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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES




« Une conjugaison d’effort et une volonté pour le développement de l’offre rural de la région Souss Massa»


SIGNATURE DE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LE RESEAU DE DEVELOPPEMENT DU TOURISME RURAL ET L’ASSOCIATION REGIONALE DES AGENCES DE VOYAGE SOUSS MASSA

Afin de répondre à une triple attente : une meilleure synergie des professionnels en faveur du développement du tourisme, une plus grande cohérence des besoins en voyage post Covid19 et de promotion touristique, un partenariat plus ouvert ; le Réseau de développement du tourisme rural et l’association Régionale des Agences de Voyages Souss Massa, engagent une démarche conjointe de coordination pour la promotion touristique du produit rural de la région Souss Massa.

Et pour concrétiser cette démarche, et « capitaliser sur le fruit d’un travail de terrain acharné durant 10 ans, une convention de partenariat a été signée le vendredi 25 février 2022, entre les deux associations, afin de conjuguer leurs efforts pour assurer une meilleure commercialisation du produit rural auprès de la clientèle marocaine et étrangère », affirme Abdelhakim Sabri, Président du RDTR. Et d’ajouter qu’après « une période de morosité, il est temps de démontrer une vraie solidarité et de veiller à la cohésion et à la synergie entre toutes les associations professionnelles de la chaine de valeur touristique ».

La convention définit les axes de collaboration et champs d’action et d’expertise de chaque partie.

Le RDTR , fera le lien entre ses adhérents et  les agences de voyages de la région Souss Massa, pour la concrétisation de future collaboration, repérages, assistance pour la formulation d’offre commerciale, mais aussi communiquer et mettre à disposition de l’ARAVA SM tout le contenu promotionnel (circuits génériques et thématiques, excursions, cartographie, sites d’intérêts , contacts prestataires, ..) de la région permettant une meilleure commercialisation des structures d’hébergement adhérentes et une promotion territoriale.

L’Association Régionale des Agences de Voyage, quant à elle, se chargera de la mise en avant du produit rural et ses structures d’hébergement. 

Une période incertaine et difficile pour tous les professionnels et particulièrement ceux des zones rurales, un écosystème fragile en manque de moyens qui ne cesse de se battre pour sa survie.

C’est pour cette raison que le RDTR, soutenu par le conseil Régional Souss Massa, « milite chaque jour pour épauler ses adhérents et ne ménagera aucun effort pour participer activement au développement de son territoire », conclut le Président du RDTR.


Source : Communiqué de la RDTR :

 

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 2 Mars 2022


La 1ere tranche des travaux d’équipement et de mise à niveau de la plage d’Agadir a été relancée par la SDL Agadir Souss-Massa Aménagement après l’évincement des deux sociétés soumissionnaires. Le nouvel appel d’offres lancé dans ce cadre sera octroyé en mars 2022.


Réaménagement de la corniche d’Agadir : la mise à niveau de la plage relancée

Déclaré infructueux, l’appel d’offres relatif à la première tranche des travaux d’équipement et de mise à niveau de la plage d’Agadir a été relancé par la Société de développement local (SDL) Agadir Souss-Massa Aménagement. Ce marché, qui s’inscrit dans le cadre du réaménagement et de la revalorisation de la corniche de la baie et de la zone touristique d’Agadir, sera octroyé à partir de la mi-mars, date fixée pour l’ouverture des plis, après l’évincement des deux sociétés soumissionnaires, suite à l’examen de l’offre technique.

Ces travaux nécessiteront un délai de six mois alors que l’estimation du coût des prestations, établie par le maître d’ouvrage, a été révisée à la baisse, passant de 11,4 à 10,5 MDH, selon la SDL Agadir Souss-Massa Aménagement. La consistance de ces travaux porte sur l’aménagement de plusieurs accès menant à la plage d’Agadir ainsi que la réalisation de plateformes, en revêtement de bois, sous forme de passages dédiés aux piétons. Il est prévu, également, l’aménagement de terrains de sport sur sable (soccer beach et volley beach). Il s’agit aussi de l’aménagement lié à la réalisation d’ouvrages provisoires de franchissement des réseaux existants, d’ouvrages de protection contre le ruissellement, de soutènements et de promenades piétonnes en caillebotis. À cela s’ajoutent l’aménagement des toilettes publiques existantes et des douches, ainsi que l’édification des kiosques et structures en bois destinées aux postes de police et au beach guard. Les autres tranches porteront sur l’éclairage public, l’installation du système de vidéo protection, la réfection de la corniche et l’aménagement des espaces verts.

Les marchés adjugés
Dans la même zone, après l’activation de la mise à niveau du schéma de circulation et de la voirie du secteur touristique et balnéaire, l’aménagement des espaces verts de la zone touristique a été également entamé, notamment à travers la programmation de l’opération de réaménagement du jardin belvédère sur 2 ha. En effet, le premier lot lancé a concerné le génie civil et l’éclairage public du jardin en plus de la vidéo protection de cet espace vert. Ces travaux, qui se dérouleront sur huit mois, concernent essentiellement cinq composantes, notamment l’installation du chantier avec la démolition des constructions et ouvrages existants, la réalisation des terrassements généraux en plus des aménagements des chemins piétons, y compris les murs de soutènement et escaliers. S’y ajoutent aussi les travaux d’éclairage public et l’installation de télégestion et génie civil de la vidéo protection ainsi que la réalisation des travaux de construction de deux toilettes publiques. S’agissant de l’appel d’offres, afférent aux travaux d’éclairage public et d’installation de télégestion et génie civil de la vidéo protection et signalisation lumineuse tricolore (SLT), le premier lot concernant le Boulevard d’Oued Souss et ses artères périphériques a été adjugé à hauteur de 19,5 MDH à la société CEGELEC. Quant à celui du boulevard 20 Août et des artères périphériques, il a été octroyé à la société Lamalif Group pour 16.5 MDH. En outre, le marché des travaux de plantation, système d’arrosage et entretien de ces deux boulevards, et des artères périphériques, a été remporté par la société Espace Vert (Eve) à hauteur de 6,8 MDH.

