de remplissage ne dépasse pas 14%.

   Fruit d’efforts inlassables et d’actions louables initiés par plusieurs partenaires, cette station permettra de produire d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, s’est félicité M.Kessa, ajoutant que cette installation hydraulique profitera aux exploitations agricoles notamment celles dédiées à la culture des agrumes .
Chtouka-Aït Baha assure plus de 65 % de la production nationale des agrumes et 85 % des exportations nationales de ce fruit outre l’approvisionnement permanent du marché interne tout au long de l’année, a fait savoir M.Kessa, passant en revue les aspects positifs de la réalisation de cette station sur les plans économique, social et environnemental .
Ainsi, la station de dessalement de Chtouka-Aït Baha s’impose désormais, en tant que solution efficace et pertinente pour répondre aux besoins en eau à Souss-Massa. Cette stratégie est amenée à se développer davantage à la faveur de nouveaux chantiers similaires dans d’autres régions du Royaume.

 source : MAP
 
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 11 Février 2022


1 ... « 138 139 140 141 142 143 144 » ... 203




Partager ce site