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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Créé en 1960, Four Seasons compte 121 hôtels et complexes hôteliers dans 47 pays.


Hôtellerie / La firme d'investissements de Bill Gates prend le contrôle des hôtels Four Seasons pour 2,2 milliards de dollars
   Une société qui gère des investissements du fondateur de Microsoft, Bill Gates, va prendre le contrôle de la chaîne canadienne d'hôtels de luxe Four Seasons  en déboursant 2,21 milliards de dollars pour racheter une partie des actions d'un prince saoudien, selon un communiqué publié mercredi.
 
   L'opération donne au groupe hôtelier une valeur de 10 milliards de dollars. Cascade Investment, qui possédait déjà 47,5% du groupe hôtelier, a prévu de racheter la moitié des parts de l'autre actionnaire important, la société de placement Kingdom Holding Company (KHC) du prince et homme d'affaires Al-Walid ben Talal.
 
 Cette dernière conservera 23,75% des parts de l'entreprise une fois la transaction finalisée, normalement en janvier 2022, détaille Four Seasons dans un communiqué. Basée à Riyadh, la société KHC a aussi des participations dans le groupe Accor et possède notamment l'hôtel George V à Paris. Le fondateur de la chaîne Four Seasons, Isadore Sharp, gardera quant à lui les 5% de parts qu'il détient actuellement.

121 hôtels et complexes hôteliers
Créé en 1960, le groupe canadien est devenu au fil des ans une chaîne d'établissements de luxe qui compte désormais 121 hôtels et complexes hôteliers ainsi que 46 propriétés résidentielles, dans 47 pays. Entrée en Bourse en 1997, la société avait été retirée de la cote en 2007 après sa prise de contrôle par Cascade Investments, KHC et M. Sharp. Le groupe d'investisseurs avait alors fait une offre à 3,8 milliards de dollars.
  KHC estime, dans un communiqué séparé, faire un gain de 1,57 milliard de dollars sur la vente de ses parts. C'est la première grosse transaction menée par la société d'investissement de Bill Gates, dont la fortune est évaluée à 133 milliards de dollars par le magazine Forbes, depuis la finalisation de son divorce avec Melinda French Gates.
 
 
 
 Source : Par Le Figaro avec AFP
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Septembre 2021


 La nouvelle équipe dirigeante sera, essentiellement, évaluée sur sa capacité à rendre le territoire de la ville d’Agadir plus attractif. Dans ce sens, le premier acte fort attendu, après la composition de la majorité dirigeante, est la conversion du contrat politique (programme électoral) du parti gagnant en un Plan d’action communal (PAC) réalisable. Il s’agira, également, de relever le défi des ressources financières et celui de la mobilisation de ses partenaires.


Agadir : des patates chaudes attendent le nouveau conseil communal
Intervenant à hauteur de 6,7% dans le PIB national, la Région Souss Massa occupe une place médiane en termes de contribution régionale à la création de richesses du pays. Cette position, presque constante au milieu du classement, n’a pas bougé d’un iota, depuis des années. C’est pourquoi, et plus que jamais, la prochaine équipe dirigeante du conseil communal d’Agadir se verra confrontée à des défis majeurs. Parmi eux, le volet stratégique relatif à l’attractivité de la ville, avec ses multiples composantes.

    Les prochains décideurs seront, principalement, évalués sur leur aptitude à rendre le territoire de la ville d’Agadir plus attractif au cours des six prochaines années. Il s’agit d’attirer les investissements privés à l’intérieur du ressort communal et de retenir les personnes, tant physiques que morales, en leur procurant un environnement professionnel satisfaisant et un cadre de vie adéquat. Pour rappel, l’attractivité de la ville a connu, ces dernières années, un déclin certain, d’où le lancement du programme de développement urbain (PDU) et de la première déclinaison régionale du Plan d’accélération industriel (PAI). S’ajoute à cela, le replacement d’Agadir et sa région dans le cadre de sa nouvelle centralité géographique, conformément au discours royal prononcé à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche Verte.

Le prochain PAC, reflet des promesses politiques
C’est précisément sur ce point (attractivité) que la majorité dirigeante aura un rôle central à jouer, au-delà de ses missions classiques, plus précisément à travers la redynamisation de l’économie et de l’emploi local. Faisant partie des compétences partagées avec l’État, la promotion de l’emploi et le développement de l’économie locale constituent, actuellement, les attentes qui figurent au premier rang des préoccupations des citoyens de la ville. Il va sans dire que le ressort communal est, avant tout, un espace d’investissement qui peut être incitateur à l’entrepreneuriat ou, a contrario, constituer un frein à l’acte d’investir et, en conséquence, à la prospérité économique locale.
 
   En se référant à la loi organique n°34-15, modifiant et complétant la loi organique n°59-11 relative à l’élection des membres des Conseils des collectivités territoriales, le Conseil communal d’Agadir sera constitué de 61 membres, dont 21 femmes, la population de cette circonscription dépassant les 400.000 habitants. En attendant de connaître la composition de la majorité dirigeante, dont la désignation est prévue lors de la prochaine session élective, issue du scrutin du 8 septembre 2021, le premier acte attendu, après la composition de la majorité dirigeante est, sans nul doute, la conversion du contrat politique (programme électoral) en Plan d’action communal (PAC).