460 MDH pour l’impulsion  à la zone touristique
Par ailleurs, le troisième volet du Programme de développement urbain d’Agadir, notamment l’aménagement urbain et l’impulsion de la zone touristique, englobe 11 projets au total. Ces derniers nécessiteront l’équivalent de 460 MDH dont 214 MDH d’engagements prévisionnels, durant cette année. Il s’agit, en plus des projets précités, de la mise à niveau de la Vallée des oiseaux, l’aménagement du musée de Timitar en plus de la réalisation du futur Eco Parc sportif de la corniche d’Agadir, sur la route d’Oued Souss, et du renforcement du mobilier urbain. Afin d’opérer ce relefting complet, le Parking Bijaouane deviendra un parking souterrain avec accès en contrebas et réaménagement de plusieurs places publiques.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


Par Med Mohamed Rial le Mardi 1 Mars 2022


Où en sommes nous touristiquement parlant au moment où les événements, les causes, les solutions, les réseaux sociaux nous submergent de contradictions dans les prévisions, dans nos volontés d’être, de faire et de vouloir pour certains, ou bien d’abandons, de lassitudes et de résignations pour les autres ?


Le tourisme marocain entre obsolescence, durabilité et disruption

   Où en sommes nous touristiquement parlant au moment où les événements, les causes, les solutions, les réseaux sociaux nous submergent de contradictions dans les prévisions, dans nos volontés d’être, de faire et de vouloir pour certains, ou bien d’abandons, de lassitudes et de résignations pour les autres ?

   Le manque de communications, les rumeurs, les attentes, les prévisions, les programmations de tous comme de chacun de nous, avec ordres et contre-ordres de ces derniers mois, amènent au jour le jour d’envisager, décider, définir ! Mais année après année, les nerfs sont à vif, car cela va faire maintenant 24 mois que cela dure !
En tant que professionnels, la seule communication durable (et non fiable) aura été alimentée par les rumeurs et informations étrangères, définissant par surcroît de communication des réseaux sociaux, par le « coûte que coûte » en d’autres cieux, des bonus professionnels touristiques obtenus, alors que nous n’avions de notre côté qu’à soupeser la validité des mesures de sécurité sanitaire, certes justifiées et approuvées par tous, préférée aux dégâts économiques contraignants subis pour la grande majorité.

  Cette situation ne fit qu’attiser les difficultés inter-professionnelles, comme de celles inter-régionales, déterminant et mettant en lumière, plus que jamais, les dysfonctionnements en stratégie et gouvernance dans lesquels notre industrie touristique s’était installée, dans un réel contentement Public/Privé pour les décennies passées.

   Tout d’un coup, avec cette pandémie et évolution géopolitique que nous connaissons actuellement, les problématiques interprofessionnelles latentes entre les différents métiers font surface pour définir durement les prises de conscience du retard pris dans les résolutions nécessaires d’appréhender les thématiques professionnelles connues mais mises de côté !

  Pour des problématiques professionnelles relatives à ce que représentent réellement les fédérations des métiers touristiques agréés, les classements et reconnaissances pour les métiers touristiques émergent, les moyens pour gérer et répondre à leurs réelles fonctions et besoins les relations Public/Privé, au niveau vertical comme aux niveaux horizontaux, les relations entre Tourisme/ Culture, Tourisme/patrimoine, Tourisme/ territoires, les stratégies et gouvernances associées au projet de la régionalisation avancée.

  Mais que doivent être les rapports entre notre industrie touristique et les préoccupations des élus régionaux comme locaux ? Quels sont et que doivent être les rapports entre :
-Hôtellerie/OTA/Agences, Agences/OTA, transports touristiques et transports terrestres, avec la question (sous jacente) de la prédominance de l’hébergement touristique par rapport aux besoins de l’expérience touristique ?

  • Tourisme formel/Informel, Urbain/Rural, Balnéaire et Nature/Culture ?
  • Outils touristiques adaptés pour le tourisme international et le tourisme interne pour convenir aux évolutions éco-sociétales marocaines comme inter continentales ?
    Vouloir persister en ces temps bouleversés de faire l’autruche pour ne pas vouloir considérer les besoins de remises en cause de ces états de faits, de principes, de nouveaux besoins en stratégie et de gouvernance, serait d’aller à l’encontre du raisonnable, de la durabilité touristique ! Rien ne sera plus comme avant!
    Le Maroc a besoin d’envisager son propre tourisme au même titre que pour la régionalisation avancée il s’est refusé à considérer de la mettre en place sans l’interprétation identitaire, culturelle et patrimoniale marocaine.
    C’est au Maroc de forger sa propre clientèle touristique et non de la subir !

  • (A suivre)
  • Patrick Simon (Commission Durabilité- CNT)
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Par Med Mohamed Rial le Samedi 26 Février 2022


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