   Le financement, nerf de la guerre…
Ce document, qui devra conférer un caractère opérationnel aux différents engagements électoraux, fixe, pour six années, les actions de développement incombant à l’équipe dirigeante. Selon l’article 78 de la loi organique relative aux communes, le PAC est établi, au plus tard, au cours de la première année du mandat du conseil, en cohérence avec les orientations du programme de développement régional. Il doit être conçu dans le cadre d’une démarche participative avec une identification des priorités et une évaluation des ressources et dépenses prévisionnelles afférentes aux trois premières années.
 
 
 
  Sur ce dernier point, force est de constater que le second défi auquel sera confronté la prochaine équipe dirigeante de la commune urbaine d’Agadir, afin de concrétiser ses ambitions, est d’ordre financier. Avec un budget communal ne dépassant pas 600 MDH/an et un «gouffre» financier généré par les différentes lignes de crédit, contractées par l’ancienne équipe communale, pour le financement du Plan de Développement Urbain d’Agadir (2020-2024), ce volet risque d’être déterminant.

Compétences partagées : le partenariat sous les projecteurs
Pour ce faire, la commune ne dispose pas de baguette magique pour relancer l’économie, surtout dans ce contexte de pandémie, accompagnée d’une crise sans précédent. Deux choix sont possibles : la première option consiste à réviser l’arrêté fiscal, afin d’augmenter les recettes propres de la commune, en attendant le plan de refonte législatif des finances communales dicté par la loi-cadre 69-19 sur la réforme fiscale. À noter que le démarrage du mandat de la prochaine équipe coïncidera avec une année budgétaire 2021 initiée par l’ancienne équipe dirigeante puisque l’exercice ne prend fin que le 31 décembre. La seconde option est liée à la capacité de la future équipe dirigeante de mobiliser ses partenaires.
 
 
  En effet, le portefeuille du PAC est composé, en plus des projets financés par les moyens propres de la commune, de plusieurs autres qui seront exécutés dans le cadre de partenariats, surtout en ce qui concerne les compétences partagées avec les pouvoirs publics ou transférés de l’État vers la commune. Pour rappel, avant le scrutin du 8 septembre 2021, l’USFP, qui «régnait» sur la ville d’Agadir depuis des décennies, n’a pas été en mesure de conserver cette municipalité dans son giron suite au raz-de-marée du PJD, lors du double scrutin du 4 septembre 2015. Le parti de la lampe avait raflé la mise, avec 33 sièges sur 65, suivi de la liste indépendante d’Al Badil et du PAM (10 sièges chacun). Pour rappel, l’USFP et le RNI n’avaient remporté que six sièges chacun. 

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
 


 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 10 Septembre 2021


La situation inextricable dans laquelle est plongée l’Algérie aujourd’hui, remonte à plusieurs décennies, autant dire depuis l’indépendance du pays de la colonisation française en 1962, après 132 ans de présence française.


Politique Algérie: l’histoire d’une faillite
A près ce qui s’apparente à une acculturation des Algériens, avec leurs différentes identités et leurs variétés ethniques, la France laisse derrière elle un tel chaos dont les Algériens ne se sont jamais relevés. Un chaos tel que la première action des chefs algériens a été d’ouvrir un front à l’Ouest pour livrer une guerre au Maroc. Pays ami, qui a soutenu pendant plus d’un siècle et la résistance algérienne et les mouvements d’indépendance qui se sont succédé dans le pays jusqu’à la déclaration qui aboutit à la sortie des Français en juillet 1962.
   Pour faire un juste rappel de l’Histoire, tous les chefs algériens, devenus plus tard présidents de la république, ont vécu au Maroc, ont été reçus au Maroc, ont reçu de l’argent du Maroc, ont été soutenus logistiquement en armes et en aides humaines. Et pourtant, la réponse des leaders algériens, les Ben Bella, les Boumediene, les Bouteflika et les autres, a été une déclaration de guerre que les annales de l’Histoire retiennent sous le nom de guerre des sables. Une guerre où l’Algérie a essuyé une défaite amère qui nourrit encore aujourd’hui toute la haine qui suinte au palais d’El Mouradiya par tous les chefs d’État qui ont dirigé ce pays depuis les années 60 du siècle dernier à aujourd’hui, avec l’arrivée au pouvoir de Abdelmajid Tebboune.

     En 2021, ce désir de vengeance de l’Algérie est exacerbé par l’essor et les progrès que réalise le Maroc, dans tous les domaines, tant sur les plans politique, économique, social que géopolitique et géostratégique, avec toutes les alliances que Rabat a consolidées avec des puissances mondiales comme les États-Unis d’Amérique. Un pays qui a reconnu officiellement la marocanité du Sahara. Comme la Russie qui appuie les visions marocaines dans divers secteurs, comme la Chine qui s’est érigée en partenaire privilégié du pays, comme l’Inde, comme toute l’Amérique latine, comme les riches pays du Golfe, qui ont fait du Maroc leur allié favori, comme l’Union européenne, malgré quelques couacs de la part de Madrid et de Paris.
   A cela s’ajoute la politique marocaine qui fait de l’Afrique un pôle économique en passe de devenir l’une des régions les plus prospères de la planète dans les décennies à venir. Sans oublier, bien entendu, la normalisation du Maroc avec l’État d’Israël, qui a été l’allume-gaz d’une escalade dangereuse entre Rabat et Alger, avec des menaces et des accusations du côté algérien qui frisent l'absurde et versent dans une aberration et une illogique criarde. Oui, cela rend compte de l’état d’esprit du régime algérien, qui essuie camouflet sur camouflet, en continuant de serrer son implacable étau sur un peuple algérien qui souffre, qui ploie sous le joug d’une junte militaire, qui dirige le pays d’une main de fer, dans une dictature assumée. Le sort de dizaines de millions de personnes qui vivent dans la pauvreté, dans la précarité et dans un désespoir grandissant chaque jour davantage tant tous les horizons sont bouchés dans un état militaire et policier, qui ne connaît en guise de réponse aux attentes et aux revendications des Algériens que la loi de la matraque et de l’oppression.

  Pour des populations qui ont vécu la guerre civile des années 1990, avec les 200.000 victimes du terrorisme et de la répression militaire, ce vent d’espérance qui a soufflé avec ce que nous nommons communément «printemps arabes» a été avorté dans l’œuf, par la violence et la loi des représailles. Une situation extrême qui a culminé à un point de non-retour avec le règne interminable d’un président à vie, Abdelaziz Bouteflika, qui même mourant, ayant perdu toutes ses capacités mentales, a continué à diriger en fantôme, sur sa chaise roulante, plongé dans le mutisme, dans la surdité et dans l’hébétement. Un simulacre de règne par un dirigeant qui a toujours voulu être consacré monarque, appuyé en cela par un régime militaire où les généraux dictent toutes les lois et rythment la vie politique réduite à son minimum, par des privations, des exactions, des interdictions et des verdicts sommaires condamnant au silence toutes les voix dissidentes dans un pays où il n’y a plus aucune place pour les libertés individuelles.

  Voici les réalités flagrantes d’un État au bord du gouffre, un pays qui traverse de graves et profondes crises intérieures, avec des populations qui sont aujourd’hui prêtes à tout pour changer de destin, quitte à en mourir. Des populations qui savent que leur pays aurait pu devenir l’un des États les plus riches et les plus prospères du monde, grâce à la manne pétrolière et gazière qui assure au pays des centaines de milliards de dollars en devises. Pourtant, les Algériens veulent partir, ils veulent quitter leur terre et s’aventurer dans la Méditerranée en quête d’une autre vie, sous d’autres cieux.
  Des Algériens qui manquent de tout, dans un pays qui les maintient sous sa coupe en les privant de tout. Un pays si coupé des réalités que quand il est frappé par des incendies, n’a même pas pu en venir à bout, parce qu’il manque cruellement d’infrastructures, de technologie et de moyens dédiés à ce type de catastrophes naturelles. Une vraie débâcle pour un pays qui dépense des milliards de dollars, chaque année, en équipements militaires, en chars et en avions de combat, préparant encore et toujours une nouvelle guerre contre l’ennemi désigné, ce voisin marocain.

Un Maroc qui sert d’exutoire à chaque fois que les crises internes se font entendre, à chaque fois que le peuple grogne, à chaque fois que l’ordre édicté et imposé risque d’imploser emportant dans ses sillages les derniers relents d’une dictature qui a fait son temps. Aujourd’hui, le bilan de l’Algérie ne trompe plus : une économie moribonde, une politique discordante et passéiste, une société en effervescence, une culture qui se meurt et un peuple sacrifié sur l’autel des pétrodollars, pour le compte d’une minorité avide dont le sort devrait être en toute logique le Tribunal pénal international, pour répondre de tous ces assassinats d’opposants, des procès sommaires et expéditifs pour se débarrasser des leaders d’opinion qui ont cher payé leurs rêves d’une Algérie à visage humain. Sans oublier une véritable enquête pour déterminer comment tout un régime a autorisé l’assassinat de 200.000 citoyens en toute impunité.
  Mais il faut dire que cette impunité est imposée par le poids des barils de pétrole et des gazoducs. Ces mêmes ressources qui pourront voir débouler certaines puissances étrangères pour semer le chaos dans le pays et s’emparer des hydrocarbures comme nous avons pu le voir dans des pays tout aussi désaxés comme la Libye, comme l’Irak, comme le Yémen et d’autres. La roue de l’Histoire tourne et elle est implacable. Tout porte à croire aujourd’hui que l’Algérie pourrait livrer une guerre ouverte au Maroc ou alors par polisario interposé, mais ce sera son dernier sursaut avant la chute finale.
 
 
 Source : Finances news hebdo https://fnh.ma/ : Par Abdelhak Najib Écrivain-Journaliste


 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Septembre 2021 | Commentaires (0)


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